Le point sur la pandémie de COVID-19 due au SARS-CoV2

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Info

Je ne retiendrais, dans un premier temps, que l’attitude des autorités responsables sur le plan national, ainsi que les caractéristiques de la maladie et ses conséquences économiques, afin qu’une telle situation ne puisse plus se reproduire. Cette analyse critique se fait au nom de la défense de l’intérêt national, en excluant toute référence idéologique ou partisane. Je réclame le droit à la liberté d’expression à laquelle tout citoyen français à droit.


Introduction

La crise sanitaire mondiale, la pandémie due au SARS-CoV-2, peut être abordée sous deux angles. Il y a le point de vue civil, celui du citoyen de base et celui des militaires sur l’origine du virus dont personne ne doute qu’il a vu le jour en république populaire de CHINE (RPC). Plus précisément, à Wuhan (province de Hubei). La version officielle situe son lieu de naissance dans un marché dit « aux fruits de mer », en réalité un gigantesque marché à animaux plus ou moins exotiques vivants ou morts. Chauves-souris, serpents, pangolins et autres bestioles mortes ou vives (encagées) sont offerts à la gourmandise locale. Ce marché n’existe plus, impossible d’y faire la moindre investigation épidémiologique, il a brûlé ! C’est dans ce marché que deux personnes (aujourd’hui décédées) auraient été contaminées.Un virus résultant du mariage entre deux virus animaux (provoquant des zoonoses) aurait sauté d’une cage (laquelle ?) sur un balayeur ou un chaland. De là, le virus se serait répandu à Whuhan provoquant un « Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) » baptisé ensuite SARS-COVID19. De là, le virus est parti porté par des individus contaminés qui ont voyagé à pied, en auto, en vélo, en avion, …

La découverte des germes pathogènes par Pasteur (un chimiste !) n’a été reconnue qu’au terme de longues polémiques attribuées, pour la plupart, à des causes idéologiques, à l’époque ou les médecins et les chirurgiens ne se lavaient pas les mains après avoir disséqué des cadavres et allaient ensuite voir leurs patients. De nos jours, un grand Institut de recherches reconnu internationalement rayonne depuis Paris et porte le nom du grand chimiste-biologiste, l’Institut Pasteur. Il a essaimé dans le monde. L’existence des micro-organismes et particulièrement les pathogènes n’est plus contestée.

Malgré tout, nous devons rester modestes devant notre ignorance de l’inconnu à l’instar de Winston Churchill qui déclarait, à l’issue de la seconde guerre mondiale :

« Dense et déroutant est le voile de l’Inconnu. Aujourd’hui, dans la pleine lumière des lendemains, il est facile de voir où nous avons été ignorants ou exagérément inquiets, où nous avons été négligents ou maladroits ».

Cette citation est toujours d’actualité. Le mois de novembre 2019, en Chine, dans la province de Hubei, plus particulièrement à Wuhan, une maladie émergeait qui allait se répandre dans le monde entier. Son origine animale de fait aucun doute bien que par la puissance de diffusion des médias, d’autres causes ont pu être avancées. La montée en puissance de l’infection la faisait passer au stade d’épidémie puis de pandémie.

Le virus est parti à la conquête du monde ! Il est passé par ici, il repassera par là ! Comme le furet de la chanson. Il a gagné l’Europe puis le continent américain.

1 – Le point de vue civil

Nous avons assisté à une véritable incurie de nos démocraties européennes, en particulier de nos gouvernants français, du plus haut sommet au bas de l’échelle, par ignorance et dogmatisme. Notre économie en a fait les frais comme notre population, conséquence d’un Président ignorant tout de l’épidémiologie et de l’écologie, matières qui ne pas enseignées à l’École Nationale d’Administration, école censée former nos plus hauts-fonctionnaires. Ce n’est pas innocent, certains citoyens ont raillé cette École Nationale des Ânes ! Ignorants tout de la biologie mais prétendant savoir ce qui est bon pour le citoyen, d’une arrogance peu commune !

