La résilience citoyenne

Introduction

La pandémie qui a frappé notre pays, les catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes (inondations, tornades, tempêtes, …) nous confrontent chaque jour au problème de la résilience des citoyens. Qu’est donc cette qualité qui nous permet de nous relever, de reconstruire, de repartir ? Comment des institutions républicaines nous permettent de faire face ?

En physique des métaux, la résilience est la qualité qui caractérise la capacité d’un métal à reprendre sa forme, à la suite d’une déformation. En psychologie, c’est la capacité à surmonter les chocs traumatiques. Dans les deux domaines, il s’agit d’une qualité, celle de résister à un choc. Nous nous intéresserons au domaine de la psychologie et particulièrement à celui des masses, la masse des citoyens qui peuple notre pays. Je me suis inspiré ici de l’article de M. Alexandre MALAFAYE en collaboration avec Brice de GLIAME (trimestriel « Engagement » de l’ASAF, n° 121 décembre 2018, pp. 31 à 33). Cet article méritait quelques compléments de ma part (AA-IHEDN, 1985) et extraits remaniés de l’ouvrage « 99 questions sur … la Défense » (Ouvrage collectif sous la direction de Paul-Henri GARCIA.- SCEREF-CRDP Languedoc-Roussillon, 2004, 232 p.).

1 – Les domaines d’application

En psychologie, la résilience s’applique à des être humains (individus ou groupes), à la collectivité nationale, au couple, à la famille, etc.

1.1 – Cas de l’individu ou du groupe

Le cas de l’individu ou du groupe met en question la capacité de faire face à « l’effet de sidération » qui suit un choc à revenir à sont état normal en dépit d’évênements douloureux ou violents tels, par exemple, un attentat terroriste faisant des victimes.

1.2 – Cas d’une nation (collectivité nationale)

Le cas d’une nation s’apprécie au moment de crises, de catastrophes naturelles, d’accident majeur, de guerres et d’attaques terroristes, etc. Pris dans son sen le plus positif, le terme évoque l’aptitude à se redresser, à se relever collectivement sans avoir remis en cause ses valeurs et ses principes fondamentaux lesquels structurent la nation.

Ici se place le cas de ce qui se passe après un attentat terroriste de grande ampleur comme ceux du 13 novembre 2015 (Saint-Denis, 10e et 11e arrondissements, Bataclan). La réaction des Français a été qualifiée de résiliente pour diverses raisons :

en raison du sursaut qui a suivi,

parce-que les actes n’ont pas dressé les Français les uns contre les autres et à provoquer une guerre civile.

Il convient de souligner que la résilience d’une société ne saurait reposer sur la seule capacité de chaque citoyen à faire face à l’adversité.

1.2.1 – La construction de la résilience d’une nation

La construction de la résilience d’une nation s’articule autour de quatre axes :

  • le cadre légal, celui de l’État de droit qui permet d’affronter les crises graves,
  • le projet de société qui fédère des citoyens et forge le sentiment d’appartenance avec le désir de faire front ensemble,
  • l’affichage des symboles et des valeurs communs,
  • la confiance des citoyens envers ses représentants.

La résilience, comme la sécurité, ne se décrète pas, elle relève d’une démarche volontaire.

1.2.2 – Résilience acquise ou innée ?

La résilience n’est pas innée, c’est un trait de caractère qui se construit, se développe et se renforce. Pourtant, on pourrait croire le contraire ? Il ne faut pas confondre l’esprit belliqueux, guerrier, velléitaire de certains peuples avec l’esprit de défense. En France, de nos jours, la résilience est le fruit d’une patiente construction sociale, inscrite dans le temps long. Elle remonterait à la révolution de 1789 et aux soldats de l’an II ?

1.2.3 – Les institutions qui développent la résilience

De tout temps et en tous lieux, il y a eu des nations avec une longue tradition de servage, d’esclavage sous la férule de tyrans. La plupart de ces nations se sont soulevées, libérées, dotées d’institutions démocratiques. La France l’a démontré avec ses soldats-citoyens qui sont partis en 1914 se battre contre l’envahisseur allemand (prusso-austro-bavarois). La France est une nation qui prétend se défendre et non attaquer. Si la seconde guerre mondiale a connu un fléchissement national qui a conduit à un armistice funeste, la résistance à l’envahisseur a fini par unir un peuple qui a gagné sa victoire avec l’aide de ses colonies, des résistants, des soldats refusant l’abaissement et des alliés qui leur ont fourni des armes. La nation en armes !

Des institutions existent de nos jours qui vont permettre au citoyen de s’impliquer dans sa propre sécurité, en développant l’esprit de défense.

2 – L’esprit de défense

Le grand mot est lancé : l’esprit de défense ! Le constat est fait que les ressources de l’État ne peuvent pas tout faire devant la diversité des menaces et leur inscription dans un temps long. Il faut un changement de posture : le citoyen peut et doit s’investir, (nous citons) « s’impliquer dans sa propre sécurité », sans haine ni désordre, quand le mal est là, quand un évènement tragique survient.

2.1 – Indifférence ou résilience

Il ne faut pas céder à la facilité consistant à confondre l’indifférence ou la facilité avec la résilience. Cette dernière qualité, nous l’avons dit, (nous citons) « suppose une démarche volontaire ». Le citoyen participe à la défense de son pays. L’indifférence peut conduire au pacifisme et à l’esclavage. La défense conduit à la résilience.

Mais comment définit-on la défense ?

2.2 – La défense

Tout organisme vivant (plante, animal, être humain) développe des mécanismes visant à répondre à une menace ou une agression. Ce mécanisme est la défense. Nos sociétés se défendent et il n’existe pas d’état qui ne possède une armée et des forces de sécurité pour se défendre.

En France, la défense est nationale, globale, armée. Elle est centralisée et, depuis la suspension du service national, elle est confiée à des professionnels, ce qui tend à démotiver, sauf exceptions, les citoyens qui deviennent passifs.

2.3 – L’esprit de défense au service de la résilience nationale

Le constat a été fait que la centralisation de la gestion centralisée de la sécurité a éloigné le citoyen des problématiques de sécurité au quotidien. La France a un gros retard à rattraper en la matière mais dispose d’atouts. La France n’en est, cependant; qu’aux balbutiements.

2.2.1 – L’IHEDN

L’Institut des Hautes Études de la Défense Nationales (IHEDN), un établissement public admnstratif (EPA) forme des citoyens de la société civile, des fonctionnaires de haut-niveau et des militaires, ensemble, à l’esprit de défense. L’objectif n’est pas de former des tireurs à l’arme à feu mais d’aviser, de préparer les citoyens dans une perspective de résilience. Il les prépare à mieux affronter l’adversité dans une perspective de résilience individuelle et collective. Un des axes de son action est dirigée vers notre jeunesse par le canal de ses professeurs : j’ai nommé les Trinômes Académiques, Armée, Éducation Nationale, IHEDN. Ce réseau apporte une contribution utile, en particulier aux réserves citoyennes.

