Citoyen et résilience

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extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF

Association de soutien à l'Armée Française

Introduction

En physique des métaux, la résilience est la qualité qui caractérise la capacité d’un métal à reprendre sa forme, à la suite d’une déformation. En psychologie, c’est la capacité à surmonter les chocs traumatiques. Dans les deux domaines, il s’agit d’une qualité, celle de résister à un choc. Nous nous intéresserons au domaine de la psychologie et particulièrement à celui des masses, la masse des citoyens qui peuple notre pays. Je me suis inspiré ici de l’article de M. Alexandre MALAFAYE en collaboration avec Brice de GLIAME (trimestriel « Engagement » de l’ASAF, n° 121 décembre 2018, pp. 31 à 33). Cet article méritait quelques compléments de ma part (AA-IHEDN, 1985) et extraits remaniés de l’ouvrage « 99 questions sur … la Défense » (Ouvrage collectif sous la direction de Paul-Henri GARCIA.- SCEREF-CRDP Languedoc-Roussillon, 2004, 232 p.).

1 – Les domaines d’application

En psychologie, la résilience s’applique à des être humains (individus ou groupes), à la collectivité nationale, au couple, à la famille, etc.

1.1 – Cas de l’individu ou du groupe

Le cas de l’individu ou du groupe met en question la capacité de faire face à « l’effet de sidération » qui suit un choc à revenir à sont état normal en dépit d’évênements douloureux ou violents tels, par exemple, un attentat terroriste faisant des victimes.

1.2 – Cas d’une nation (collectivité nationale)

Le cas d’une nation s’apprécie au moment de crises, de catastrophes naturelles, d’accident majeur, de guerres et d’attaques terroristes, etc. Pris dans son sen le plus positif, le terme évoque l’aptitude à se redresser, à se relever collectivement sans avoir remis en cause ses valeurs et ses principes fondamentaux lesquels structurent la nation.

Ici se place le cas de ce qui se passe après un attentat terroriste de grande ampleur comme ceux du 13 novembre 2015 (Saint-Denis, 10e et 11e arrondissements, Bataclan). La réaction des Français a été qualifiée de résiliente pour diverses raisons :

  • en raison du sursaut qui a suivi,
  • parce-que les actes n’ont pas dressé les Français les uns contre les autres et à provoquer une guerre civile.

Il convient de souligner que la résilience d’une société ne saurait reposer sur la seule capacité de chaque citoyen à faire face à l’adversité.

1.2.1 – La construction de la résilience d’une nation

La construction de la résilience d’une nation s’articule autour de quatre axes :

  • le cadre légal, celui de l’État de droit qui permet d’affronter les crises graves,
  • le projet de société qui fédère des citoyens et forge le sentiment d’appartenance avec le désir de faire front ensemble,
  • l’affichage des symboles et des valeurs communs,
  • la confiance des citoyens envers ses représentants.

La résilience, comme la sécurité, ne se décrète pas, elle relève d’une démarche volontaire du citoyen.

1.2.2 – Résilience acquise ou innée ?

La résilience n’est pas innée, c’est un trait de caractère qui se construit, se développe et se renforce. Pourtant, on pourrait croire le contraire ? Il ne faut pas confondre l’esprit belliqueux, guerrier, velléitaire de certains peuples avec l’esprit de défense. En France, de nos jours, la résilience est le fruit d’une patiente construction sociale, inscrite dans le temps long. Elle remonterait à la révolution de 1789 et aux soldats de l’an II ?

1.2.3 – Les institutions qui développent la résilience

De tout temps et en tous lieux, il y a eu des nations avec une longue tradition de servage, d’esclavage sous la férule de tyrans. La plupart de ces nations se sont soulevées, libérées, dotées d’institutions démocratiques. La France l’a démontré avec ses soldats-citoyens qui sont partis en 1914 se battre contre l’envahisseur allemand (prusso-austro-bavarois). La France est une nation qui prétend se défendre et non attaquer. Si la seconde guerre mondiale a connu un fléchissement national qui a conduit à un armistice funeste, la résistance à l’envahisseur a fini par unir un peuple qui a gagné sa victoire avec l’aide de ses colonies, des résistants, des soldats refusant l’abaissement et des alliés qui leur ont fourni des armes. La nation en armes ! Les noms de De Gaulle, De Lattre et Leclerc ne doivent pas être oubliés ainsi que ceux qui se sont battus à leurs côtés.