Or, le virus se propage en se moquant des idéologies, selon des lois qui ont été ignorées par les énarques, les lois de la biologie et de l’épidémiologie avec comme conséquences la crise économique que nous connaissons. Affirmer que le virus n’a pas besoin de passeport pour se déplacer et refuser de fermer nos frontières est lourd de conséquences, le virus infecte silencieusement des êtres humains. Leurs déplacements, eux, sont contrôlables. Ce sont des piétonsqui ont véhiculé le virus depuis la Chine, ces piétons empruntent des transports plus ou moins rapides, plutôt rapides, comme les avions. Les Chinois n’ont pas hésité à bloquer leurs aéroports mais n’ont pas restreint certaines destinations.

1.1 – Les frontières ouvertes

Lorsqu’en décembre 2019, les premières informations sur l’épidémie arrivaient à nos médias, le gouvernement de la RPC confinait la ville de Wuhan et la province du Hubei mais curieusement des citoyens de la RPC pouvaient encore circuler notamment vers l’Europe et vers l’Italie où des voyageurs de RPC transitaient par Bâle et allaient en voiture vers Turin. Le 31 janvier 2020, aucun contrôle n’était fait sur les voyageurs arrivant de Pékin à Paris-Charles-de-Gaulle (un de mes amis en était et a témoigné. Lui et ses compagnons de voyage venant de Thaïlande changeaient d’avion à Pékin où ils ont été « épluchés ». Arrivé à Paris, rien : ils sont montés dans le TGV pour Montpellier sans avoir vu l’ombre d’un contrôle sanitaire, pas même une prise de température. Au même moment, l’inimitable porte parole du Gouvernement affirmait (sans rire !) que le virus n’avait pas de passeport ! Oui mais ceux qui ont ramené le virus à pied, de la Chine, en avion et en bus, eux avaient des passeports et auraient pu se heurter à un cordon sanitaire bien contrôlé. Nada, oualou, niemals : bloquer les frontières était politiquement, dogmatiquement, incorrect ! La réaction a été longue à venir ! Trop longue. On a confiné les ressortissants français évacués spectaculairement de Wuhan mais pas les pilotes d’avion et le personnel d’accompagnement.

Les frontières ont été laissées ouvertes, un rassemblement religieux à Metz de protestants évangéliques ou un match de football n’ont pas été interdits. La premier a eu des conséquences fâcheuses en répandant le virus sur notre territoire. Rapidement, les services des urgences de nos hôpitaux ont été saturés et nos EPHAD touchés.

1.2 – Les matériels et les places d’hôpital manquent

Ce sont les porteurs du SRAS-CoV-2, agent du CoViD-19, qui en débarquant en France, ont été responsables de la contamination qui a fait plus de 20.000 décès. La pandémie a été le révélateur du mal bureaucratique et de la désorganisation d’une pétaudière sans précédent ! Les uns et les autres, c’est si bête, s’exprimant et contredisant les directives venues d’en haut ou faisant du psittacisme ! Le service de santé publique a eu du mal à réagir et à faire face, avec la diminution des moyens, résultant d’une politique d’« épiciers » à courte vue, enseignée à l’ENA et mise en pratique depuis 3 décennies. On a vu et entendu des ARS dire « attendre des décisions … » qui ne dépendaient que … des ARS ! Situation ubuesque ! Situation tragiques : des êtres humains en sont morts !

La plus haute autorité de la République, le Président Emmanuel Macron, a employé le mot « guerre ». Sommes-nous vraiment en guerre ? Qui est l’ennemi ? Quelles sont les armes et quelle armée ? Qui sont les cadres de la Nation qui ont dirigé l’affrontement de l’ennemi ? Il n’y avait pas d’armes, pas de protections non plus. Le service de santé publique a eu du mal à réagir et à faire face, avec la diminution des moyens, résultant d’une politique d’« épiciers » à courte vue, enseignée à l’ENA et mise en pratique depuis 3 décennies. Il ‘y avait plus de stocks stratégiques de masques, de bouses de protection, de gel hydroalcoolique, … en bref la pétaudière (la cour du Roi Pétaud et une porte-parole du Gouvernement si bête !, comme l’a raillée un de nos très spirituels chanteurs, notre Pierre Perret !).

