Affaire du « mur des cons »

L’affaire du « mur des cons » vient de connaître un premier épisode judiciaire. Mme Françoise Martres, ancienne présidente du Syndicat de la magistrature (minoritaire, classé à gauche) a été condamnée, jeudi 31 janvier 2019, pour “injure publique” envers le général (2S) Philippe Schmitt. C’est le mensuel « L’essor de la Gendarmerie nationale » qui a rendu compte de la nouvelle ! Mais qu’est donc que cette affaire ? Un magistrat condamné ! ? L’arroseur arrosé !

1 – Historique

« La révélation de ce panneau, sur lequel figuraient des images d’hommes politiques, de journalistes mais aussi de parents de victimes, avait fait scandale en 2013 ». (d’après le site du Figaro). Pour sa défense, Françoise Martres, poursuivie pour injures publiques, estime que ce panneau « n’avait pas vocation à être rendu public ». Mais le syndicat qu’elle présidait avait-il le droit, pour autant, de railler, dans un trombinoscope, des personnalités de droite ? « La garde des Sceaux juge impossibles des sanctions et a toutefois rappelé que « le devoir de réserve des magistrats supposait de la retenue ». ». Et nous ajouterons : la neutralité !

Il s’agit là d’une révélation du site « Atlantico » (selon Wikipedia). Un panneau portant plus d’une centaine de photos est découvert publiquement dans un local occupé par le syndicat de la Magistrature. Ce qui pourrait être « un canular de potaches marqués à gauche, un défoulement en réaction aux attaques anti-juges … » ne fait rire personnes, à commencer par ceux dont le portait figure sur ce « défouloir ».

Se sont donc retrouvés au mur Philippe Courroye, ancien procureur à Nanterre, qualifié de «fossoyeur du 92 [Hauts-de-Seine]» pour avoir protégé mordicus Jacques Chirac ou Liliane Bettencourt, mais surtout une ribambelle d’élus LR : Patrick Balkany, Eric Woerth, Patrick Ollier, Luc Chatel ou Christian Jacob. Tous n’ont pas eu maille à partir avec la justice de leur pays, mais le décor est planté : des magistrats de gauche raillent ouvertement des personnalités de droite. Mais dans un lieu privé ?

Selon le site de « Libération » (nous citons) «Les locaux du Syndicat de la Magistrature (SM) constitueraient un lieu strictement privé, protection syndicale oblige : «Le panneau litigieux a été réalisé progressivement par certains membres de ce syndicat, à titre personnel. En outre, il n’a fait l’objet d’aucune diffusion de la part du syndicat ou en son nom. Le seul fait que le dit « mur des cons » se trouve affiché au sein des locaux ne suffit à démontrer qu’il constitue un affichage syndical.» En défense, le SM n’aura guère plus à ajouter, du moins sur les vices de forme. ».

Toujours selon « Le Figaro » (nous citons) « Les faits sont apparemment d’une simplicité biblique : un panneau de photos sous la mention « mur des cons« , donc injurieux. Mais pour caractériser l’infraction d’injure publique, c’est en fait bigrement complexe, lorsque les faits se sont produits au sein d’un local syndical. Les recours ont été nombreux, de la part du parquet, qui a requis le non-lieu, ainsi que du Syndicat de la magistrature. Voilà pourquoi le procès n’arrive que cinq années et demie après les faits, un délai incroyablement long. ». Madame Christiane Taubira mettra un certain temps à exprimer sa consternation et à condamner les faits.

2 – Conséquences

La justice est passée mais l’affaire ne semble pas terminée car après la condamnation, il y a les recours (appel et cassation). Il est plus que probable que celle sui est devenue « première vice-présidente adjointe au tribunal de Bordeaux » ne restera pas les bras croisés, c’est son droit le plus absolu. Aucun des sites internet qui ont rendu compte des péripéties judiciaires de cette affaire n’a rendu compte des moindre excuses ni regrets de l’inculpée-condamnée à l’égard des personnalités ayant fait l’objet de ce sinistre affichage. Les recours ont été nombreux, de la part du parquet, qui a requis le non-lieu, ainsi que du Syndicat de la magistrature. En arguant du caractère privé du lieu ! Mais arrive l’argument opposé : en invitant un journaliste dans ce lieu, le caractère privé n’existe plus ! Bien que le journaliste ait été invité à ne pas filmer le panneau.

