Un virus très voyageur


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Le microbe ou virus SARS-CoV-2 responsable de la maladie CoViD-19 est un grand voyageur. A pied (à pied par la Chine), à cheval, à vélo, à motocyclette, en automobile et en avion, il a voyagé ! Ce n’est pas une plaisanterie ! Il est bien parti de quelque part ? Il semblerait qu’il ait sauté sur un être humain en Chine, à Wuhan (province de Hubei, Chine) dans un marché aux « Fruits de mer » où se trouvaient en cage des animaux sauvages dont les habitants raffolent dans leur gastronomie un peu partculière (crus, cuits, …).

Le microbe appartient au grand groupe des virus. Ici, la particule active de virus est le virion. Celui du SARS-CoV-2 est en pleine étude mais on sait qu’il s’introduit par les voies respiratoires principalement mais peut passer par les yeux ou la bouche. L’être humain se contamine de différentes façons, notamment en portant des mains souillées (la souillure ne se voit pas) sur le visage.

En Chine, avant l’épidémie, il semble que les conditions d’hygiène du marché incriminé à Wuhan (viscères des animaux sacrifiés en particulier) aient joué un grand rôle dans la contamination des commerçants et des clients. Une fois introduit dans l’organisme humain, le virus commence sa multiplication. Le malade éternue, crache, … Il nébulise de fines gouttelettes ou de gros crachats ! Les Chinois, même sains, crachent au sol. Le crachat piétiné voyage sous la chaussure du piéton, monte avec lui en car ou en voiture. Un malade encore valide se déplaçant en vélo ou en motocyclette fait du virion un virion motocycliste !  Le motocycliste ou le cycliste crache en roulant : le virion voyage dans l’air et contamine, contamine jusqu’à 200 personnes d’un coup !  La finalité d’un virus est de contaminer et de se multiplier dans les cellules de l’organisme hôte-malgré-lui !

Le malade ou le porteur de chaussures contaminées se déplace en voiture : voilà un virion automobiliste !  Le porteur malade prend l’avion, voilà un virion aéroporté qui franchit l’espace, atterrit en Suisse à Bâle, voyage en auto jusqu’à Milan et entre discrètement en Italie. Vive le virion aéroporté  ! Rendons à César ce qui est à César et à Madame Roselyne Bachelot qui a employé ce terme savoureux au micro d’Europe-1 le 4 avril 2020 à 8h30.

Mais auparavant, le virus est arrivé à pied, en Chine ! Oui, de piéton à piétons. Le temps d’incubation étant de 2 à 3 jours, voire 15 jours, il a voyagé en silence ! Il continue à se propager en silence.

L’écologue dirait que, dans un écosystème, les cheminements d’éléments sont imprévisibles et multiples. Gouverner, c’est prévoir même l’imprévisible !

Contribuables de l'Hérault

Signature du Citoyen-Contribuable 34

 Contribution validée par le modérateur.

Ici on s'honore du titre de Citoyen