Des institutions existent de nos jours qui vont permettre au citoyen de s’impliquer dans sa propre sécurité, en développant l’esprit de défense. Le contraire état l’esprit de Munich !

2 – L’esprit de défense

Le grand mot est lancé : l’esprit de défense ! Le constat est fait que les ressources de l’État ne peuvent pas tout faire devant la diversité des menaces et leur inscription dans un temps long. Il faut un changement de posture : le citoyen peut et doit s’investir, (nous citons) « s’impliquer dans sa propre sécurité », sans haine ni désordre, quand le mal est là, quand un évènement tragique survient.

2.1 – Indifférence ou résilience

Il ne faut pas céder à la facilité consistant à confondre l’indifférence ou la facilité avec la résilience. Cette dernière qualité, nous l’avons dit, (nous citons) « suppose une démarche volontaire ». Le citoyen participe à la défense de son pays. L’indifférence peut conduire au pacifisme et à l’esclavage. La défense conduit à la résilience.

Mais comment définit-on la défense ?

2.2 – La défense

Tout organisme vivant (plante, animal, être humain) développe des mécanismes visant à répondre à une menace ou une agression. Ce mécanisme est la défense. Nos sociétés se défendent et il n’existe pas d’état qui ne possède une armée et des forces de sécurité pour se défendre.

En France, la défense est nationale, globale, armée. Elle est centralisée et, depuis la suspension du service national, elle est confiée à des professionnels, ce qui tend à démotiver, sauf exceptions, les citoyens qui deviennent passifs.

2.3 – L’esprit de défense au service de la résilience nationale

Le constat a été fait que la centralisation de la gestion centralisée de la sécurité a éloigné le citoyen des problématiques de sécurité au quotidien. La France a un gros retard à rattraper en la matière mais dispose d’atouts. La France n’en est, cependant; qu’aux balbutiements.

2.2.1 – L’IHEDN

Logo AA-IHEDN
Logo AA-IHEDN petit

L’Institut des Hautes Études de la Défense Nationales (IHEDN) forme des citoyens de la société civile, des fonctionnaires de haut-niveau et des militaires, ensemble, à l’esprit de défense. L’objectif n’est pas de former des tireurs à l’arme à feu mais d’aviser, de préparer les citoyens dans une perspective de résilience. Il les prépare à mieux affronter l’adversité dans une perspective de résilience individuelle et collective. Un des axes de son action est dirigée vers notre jeunesse par le canal de ses professeurs : j’ai nommé les Trinômes Académiques, Armée, Éducation Nationale, IHEDN. Ce réseau apporte une contribution utile, en particulier aux réserves citoyennes.

2.3.2 – Les réserves citoyennes

Depuis la « mise en sommeil » du service militaire obligatoire et l’institution d’une armée de métier, le problème se pose de manière aigüe des réservistes notamment dans des armes de spécialistes ou de nouveaux théâtres d’opérations comme le cyber-monde et la cyber-sécurité. Des places existent au sein des armées, des forces de sécurité (gendarmerie, police, douanes) pour accueillir pour des périodes plus ou moins longues, des citoyens volontaires de tous âges. Ce sont les réserves citoyennes. Cette mobilisation des citoyens a été montrée après les attentats de 2015.

La réserve citoyenne de défense et de sécurité est composée de volontaires agréés par les autorités militaires pour contribuer au renforcement du lien entre les armées et la société civile. Si vous souhaitez en faire partie, vous devez remplir certaines conditions, notamment d’âge et de nationalité. La participation à la réserve citoyenne n’ouvre pas droit à rémunération ou indemnisation. Il existe une réserve citoyenne dans chaque arme.

2.3.3 – La garde nationale

Actuellement « La Garde nationale, ce sont des femmes et des hommes volontaires qui décident, en parallèle de leur vie civile, de s’engager dans la réserve opérationnelle au service de la protection des Français ». C’est ainsi que définit le site consacré à cette nouvelle formation.

3 – Les exemples étrangers

Deux pays sont exemplaires en matière d’engagement citoyen, l’un a une vielle tradition, j’ai nommé la Suisse (Confédération Hélvétique), l’autre une tradition plus récente, le Sénégal.

