Un vieux bouquin de De Closets François


« Tant et plus : comment se gaspille notre argent » : c’est le titre d’un vieil ouvrage écrit par Monsieur François de Closets (Ed. Grasset, 1992). Cet auteur a à son actif plus d’un écrit qui, depuis 1969, voue aux gémonies les politiciens de notre pays, dénonçant « La France et ses mensonges » (1977). Feu mon beau-père en avait une bonne collection et ne se privait pas pour me les citer : j’ai été à bonne école.  Il me les a légués. Honneur à sa mémoire : celle d’un jeune héraultais né en 1910, parti au service militaire comme 2e classe et qui quitta l’armée capitaine, officier de la Légion d’Honneur (1951). Il avait grimpé les grades à la force du travail et du mèrite. 

Dans « Tant et plus », ce livre parle de l’impôt et dénonce, déjà en 1977, la France comme n’étant pas un paradis fiscal. Je ne suis pas un contribuable récalcitrant, l’impôt est pour moi « un honorable devoir » (comme le disait la Constitution de 1793) mais je n’aime pas que cet argent soit dilapidé. Si je participe avec mon épouse au financement du « bien commun », je suis pour la démocratie participative. Avec De Closets, je cite les dépensocrates « Monarque élyséen ou roitelet de village, ministres de l’Etat ou princes de région, technocrates, généraux, directeurs, vous tous qui dépensez l’argent public, je vous salue » ! Salut également « aux industriels assistés, philanthropes subventionnés, artistes pensionnés, organismes budgétivores, corporations, associations et lobbies qui recevez l’argent public ». De Closets précise « il n’y a pas d’imposition qui vaille sans contrôle de la dépense publique ». Je ne vais pas vous citer tout le livre, essayez d’en trouver un exemplaire du côté de nos libraires ou des bouquinistes.

Depuis longtemps, les budgétaires du Ministère des Phynances engrangent nos impôts relayés localement par les Percepteurs. Pour les impôts locaux, ils ponctionnent leur petit pourcentage. Tout est bo, pour faire rentrer de l’argent. mais quand il s’agit de contrôler les dépenses inutiles, il n’y a plus personne. La Cour des Comptes : cause toujours, tu m’intéresse. Cette dépense inutile (grande dépense inutile) s’est accentuée depuis que la loi NOTRE a donné aux collectivités territoriales et locales le pouvoir de dépenser sans contrôle préalable, seulement un contrôle à posteriori rarement suivi de sanctions. A Montpellier la surdouée, nous avons eu un maître en la matière dont les élèves ont voulu surpasser le maître. « Je dépense, donc je suis ».

Je ne veux pas jeter de l’huile sur le feu, les casseurs qui ont dévasté les cortèges de manifestants pacifiques s’en sont chargés. Ne cassons rien car c’est nous qui allons payer la note ! Manifestons en silence contre la gabegie des fonds publics et les alibis écologiques du pouvoir qui ont dévoyé la collecte de taxes « écologiques » vers le budget général. Puisqu’il faut rouler à 80 km/h sur nos routes de campagne, nos voitures consomment moins de carburant. Tant pis pour les fous du volant. Tant qu’ils emboutissent un talus ou un fossé, c’est leur problème et on en voit.

Conduire sagement sur la route comme sans nos villes et manifester pacifiquement, c’est mon mot d’ordre.

 

Contribuables de l'Hérault

Signature du Citoyen-Contribuable 34

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