2.3.2 – Les réserves citoyennes

Depuis la « mise en sommeil » du service militaire obligatoire et l’institution d’une armée de métier, le problème se pose de manière aigüe des réservistes notamment dans des armes de spécialistes ou de nouveaux théâtres d’opérations comme le cyber-monde et la cyber-sécurité. Des places existent au sein des armées, des forces de sécurité (gendarmerie, police, douanes) pour accueillir pour des périodes plus ou moins longues, des citoyens volontaires de tous âges. Ce sont les réserves citoyennes. Cette mobilisation des citoyens a été montrée après les attentats de 2015.

La réserve citoyenne de défense et de sécurité est composée de volontaires agréés par les autorités militaires pour contribuer au renforcement du lien entre les armées et la société civile. Si vous souhaitez en faire partie, vous devez remplir certaines conditions, notamment d’âge et de nationalité. La participation à la réserve citoyenne n’ouvre pas droit à rémunération ou indemnisation. Il existe une réserve citoyenne dans chaque arme.

2.3.3 – La garde nationale

Actuellement « La Garde nationale, ce sont des femmes et des hommes volontaires qui décident, en parallèle de leur vie civile, de s’engager dans la réserve opérationnelle au service de la protection des Français ». C’est ainsi que définit le site consacré à cette nouvelle formation.

3 – Les exemples étrangers

Deux pays sont exemplaires en matière d’engagement citoyen, l’un a une vielle tradition, j’ai nommé la Suisse (Confédération Hélvétique), l’autre une tradition plus récente, le Sénégal.

3.1 – La Suisse

La Confédération hélvétique (nous abrègerons en Suisse) dispose d’une armée de milice[1]. C’est une armée où les civils sont formés pour participer à des missions militaires en complément de leurs formations professionnelles. Il s’agit d’un type d’armée principalement utilisé en Suisse. C’est un système d’organisation couramment pratiqué dans la vie publique de ce pays, elle tient sa forme d’une idée républicaine selon laquelle un citoyen a les capacités d’assumer des charges et des tâches publiques à titre extra-professionnel et bénévole. C’est une expression empruntée au vocabulaire militaire (du latin militia, service militaire) dont l’origine remonte à la démocratie athénienne et au début de la république romaine ; depuis l’antiquité la notion de milice comprenait l’exercice de charges civiles.

L’Armée suisse est encadrée par des militaires professionnels. Elle est équipée de systèmes d’armement et d’équipements modernes, sophistiqués et bien entretenus, elle a pour mission d’assurer la défense du territoire suisse, la sauvegarde des conditions d’existence de la Suisse et de contribuer à la promotion de la paix à l’étranger. De par sa politique de neutralité, la Suisse s’efforce de maintenir une défense aussi autonome que possible, bien que le rapport de politique de sécurité 2000, intitulé Sécurité par la coopération ait ouvert la voie à une coopération accrue avec l’étranger, notamment en matière de participation à des exercices communs. Sa devise est Sécurité et liberté. Les réservistes suisses sont régulièrement appelés à des périodes militaires. Ceux qui résident à l’étranger sont tenus à payer un impôt spécifique s’ils ne peuvent répondre à leur devoir militaire.

La doctrine militaire s’articule dans le cadre d’une coopération plus ou moins explicite avec les pays limitrophes, doctrine du pas de vide militaire qui vise à éviter que la Suisse ne devienne le ventre mou d’une Europe soumise à une invasion massive. Toutefois les menaces militaires ont changé, notamment avec la chute de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), ce qui a forcé l’Armée suisse à effectuer une série de réformes, telles que la décision, prise en mai 2011 de mettre hors service les batteries Bison et les pièces d’artillerie de forteresse.

L’Armée suisse est classée 39e armée selon la liste des armées nationales par effectif.

3.2 – Le Sénégal

Le Sénégal est un pays de l’Afrique de l’Ouest bordé par l’océan Atlantique à l’Ouest et par la Mauritanie au nord, le Mali à l’est et la Guinée-Bissau au sud.

Ce pays a développé un réseau opérationnel national d’assistants à la citoyenneté de proximité, l’ASP. Ce réseau est composé de 10.000 volontaires, des citoyens acteurs de la sécurité. La présence de ces acteurs a permis de diminuer la délinquance et facilite la remontée d’informations utiles, notamment face à la montée de l’islamisme radical.

En conclusion

Le chemin à parcourir dans notre pays, en France, est long à parcourir avant d’atteindre un niveau de résilience optimal. A côté des réticences d’ordre politiques (mauvaise expériences passées avec l’engagement citoyen assimilé à la délation), la méfiance des militaires à l’égard des « galons en zinc », il y a le manque de motivation des intéressés, les citoyens. Il y a pourtant urgence pour amener la résilience à son meilleur niveau. Le chemin passe par l’école de la République dans ses niveaux (primaire, secondaire et supérieur) et le pouvoir politique a le devoir impératif de favoriser, sans tarder, l’engagement des citoyens. Serions nous moins intelligents que les Suisses ou les Sénégalais ?


Un Auditeur IHEDN 1985

[1] La Milice française, souvent appelée simplement Milice, était une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre la Résistance, qualifiée de terroriste. C’était une police supplétive de la Gestapo allemande.




La résilience de la Nation française et l’esprit de défense


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Un Auditeur IHEDN 1985

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Info

En physique des métaux, la résilience est la qualité qui caractérise la capacité d’un métal à reprendre sa forme, à la suite d’une déformation. En psychologie, c’est la capacité à surmonter les chocs traumatiques. Dans les deux domaines, il s’agit d’une qualité, celle de résister à un choc. Nous nous intéresserons au domaine de la psychologie et particulièrement à celui des masses, la masse des citoyens qui peuple notre pays. Nous nous sommes inspirés ici de l’article de M. Alexandre MALAFAYE en collaboration avec Brice de GLIAME (trimestriel « Engagement » de l’ASAF, n° 121 décembre 2018, pp. 31 à 33). Cet article méritait quelques compléments de ma part (AA-IHEDN, 1985) et extraits remaniés de l’ouvrage « 99 questions sur … la défense » (Ouvrage collectif sous la direction de Paul-Henri GARCIA .-SCEREF-CRDP Languedoc-Roussillon, 2004, 232 p.).

1 – Les domaines d’application

En psychologie, la résilience s’applique à des être humains (individus ou groupes), à la collectivité nationale, au couple, à la famille, etc.

1.1 – Cas de l’individu ou du groupe

Le cas de l’individu ou du groupe met en question la capacité de faire face à « l’effet de sidération » qui suit un choc à revenir à sont état normal en dépit d’évênements douloureux ou violents tels, par exemple, un attentat terroriste faisant des victimes.