L’hebdomadaire Marianne (n° 1211, 29 mai au 5 juin 2019) sous la plume de Mme Natacha Polony (p. 3) écrit « Pour l’heure et faute d’industrie pour produire les équipements nécessaires à notre protection contre la pandémie, l’État a fait le choix de bloquer l’économie en compensant par une indemnisation massive du chômage partiel. ». Une telle affirmation se base sur des faits, non sur une idéologie. La communication de l’État a essayé de convaincre la masse des citoyens par des affirmations mensongères sur l’inutilité des masques et vêtements de protection, des tests de dépistage, etc.

Il y a eu, depuis le sommet de l’État sous-évaluation de l’importance de l’épidémie, en marche vers la pandémie, et l’absence de mesures adéquates pour barrer la progression qui allait crescendo jusqu’à provoquer, en finale, l’immobilisation du fleuron de notre Marine Nationale, le porte-avions « Charles-de-Gaulle ». Mme la Ministre de la Santé (une médecin pourtant) déclarait « c’est une gripette » !

Or, le virus se propage en se moquant des idéologies, selon des lois qui ont été ignorées par les énarques, les lois de la biologie et de l’épidémiologie avec comme conséquences la crise économique que nous connaissons. Affirmer que le virus n’a pas besoin de passeport pour se déplacer et refuser de fermer nos frontières est lourd de conséquences, le virus infecte silencieusement des êtres humains. Leurs déplacements, eux, sont contrôlables. Ce sont des piétons qui ont véhiculé le virus depuis la Chine, ces piétons empruntent des transports plus ou moins rapides, plutôt rapides, comme les avions. Les Chinois n’ont pas hésité à bloquer leurs aéroports mais n’ont pas restreint certaines destinations.

La France a refusé de fermer ses frontières pour des motifs idéologiques, son gouvernement n’a eu d’autre choix que de décréter le confinement, dernière barrière contre la propagation qui s’accélérait. Son économie s’est paralysée alors que continuaient les graves pénuries de matériel de protection, de soins et un engorgement des services hospitaliers d’urgence et de réanimation avec une pénurie de matériels barrières. Il fallait dépister, nous manquions de tests. Il fallait des respirateurs, nous en manquions.

1.3 – La guérison par le confinement ?

La barrière consiste à éviter par tous les moyens le contact entre individus : c’est le confinement qui a été choisi. Pour empêcher la propagation du virus, on a verrouillé les habitants de notre pays chez eux. Le confinement s’est terminé, le virus ressurgit dans des « clusters », nous dirons en bon français des centres d’infection.

Enfin, nous avons eu des masques, du gel hydroalcoolique pour désinfecter nos mains. Nous avons eu aussi la paralysie de notre économie et la révélation de la désindustrialisation de notre pays qui a délocalisé la production de ses médicaments en Inde et en Chine. Nous avons eu aussi les querelles entre médecins et professeurs de haut-niveau.

1.4 – Les guerres pichrocholines

Les médecins chinois, faute de mieux, ont essayé des substances réputées pour leur action anti-virale dans d’autres maladies. Les lopinavir, ritonavir et remdesivir ont fait l’objet d’essais thérapeutiques. Une lourde controverse s’est installée entre les partisans de ces antiviraux et ceux de la chloroquine-hydoxychloroquine (Professeur Didier Raoult, Marseille). La polémique a encore enflé avec la dernière « étude » publiée par la revue Lancet. Cet article s’est révélé être une autre triste pantalonnade destinée à décrédibiliser l’emploi du traitement Raoult.