Il s’agit là d’une affaire dans laquelle les citoyens respectueux des lois, comme nous, sont consternés à différents titres. Celui qui porte une robe de magistrat n’est pas un citoyen comme les autres. Il a un devoir de réserve qui doit lui interdire le moindre écart, lui qui doit juger les autres. Les canulars de ce style n’ont pas de droit de cité dans des locaux publics.

Car là est la question. Le devoir de neutralité des magistrats est évoqué sur un autre site de Libération, rendant compte du procès : « Le dernier jour d’audience a viré à la discussion théorique sur le devoir de neutralité des magistrats.».

En conclusion-épilogue

Madame Françoise Martres définitivemet condamnée.

Il faut espérer que tout ceux qui sont au service de l’État et particulièrement du pouvoir judiciaire en tireront les leçons les plus salutaires. Le devoir de réserve s’impose aux serviteurs de l’État.




Une caste dominerait la France ?

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Argos Panoptés déchaîné

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Argos panoptès

Introduction

Selon un ancien numéro du Nouvel Observateur (Nouvel Obs : n° 2052 du 10 mars 2004, pages 14 à 29), les super-énarques seraient en accusation !. Le Nouvel Obs tire la substance de son dossier (pp. 14 à 18) d’un livre qui a été publié par l’écrivain Ghislaine Ottenmeyer sous le titre « Les intouchables » (3 mars 2004). Le jugement est dur, il vise le corps des fonctionnaires de l’ État, l’inspection des finances (IDF). Parce qu’ils sont sortis un jour dans les tous premiers de l’ENA (École Nationale d’Administration), « sans avoir à prouver ni leur courage, ni leur capacité de gestionnaires, ni leur charisme, ils se retrouvent à la tête de l’État ou de grandes entreprises. Pour quelques succès, que de désastres ! … ». Sont passés en revue un Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, plusieurs Premiers Ministres et Ministres (Maurice Couve de Murville, Jacques Chaban Delmas, Michel Rocard et Alain Juppé) ainsi que de grands Commis de l’État très compétents. Figurent aussi de grands patrons à la compétence reconnue. Cependant, la caste a enfanté des dirigeants d’entreprises responsables d’au moins quatre « désastres économiques ».

Les corps de fonctionnaires

En 2004, le corps de l’IDF était qualifié de misogyne. Dans son interview, l’écrivain affirmait que « Seul le pouvoir les intéresse » et « ils détiennent le vrai pouvoir », une « caste arrogante qui est devenue un boulet pour la France. Depuis les années 1970, elle est totalement anachronique … » (à rapprocher des accusations d’arrogance portées contre les actuels dirigeants).

Nous n’en dirons pas plus, vous découvrirez le livre et l’analyse datant de 2004. Depuis, il y a eu 2017 et l’arrivée au pouvoir de l’un d’entre eux, Emmanuel Macron. Il intègre en 2004 l’IDF dirigée par M. Jean-Pierre Jouyet dont, selon Wikipédia « il devient l’un des protégés ». Le 26 août 2014, il devient Ministre de l’économie, de l’Industrie et du Numérique. Il démissionnera le 30 août 2016 pour se consacrer au lancement du mouvement « En Marche » et sera élu le 7 mai 2017 Président de la République sans avoir jamais exercé le moindre mandat électif ! Le taux d’abstentions au 2e tour est de 25,4%.

En octobre 2018 éclate la crise des Gilets jaunes qui jettera dans la rue et sur les ronds-points des milliers de Français excédés par la fiscalité !