1.2 – Cas d’une nation (collectivité nationale)

Le cas d’une nation s’apprécie au moment de crises, de catastrophes naturelles, d’accident majeur, de guerres et d’attaques terroristes, etc. Pris dans son sen le plus positif, le terme évoque l’aptitude à se redresser, à se relever collectivement sans avoir remis en cause ses valeurs et ses principes fondamentaux lesquels structurent la nation.

Ici se place le cas de ce qui se passe après un attentat terroriste de grande ampleur comme ceux du 13 novembre 2015 (Saint-Denis, 10e et 11e arrondissements, Bataclan). La réaction des Français a été qualifiée de résiliente pour diverses raisons :

  • en raison du sursaut qui a suivi,
  • parce-que les actes n’ont pas dressé les Français les uns contre les autres et à provoquer une guerre civile.

Il convient de souligner que la résilience d’une société ne saurait reposer sur la seule capacité de chaque citoyen à faire face à l’adversité.

1.2.1 – La construction de la résilience d’une nation

La construction de la résilience d’une nation s’articule autour de quatre axes :

  • le cadre légal, celui de l’État de droit qui permet d’affronter les crises graves,
  • le projet de société qui fédère des citoyens et forge le sentiment d’appartenance avec le désir de faire front ensemble,
  • l’affichage des des symboles et des valeurs communs,
  • la confiance des citoyens envers ses représentants.

La résilience ne se décrète pas, elle relève d’une démarche volontaire..

1.2.2 – Résilience acquise ou innée ?

Mais la résilience n’est pas innée, c’est un trait de caractère qui se construit, se développe et se renforce. Pourtant, on pourrait croire le contraire ? Il ne faut pas confondre l’esprit belliqueux, guerrier, velléitaire de certains peuples avec l’esprit de défense. En France, de nos jours, la résilience est le fruit d’une patiente construction sociale, inscrite dans le temps long. Elle remonterait à la révolution de 1789 et aux soldats de l’an II ?

1.2.3 – Les institutions qui développent la résilience

De tout temps et en tout lieux, il y a eu des nations avec une longue tradition de servage, d’esclavage sous la férule de tyrans. La plupart de ces nations se sont soulevées, libérées, dotées d’institutions démocratiques. La France l’a démontré avec ses soldats-citoyens qui sont partis en 1914 se battre contre l’envahisseur prusso-bavarois. La France est une nation qui prétend se défendre et non attaquer. Si la seconde guerre mondiale a connu un fléchissement national qui a conduit à un armistice funeste, la résistance à l’envahisseur a fini par unir un peuple qui a gagné sa victoire avec l’aide de ses colonies, des résistants, des soldats refusant l’abaissement et des alliés qui leur ont fourni des armes. La nation en armes !

Des institutions existent de os jours qui vont permettre au citoyen de s’impliquer dans sa propre sécurité.

2 – L’esprit de défense

Le grand mot est lancé : l’esprit de défense ! Le constat est fait que les ressources de l’État ne peuvent tout devant la diversité des menaces et leur inscription dans un temps long. Il faut un changement de posture : le citoyen peut et doit s’investir, (nous citons) « s’impliquer dans sa propre sécurité », sans haine ni désordre, quand le mal est là, quand un évènement tragique survient.

2.1 – Indifférence ou résilience

Il ne faut pas céder à la facilité consistant à confondre l’indifférence ou la facilité avec la résilience. Cette dernière qualité, nous l’avons dit, (nous citons) « suppose une démarche volontaire ». Le citoyen participe à la défense de son pays. L’indifférence peut conduire au pacifisme et à l’esclavage. La défense conduit à la résilience.

Mais comment définit-on la défense ?

2.2 – La défense

Tout organisme vivant (plante, animal, être humain) développe des mécanismes visant à répondre à une menace ou une agression. Ce mécanisme est la défense. Nos sociétés se défendent et il n’existe pas d’état qui ne possède une armée et des forces de sécurité pour se défendre.

En France, la défense est nationale, globale, armée. Elle est centralisée et, depuis la suspension du service national, elle est confiée à des professionnels, ce qui tend à démotiver, sauf exceptions, les citoyens qui deviennent passifs.

2.3 – L’esprit de défense au service de la résilience nationale

Le constat a été fait que la centralisation de la gestion centralisée de la sécurité a éloigné le citoyen des problématiques de sécurité au quotidien. La France a un gros retard à rattraper en la matière mais dispose d’atouts. La France n’en est, cependant; qu’aux balbutiements.

2.2.1 – L’IHEDN

L’Institut des Hautes Études de la Défense Nationales (IHEDN) forme des citoyens de la société civile, des fonctionnaires de haut-niveau et des militaires, ensemble, à l’esprit de défense. L’objectif n’est pas de former des tireurs à l’arme à feu mais d’aviser, de préparer les citoyens dans une perspective de résilience. Il les prépare à mieux affronter l’adversité dans une perspective de résilience individuelle et collective. Un des axes de son action est dirigée vers notre jeunesse par le canal de ses professeurs : j’ai nommé les Trinômes Académiques, Armée, Éducation Nationale, IHEDN. Ce réseau apporte une contribution utile, en particulier aux réserves citoyennes.

2.3.2 – Les réserves citoyennes

Depuis la « mise en sommeil » du service militaire obligatoire et l’institution d’une armée de métier, le problème se pose de manière aigüe des réservistes notamment dans des armes de spécialistes ou de nouveaux théâtres d’opérations comme le cyber-monde et la cyber-sécurité. Des places existent au sein des armées, des forces de sécurité (gendarmerie, police, douanes) pour accueillir pour des périodes plus ou moins longues, des citoyens volontaires de tous âges. Ce sont les réserves citoyennes. Cette mobilisation des citoyens a été montrée après les attentats de 2015.

La réserve citoyenne de défense et de sécurité est composée de volontaires agréés par les autorités militaires pour contribuer au renforcement du lien entre les armées et la société civile. Si vous souhaitez en faire partie, vous devez remplir certaines conditions, notamment d’âge et de nationalité. La participation à la réserve citoyenne n’ouvre pas droit à rémunération ou indemnisation. Il existe une réserve citoyenne dans chaque arme.

2.3.3 – La Garde Nationale

« La Garde nationale, ce sont des femmes et des hommes volontaires qui décident, en parallèle de leur vie civile, de s’engager dans la réserve opérationnelle au service de la protection des Français ». C’est ainsi que définit le site consacré à cette nouvelle formation.

J’ai fourni à mon association d’AA-IHEDN-LR un article de réflexion sur la future Garde Nationale, oeuvre de citoyen. Elle semble ne pas avoir abouti. Le problème est le manque de réservistes et le mauvais souvenir laissé en France par le terme « milice » ainsi que par des expériences historiques. La vigilance citoyenne s’est exercée à tort entre 1940-45 (Seconde guerre mondiale) et a laissé des cicatrices douloureuses (collaboration). L’ASAF fournit deux exemples étrangers à prendre en considération.

3 – Les modèles étrangers

Deux pays ont retenu l’attention de l’ASAF en matière d’engagement citoyen : la Suisse (modèle que j’ai cité) et le Sénégal (exemple récent).