La triste révélation des conflits d’intérêt entre l’industrie pharmaceutique mondiale (Big-Pharma) et certains hauts-professeurs de médecine a été le clou du mauvais mélodrame qui s’est joué dans le paysage audio-visuel. Une molécule ancienne a été interdite du jour au lendemain. J’ai nommé l’hydroxychloroquine, un antipaludéen dérivé de la chloroquine. Ce médicament ne coûte que quelques centimes d’euro le comprimé, le professeur Raoult s’en est servi pour diminuer la charge virale du patient au début de sa maladie (et non en fin de vie !), en association avec un antibiotique (azythromycine) pour éviter une surinfection bactérienne. Il y a eu une levée de boucliers réclamant des essais thérapeutiques selon les règles avec administration à certains patients d’un placebo. Ce médecin a appliqué sa liberté de prescription et a soigné conformément au serment d’Hippocrate. Il a refusé l’administration d’un placebo (eau claire ou comprimé de maïs), il a tenté de soigner ses patients. Ses détracteurs ont proposé des molécules produites à grand frais (2.500 € la boite d’une semaine de traitement !). Depuis plusieurs mois, nous attendons les résultats des essais thérapeutiques officiels statistiques en aveugle des 4 molécules concurrentes. Anne, ma sœur Anne, ne voit-tu rien venir ? Je ne vois rien que la route qui poudroie … De l’eau est passée sous les ponts de la Seine, des malades ont été guéris (comment ?), des patients sont morts (après quel traitement) ? Cela n’a pas empêché la Commission européenne de commander pour 60 Millions d’€uros de comprimés à un membre de Big-Pharma, un traitement hors de prix dont l’efficacité n’a pas été prouvée ! Au secours, le virus revient ! Notre économie en a pris un sacré coup. L’Europe a fait un emprunt de 800 Milliards d’€uros dont une partie reviendra à notre pays pour relever une économie en ruines, triste conséquence du ralentissement économique dû au confinement. Certes, on nous promet que la France va re-localiser ses industries et se remettre à produire chez elle des produits stratégiques !

Peut-on faire confiance au chef qui nous gouverne ? La gestion de la crise résultant de la pandémie avec des comités de défense dont la composition nous laisse dubitatifs sur leur capacité à mettre en œuvre l’esprit de défense.

2 – Le point de vue militaire

La France, dans sa grande générosité, avait décidé de doter la RPC d’un laboratoire de haute sécurité dit P4 semblable à celui qui existe à Lyon. En effet, nombre de maladies, dont la grippe, ont leur foyer d’origine en Asie et notamment en Chine. Les scientifiques chinois souhaitaient disposer d’un outil de haute-sécurité pour manipuler et abriter des souches microbiennes hautement dangereuses ou le devenant suite à des manipulations génétiques provoquées. L’exemple dénoncé en 2012 par Science et Avenir ‘n° 781 mars 2012) nous montre ce qu’il est possible de faire dans ce domaine. Or, en République Populaire de Chine (RPC), rien n’est clair. Ce pays n’a pas un régime démocratique au sens où nous l’entendons. Il ne faut pas être naïfs.

2.1 – Histoire de P4

Les travaux du P4 de Wuhan avancent mais l’équipe de chercheurs français qui devait le vérifier et le remettre aux autorités chinoises ne partira jamais. L’armée de la RPC s’installe dans le labo. On ne saura pas ce qui s’y passe. La curiosité de la CIA des USA s’exerce, vite limitée dans ses investigations. Le gouvernement de la RPC est appuyée sur une armée populaire qui contrôle tout. Que peuvent faire des chercheurs même de très haut niveau, avec un outil très sophistiqué demandant une formation très pointue face à des virus dangereux ? Cette intervention de l’armée dans un équipement d’utilisation civile laisse planer de lourds soupçons sur une possible activité à des fins militaires soigneusement occultée.

Ce P4 est situé à environ 40 km à vol d’oiseau du marché aux fruits de mer de Wuhan mais, il existe à proximité du dit marché un laboratoire P2 (sécurité moindre).

2.2 – Questions sans réponses

Des questions se posent.

  • Le virus est-il le résultat d’une manipulation ?
  • Le virus a-t-il été transporté depuis le P4 vers le P2, sciemment ou inconsciemment ?
  • Le virus s’est-il échappé accidentellement vers le marché, à l’occasion d’une visite d’un chercheur chaland du marché ?
  • Pourquoi le médecin qui a le premier donné l’alerte au SRAS a-t-il été incarcéré et inculpé de diffuser des fausses nouvelles ?
  • Pourquoi une médecin chinoise a dirigé pendant plusieurs années à la tête de l’organisation mondiale de la Santé (OMS) ?
  • Pourquoi les autorités de la RPC ont immédiatement fermé les linges aériennes intérieures à la déclaration de l’épidémie devenue pandémie et n’ont pas interdit les vols internationaux ?

Quand il a été établi qu’un nouveau virus circulait et devenait une pandémie, les autorités militaro-scientifiques de RPC se sont précipitées pour séquencer le virus SRAS-CoV-2. Pourquoi cette précipitations ? La séquence ainsi publiée est-elle réelle ? On sait que dans une séquence d’ARN de virus, il est possible de retrouver la généalogie du dit virus ! Y-a-t-il eu « bidonnage » de la séquence ?

