Le terme «jihad» («jihadisme» orthographié à tort djihadisme) désigne improprement une forme de terrorisme islamiste pratiqué par des prétendus fondamentalistes agissant au nom de versets violents du livre sacré des Musulmans, le Coran.
Le terme «fondamentaliste» appliqué à la philosophie des terroristes est impropre. Le terme signifie «retour aux fondamentaux». Ceux qui posent des bombes dans les transports et les lieux publics, qui tuent dans les centres commerciaux et les autobus …, s’en prennent à des citoyens innocents, à des policiers ou des gendarmes, … Ils ne reviennent en rien aux valeurs fondamentales de l’islam. Ils écrivent leur propre scénario et cherchent ensuite des passages du Coran pour justifier leur action.
Le jihad existe mais il a ses règles. Le mot désigne un combat personnel qu’on livre avec soi-même pour devenir un bon musulman. Dans ce cas, il n’a rien d’agressif. Dans un autre cas, il désigne une véritable guerre sainté, une lutte armée pour la défense de l’islam. C’est cette guerre que prétendent mener les terroristes mais ils invoquent le texte et ne mettent en pratique aucune des règles qu’ils laissent de côté.
Seule une autorité religieuse reconnue et réputée pour sa haute connaissance du texte sacré peut appeler au jihad. On sait (ou on ignore) que les Ben Laden et ses acolytes, tout comme ses successeurs (Abou Bakr et Cie.) ne sont nullement des savants en la matières. Il y a des régles et le Coran est très précis à ce sujet.
<< Il est interdit d’attaquer et de tuer ceux qui ne vous ont pas offensé et ne vous ont fait aucun mal. Il est interdit de tuer des femmes et des enfants. Il est interdit de prendre des otages, interdit de maltraiter, torturer ou tuer des prisonniers.>>
Or, le problème vient de l’absence de clergé ni d’autorité religieuse centrale dans l’Islam sunnite. Plusieurs branches ou obédiences existent. Qui peut prétendre être la haute autorité.
Les « nouveaux jihadistes » mènent un combat qui n’a rien d’une guerre sainte, en dehors des régles du Coran et donc de l’Islam véritable. Le véritable jihad n’a rien à voir avec leur pratique.