3.1 – La Milice suisse

La Confédération Helvétique fait partie des pays dans lesquels l’esprit de défense et la résilience sont étroitement liés, résultat d’une civilisation ancienne de lutte pour son indépendance (serment du Grütli et Confédération des III cantons vers l’Etat fédéral de 1848).

La Garde Nationale suisse est un système de milice avec un service militaire obligatoire (hommes seulement) et une réserve opérationnelle. La Suisse propose à ses concitoyens des entraînement réguliers de mise en situation destinés à préparer des ripostes à des menaces sécuritaires. La Suisse dispose d’un système d’information et d’alerte en temps réel de la population. La population exerce une vigilance citoyenne permanente et discrète qui ne serait pas du tout du goût des Français (basé sur la délation).

3.2 – Le réseau sénégalais d’assistants à la citoyenneté de proximité (ASP)

Le réseau sénégalais d’assistants à la citoyenneté de proximité (ASP) est une réponse au constat fait de l’éloignement du citoyen des problèmes de sécurité du quotidien. Ce réseau comporte plus de 10.000 volontaires, acteurs de la sécurité.

Cette réalisation exemplaire a permis de faire nettement diminuer la délinquance tout en facilitant la remontée d’informations utiles. En particulier, la montée de l’islamisme radical a été contenue.

Ainsi un petit pays d’Afrique de l’Ouest donne l’exemple d’une relation étroite citoyens-police-gendarmerie.

3.3 – Et la France ?

Les auteurs de l’article publié par l’ASAF soulignent que la France en est aux balbutiements. Avec les différentes formes de réserves citoyennes (mal ou pas employées), par le maillage large du réseau et de leurs compétences, on est loin d’aider l’Etat à assumer ses missions :

  • préparer la Nation à mieux réagir en cas de nouvelles attaques,
  • rétablir les liens de confiance entre citoyens et institutions,
  • combattre les replis identitaires et communautaires,
  • lutter contre l’incivisme qui reste la première cause d’insécurité pour les Français.

A suivre dans l’intérêt supérieur de notre NATION.

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Un volontaire de la Réserve Citoyenne de  la Gendarmerie Nationale

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N’en déplaise à Monsieur le Président


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Un membre de l’ASAF

Association de soutien à l'Armée Française

Introduction

N’en déplaise à Monsieur le Président de la République s’exprimant à propos des célébrations du 11 novembre 2018, l’Armée française de 1914-1918 était bien l’armée de la nation, « l’armée de masse de la nation ». Cette affirmation figure en fiche 30 de l’ouvrage collectif « 99 questions sur … la défense » (sous la direction de Paul-Henri GARCIA, SCEREN, CRDP Languedoc-Roussillon, 2004, 231 p.). Les déclarations de notre Président auraient pu laisser croire qu’en 1914 nos armées étaient composées de citoyens armés sans aucune formation, commandés par des officiers sanguinaires ! Les choses ne sont pas si simples, il y a eu des excès, des mutineries et leur répression (il y en eut des deux côtés).

Selon Paul-Henri GARCIA et alii. (2004, fiche 81), « En 1911, devant la menace allemande, la durée du service est étendue à 3 ans, permettant de disposer de recrues très instruites quand le conflit éclate. ». Selon un ouvrage de Pierre MIQUEL (Les pantalons rouges : la tranchée, SELECTION – Sélection biblio) d’après Arthème-Fayard, 2002), nous assistons à la déclaration de guerre dans un village du Bourbonnais (région de Montluçon) où un fermier avait fait son service dans l’artillerie à cheval (7 ans) et en était sorti sous-officier (maréchal chef des logis) avant de retourner à sa ferme. Un des fils a devancé l’appel, dans l’artillerie (ne voulant pas passer le bachot). Le 2 août 1914, le tocsin appelle à la mobilisation. « Tous [sont] résolus à faire leur devoir et à partir. » ! La réquisition des animaux (chevaux de trait en particulier, boeufs, ) commence. Tous les hommes de 20à 48 ans vont partir. Il y a parmi eux des gradés, les hommes commencent à être équipés (sac à dos, cartouchière, pelle, scie articulée, Lebel bien graissé, gourde d’étain, baïonette, etc.). Y compris une plaque d’identité à chaînette. Ce scénario, avec l’embarquement dans les trains se renouvellera partout en France. Ce sont en majorité de solides réservistes (ici un caporal venu de sa ferme), paysans-soldats qui vont rejoindre dans les casernes les conscrits des classes en cours d’instruction ou déjà instruits ! Le départ pour le front est proche, le 7 août au matin, sous des jets de fleurs. Les kilomètres à pied succèderont aux trajets en train, en bataillons ordonnés et encadrés. On est loin de civils mobilisés et armés à la hâte. Les Montluçonnais seront engagés à Thaon-les-Vosges (région du Donon, Vosges) avec l’appui du « Saint Soixante-Quinze » (artillerie divisionnaire)… Je ne vais pas ici raconter la guerre de 1914-18.👌 La suite durera 4 ans.

Relisez bien notre histoire, Monsieur le Président Emmanuel MACRON😁 ! L’armée française de 1914-18 était une véritable armée républicaine et citoyenne face aux allemands (bavaro-austro-prussiens) sanguinaires (prises d’otages, occupation musclée, fusillades de civils, etc.), ceux qui ont évacué en 1918, après l’armistice, les départements occupés, en ravageant méthodiquement, scientifiquement ce que la mitraille n’avait pas écrasé ! Une préfiguration de la guerre de 1939-45 et de son occupation, car l’armistice n’est pas la paix ! La bataille de Verdun fut un exemple de résistance de nos soldats qui ont refusé qu’un seul pouce de territoire national ne soit cédé !

Abraracourcix
AA-IHEDN 1985

Bibliographie (pour aller plus loin)

« 99 questions … sur la Défense ».- Paul-Henri GARCIA el alii. (Ouvrage collectif sous la direction de), SCEREN – CRDP Languedoc-Roussillon (Montpellier), 232 p., 1 annexe.

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Plein le dos de vos coups de godille

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Un Auditeur IHEDN 1985

Un observatoire

Problèmatique

J’en ai plein le dos de vos coups de godille en guise de gouvernement. Alors, ma femme et moi gagnons à peine plus de 33.000 € (revenu fiscal annuel de reférence : RFAR), soit un RFAR de 2.750 €/mois ! Or, notre RFAR est de 36.000 € soit 3.000 €/mois ! Or, ma retraite est de 2.000 €/mois et celle de ma femme 600 €/mois. Nous dépassons le RFAR de 250 € !