Pour retrouver les séquences de virus supposés avoir été manipulés, il faut avoir séquencé les virus connus, notamment ceux des grippes qui ont tant intéressé les dirigeants militaro-communistes de la RPC. Au point de mettre la main sur le labo P4 de Wuhan initialement prévu pour l’étude des virus dont le continent chinois est si bien doté.

Une récente révélation vient jeter le trouble.

2.3 – Une chercheure chinoise transfuge

Le quotidien L’Indépendant du Roussilon a repris une information sur une chercheure transfuge de la RPC, Li Meng-Yan. C’est une virologue qui exerçais à Hong-Kong qui « était chargée par un supérieur d’étudier un « virus qui ressemble au SRAS » » (nous citons). Le journal poursuit « Après avoir mis en évidence que le nombre de cas augmentait de manière exponentielle, son superviseur lui a alors demandé « de garder le silence et de faire attention » ». C’est une petite main de la recherche et le monde scientifique occidental est dubitatif quand à ses affirmations « Selon elle, le coronavirus a été fabriqué en laboratoire, et n’a pas été transmis à l’homme par des animaux dans le marché de Wuhan. ».

Phylogénie du virus SARSCOV-2

Quand on connait les affirmations hostiles du président des Etats-Unis sur les responsabilités de la RPC, on peut douter de la thése officielle sur la contamination par un animal du marché de Wuhan. Il y aurait eu une imprudence, une mauvaise manipulation dans le labo P4. Le virus, par imprudence, a amené le virus au P2 proche du marché, des laborantins ont véhiculé le virus au marché voisin. Le mauvais emploi du laboratoire P4 par des chercheurs militaro-scientifiques insuffisamment formés éclaire d’un jour nouveau cette hypothèse. N’oublions pas « Ce qui se passe en Chine est pour le moins opaque ! ». Le civil est au service du militaire. Il ne faut pas être naifs.

Tous ceux qui ont analysé l’emploi d’armes chimiques ou biologiques savent qu’elles peuvent se retourner contre leur émetteur ! On ne plaisante pas avec la sécurité des laboratoires de recherches. La sécurité ne se décrète pas, elle se vit. Comme l’esprit de défense : on l’a ou on l’a pas. Ce qui nous amène à analyser l’attitude des autorités nationales françaises.

3 – La France et la pandémie

Arrivés à ce niveau de notre propos, il nous faut reconnaître, en dehors de toute conception dogmatique ou partisane, que la structure de l’Europe est inachevée. Les tentatives d’intégration d’une défense et d’une sécurité européenne n’ont abouti que partiellement. Les frontières dites de Schengen ferment et ouvrent de manière assez erratique ! Or, en présence d’un virus inconnu qui a commencé à se répandre en Europe, la mesure barrière numéro UN est la fermeture énergique et immédiate des frontières. A défaut de la fermeture européenne, la fermeture immédiate au niveau national s’imposait. Des raisons dogmatiques, partisanes, ont empêché cette barrière numéro UN. Le virus a pénétré et voyagé, sans passeport (un virus, c’est si bête, n’en a pas) certes, mais les porteurs eux, en ont et on aurait pu contrôler les voyageurs en provenance du foyer de départ de la pandémie.

3.1 – Pouvait-on prévoir ce qui est arrivé ?

Pouvait-on prévoir ? Non répondent nos autorités civiles. On ne peut prévoir l’imprévisible ! Pourtant les avertissements n’ont pas manqué. Mais ils ont été délibérément ignorés ? Est-ce parce que ces avertissements venaient de haut, des « Hauts-Képis » de l’Armée française ? Gouverner c’est prévoir disait Adolphe Thiers, c’est devenu un adage populaire.

Depuis 12 ans, « par des voies autorisées et les plus hauts-képis de l’armée française », nos hommes politiques étaient prévenus. Le pouvoir civil avait été mis sous pression par plusieurs « Livres blancs ». Selon Philippe de Villiers (p. 59), « ils auraient dû savoir. Qui « ils » ? Ce sont selon lui « les cercles des jocrisses au pouvoir », qui, la main sur le cœur, nous assurent, pour se dédouaner de leur impéritie, de leur incurie, de leur inertie « Nous ne savions pas … nous ne pouvions pas savoir. Comment prévoir l’imprévisible ? ».

