Le mystère de la chloroquine et de ses dérivés
Un citoyen très en colère !
respectueux des lois républicaines
Intro
Qui cherche trouve. Un de nos amis biologiste (non-médecin) a été fortement intrigué par la hargne que manifeste un quarteron de spécialistes à l’encontre du professeur Didier Raoult et son traitement à la chloroquine. Le professeur marseillais a tiré parti des essais cliniques chinois qui n’ont pas fait l’objet de publications acédémiques classiques.
Faire une publication académique bénie par des comités de lecture est un processus qui prend du temps. Or, notre chef de l’État l’a dit et répété « Nous sommes en guerre », par deux fois ! A la guerre comme à la guerre, nous sommes dans l’urgence et des essais cliniques qui peuvent sauver des vies, on ne doit pas les interdire ni les canaliser, voire les freiner, ou les contrarier. Le professeur Raoult lui, préfère agir auprès de ses malades (voyez l’article du Parisien du 27 mars 2020). Nous en donnons des extraits :
« S’appuyant notamment sur les travaux de scientifiques et médecins chinois, qu’il considère comme « les meilleurs spécialistes de virologie au monde », il aurait trouvé le remède au Covid-19. Sa solution : utiliser la chloroquine (plus précisément, l’un de ses dérivés, l’hydroxychloroquine), un anti-paludique employé depuis 1949, en association avec le seul antibiotique qui fonctionne sur les virus, l’azithromycine. « Ce sont des molécules anciennes, sans problème majeur de toxicité, et immédiatement disponibles », explique-t-il dans ses vidéos devenues « virales ». « C’est efficace sur les cas positifs d’infection à ce nouveau coronavirus, ajoute-t-il. Le Covid-19 est probablement l’infection la plus facile à traiter. Ce n’est donc pas la peine de s’exciter, il faut travailler. » …
Peut-être est-ce là des affirmations qui ont été mal comprises ?
Sans filtre, il fustige les « oiseaux de plateaux télé » qui « parlent comme dans les bars et n’y connaissent rien ».
Lui, il agit! Et déclare qu’il n’attend rien des nouveaux essais cliniques à grande échelle, finalement autorisés par le gouvernement, …».
La question de la chloroquine
La chloroquine est un antipaludéen de synthèse, un vieux médicament qui ne coûte plus rien, les droits sont prescrit, il était en vente libre. Ses effets secondaires sont connus, bien connus. Il s’est révélé efficace contre un autre corona-virus et la Chine l’a employé avec succès contre celui qui l’a infectée (et nous par la même occasion).
La question est de savoir pourquoi l’usine qui le fabrique pour un grand laboratoire était en cessation de paiement ? Pourquoi le 10 janvier 2020 ce médicament a été interdit de vente libre ? Quels sont les intérêts dont on ne parle pas qui ont agi ?
Nous avons une partie de la réponse dans cet article de Libération (Cliquez sur ce lien). La chloroquine serait génotoxique ? Ce qui est contesté par les médecins qui prescrivent l’hydroxychloriquine pour le lupus.
Le mode d’action dans le paludisme
Le paludisme est provoqué par un protozoaire, le Plasmodium falciparum, un micro-organisme véhiculé par différents moustiques dont l’Anophèle. La femelle s’infecte en piquant un malade paludéen puis inocule la parasite, les piqures sont faites pour se nourrir du sang. Le réservoir du parasite est dans les glandes salivaires du moustique, l’hôte le sujet humain infesté.
En simplifiant, dans le sang, le parasite (sporozoïte) infecte les globules rouges en y pénétrant et s’y reproduit . Les globules rouges éclatent et libèrent des mérozoïtes, le cycle dure environ 48h. Sans traitement, l’infestation peut être mortelle. La chloroquine (et ses dérivés) bloquent le cycle de reproduction dans les globules rouges en empêchant un des processus de se produire. Nous citons :
« La chloroquine agit sur le parasite à son stade intra-érythrocytaire, période au cours de laquelle s’exprime la maladie. Dans le globule rouge, le Plasmodium digère l’hémoglobine en libérant la molécule d’hème, hautement toxique. Pour éviter cette toxicité, le parasite provoque la polymérisation de l’hème en cristaux inertes d’hémozoïne. Dans cette vacuole digestive créée par le Plasmodium à l’intérieur du globule rouge, la chloroquine s’oppose à la cristallisation et forme avec l’hème un complexe toxique qui détruit le parasite. ».
Hélas, le parasite acquier une résistance à la chloroquine, obligeant la recherche à mettre au point d’autres molécules.
Le mode d’action dans la maladie à SARS-COV-2
La maladie à SARS-COV-2 ou Covid-19 est provoquée par un virus, un organisme totalement différent du Plasmodium du paludisme. Ce virus à couronne (corona) pénêtre dans les cellules du système respiratoire. Le processus peut être simplifié, le virus de multiplie en détournant le fonctionnement de la cellule pour répliquer des virus, un peu comme le protozoaire responsable du paludisme (toutes proportions gardées) . La biochimie d’une cellule envahie est un domaine complexe maîtrisé par les professeurs de médecine et les grands chercheurs français.
Peut-on imaginer que, comme dans sont intervention dans le cycle du parasite Plasmodium, une chaîne de réactions bio-chimiques se bloquerait, empêchant la multiplication (la réplication) du virus ? Il y aurait diminution de la charge virale !
Les essais cliniques menés en Chine et maintenant en France, à Marseiile (Pr. Didier Raoult) semblent encourageants et vont dans le sens de la guérison des patients.
Histoire récente de la chloroquine
Vieux médicament, la chloroquine commercialisée par la grand pharmacien SANOFI a été classée parmi les substances vénéneuses (Liste II, à ne délivrer que sur ordonnance). C’est un arrêté du 13 janvier 2020 signé par le directeur général de la santé qui a validé ce qui était une pratique répandue (ordonnance).
Il est certain que même en invoquant une ordonnance médicale, la réponse de plusieurs pharmaciens a été « Adressez vous à l’hôpital ! ». Circulez, y’a rien a voir.
La question est de savoir si on veut empêcher les français de se soigner ? Le Professeur Raoult est médecin, libre de ses prescriptions et il semble avancer. Le président de la fédération des médecins de France (FMF), le docteur Jean-Paul Hamon, un sexagénaire, s’exprimant sur la chaîne C-News ce 28 mars 2020, a dit avoir été frappé du SARS-COV-2 et avoir pris du plaquenil (un nom commercial pour l’hydroxichloroquine). Il a arrêté sa médication pour cause de nausées au bout de 2 jours ½. Il parle maintenant de reprendre son travail.
Les antiviraux
Il n’existe, à ce jour, aucune molécule antivirale spécifique. Le virus est nouveau, il n’y a pas assez de recul et la course est lancée au « repositionnement » de médicaments existants. La revue Sciences et Avenir nous présente le tableau des possibilités de lutte.
En attendant, laissons travailler ceux qui sont sur le terrain, au contact des malades, de leurs patients.
13/02/2022 : nous révisons ce billet : des antiviraux spécifiques commencent à être commercialisés. Il s’agit essentiellement du paxlovid (Pfizer). Avec la vaccination, l’espoir est là de maîtriser la pandémie.
Signature du Citoyen-Contribuable 34
Contribution validée par le modérateur.