Il y a maldonne : nous sommes des contribuables-retraités moyens, on nous a pris 200 € sur ma retraite et 50 € sur celle de mon épouse, soit 250 € en moins sur nos deux retraites, au titre de l’augmentation de la CSG ! Et cette arnaque va continuer en 2019 ? ! Car nous n’aurons droit à aucune baisse de la CSG ! Nous sommes trop riches avec nos 2.500 € de retraite par mois ! Nous n’avons droit à rien sinon à payer (à raquer) pour que de hauts pensionnés ou haut-dépensocrates continuent à encaisser leurs hautes retraites et leurs hauts salaires, indemnités et pensions ! Nous sommes d’autant plus furaxs que nous apprenons par les médias radio et télé que nous faisons partie des 30% de français retraités qui n’auront pas de baisse de la CSG sur nos retraites ! Permettez nous de douter de ce chiffre de 30% ! Une question : n’a-t-on oublié personne dans des privilégiés qui raquent : nos présidents retraités, nos députés, sénateurs et ministres retraités ? Les retraités de EDF-GDF qui paient leur électricité au rabais ? Les hauts-fonctionnaires retraités ou en activité qui gagnent plus de 20.000 €/mois ?

On nous égorge et ce n’est pas la diminution d’un tiers de la Taxe d’habitation qui compensera !

Alors Gilets Jaunes, nous continuerons, sans casser mais avec la même revendication et la même détermination :

  • baisse des dépenses publiques,
  • des subventions abusives,
  • des hauts salaires de hauts fonctionnaires et
  • des dépensocrates !

On rabote tout le monde !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Président, ministres, députés, sénateurs, hauts-Directeurs d’administrations devenues inutiles, tout le monde au rabot !

Est-il normal de continuer à accorder des privilèges exorbitants ! A dépenser en finançant de Grands Projets Inutiles ou des comités théodules bien arrosés. On met tout à plat, on ne cache rien, tout mis à l’air !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Signé FURAX !!! :
Abraracourcix et Bonnemine réunis
Chefs gaulois mécontents

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Signature du Citoyen-Contribuable 34




Le salafispe et la République

Introduction

Le salafisme, selon divers auteurs islamologues, est une doctrine de musulmans regroupés en communautés, en apparence inoffensives. De nombreuses échoppes communautaires fleurissent et offrent la possibilité de se vêtir en vêtements islamiques autant qu’en produits de beauté orientaux et en livres saints (Selon Mohamed SIFAOUI, 07/11/2009 Le salafisme en 10 questions dont nous nous sommes largement inspirés). Récemment, on a vu des poupées pour enfants sans visage apparaître dans certaines boutiques du nord de la France. Nous citons Zone Interdite : « ces jouets correspondent à une interprétation salafiste ou wahhabite de l’islam, pas à une tradition ancienne ».

1 – Qu’est-ce que le salafisme ?

Le terme salafisme puise sa racine dans le mot arabe salaf qui signifie « les prédécesseurs ». On parle aussi d’essalaf essalah ou de « pieux prédécesseurs », désignant ainsi les tout premiers compagnons du prophète Muhammad (Mahomet). De nos jours, les salafistes les veulent pour exemple, appelant à un retour à un « islam des origines », celui du VIIe Siècle. Ils veulent un islam expurgé de la bidaâ ou des « innovations blamâbles » (boko haram). De leur point de vue, ces innovations pervertissent l’islam. C’est un rejet absolu de toutes les idées humanistes, des principes philosophiques tels la démocratie ou la laïcité. C’est l’école fondée par l’imam Ahmed ibn Hambal (780-855) au IXe siècle, le hanbalisme, qui a forgé les racines de l’idéologie salafiste. Les deux disciples de cette doctrine, l’imam ibn Tamiya (1263-1328) et Mohamed ibn Abdelwahab (1703-1792), en deviendron ensuite les deux références idéologiques. Abdelwahab fondera le wahabisme dont l’idéologie rigoriste fondera la monarchie saoudienne qui règne en Arabie Saoudite, entre autres émirats arabes.

De là, sont partis des « missionnaires salafistes » formés en Egypte (Université Al-Ahzar) dopés au XXe siècle par les pétrodollars. Les wahabites prônent et appliquent la « charia ». Ce salafisme s’est propagé dans le monde.

Au XXe siècle, la pensée se politise en Egypte avec les Frères musulmans (1928, Hassan el Bannah 1906-1949). On les désigne parfois « salafistes en costard-cravate » par opposition aux « salafistes en barbe et khamiss » (ou en djellaba). Ces gens veulent se retirer de notre monde pour vivre leur islam historique mai ces nostalgiques en veulent aux croisés et à ceux qui les ont chassé d’Al-Andalus (Grenade, Espagne p.e.).

Le passage vers le jihad se fait lorsque les tenants se sentent en force et recherchent la confronation que prônent les versets du Coran issus de la période de Médine et qui abrogent les versets mecquois. Récemment, Al-Quaeda et DAECH ont illustrè sans conteste la mise en oeuvre d’actions mortifères !

2 – Que veulent les salafistes ?

Cette minorité du monde musulman est active (et belliqueuse, sous le couvert de la taquiya, la visière ou apparence piétiste calme). Ils font tout pour occuper le devant de la scène avec leurs activistes militanrts effrénés et autres idéologues. La pensée salafiste occupe un grand nombre de mosquées et des publications littéraires. Il cherchent à convertir, appelant au communautarisme avec une idéologie où le politique et le religieux sont indissociables (source coranique, VIIe siècle).

Ils veulent le monde, tout le monde, le monde entier (voir les écrits de Sayyid Abu A’la Maududi, pakistanais : 1903-1979). Les Frères musulmans souhaitent ériger un groupe de pression à même de peser sur les débats nationaux et internationaux. Ils visent à faire naître un « vote musulman ». Tous les moyens sont bons même séduire nos jeunes filles éblouies, naïves, les « niqabiser », les engrosser au besoin!

3 – Combien sont-ils en France

Il est difficile de connaître avec exactitude le nombre de ces « fous de dieu » présents en France (et en Europe). Selon une estimation, 5% des 5 millions de musulmans de France sont des pratiquants réguliers fréquentant le 1.900 mosquées et salles de prière avec assiduité. Les salafistes représentent une forte minorité de ces pratiquants mais donnant l’impression d’être majoritaires par leur excitation militante, leur activisme : ils font beaucoup de « mousse ».

L’UOIF serait la filiale française des Frères musulmans, les rencontres annuelles du Bourget et le vote de la loi contre les signes religieux ostentatoires ont montré ces accoutrements vestimentaires qui donnent une idée du poids réel de ces idéologues « pacifiques ».

Il existerait une cinquantaine de mosquées ou de lieux de prière tenus par ces partisans du wahhabisme saoudien et de la pensée salafiste prosélyte.

Les mosquées salafistes wahhabites sont souvent implantées au cœur des cités populaires (en région parisienne Sartrouville, Argenteuil, Gennevilliers, etc.) ou dans d’autres grandes villes (Lille, Strasbourg, Marseille, Besançon, etc.) ainsi que dans Paris-intra-muros (Barbés, Belleville, etc.).