Ils auraient dû savoir, si leur éducation, faite dans les écoles préparatoires à l’ENA (Institus d’études « politiques ») et les enseignement qu’il y ont reçu, n’en avaient fait des jocrisses imbus de leur toute-puissance ! Ils nous ont pris pour des bestiaux doux, polis, bien tranquilles, … Nous citons les avertissements que nous avons pu trouver dans la citation que fait Philippe de Villiers (2020).

Nous évoquons aussi les livres blancs de la Défense Nationale (2007, 2008, 2013, …). Ces livres blancs soulignaient la menace virale comme un risque majeur pour la France. Ces ouvrages sont le fait de militaires tout comme les rapports des Anciens Auditeurs de l’Institut des Hautes-Etudes de la Défense Nationale [IHEDN] ». Ces derniers associent militaires, fonctionnaires et membres de la société civile. Il n’y a pas d’imprévisible.

Le livre blanc de 2007 comporte un premier avertissement, adressé à tout l’appareil d’État qui n’en a pas tiré le moindre enseignement.

« L’accroissement de la mobilité de la population favorise l’extension des aires de diffusion de certaines maladies, ainsi que la propagation d’épidémies diverses […]. Le service de santé des armées et ses capacités de recherche sont ainsi régulièrement mobilisés pour faire face à ce type de situation. La dernière épidémie d’Ebola survenue en 2015-2016 dans les pays fragiles d’Afrique de l’Ouest a démontré combien la densification des flux pouvait compliquer le confinement des grandes crises sanitaires, au point de devoir faire appel à la communauté internationale. Le risques d’émergence d’un nouveau virus franchissant la barrière des espèces ou échappant à un laboratoire de confinement est réel. De même, l’interconnexion des filières alimentaires génère des risques sur la santé humaine et offre un terrain propice à d’éventuelles action « agro-terroristes ». Plus grave encore, la diffusion des bio-technologies pourrait permettre à des groupes terroristes de conduire des attaques biologiques sophistiquées. ».

C’est clair, sans ambiguïtés, le pouvoir civil est averti, les spécialistes de la « Défense Nationale » classent le risque de pandémie comme « très haut ». Il auraient été traités de « cassandres ».

Le livre blanc de 2013 disait :

« les risques naturels, sanitaires et technologiques susceptibles par leur ampleur de désorganiser nos sociétés ». […] en matière sanitaire, la circulation des personnes et des marchandises, la concentration des populations dans les mégalopoles et la défaillance des systèmes de santés dans certaines zones favorisent la survenue de crises majeures. Le risque existe notamment d’une nouvelle pandémie hautement pathogène et à forte létalité. ».

A bon entendeur, salut. Cause toujours, …

Et ailleurs, existe-t-il aussi des cassandres ?

Aux USA, les services de renseignement (CIA) ont aussi adressé à leurs autorités (Département d’État) des alertes semblables. Dans un rapport de 2005 curieusement intitulé « Comment sera la monde en 2020 », la situation pandémique actuelle (nous y sommes, en 2020) et ses conséquences « sont décrites avec une acuité saisissante ».

Même Bill Gates (et sa fondation « Bill et Melina Gates ») traité d’« apprenti sorcier, avait tiré la sonnette d’alarme :

« Des gênes pathogènes, apparus dans la nature […] et se propageant rapidement, pourraient tuer trente millions de personnes en moins d’un an. ».

Il nous semble que, plus nous approfondissons notre étude, plus il nous semble y avoir une méfiance congénitale (ENA ?, etc.) à tout ce qui vient de notre Armée Nationale (Air, Terre, Mer, Cyber). Nous osons espèrer qu’il ne s’agit pas de bêtise idéologique ! Nous pensons que ceux qui nous gouvernent actuellement sont des banquiers ou des financiers qui ne lisent pas les livres blancs. Ils ont une formation « politique », ils sont passés par les classes littéraires (philo, …). Les sciences naturelles et la biologie sont un vieux souvenir effacé. L’esprit de défense, qu’est-ce que c’est que ce « militarisme » ?