Les intouchables d’état

Il semble que le Nouvel Obs ne lâche pas facilement le morceau. Quatorze ans après, l’écrivain Vincent Jauvert (journaliste au Nouvel Obs où il est spécialiste en investigation) publie « Les intouchables d’État : Bienvenue en Macronie » (Robert Lafont, 2018, 247 p.). C’est la suite logique du précédent ouvrage avec plusieurs cas supplémentaires car, depuis 2004, rien n’a changé. L’ouvrage est présenté en dernière page de couverture comme « Incarnée par Emmanuel Macron et édouard Philippe, une nouvelle noblesse d’État dirige la France. Une caste de hauts-fonctionnaires plus que jamais minée par l’entre-soi et par les conflits d’intérêts. ». Là encore, vous ne manquerez pas de lire cet ouvrage mais attention ! Par petites doses quotidiennes car l’énoncé des privilèges de ces « nouveaux aristocrates » donne vite la nausée (ou l’envie de recourir à la lanterne républicaine : pas de peine de mort ni de Robespierre au 21e siècle !). Nous conclurons avec la dernière phrase de la page de couverture « …Vincent Jauvert dévoile la face cachée de cette haute fonction publique qu’il est urgent de moraliser. ». Pourtant, je croyais naïvement que depuis la nuit du 4 août 1789, les privilèges étaient abolis.

Le plus privilégié de tous n’est pas celui que vous croyez, il ne gagne que 150.000 €/an. C’est le Gouverneur de la Banque de France (miracle : son salaire est publié) qui « reçoit une rémunération d’activité équivalente à celle de vice-Président du Conseil d’État » ! Ils sont donc deux à toucher la modeste somme de 283.000 euros bruts par an » auxquels s’ajoutent 67.716 euros d’indemnité « imposable » pour le logement. C’est de l’argent public que tous reçoivent, l’argent de vos impôts ! Et les autres IDF ?  Dans « l’Empire, pardon la République », de quoi se plaindrait-on, nous retraités aux pensions amputées de la CSG ?

Abraracourcix dit Le Croquant

A bas les privilèges !!!

Jacou le Croquant, un citoyen très en colère ! mais respectueux des lois républicaines

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Des bébés humains malformés

Introduction

Logo Ministère santé publique

Un de mes amis est Docteur en sciences biologiques, écologue et écologiste. Appelons le Astérix ! Un de ses amis et conseiller est Docteur en pharmacie industrielle et écotoxicologue. Appelons le Panoramix (le druide). Je leur donne ci-après la parole et sur ce site, leur lutte est citoyenne. Ce sont des Gaulois indisciplinés, insoumis, contestataires, désintéressés, des citoyens français vigilants et fiers de leur civisme. Ces enfants nés malformés ont été pourtant désirés, ils sont aimés et les parents ne s’attendaient pas à les voir ainsi. On leur avait dit que c’était une « fatalité ». Quelque chose s’est produit au cours des premiers jours de la grossesse de leur maman. Quoi ? Voyez cet article.

Il a fallu l’intervention de la Ministre de la Santé Agnés BUZYN sur les médias (RMC-BFMTV et autres) pour que l’Agence Sanitaire Santé Publique France (logo de cet article) descende de de son piédestal et cesse sont discours « y’a rien à voir, circulez ». Le licenciement de la Directrice et du personnel ainsi que la fermeture du registre « REMERA » étaient en cours au prétexte d’un manque de rigueur ! Mme Delphine BATHO, ancienne Ministre de l’Environnement déclare ce jour 2 novembre 2018 sur RMC « Je demande que l’inspection générale des affaires sociales soit saisie. » Oui, nous le demandons avec elle, appuyés sur ce qui suit. Ceux qui ont voulu « étouffer » cette affaire doivent payer.

« En Loire-Atlantique, en Bretagne et en Rhône-Alpes (Ain, village de Druillat), des bébés sont nés avec des anomalies : sans mains ou sans bras. Ils sont malformés. Les questions qui se posent, s’agissant d’êtres humains, sont : pourquoi, comment ! Trois départements en France sont concernés. Une enquête a mis à jour ce qui pourrait devenir un scandale sanitaire. L’agence sanitaire « Santé Publique France », déclare  « aucune cause y compris environnementale n’a pu être mise en évidence ». Nous, écologues et écologistes ne peuvons admettre une pareille conclusion ! Pas plus que le licenciement annoncé puis annulé de la directrice du REMERA.

