La Liberté guidant le Peuple. Nul ne peut prétendre imposer sa religion aux autres, par la force. Tous ont la liberté de pratique leur culte sans que celà ne gêne les autres. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Nul ne peut voir sa loi religieuse s’imposer à celle de la République française. C’est le principe de laïcité. Nul n’est obligé de vivre en France si celà ne lui convient pas.
Avertissement
Nous ne citerons pas les sources récentes sur l’Islam et le fanatisme de crainte de mettre en danger les islamologues dont nous avons étudié les thèses récentes. Le hanbalisme est, heureusement, bien connu de l’actuel Directeur de Cabinet du Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, j’ai nommé le Préfet Pierre de Bousquet de Florian. Les faits que nous dénonçons touchent notre sécurité nationale et notre Défense Nationale. Je suis un ancien auditeur de l’Institut des Hautes-Etudes de la Défense Nationale. Notre pays est en danger par l’action des fanatiques salafistes. Nous avons utilisé plusieurs livres récents (voir bibliographie).
Introduction
Nous sommes victimes du fanatisme au nom d’une religion, au nom de l’Islam, aux cris d’« Allah akbar » ! Le fanatisme est un mal qui ronge nos sociétés modernes alors que nous pouvions penser que notre époque si rationnelle avait éradiqué cette attitude irrationnelle qui porte une grave atteinte aux droits humain les plus élémentaires. Un fanatique (islamiste ou autre) peut tuer et/ou sacrifier sa vie pour faire triompher sa cause et/ou sa doctrine délétère. Le fanatique se moque de la démocratie, seule compte SA doctrine totalitaire.
1 – Signification et historique
1.1- Etymologie
Le mot fanatisme dérive de fanum, qui signifie « temple » en latin. Il désigne donc au départ une attitude religieuse, mais avec une notion d’excès qui peut aller jusqu’au meurtre. Le fanatique s’arroge le droit d’assassiner ceux qu’il juge contraires à sa conception de la religion qu’il professe. Il ne reconnait pas les lois du pays où il s’est installé.
1.2 – Les lumières historiques et contemporaines
Dans notre littérature, François Marie Arouet (dit Voltaire) dénonce vigoureusement cette conception totalitaire qui a abouti dans le passé aux pires exactions comme le massacre de la Saint-Barthélémy. Il dénonce ceux qui le 25 août 1572, « les bourgeois de Paris qui coururent assassiner, égorger, jeter par les fenêtres, mettre en pièces, […] leurs concitoyens qui n’allaient pas à la messe. Ce sont les guerres de religion du XVIe siècle, dires-vous ? Hélas, la lumière n’inonde pas le monde. La récente agression du territoire Arménien du Haut-Karabagh pas les armées de l’Azerbaïdjan ont donné lieu à des scènes incroyables de sévices azéris destinés à faire fuir les arméniens en terrorisant les habitants. Ce matin, 21 décembre 2020, la radio Europe-1 fait état d’un vieillard refusant de quitter sa maison, torturé puis décapité, sa tête photographiée posés sur la carcasse d’un cochon ! Des crimes de jihadistes ? Ce n’est plus de l’histoire mais des évènements contemporains (les combats ont éclaté le
2.1 – La criminalité du fanatisme
Depuis notre cher Voltaire, de nombreux travaux utiles, essentiels, expliquent la psychologie des terroristes, des processus tortueux qui amènent un individu ou un groupe, à basculer dans la violence. Les récents attentats et les procès qui ont eu lieu montrent au départ le rôle néfaste des médias qui commencent par traiter le terroriste de loup solitaire puis d’aliéné. Les enquêtes de police exploitent les téléphones portables (ils ont les moyens ce craquer les codes les mieux cryptés !). On voit apparaître des réseaux de complices, voire de sympathisants plus ou moins proches, un morceau d’une 5e colonne installée dans notre pays.
2.2 – La 5e colonne terroriste
Le jeune terroriste, Brahim Aouissaoui (un Tunisien de 21 ans), parti de Djerba (Tunisie) a été motivé via un téléphone portable par un manipulateur logé au Moyen-Orient, un débris actif de DAECH. Il a été financé pour payer son passage sur un zodiac de passeurs vers Lampedusa, comme réfugié économique. Le navire allemand de Sea Eye « Alan Kurdi », un receleur de migrants, l’a opportunément recueilli et débarqué en Italie. Il a bénéficié du laxisme des autorités italiennes et a pu gagner le continent, remonté la péninsule italienne, franchi la frontière française et dormi à Nice près du lieu de son forfait ! Il n’y a pas eu de « Patriotic School » pour éplucher son CV et ses motivations ! Les frontières de la France sont largement ouvertes ! Il a tué trois personnes innocentes dont une décapitée ! Qui est responsable dans la chaîne de responsabilités dont les maillons sont malades, une raquette de tennis trouée ?