3.1 – La Suisse

La Confédération hélvétique (nous abrègerons en Suisse) dispose d’une armée de milice[1].  C’est une armée où les civils sont formés pour participer à des missions militaires en complément de leurs formations professionnelles. Il s’agit d’un type d’armée principalement utilisé en Suisse. C’est un système d’organisation couramment pratiqué dans la vie publique de ce pays, elle tient sa forme d’une idée républicaine selon laquelle un citoyen a les capacités d’assumer des charges et des tâches publiques à titre extra-professionnel et bénévole. C’est une expression empruntée au vocabulaire militaire (du latin militia, service militaire) dont l’origine remonte à la démocratie athénienne et au début de la république romaine ; depuis l’antiquité la notion de milice comprenait l’exercice de charges civiles.

L’Armée suisse est encadrée par des militaires professionnels. Elle est équipée de systèmes d’armement et d’équipements modernes, sophistiqués et bien entretenus, elle a pour mission d’assurer la défense du territoire suisse, la sauvegarde des conditions d’existence de la Suisse et de contribuer à la promotion de la paix à l’étranger. De par sa politique de neutralité, la Suisse s’efforce de maintenir une défense aussi autonome que possible, bien que le rapport de politique de sécurité 2000, intitulé Sécurité par la coopération ait ouvert la voie à une coopération accrue avec l’étranger, notamment en matière de participation à des exercices communs. Sa devise est Sécurité et liberté. Les réservistes suisses sont régulièrement appelés à des périodes militaires. Ceux qui résident à l’étranger sont tenus à payer un impôt spécifique s’ils ne peuvent répondre à leur devoir militaire.

La doctrine militaire s’articule dans le cadre d’une coopération plus ou moins explicite avec les pays limitrophes, doctrine du pas de vide militaire qui vise à éviter que la Suisse ne devienne le ventre mou d’une Europe soumise à une invasion massive. Toutefois les menaces militaires ont changé, notamment avec la chute de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), ce qui a forcé l’Armée suisse à effectuer une série de réformes, telles que la décision, prise en mai 2011 de mettre hors service les batteries Bison et les pièces d’artillerie de forteresse.

L’Armée suisse est classée 39e armée selon la liste des armées nationales par effectif.

3.2 – Le Sénégal

Le Sénégal est un pays de l’Afrique de l’Ouest bordé par l’océan Atlantique à l’Ouest et par la Mauritanie au nord, le Mali à l’est et la Guinée-Bissau au sud.

Ce pays a développé un réseau opérationnel national d’assistants à la citoyenneté de proximité, l’ASP. Ce réseau est composé de 10.000 volontaires, des citoyens acteurs de la sécurité. La présence de ces acteurs a permis de diminuer la délinquance et facilite la remontée d’informations utiles, notamment face à la montée de l’islamisme radical.

En conclusion

Le chemin, dans notre pays, en France, est long à parcourir avant d’atteindre un niveau de résilience optimal. A côté des réticences d’ordre politiques (mauvaise expériences passées avec l’engagement citoyen assimilé à la délation), la méfiance des militaires à l’égard des « galons en zinc », il y a le manque de motivation des intéressés, les citoyens. Il y a pourtant urgence pour amener la résilience à son meilleur niveau. Le chemin passe par l’école de la République dans ses niveaux (primaire, secondaire et supérieur) et le pouvoir politique a le devoir impératif de favoriser, sans tarder, l’engagement des citoyens. Serions nous moins intelligents que les Suisses ou les Sénégalais ?


[1] La Milice française, souvent appelée simplement Milice, était une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre la Résistance, qualifiée de terroriste. C’était une police supplétive de la Gestapo allemande. De triste mémoire !

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Un volontaire de la Réserve Citoyenne de  la Gendarmerie Nationale

Logo IHEDN




Antivaccinations : CQFD

Un coronavirus

En faut-il encore d’autres ?

Ce qu’il fallait démontrer ! A la Martinique, deux leaders syndicaux anti-vaccinations décédés. Il semblerait que ces deux victimes de leurs préjugés aient contracté la maladie du CoVid19 pendant une réunion avec le Préfet.

Un des défunts était un leader du mouvement anti-vaccinations, Alain Decaille, « était l’un des membres de l’intersyndicale qui avait appelé à la grève générale, le 22 novembre, contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire, en soutien aux soignants ». Le virus SarS-2 ne fait pas de politique ni de syndicalisme. Il ne faut pas confondre.