Pour certains observateurs dont Yannick JADOT député européen EELV, la piste des pesticides est mise en avant. Le Ministre de l’Agriculture Didier GUILLAUME a fait des déclarations qui indignent, employant « la rhétorique scientiste et sophiste du négationnisme (blog Mediapart, 20 octobre 2018). Ce monsieur semble ignorer le principe de précautions inscrit dans la constitution que la loi fait obligation au producteur du pesticide incriminé de produire la preuve de l’inocuité de son produit. La négation politique du principe de précaution se fait en invoquant abusivement la science contre ce qu’elle énonce afin de disqualifier et de sanctionner les lanceurs d’alerte. C’est ainsi que la directrice du registre régional des malformations (un médecin) qui a alerté sur les naissances avec malformations a failli être licenciée et son équipe dispersée au 31 décembre 2018. Le 31 octobre 2018, au micro de Jacques BOURDIN (RMC et BFM-TV), la Ministre de la Santé Agnès BUZYN annonce l’annulation des licenciements mais fait appel à de nouvelles études scientifiques. Le lobby des pesticides a-t-il gagné un nouveau délai !

Madame Corinne LEPAGE ancienne Ministre de l’Environnement, avocate de renom, s’est battue depuis 10 ans, en vain, pour obtenir de Monsanto les résultats de leurs essais. Les scientifiques ont déjà répondu. La nouvelle loi votée récemment sur le secret des affaires est-elle utilisée pour protéger des producteurs de substances nocives et sanctionner les lanceurs d’alertes ? Va-t-on confondre les enquêteurs, officiels ou privés, agissant au nom de l’intérêt général avec des espions industriels ? Va-t-on refuser d’informer pour protéger le secret de substances potentiellement nocives pour l’environnement et la santé ? Les péripéties de Me LEPAGE montre tout le pouvoir d’intimidation d’une grande multinationale et son manque de coopération.

Le professeur Charles SULTAN, service d’Endocrinologie Pédiatrique du CHU de Montpellier, met en cause les pesticides qui sont tératogènes (générateurs de malformations). Il parle d’un « cluster » de malformations, c’est à dire une accumulation en un lieu restreint « qui n’est pas l’effet du hasard ». Il peut s’agir soit d’une origine génétique, soit d’une origine endocrinienne ou environnementale.

Le professeur Dominique BELPOMME (cancérologue) va dans le sens de l’élu européen Dominique Jadot lequel argue que la cause probable serait « les pesticides des champs environnants ». Le Pr. BELPOMME affirme qu’il s’agit « d’un véritable mensonge d’état » (Lettre des médecins du Sens n° 224 citée sur le site « Les symboles » en date du 10 octobre 2018). Le site Sens&Symboles évoque le « gouvernement qui n’a pas osé voter l’interdiction du Glyphosate » alors que ce produit a été jugé hautement cancérigène. Est-il tératogène, c’est à dire générateur de malformations fœtales ? Rappelons ici que selon des informations difficilement réfutables, les cas de malformations constatées dans l’Ain, en Loire-Atlantique et en Bretagne sont des « clusters » concentrés géographiquement « dans un périmètre restreint ». Cela peut-il modifier la conviction de Monsieur le Ministre de l’Agriculture lequel devrait relire le principe de précaution. Il est vrai qu’on peut mettre ses déclarations, comme le dit François VEILLERETTE, porte-parole de l’ONG Générations Futures : « On va mettre cette déclaration sur le compte de l’inexpérience ». Nous soulignons la déclaration de M. Benoît HAMON, ancien ministre : « Trois jours d’exercice et déjà porte-parols des lobbies : chapeau bas. ».

Quand les scientifiques (des gens sérieux et indépendants de tout lobby) auront analysé les cheveux ou le sang des mamans et des enfants, comparé ces derniers à des enfants réputés normaux, analysé les sols des champs environnants, du temps se sera écoulé et d’autres contaminations seront possibles. Combien d’enfants risquent de venir au monde malformés ? Quand on aura la preuve par « a + b = C », qui sera rendu responsable ? Les générations futures et ces enfants auront le droit de réclamer justice contre les lois scélérates et leurs auteurs ! « Bon appétit, Messieurs. – ô Ministres intègres ! Conseillers vertueux ! […] Soyez flétris, devant votre pays qui tombe, […] Tout se fait par intrigue et rien par loyauté, […] » disait le grand écrivain Victor HUGO par la voix de Ruy BLAS !

Nous posons la question aux ministres concernés, Agriculture et Environnement. »

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