4 – Qui finance la propagation

Outre l’État saoudien (au travers de la ligue islamique mondiale : LIM) a longtemps financé cette idéologie conforme à son wahhabisme. D’autres états mécènes du golfe persique (Emirats) accordent aussi quelques millions de dollars pour faire rayonner le « vrai islam » (le salafisme). En France, des mosquées ont été construites avec des financements provenant de ces monarchies (théocraties) et de la LIM : Evry, Mantes la Jolie, etc. Les universités saoudiennes (Riyad, La Mecque, Médine et autres) forment des milliers d’étudiants saoudiens ou étrangers (islamiques). Ces « missionnaires » sont aussi formés au Pakistan (Karachi, etc.). Cette dernière enseigne de « déobandisme », version indo-pakistanaise du salafisme (Abu-A’la Maududi est un des précurseurs). Cette idéologie a formé les fameux « talibans ».

Les Frères Musulmans ont eux aussi bénéficié de l’aide des Saoudiens notamment pour l’ouverture du Centre Islamique de genève (fondé par Saïd Ramadan, le père de Tariq et gendre de l’égyptien Hasan el-Banna).

Quand l’UOIF est créé au début des années 60 (par des islamistes tunisiens et l’activiste libanais Fayçal Mawlawi), il y aura de nombreux soutiens émanant des émirats Arabes Unis. Le financement (entre 30 et 80%) passe par des fondations privées de personnalités arabes.

Mais il y a l’autofinancement. Les diverses mosquées de disputent le produit de la redevance de certification halal sur les viandes et produits alimentaires divers, un commerce communautaire que les salafistes ne cessent de promouvoir et de contrôler. Il est très lucratif !

5 – Quels sont les idéologues

A côté des idéologues du VIIe siècle, il y a les contemporains et notamment les Égyptiens issus de la mouvance des Frères musulmans. Citons Sayyid Qutb (1906-1966) ou Youssouf al-Qardawi (le théoricien des attentats suicides et de l’instauration de la loi divine ou charia (sharia, etc). Citons Tariq Ramadan qui se laisse complaisamment traiter de théologien alors qu’il est en rélaité un idéologue sournois de la pensée salafiste des Frères Musulmans (il est le petit fils du fondateur auquel il voue une admiration sans bornes). Bien qu’il n’hésite pas à fustiger le wahhabisme (une attitude d’opportunité visant à tromper son auditoire), il n’est ni un progessiste ni un réformateur. La pensée des Frères musulmans entre ses mains (et d’autres) est un instrument de lutte politico-religieuse (dans le droit fil de l’islam originel) destiné à propager un salafimes costard-cavate plus « doux ». Il utilise les codes de langage et d’écriture occidentaux pour abuser son auditoire et adapter son discours aux opinions publiques européennes ainis abusées, trompées. Les médias ont été longtemps dupes.

D’autres « penseurs », des saoudiens principalement, ont assuré le « rayonnement » du salafisme wahhabite. Citons le cheikh Ibn Baz (1909-1999), précheur d’un islam pur et dur (celui des versets du Coran dits de Médine ? !), Salim bin Fawzan al-Fawzan (très apprècié des salafistes occidentaux : il recommande à ses adeptes de ne pas « ressembles aux mécréants (koufars) dans ce qui leur est spécifique »). Fawzan est de ceux qui incitent les femmes à se « burquiniser » (se voiler intégralement, refusant le voile classique). Citons aussi le cheik Mohamed ibn Saleh al-Otheimine (il interdit aux musulmans de « féliciter les mécréant juifs et chrétiens notamment durant leurs fêtes religieuses ». Citons enfin le cheikh Nacereddine al-Albani (1914-1999), idéologue albano-syrien qui a produit une floraison de fatwas (édits religieux) tout aussi intégristes les unes que les autres prohibant l’usage des médias (radio et télévision) !

6 – Quels sont les relais médiatiques ?

Bien que certains idéologues interdisant les médias (notamment la télévision), d’autres appellent à ce que l’utilisation de ces médias soit exclusivement réservé à la propagation de l’islam (émission La voix de l’Islam, France 2 dimanche matin !). Les chaînes satellitaires arabes accordent une large place à ces salafistes préchant « la bonne parole », dans de multiples directions (Occident comme Orient) avec une certaine surenchère.

 




Le salafisme vs la république

Problèmatique

Le salafisme, selon divers auteurs islamologues, est une doctrine de musulmans regroupés en communautés, en apparence inoffensives. De nombreuses échoppes communautaires fleurissent.

Elles offrent la possibilité de se vêtir en vêtements islamiques autant qu’en produits de beauté orientaux et en livres saints (Selon Mohamed SIFAOUI : Le salafisme en 10 questions, 07/11/2009 – dont nous nous sommes largement inspirés).

1 – Qu’est-ce que le salafisme ?

Le terme salafisme puise sa racine dans le mot arabe salaf qui signifie « les prédécesseurs ». On parle aussi d’essalaf essalah ou de « pieux prédécesseurs », désignant ainsi les tout premiers compagnons du prophète Muhammad (Mahomet). De nos jours, les salafistes les veulent pour exemple, appelant à un retour à un « islam des origines », celui du VIIe Siècle. Ils veulent un islam expurgé de la bidaâ ou des « innovations blamâbles » (boko haram). De leur point de vue, ces innovations pervertissent l’islam. C’est un rejet absolu de toutes les idées humanistes, des principes philosophiques tels la démocratie ou la laïcité. C’est l’école fondée par l’imam Ahmed ibn Hambal (780-855) au IXe siècle, le hanbalisme, qui a forgé les racines de l’idéologie salafiste. Les deux disciples de cette doctrine, l’imam ibn Tamiya(1263-1328) et Mohamed ibn Abdelwahab (1703-1792), en deviendron ensuite les deux références idéologiques. Abdelwahab fondera le wahabisme dont l’idéologie rigoriste fondera la monarchie saoudienne qui règne en Arabie Saoudite, entre autres émirats arabes.

De là, sont partis des « missionnaires salafistes » formés en Egypte (Université Al-Ahzar) dopés au XXe siècle par les pétrodollars. Les wahabites prônent et appliquent la « charia ». Ce salafisme s’est propagé dans le monde.

Au XXe siècle, la pensée se politise en Egypte avec les Frères musulmans (1928, Hassan el Bannah 1906-1949). On les désigne parfois « salafistes en costard-cravate » par opposition aux « salafistes en barbe et khamiss » (ou en djellaba). Ces gens veulent se retirer de notre monde pour vivre leur islam historique mai ces nostalgiques en veulent aux croisés et à ceux qui les ont chassé d’Al-Andalus (Grenade, Espagne p.e.).

Le passage vers le jihad se fait lorsque les tenants se sentent en force et recherchent la confronation que prônent les versets du Coran issus de la période de Médine et qui abrogent les versets mecquois. Récemment, Al-Quaeda et DAECH ont illustrè sans conteste la mise en oeuvre d’actions mortifères !

2 – Que veulent les salafistes ?

