Le Ras Gospodin-Tovaritch Vladimir Poutine (RasPoutine) n’est pas un militaire mais un ancien du KGB, un Guébiste, un flic ! Il commande pourtant l’Armée russe et son copain Evgueni Prigogyne est un mauvais conseiller. Lui aussi n’est pas militaire, c’est un mauvais cuisinier se disant « homme d’affaire ». Son ramassis d’aventuriers baptisé mercenaires du « Groupe Wagner » (société militaire privée en principe interdite en Russie) subit en ce moment le feu des soldats ukrainiens, à Bakhmout « le groupe Wagner s’acharne à prendre Bakhmout, en dépit de toute logique militaire ». On parle de 200 à 500 morts par jour !
Des détenus comme « chair à canon »
Ces anciens détenus sont chargés de déclencher les tirs ukrainiens afin de déterminer leurs positions et de préparer de futures frappes d’artillerie. Cette « reconnaissance par le feu » vient pallier un « manque structurel de capteurs, par exemple de mini-drones ou d’avions de reconnaissance », explique Vincent Tourret. A la nuit tombée, de petits groupes s’activent, par vagues successives. « Les détenus des prisons russes sont utilisés comme de la chair à canon », résume Dimitri Minic, chercheur à l’Institut français des relations internationales. Ces recrues « seraient parfois envoyées par centaines, plusieurs fois par nuit ». En conséquence, leur espérance de vie ne dépasse pas deux mois, expliquait un soldat ukranien à France 2, début novembre. « S’ils refusent d’avancer, ils sont exécutés » témoignait un autre. Une victoire à la Pyrrhus de Prigogine ? (le cuistot de Poutine qui fournit les rations de combat périmées aux soldats russes obligé de piller le pays occupé !).
Les carottes sont cuites ?
Ras Poutine a loupé ses objectifs, il a perdu du matériel, a vidé ses arsenaux et ses dépôts de munition face à un peuple ukrainien luttant pour son indépendance. Les sources de recrutement de son armée se tarissent, ses alliés traînent les pieds, il est allé en Biéorussie chez son copain Alexandre Loukachenko, un autre otto-krate qui lui est obligé ! Les stocks de munitions sont en baisse, Poutine exige du Complexe Militaro-Industriel des prodiges, les camions disponibles diminuent et les composants électroniques nécessaires aux missiles (de croisière et autres hypersoniques …) manquent !, Poutine ne peut plus se servir en Occident pour construire ses sales bombes volantes. Il en achète en Iran et en Inde, des drones « kamikazes » que nous qualifions de « munitions rôdeuses ». Des fusées ukrainiennes les interceptent et les détruisent en vol. L’arrivée en Ukraine des missiles « Patriot » rendent Poutine fou de rage, ces armes défensives lui rongent les griffes !
La défaite provoque enfin un début d’inquiétude en Russie. Les stocks en armement sont en baisse. « Okrut ogon » (en russe, feu à volonté) ? S’il n’y a plus rien à tirer, la volonté de nuire est bien là, chez les Russes mais la puissance de feu est en baisse. Les dépôts de munition russes en Ukraine occupée sautent les uns après les autres (Kroustalny, …), le moral des séparatistes russes en Ukraine baisse.