L’émission de RMC « les Grandes Gueules » de ce jour 22 août 2018 a atteint un sommet d’imbécilité avec un de ses animateurs qui a déclaré que « le pouvoir d’achat est du côté des retraités ». Donc, on peut nous taxer, nous raboter, nous tondre à merci ? Non, non, non, non, non, non, … !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Y’en a marre d’entendre ce refrain éculé digne de la banque Rothschild d’où notre président a fait une partie de sa carrière.
Les retraités sont des gens modestes certes, pour la plupart, mais ils sont nombreux et la CSG sur les retraites, ça rapporte ! Quand verrons nous la suppression de la Taxe d’Habitation qui doit compenser ce coup de rabot ? A la saint GlinGlin ? Et qui empêchera les collectivités territoriales et leurs dépensocrates d’augmenter d’autres taxes ? Car quand on évoque la « dépense publique », il faut parler de tout ce que l’état dépense, état central, collectivités territoriales et comités théodule de tout poils qui émargent au budget de l’état, mangeurs de subventions, commissions inter-ministérielles, clubs sportifs et tutti quanti. Tout ceux qui vivent « aux frais de la princesse ». Servir l’état, c’est servir ses concitoyens : c’est un honneur dont la contrepartie est de mériter son salaire par un travail effectif. Qu’on soit fonctionnaire de l’état, agent des collectivités territoriales, élu national ou local, tous doivent respecter celui qui les fait vivre : le CONTRIBUABLE !
Bien sûr, il y a des secteurs dans lesquels il n’est pas possible de tailler dans les budgets et qui sont la santé, la justice, la sécurité (police et gendarmerie) et l’armée. Ce qui n’empêche pas de veiller à ce que dans ces secteurs la plus grande rigueur soit de mise dans la dépense sans pour autant priver les responsables d’une souplesse indispensable pour ne pas empêcher les actions indispensables. Il est intolérable qu’un blindé à roues soit en panne dans le désert malien à cause d’un pneu en mauvais état. Il en va de la vie de nos soldats ! Dans les collectivités territoriales, notamment dans les intercommunalités, bien des personnels ont été embauchés qui font double emploi avec ceux des communes. Il y a là des gisements d’économies et de productivité et de redéploiement de budgets. Le recrutement surnuméraire a fait suffisamment l’objet d’accusations de clientélisme (thème de l’ACH).
M. Gérald Darmanin s’exprimant dans l’hebdomadaire « Valeurs Actuelles »du 9 août 2018 (pp. 26-27) précisait que la dépense publique représente 56% de la richesse nationale et affirme que oui, elle est trop importante pour notre pays. Il poursuit en indiquant qu’il ne s’agit pas là d’une situation nouvelle, puisque depuis 1974 (excusez du peu sic!) la France n’a pas voté un budget en équilibre. Elle a hérité de décennies d’habitudes [mauvaises] au cours desquelles, toute tendances politiques confondue, touus les gouvernants ont considéré de bonne politique de dépenser davantage, endettant le pays. Il affirme que depuis deux ans, le déficit est revenu en dessous des3% du PIB national, ce qui est nouveau depuis 10 ans.
Nous, retraités, sommes d’accord si les hauts-revenu tirés des fonds publics acceptent également de faire un effort de rigueur : présidents divers y compris le premier, cabinets ministèriels et leurs haut-fonctionnaires, parlementaires (députés, sénateurs, retraités des assemblées), ministres et leurs collaborateurs, secrétaires et sous-secrétaires faisaient un effort. Servir l’état n’est pas se servir, c’est un honneur !
Les hauts-fonctionnaires doivent montrer l’exemple. Plus hauts, plus fort doit être le rabotage de leurs traitements !
Un contribuable retraité en colère
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