2.3 – Ibn Taymiyya : le moyen âge contemporain ?
2.3.1 – Un auteur rigoriste
Que vient faire cet imam irakien ? Ibn Taymiyya est né en 1263 à Harran (Turquie actuelle) et mort en 1328 à Damas (Syrie actuelle). Ce théologien et jurisconsulte du XIIIe siècle appartient au mahdab hanbalite, une école juridique rigoriste. Un islamologue chrétien, Adrien Candiard, cite sa fatwa condamnant à mort tout musulman qui « continuerait à échanger des oeufs de Pâque avec ses voisins chrétiens ou les inviterait à dîner à cette occasion ». Il cite un émule salafiste de l’imam moyennâgeux qui, à Glasgow (Ecosse) assassine un épicier musulman d’origine pakistanaise qui avait posté sur Facebook un message de vœux à l’occasion de Pâques ! Les salafistes sont les héritiers volontaristes du penseur du XIIIe siècle ! Les pakistanais sont, de plus, très dangereux !
2.3.2 – Une théologie hanbalite
La fatwa d’Ibn Taymiyya se fonde sur « une théologie, un discours raisonné sur Dieu, en l’occurrence la théologie de l’école hanbalite, à laquelle Ibn Taymiyya appartient » (citation Adrien Candiard). L’analyse du hanbalisme aboutit au concept paradoxal : le pieux agnosticisme.
Ce concept est celui d’une version de l’Islam d’où Dieu, selon le Coran (42, 11) est impossible à saisir du fait de son absolue transcendance qui condamne les musulmans à ne pas le connaître ! Mais les croyants ont quelque chose de lui, sa volonté exprimée à travers ce livre.
C’est le paradoxe qui s’oppose radicalement au christianisme et le combat de nos jours au prétexte que faire comme les chrétiens pour un musulman, c’est devenir chrétien, c’est apostasier l’Islam, cesser d’être musulman, un crime puni de mort ! Une simple courtoisie devient un crime puni de mort ! Comme le fait de caricaturer le prophète ? La religion devient idolâtrie au nom d’une théologie entre autres, dont le fanatique veut à toutes forces et envers et contre nos lois, contre la laïcité, le vivre ensemble, nous imposer son fanatisme mortifère !
Hélas, un certain nombre de musulmans nouvelle vague existent et s’opposent aux autres musulmans traditionalistes, ceux qui ne demandent qu’à vivre en paix dans le respect de nos lois. Les musulmans dits traditionnalistes sont ceux issus des pays de l’ancien empire ottoman qui a été gouverné par un califat disparu et qui avait à gérer la cohabitation de nombreux peuples et cultures différentes. On désigne cet islam en y accolant l’adjectif impérial. Il s’agit d’un islam du juste milieu qui a permis de gouverner l’empire ottoman.
2.3.3 – Le moyen âge face aux vrais traditionnalistes
Les émules modernes d’Ibn Tammiyya, appliquent de nos jours, à l’époque moderne, les termes d’une fatwa du moyen âge, à une époque où les hordes mongoles ravagent le proche orient. Un avis juridique (fatwa) d’un auteur rigoriste, volontiers polémiste, tenant d’un islam sunnite de combat, au temps d’invasions qui ravagent la Syrie vers 1260, cette fatwa hors contexte sert de prétexte de nos jours à des actes d’une barbarie insensée. Des choses aussi innocentes que de se réjouir en bons voisins de fêtes chrétiennes deviennent des prétextes à tuer des innocents, de rappeler à l’ordre des musulmans qui s’y prêtent.
Il convient de lutter contre cette plaie, cette maladie de la religion musulmane. Il y a un face à face entre une grosse majorité de musulmans désireux de vivre en paix leur islam du juste milieu ou islam impérial et ces nouveaux venus (ils con commencé avec les Frères musulmans en Egypte en 1928. De là sont sortis les fanatiques salafistes modernes et les jihadistes, mouvements contemporains modernes inspirés par Ibn Hanbal et Ibn Tammyyia. Des marionnettistes habiles, se disant inspirés par les ancêtres vertueux (les salafs) font marcher la folie des fanatiques à leur profit (Al Quaeda, DAECH et consorts). Ils puisent dans le Coran les versets qui justifient leurs doctrines totalitaires criminelles pour tuer. Ils en sont arrivés, par leur raisonnement religieux dévoyé à prêcher une doctrine d’où Dieu (est-ce bien Allah) a disparu mais où seule est prise en considération sa volonté exprimée par un Coran qu’ils sont les seuls à prétendre connaître. L’affirmation répétée de la transcendance divine aboutit à un « pieux agnosticisme » (A. Candiard), un paradoxe ! Une conception agnostique de la foi ! Elle se traduit par des attitudes intransigeantes sur des prescriptions alimentaires ou vestimentaires apparues à la fin du XIXe siècle et qui ont explosé au XXe. Ils en arrivent à oublier l’essentiel, la relation à Dieu. C’est un dialogue de sourds avec les autres musulmans du juste milieu. Le totalitarisme des fanatiques englobe aussi la prise de pouvoir temporel qui aboutit actuellement aux territoires perdus de la République. Territoires à reconquérir.
