Un de nos braves généraux français en retraite nous a exposé hier, 6 mars 2022 sur la chaîne CNEWS, que le Petit Père du Peuple Russe, baliouchka, malen’ki otets, маленький отец, Vladimir Vladimirovitch Putin, avait ressenti comme une grande humiliation personnelle la désintégration de l’Union Soviétique. L’officier du KGB Putin en Allemagne de l’Est avait ressenti comme une grande humiliation la fin de l’occupation soviéto-russe dont les pays occupés étaient victimes.
Notre général est il un poutinophile ? Non, il essaie de comprendre ce qui se passe dans la tête de l’ottokrate et qui expliquerait le pourquoi du comment. Nous avons affaire à un officier du KGB, formé à l’aune de ce que le parti communiste de l’Union soviétique avait de plus radical, de plus formé au mensonge systèmatiques, à la maskirovka, à la dissimulation de la vérité remplacée par le mensonge officiel et la xylolallie (langue de bois). L’idéologie prime sur la réalité et force doit rester à l’idéologie sur la vérité. Cet homme est un malheureux qui s’invente une réalité fictive à l’abri des épais murs de la forteresse du Kremlin et qui y croit fermement. Selon cette idéologie, il a monté une opération militaire spéciale en Ukraine, pas une guerre (война). Ses conscrits croyaient être accueillis par des fleurs, ils ont reçu des rafales de kalachnikovs ukrainiennes. A Kiev, il devait y avoir que des pédés et des voyous à Kiev, il y a trouvé un Président élu démocratiquement qui a su galvaniser son arméee. L’opération spéciale éclaire dure plus que prévu !
Ne pas faire perdre la face à un puissant
Alors dit notre général, on n’enferme pas un chien enragé dans une impasse, il vous saute à la gorge. Ici, Petit-Père brandit la menace de ses ogives nucléaires : il nous fait peur ! Il sait que les forces nucléaires sont faites pour ne pas servir car si un pays frappe, il risque de périr par les frappes en retour. Si la France était frappée par la Russie, elle a en permence trois sous-marins lanceurs d’engin sur quatre tapis au fond des mers, soit 24 ogives nucléaires indétectables qui feront la frappe en retour et dévasteront l’agresseur russe. Cet état des choses rend raisonnable l’agresseur potentiel. La menace nucléaire russe est un coup de bluff d’un jouer de poker sinon d’échecs. Nous allons continuer à dialoguer en laissant, comme le recommande Sun-Tzu, un pont d’or à l’ennemi pour qu’il puisse s’echapper.
Alors, pardon Petit-Père pour t’avoir humilié ? Faut-il baiser la main que nous ne pouvons mordre ? Laissons à la diplomatie le soin de faire cesser cette guerre mais sans cesser de montrer les dents. Nous ne sommes pas des agresseurs, nous savons ce qu’a été la colonisation soviétique des pays occupés, ces pays le savent et ils ne souhaitent pas le retour du paradis russo-soviétique, ceux qui ont rejoint l’alliance défensive de l’OTAN se préparent à se défendre. Après l’Ukraine, qui sera le suivant ?