Le Préfet, lui, était vacciné, il a fait une forme légère, il est en voie de guérison. Les deux antivaccs, eux, sont partis ! C’est un cas entre autres, où le vaccin protège contre les formes graves.


Un citoyen-biologiste très en colère !
respectueux des lois républicaines




Monsieur Macron candidat !?


Nous observons, nous écoutons.

Le mercredi 15 décembre 2021, Monsieur Emmanuel Macron s’est enfin lâché : il est candidat à sa succession mais sans l’avoir dit officiellement because CSA ?. Un autobilan d’autosatisfaction pendant deux heures, un retour sur ses erreurs, …

Du pipeau diront certains ! Le petit joueur de flutiau menait la musique au château ! Les urnes diront ce que les Français pensent vraiment. Il veut encore bousculer le système. Il y a beaucoup à dire sur son système, celui des copains de l’ENA qui l’entourent et le portent.

Il a beaucoup divisé les Français diront les uns. Un piètre économiste diront les autres !


Cette image de forêt (photo ci-contre) publiée sur le site du Gouvernement (cliquez sur l’image) est elle une façade, du green-washing ?

C’est pourtant un des résultats de son bilan ? La COP26 n’a pas atteint ses objectifs mais le Gouvernement annonce la fin des combustibles fossiles. Etrange !

Un grand projet comme la réindustrialisation de notre pays et son indépendance industrielle sont passés sous silence.

Signature du Citoyen-Contribuable 34





Une rave-partie en Ille-et-Villaine

Nous informons

Une rave-partie géante en Ille-et-Vilaine (Lieuron, 40 km de Rennes) se termine. Deux nuits folles où plus de 2.500 participants ont bravé l’interdiction en vertu du couvre-feu ! Les teufeurs qui sortent sont maintenant verbalisés et contrôlés ! Mais aucun contrôle Covid19 n’a été pratiqué, aucune rétention ni obligation de se confiner ! Une grave lacune !
Les organisateurs se seraient éclipsés avec les matériel ? Notre ministre de l’Intérieur a-t-il été bridé, empêché d’agir ? Il est dit qu’il a voulu empêcher des atteintes à l’intégrité physique des teufeurs. Il leur aurait épargné des coups de matraque pourtant bien mérités mais ne leur a pas épargné la contamination par le COVID19 !
Qui va payer pour ce gigantesque cluster ?

Mon ami VRCGN me demande de remercier ici nos gendarmes. C’est fait !

 

Un volontaire de la Réserve Citoyenne de la Gendarmerie Nationale




Nous soutenons le Professeur Raoult


Tableau de Delacroix la Liberté
Tableau de Delacroix la Liberté
Ils veulent sa peau
Ils veulent sa peau

Chers lecteurs, ici NOUS SOUTENONS LE PROFESSEUR DIDIER RAOULT,

Signez la pétition de soutien à Didier Raoult. Nous relayons l’appel de Guillaume Chopin :

Le poids des lobbies pharmaceutiques risque une nouvelle fois d’avoir raison de notre santé…

…et de la voix des gens comme vous et moi.

Il faut tout faire pour éviter ça et faire valoir notre droit à une médecine indépendante et sûre.

En s’en prenant au Pr. Raoult, ils s’en prennent à chacun de nous.

Informez vos amis, vos proches et transférez-leur ce message :

  • envoyez-le par mail
  • faites suivre la pétition sur whatsapp
  • partagez-là sur Facebook

C’est important. La vie de centaines de malades du Covid est en jeu.