Cette minorité du monde musulman est active (et belliqueuse, sous le couvert de la taquiya, la visière ou apparence piétiste calme). Ils font tout pour occuper le devant de la scène avec leurs activistes militanrts effrénés et autres idéologues. La pensée salafiste occupe un grand nombre de mosquées et des publications littéraires. Il cherchent à convertir, appelant au communautarisme avec une idéologie où le politique et le religieux sont indissociables (source coranique, VIIe siècle).

Ils veulent le monde, tout le monde, le monde entier (voir les écrits de Sayyid Abu A’la Maududi, pakistanais : 1903-1979). Les Frères musulmans souhaitent ériger un groupe de pression à même de peser sur les débats nationaux et internationaux. Ils visent à faire naître un « vote musulman ». Tous les moyens sont bons même séduire nos jeunes filles éblouies, naïves, les « niqabiser », les engrosser au besoin!

3 – Combien sont-ils en France

Il est difficile de connaître avec exactitude le nombre de ces « fous de dieu » présents en France (et en Europe). Selon une estimation, 5% des 5 millions de musulmans de France sont des pratiquants réguliers fréquentant le 1.900 mosquées et salles de prière avec assiduité. Les salafistes représentent une forte minorité de ces pratiquants mais donnant l’impression d’être majoritaires par leur excitation militante, leur activisme : ils font beaucoup de « mousse ».

L’UOIF serait la filiale française des Frères musulmans, les rencontres annuelles du Bourget et le vote de la loi contre les signes religieux ostentatoires ont montré ces accoutrements vestimentaires qui donnent une idée du poids réel de ces idéologues « pacifiques ».

Il existerait une cinquantaine de mosquées ou de lieux de prière tenus par ces partisans du wahhabisme saoudien et de la pensée salafiste prosélyte.

Les mosquées salafistes wahhabites sont souvent implantées au cœur des cités populaires (en région parisienne Sartrouville, Argenteuil, Gennevilliers, etc.) ou dans d’autres grandes villes (Lille, Strasbourg, Marseille, Besançon, etc.) ainsi que dans Paris-intra-muros (Barbés, Belleville, etc.).

4 – Qui finance la propagation

Outre l’État saoudien (au travers de la ligue islamique mondiale : LIM) a longtemps financé cette idéologie conforme à son wahhabisme. D’autres états mécènes du golfe persique (Emirats) accordent aussi quelques millions de dollars pour faire rayonner le « vrai islam » (le salafisme). En France, des mosquées ont été construites avec des financements provenant de ces monarchies (théocraties) et de la LIM : Evry, Mantes la Jolie, etc. Les universités saoudiennes (Riyad, La Mecque, Médine et autres) forment des milliers d’étudiants saoudiens ou étrangers (islamiques). Ces « missionnaires » sont aussi formés au Pakistan (Karachi, etc.). Cette dernière enseigne de « déobandisme », version indo-pakistanaise du salafisme (Abu-A’la Maududi est un des précurseurs). Cette idéologie a formé les fameux « talibans ».

Les Frères Musulmans ont eux aussi bénéficié de l’aide des Saoudiens notamment pour l’ouverture du Centre Islamique de genève (fondé par Saïd Ramadan, le père de Tariq et gendre de l’égyptien Hasan el-Banna).

Quand l’UOIF est créé au début des années 60 (par des islamistes tunisiens et l’activiste libanais Fayçal Mawlawi), il y aura de nombreux soutiens émanant des émirats Arabes Unis. Le financement (entre 30 et 80%) passe par des fondations privées de personnalités arabes.

Mais il y a l’autofinancement. Les diverses mosquées de disputent le produit de la redevance de certification halal sur les viandes et produits alimentaires divers, un commerce communautaire que les salafistes ne cessent de promouvoir et de contrôler. Il est très lucratif !

5 – Quels sont les idéologues

A côté des idéologues du VIIe siècle, il y a les contemporains et notamment les Égyptiens issus de la mouvance des Frères musulmans. Citons Sayyid Qutb (1906-1966) ou Youssouf al-Qardawi (le théoricien des attentats suicides et de l’instauration de la loi divine ou charia (sharia, etc). Citons Tariq Ramadan qui se laisse complaisamment traiter de théologien alors qu’il est en rélaité un idéologue sournois de la pensée salafiste des Frères Musulmans (il est le petit fils du fondateur auquel il voue une admiration sans bornes). Bien qu’il n’hésite pas à fustiger le wahhabisme (une attitude d’opportunité visant à tromper son auditoire), il n’est ni un progessiste ni un réformateur. La pensée des Frères musulmans entre ses mains (et d’autres) est un instrument de lutte politico-religieuse (dans le droit fil de l’islam originel) destiné à propager un salafimes costard-cavate plus « doux ». Il utilise les codes de langage et d’écriture occidentaux pour abuser son auditoire et adapter son discours aux opinions publiques européennes ainis abusées, trompées. Les médias ont été longtemps dupes.

D’autres « penseurs », des saoudiens principalement, ont assuré le « rayonnement » du salafisme wahhabite. Citons le cheikh Ibn Baz (1909-1999), précheur d’un islam pur et dur (celui des versets du Coran dits de Médine ? !), Salim bin Fawzan al-Fawzan (très apprècié des salafistes occidentaux : il recommande à ses adeptes de ne pas « ressembles aux mécréants (koufars) dans ce qui leur est spécifique »). Fawzan est de ceux qui incitent les femmes à se « burquiniser » (se voiler intégralement, refusant le voile classique). Citons aussi le cheik Mohamed ibn Saleh al-Otheimine (il interdit aux musulmans de « féliciter les mécréant juifs et chrétiens notamment durant leurs fêtes religieuses ». Citons enfin le cheikh Nacereddine al-Albani (1914-1999), idéologue albano-syrien qui a produit une floraison de fatwas (édits religieux) tout aussi intégristes les unes que les autres prohibant l’usage des médias (radio et télévision) !

6 – Quels sont les relais médiatiques ?

Bien que certains idéologues interdisant les médias (notamment la télévision), d’autres appellent à ce que l’utilisation de ces médias soit exclusivement réservé à la propagation de l’islam (émission La voix de l’Islam, France 2 dimanche matin !). Les chaînes satellitaires arabes accordent une large place à ces salafistes préchant « la bonne parole », dans de multiples directions (Occident comme Orient) avec une certaine surenchère.

A quand la surveillance par nos policiers et nos services de renseignement de ces officines ?


Un Auditeur IHEDN 1985




Des morts et des blessés à Strasbourg : attentat terroriste

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Argos Panoptés déchaîné

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Argos panoptès

Information

Hier soir, 11 décembre 2018, les radios faisaient état vers 19h d’une fusillade à Strasbourg. Au fur et à mesure de la soirée se précisait un bilan catastrophique, au moins 3 morts et 12 blessés. Cliquez sur ce lien pour plus de détails. Ce matin, 12 décembre, le bilan était revu un peu à la baisse :

  • 2 morts (hélas !)😢,
  • 1 blessé et état de mort clinique (hélas !)😢,
  • 12 blessés dont 6 dans un état d’urgence absolue, pronostic vital engagé🤦‍♀️.