S’agissant d’une maladie de la religion, c’est aux pratiquants de cette religion qu’il appartient de créer un « aggiornamiento », à l’instar des religions intégrées dans les principes de la laïcité républicaine. Connaître son ennemi est une vielle maxime du vieux chinois Sun Tzu. Une fois étudié et compris le phénomène théologique qui conduit le fanatique à se radicaliser et à tuer, il convient que la loi républicaine s’impose à tous pour permettre l’exercice religieux ou non, permettre la liberté de pensée religieuse ou non, dans la mesure où cette liberté ne remet pas en cause le bien public et l’ordre. « Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, croyez-le bien Messieurs, il faudra se soumettre ou se démettre » disait Léon Gambetta le 15 août 1877. Les fanatique n’ont d’autre alternative que de partir ou d’encourir la rigueur de la loi républicaine : notre constitution et nos lois. Le devoir impératif des pouvoirs publics et de ses exécutants (Préfets, forces de l’ordre, …) est de faire respecter ces lois : « Dura lex, sed lex ». C’est ce que disent nos dictionnaires « Dans son sens strict, cette expression s’emploie pour souligner que la loi s’impose dans toute sa rigueur. Mais dans un sens plus large, elle peut faire référence à une situation où quelqu’un doit se soumettre à une règle, même si elle ne lui convient pas.» (D »après le dictionnaire « L’Orthodidacte« ).
3 – Les raisons d’espérer
Si la guérison de la religion dévoyée doit être l’œuvre des musulmans, la République doit protection absolue à tous ses citoyens, quelque soit leur religion ou leur absence de religion. Toute personne respectueuse des lois de la République et ne provoquant aucun trouble à l’ordre public, a droit à la protection de sa vie et de ses biens au nom du principe de laïcité. Les services de renseignement qui opèrent sur notre territoire et à l’extérieur (ils son au nombre d’une dizaine) doivent agir de façon coordonnée au plus haut de l’État. Pour boucher les trous de la raquette, il existe l’institution de la Réserve citoyenne, les citoyens vigilants. Ils sont le « 11e service de renseignement », un composant négligé de la Garde Nationale, vivant au contact quotidien de la 5e colonne jihadiste. Nous citons l’ASAF « Aucune victoire dans la guerre contre l’islamisme ou dans la lutte contre la Covid ne sera acquise sans l’engagement déterminé de chaque Français » et nous ajoutons « aux côtés des pouvoirs publics ». C’est l’esprit d’une « Garde civique et citoyenne« .
Mais où en sont nos services de sécurité ?
3.1 – Les services de renseignement coordonnés
Le hanbalisme est connu de nos dirigeants. Le Préfet Pierre de Bousquet de Florian nous en a parlé, en 2013, lors d’une discussion à bâtons rompus à l’École d’Agriculture à l’occasion d’une remise de décorations. Cet éminent ancien directeur de la DST a été récemment nommé Directeur de Cabinet du Ministre de l’intérieur le 13 juillet 2020 après avoir été coordonnateur national de la lutte anti-terroriste. Le Coordonnateur qui l’a remplacé, M. Laurent Nuñez, a une carrière éloquente.
Mais avoir des hommes au passé éloquent et riches de compétences ne suffit pas, la volonté politique doit les encourager et les accompagner. Depuis la mort du regretté Samuel Paty, il semble que la coordination fonctionne et que des attentats majeurs aient été évités en France. C’est ce les militaires qualifient d’OPINT (par opposition à OPEX).
3.2 – Les théâtres d’opération et l’armée
Les théâtres d’opérations extérieures n’ont pas manqué. A côté de l’opération Vigie Pirate (OPINT), les opérations extérieures faites à la demande des pays (Barkhane au Mali) ont permis de détruire les bases éloignées d’où les fanatiques contrôlaient leurs séides.