Votre dévoué,

Guillaume Chopin


extrait bandeau IHEDN site institut

Jean PEUPLUS
Un Patriote indigné

Tableau de Delacroix la Liberté




Contrer l’islamisation et la radicalisation

Argos Panoptés

In

Contrer l’islamo-jihadisme terroriste

M. Olivier Roy a publié un ouvrage intéressant sur lequel il a été interrogé au Club de la Presse d’Europe1. Il s’est exprimé sur le jihadisme et les jihadistes, apportant une vue nouvelle sur ce phénomène qui nous apporte le terrorisme en France. Il parle d’«islamisation des radicaux » en contredisant Gilles Kepel et ses élèves qui parlent de « radicalisation de l’islam ». Olivier Roy parle de « losers ». Il est vrai que militairement, les partisans de l’État Islamique (ad-dawla al-islāmiyya ou DAECH) a été durement étrillé sur le terrain de l’Irak et de la Syrie. Ils ont perdu mais n’ont pas été éradiqués. Le fondateur de ce mouvement islamiste Abou-bakr-al-Bagdadi est mort au fond d’un tunnel mais des groupes jihadistes, restes du califat, subsistent sur le terrain et ont laissé des relais dans les pays occidentaux, en France en particulier. Comment lutter contre ceux qui ont ce dernier mois, alimenté de manière tragique l’actualité de notre pays.

1 – Un précurseur lanceur d’alerte

Nous ne pourrons dire que nous avons été surpris, surtout en haut-lieu, parmi les hauts-personnages qui nous gouvernent. Xavier Raufer, Alain Bauer, les groupes de travail des Associations régionales des Anciens Auditeurs de l’IHEDN ont suffisamment tiré la sonnette d’alarme. Nous serions gouvernés par des Autistes ou par des gens qui affirment que l’Histoire (avec un H majuscule) commence avec eux. A l’opposé, les scientifiques qui vont traiter un sujet vont rechercher ce qui a été écrit avant eux et en font le point de départ de leur recherche, soit pour contredire, soit pour confirmer et ajouter, de toutes façons, une nouveauté. M. Olivier Roy vient de nous livrer sa version, M. Macron et ses marcheurs devraient bien lire ce que leurs prédécesseurs ont écrit et les lois qui ont été votées. C’est ce que trois auteurs ont publié en 2015 (Le jihadisme: le comprendre pour mieux le combattre.- David Benichou (magistrat), Farid Khoroskhavar (universitaire) et Philippe Migaux (universitaire), Plon (département d’Edit), 2015).

1.1 – un livre a relire

Le livre que nous citons ici est à relire avec attention surtout le chapitre rédigé par le magistrat anti-terroriste (AT) David Benichou (pp. 324 à 403). Les pages consacrées au plan de lutte contre les filères syriennes (pp. 358-368) ont retenu notre attention en les rapprochant des déclarations d’Olivier Roy. Le juge, fort de son expérience de magistrat AT et de son observatoire des phénomènes terroristes nous précise que « Le régime de lutte anti-terroriste est caractérisé par des procédures dérogatoires au droit commun », ce que nous admettons. Les méthodes des terroristes sont abjectes et le fait de lâches. Cependant, avec les autres formes de criminalité, il partage les techniques d’enquêtes strictement encadrées par la loi.

Le juge affirme (page 129) que le terrorisme islamisto-jihadiste emploie les mêmes techniques à la fois ancestrales et modernes : ruse élémentaire (contre-filatures, cloisonnement des moyens de communication) et les formes modernes (navigation Internet, cryptage, détection de micros-espions, de caméras, …). Il affirme que le jihadisme n’est qu’une forme de ciminalité organisée qui emploie régulièrement des anciens braqueurs, de petites frappes (voyous), trafiquants de stupéfiants et de cigarettes, parfaits connaisseurs des techniques d’interrogatoires et d’enquête pour les avoir endurés. Le profil du terroriste se construit avec le temps, soit en prison, soit dans ses quartiers.

1.2 – La stratégie islamo-jihadiste fasciste-terroriste

Quel est le rapport avec l’Islam ? Le jihado-terroriste sait que la liberté de religion est garantie par la constitution. Il va se servir de l’Islam pour semer les graines de la discorde, habiller ses actes crapuleux des valeurs religieuses. Il nous réclame, au nom de nos valeurs les droits et libertés inscrits dans nos textes fondamentaux, pour instituer une organisation totalitaire à caractère religieux (une théocratie). Lui ou ses maîtres à pense osent puiser dans le versets les plus belliqueux du Coran et les hadiths les plus sombres les affirmations les plus radicalement opposés à nos valeurs.

Le juge nous dit (p. 129), en 2015, que « l’assassinat perpétré à Charlie-Hebdo en a été la sanglante démonstration » (refus de reconnaître la primauté de nos lois).