L’auteur présumé de cet acte odieux est un certain Cherif CHEKAT, 29 ans, français d’origine maghrébinefrown né à Strasbourg, titulaire d’un impressionnant pedigree de délinquant multirécidiviste depuis son plus jeune âge, condamné à 27 reprises en France, en Allemagne et en Suisse. Pour plus de détails, cliquez sur ce lien vers le site du Progrès de Lyon.

Hier soir 13 décembre 21h00, les médias annoncent la mort du délinquant abattu par une patrouille. 48 h de traque et un résultat : la mort du criminel dénoncé, semble-t-il par une habitante du Neuhoff.

D’après Xavier RAUFER (Criminologue, dans Atlantico décembre 2018 – 3), cet attentat terroriste revêle (nous citons)  « que le bilan sécuritaire de la présidence Macron vire au désastre. ». Plus loin dans son article, l’auteur demande « Comment un islamiste dangereux, criminel et fiché S a-t-il pu passer au travers des mailles de ce filet ? ». Et allant plus au fond du problème, l’auteur met en cause les services du renseignement intérieur (ex DST et RG fusionnés) qui refusent d’admettre le concept d’hybridation entre la criminalité de droit commun, le jihadisme et le salafisme islamique (« à mi-chemin de la terreur et du crime »). Pourtant, au début du quinquennat Macron, une Coordination nationale du renseignement et de la lutte antiterroriste, siégeant à la Présidence élyséenne, a été instituée pour « unifier les cultures et les ripostes de la communauté du renseignement. » La conclusion de Xavier RAUFER est glaçante « Mais à mesure que M. MACRON s’affaiblit, donc n’effraie plus, les mauvaises habitudes reprennent. Chacun se la joue en solo. Les crispations se multiplient. ».

Et qui paie pour cette incurie que dénonce l’auteur criminologue ? « Résultat : Strasbourg, trois morts et 13 blessés. »

Nous nous inclinons devant les victimes et la douleur de leurs familles, nous souhaitons un prompt rétablissement des blessés.

Les ressources existent : des policiers et des gendarmes compétents, des volontaire réservistes citoyens motivés, des jeunes citoyens-citoyennes civiques, etc. Tous sont là, malgré la gabegie régnante.

Un Gaulois civique et citoyen

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Un volontaire de la Réserve Citoyenne de  la Gendarmerie Nationale

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Un vieux bouquin de De Closets François


« Tant et plus : comment se gaspille notre argent » : c’est le titre d’un vieil ouvrage écrit par Monsieur François de Closets (Ed. Grasset, 1992). Cet auteur a à son actif plus d’un écrit qui, depuis 1969, voue aux gémonies les politiciens de notre pays, dénonçant « La France et ses mensonges » (1977). Feu mon beau-père en avait une bonne collection et ne se privait pas pour me les citer : j’ai été à bonne école.  Il me les a légués. Honneur à sa mémoire : celle d’un jeune héraultais né en 1910, parti au service militaire comme 2e classe et qui quitta l’armée capitaine, officier de la Légion d’Honneur (1951). Il avait grimpé les grades à la force du travail et du mèrite. 

Dans « Tant et plus », ce livre parle de l’impôt et dénonce, déjà en 1977, la France comme n’étant pas un paradis fiscal. Je ne suis pas un contribuable récalcitrant, l’impôt est pour moi « un honorable devoir » (comme le disait la Constitution de 1793) mais je n’aime pas que cet argent soit dilapidé. Si je participe avec mon épouse au financement du « bien commun », je suis pour la démocratie participative. Avec De Closets, je cite les dépensocrates « Monarque élyséen ou roitelet de village, ministres de l’Etat ou princes de région, technocrates, généraux, directeurs, vous tous qui dépensez l’argent public, je vous salue » ! Salut également « aux industriels assistés, philanthropes subventionnés, artistes pensionnés, organismes budgétivores, corporations, associations et lobbies qui recevez l’argent public ». De Closets précise « il n’y a pas d’imposition qui vaille sans contrôle de la dépense publique ». Je ne vais pas vous citer tout le livre, essayez d’en trouver un exemplaire du côté de nos libraires ou des bouquinistes.

Depuis longtemps, les budgétaires du Ministère des Phynances engrangent nos impôts relayés localement par les Percepteurs. Pour les impôts locaux, ils ponctionnent leur petit pourcentage. Tout est bo, pour faire rentrer de l’argent. mais quand il s’agit de contrôler les dépenses inutiles, il n’y a plus personne. La Cour des Comptes : cause toujours, tu m’intéresse. Cette dépense inutile (grande dépense inutile) s’est accentuée depuis que la loi NOTRE a donné aux collectivités territoriales et locales le pouvoir de dépenser sans contrôle préalable, seulement un contrôle à posteriori rarement suivi de sanctions. A Montpellier la surdouée, nous avons eu un maître en la matière dont les élèves ont voulu surpasser le maître. « Je dépense, donc je suis ».

Je ne veux pas jeter de l’huile sur le feu, les casseurs qui ont dévasté les cortèges de manifestants pacifiques s’en sont chargés. Ne cassons rien car c’est nous qui allons payer la note ! Manifestons en silence contre la gabegie des fonds publics et les alibis écologiques du pouvoir qui ont dévoyé la collecte de taxes « écologiques » vers le budget général. Puisqu’il faut rouler à 80 km/h sur nos routes de campagne, nos voitures consomment moins de carburant. Tant pis pour les fous du volant. Tant qu’ils emboutissent un talus ou un fossé, c’est leur problème et on en voit.

Conduire sagement sur la route comme sans nos villes et manifester pacifiquement, c’est mon mot d’ordre.

 

Contribuables de l'Hérault

Signature du Citoyen-Contribuable 34

 Contribution validée par le modérateur.

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Indamissible : pas d’impunité

Une gilet jaune

Il faut sévir, la justice doit passer

Info

Paris à feu et à sang, l’Arc-de-Triomphe souillé par des tags : INADMISSIBLE ! Un gendarme qui subit un commencement de lynchage : INADMISSIBLE ! Des immeubles, des résidences privées, des magasins saccagés et pillés : INADMISSIBLE ! Une arme dangereuse volée : INADMISSIBLE !

Les casseurs arrêtés, plus de 400 ! devront rendre des comptes : la justice doit passer, sans faiblesse !

J’ai été spolié d’une partie de ma retraite, la réduction d’un tiers de la taxe d’habitation ne compense pas ! Trop de taxes, trop de pression fiscale : dépensocrates, ça suffit. Des baisses d’mpôts seront les bienvenues, compensées par des baisse de dépenses publiques.

Gouverner, c’est prévoir ! Dépensocrates imprévoyants ! Prévoyez ! Ou partez !


extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF

Association de soutien à l'Armée Française