Pour combattre un ennemi et lui déclare la guerre, il faut le connaître et employer les moyens appropriés. Faute de celà, on fait appel à des comités de scientifiques pour « se couvrir« . Et on aboutit au confinement, faute de mieux car les hôpitaux qu’on a désossé sont embouteillés ! On n’a pas prévu ! On manque de tout !

3.2 – Le confinement : les conséquences

Le confinement : ultime barrière, on enferme les gens chez eux, la pandémie ralentit, peu à peu mais les conséquences sont lourdes. Sur le plan économique, l’économie est en ruines ! Des PME sont au bord de la cessation de paiement, le monde du spectacle est au bord de l’agonie (sauf quelques privilégiés).

On a découvert l’étendue de la désindustrialisation de la France, phénomène qui a progressé encouragé par les gouvernements précédents (l’actuel chef de l’état en était le Ministre des Finances et de l’Industrie !). On ne produit plus en France les molécules de base, leur production est confiée à l’Inde et à la Chine. La dernière usine française de fabrication de masques est sur le point d’être fermée par ses propriétaires américains ! Le Gouvernement dispose d’une porte-parole atteinte de psittacisme et ses initiatives sont pour le moins du ressort de la bêtise crasse assortie d’une arrogance peu commune de donneuse de leçons !

On a découvert les Comités de défense du Gouvernement composés de ministres dont on ignore s’ils connaissent l’esprit de défense et la notion de défense globale.

3.3 – Un institut bafoué : l’IHEDN

La Défense est globale, ce concept est fondamental. Il est rappelé dans l’histoire de l’Institut de Hautes-Etudes de la Défense Nationale (IHEDN). Je cite :

«[…] à partir de la Ve république, l’Institut devient le lieu d’explication d’une défense devenue globale et permanente. La priorité n’est plus de former des spécialistes, mais d’initier aux questions de défense des cadres de l’État et du secteur privé. Accomplissement d’une démarche menée sous l’égide du concept global, l’IHEDN est placé sous la tutelle du Premier Ministre en 1979. Il devient le foyer du rayonnement de l’esprit de défense. En 1997, l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale devient établissement public administratif, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. ».

Ces principes sont-ils respectés ? Le Président de la République et son Premier Ministre disposent avec l’IHEDN d’un instrument qu’ils n’ont pas utilisé. À quoi pouvons nous servir ? Or, nous affirmons haut et fort que le concept de défense recoupe l’ensemble des domaines stratégiques de notre pays. Cela concerne, bien sûr, les matériels militaires de haute-technologie conçus et fabriqués sur le territoire de notre nation mais aussi la santé publique. La crise de la CoVid-19 a révélé les domaines stratégiques dont nous avions abandonné la maîtrise, notamment celui de la santé et des productions pharmaceutiques et médicales.

3.3.1 -L’ordonnance de Gaulle 1959

C’est l’ordonnance n° 59-147 du 7 janvier 1959. Elle a été entièrement abrogée, titre par titre, article par article.

3.3.2 – Le Code de la Défense 2009

Rappelons les première lignes de ce code :

« La stratégie de sécurité nationale a pour objet d’identifier l’ensemble des menaces et des risques susceptibles d’affecter la vie de la Nation, notamment en ce qui concerne la protection de la population, l’intégrité du territoire et la permanence des institutions de la République, et de déterminer les réponses que les pouvoirs publics doivent y apporter. L’ensemble des politiques publiques concourt à la sécurité nationale »

3.3.3 – L’IHEDN et la gestion de la Crise

Le Président de la République, chef de l’État, convoque un Conseil de Défense (composé d’énarques, des anciens de l’école Nationale d’Administration -ENA). Pour gérer la crise, le Premier Ministre fait aussi appel à des énarques. Les spécialistes en gestion de crises, connus, n’ont pas été consultés. Nous, AA-IHEDN, sommes ignorés ! Nos entrées à l’ENA sont très rares. Or, elles devraient être de droit dans l’enseignement des futurs énarques, comme des notions de biologie et d’écologie. L’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale est nommément cité (Chapitre II : Institut des hautes études de défense nationale Article L1132-1).


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985