1.3 – Le manque total d’esprit humoristique

La culture moyenâgeuse reçue par les candidats au martyre ignore totalement ce qu’est l’esprit critique et notamment le caractère humoristique d’une caricature. L’humour féroce s’oppose à l’interdiction pour le musulman de représenter un visage, voire un corps humain. Il exprime, certes, une dérision mais celle-ci est permise par la loi de notre pays. C’est un droit de l’homme (être humain) de s’exprimer librement Or, le militantisme islamiste se sert de cette liberté pour protester, il en a le droit mais pas le droit de tuer ou d’inciter un jeune écervelé (à qui on a lavé le cerveau) à parcourir 2.000 km depuis la Tunisie pour venir tuer trois citoyens français dans une église ! La pratique d’un tel islam est incompatible avec nos lois, nous sommes en état de légitime défense.

Le droit à la sûreté figure dans nos lois fondamentales, comme le droit de tirer accordé à nos forces de l’ordre devant un agresseur qui les menace.

Le terrorisme jihadiste est un monstre contemporain, une hybridation d’une sous-culture religieuse, d’une haine anti-juive, d’un fantasme conspirationniste, d’un nihilisme et d’un culte de la représentation de soi, le tout se développant sur des terreaux qui, au fil des interrogatoires judiciaires, commencent à livrer leurs invariants structurants. Le juge Benichou met en avant la fragilité des populations visées plus ou moins en difficultés (famille, revenus, emplois, relations affectives, …) chez lesquelles deux dimensions vont faire basculer le levier de la conversion radicale :

  • conversion au sens propre lorsqu’il sera question d’opter pour l’islam,
  • conversion au sens figuré lorsque le musulman d’origine va opter pour la radicalité, pour un projet collectif ou individuel jihadiste violent.

Toute forme d’humour est exclue de la pensée jihadiste.

2 – La reprise des théses sur la radicalisation

Selon le site d’Europe1 (La Club de la Presse, 4 décembre 2015), Olivier Roy reprend et valide sans la mentionner, l’analyse du magistrat David Benichou publiée la même année. Il va plus loin.

2.1 – L’islam, nouvelle aventure

Olivier Roy déclare que les islamistes radicaux sont « d’abord radicaux avant d’être islamistes ». Ce sont souvent des jeunes qui vont très peu à la mosquée, boivent et vont en boîtes de nuit (le portait de l’assassin de la basilique de Nice Ibrahim Issaoui, à ceci près qu’il n’y a pas de boîtes de nuit à Sfax accessibles à un jeune homme pauvre). Ce sont souvent des petits délinquants qui en quelques semaines se laissent pousser la barbe, cessent de boire et de fumer du shit et basculent vers le crime terroriste. Roy évoque un déclic individuel.

2.2 – Les convertis et les autres

En 2015, Olivier Roy souligne le rôle des convertis dans le jihadisme criminel violent. Un quart de ces individus français sont des français de souche chrétiens convertis ou des enfants de musulmans appartenant à la deuxième génération, souvent en rupture avec la cellule familiale et parentale. Ils trouvent dans l’islam radical et le jihadisme « le grand récit fantasmé des Mille et Unes nuits ». Convertis ou musulmans de souche, ces jeunes qui vont peu à la mosquée ont à peine entendu réciter un ou deux versets du Coran parlant d’épées flamboyantes, de courses à cheval ou à chameau, de butins rutilants, de belles esclaves capturées, … On leur promet monts et merveilles au nom de livres qu’ils sont incapables de lire, ils sont analphabètes en langue arabe ancienne. Mail, il y a le rêve de la reconquête de l’Andalus et de la Narbonnaise ! On ne leur dit pas que Charles Martel (Poitiers 732) a filé une bonne raclée aux Sarrazins d’Abd el-Rahman (tué là).

2.3 – Les shahids et les houris : le paradis d’Allah

Ces nouveaux Aladin (Alaeddine) voient s’ouvrir la possibilité de faire le grand récit de leurs aventures nouvelles sur les médias, de devenir des martyrs (shahids) et l’aller au paradis forniquer des vierges éternelles (houris) pour l’éternité ». Ce que leur ont fait croire des prêcheurs sans scrupules ravis d’avoir de la chair à canons bien fraîche. Du statut de losers (perdants), ces écervelés deviennent des vengeurs aux cris d’Allah Akbar. Ils savent que les policiers ont reçu la consigne de les abattre, au cas où ils dissimuleraient des ceintures explosives ! Ils vont au suicide le coeur joyeux ! en entraînant avec eux le plus possible de victimes chez les infidèles (kouffars). Selon Olivier Roy, en se tuant ou se laissant tuer, ils sont purifiés de leurs forfaits antérieurs et peuvent même gagner le paradis pour leur famille !

Comment lutter contre ce fléau ?

3 – Comment lutter

Lutter contre le terrorisme jihadiste et contre ses inspirateurs (DAECH, Al Quaïda et consorts), selon le politologue Olivier Roy, passerait par « passe par l’épuisement de la fascination », … « en cassant ce discours d’héroïsme que DAECH [et consorts] tient sur lui même ». Or, DAECH est donné comme anéanti mais son discours belliqueux et mortifère a été diffusé et entendu dans le monde entier. Abou Mohamed al-Adnani, le ministre des attentats de DAECH, a trouvé la mort en Syrie le 30 août 2016. Il a lancé un appel au jihad contre la Russie et l’Amérique mais on le soupçonne d’avoir organisé les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Ses appels ont été entendus et sont rémanents malgré sa disparition. Entendus et écoutés en France et à l’étranger.

3.1 – Lutte sur notre territoire national

Comme pour la lutte contre le virus Sars-CoV2 (CoVid19), il faut barrer la route à, tracer et dépister le jihadisme terroriste. Il y a un parallélisme entre virus Covid et le virus terroriste.

3.1.1 – Barrer la route à l’immigration indésirable

Nous devons contrôler l’immigration qui entre en France. Nous devons exercer la Souveraineté Nationale. Nos forces de police et de gendarmerie, notre armée, sont là pour nous protéger. Elles doivent recevoir l’appui des réservistes. Au fait, où est passée notre Garde Nationale ? On n’en entend plus parler ! Elle a disparu ! Il faut y ajouter l’action de nos douanes et de TracFin. Tout ce qui réaffirme notre force et notre souveraineté nationale doit être mis en oeuvre, y compris la vigilance citoyenne. Notre pays a une fâcheuse relation à la vigilance citoyenne qui s’est exercée en 1940-45 par la collaboration avec une puissance occupante. En 2020, nous luttons contre l’occupation d’une 5e colonne terroriste et contre une maladie encore mal connue.

3.1.2 – Renseigner nos dirigeants

Le renseignement intérieur est le phare qui éclaire la route des policiers et gendarmes chargés de réprimer les actes délictueux et, surtout, les prévenir, les empêcher. La Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) est chargée de ce travail indispensable. Au moins un attentat par mois est évité.

Du renseignement à la poursuite judiciaire des crimes terroristes, la question se pose des moyens mis en œuvre et de leur répartition. Comment se fait la mise en œuvre des trois composantes successives du traitement (instruction) d’une affaire de terrorisme (d’après David Benichou, 2015) :

  1. acquisition du renseignement,
  2. enquête judiciaire (enquête de flagrance, ou préliminaire) dirigée par le parquet anti-terroriste, information judiciaire sous la direction des magistrats instructeurs anti-terroristes,
  3. phase du procès devant la cour d’assises spéciale composée de magistrats professionnels puis juridiction d’application des peines.

La communication entre les activités de renseignement dans la plus grande discrétion, leur coordination au sommet de l’Êtat posent le problème des libertés publiques, une dérogation à une instruction de droit commun et le travail en commun renseignement-justice. La problématique jihadiste souligne la pertinence du risque de perte du contrôle démocratique qui s’exerce sur le renseignement.

Le problème de la coordination des services (DGSE, DGSI, DRM, DPSD, DND, DRP, etc.) semble en voie de solution. Se pose alors le problème de la coordination avec les autres pays européens.

3.2 – Lutte sur notre territoire européen

Le problème est soulevé de la création d’une agence de renseignements européenne. Après chaque attentat majeur sur le sol européen, des voix s’élèvent pour demander la création d’une agence européenne de renseignement. Ce problème est loin d’être résolu. « Nous n’avons pas d’amis, nous n’avons que des alliés » dit une membre d’un service de renseignement très fermé, la DPSD.

L’agence Frontex déployée sur les frontières de l’Europe ne semble pas donner satisfaction, l’exemple récent du transit de terroristes à travers l’Italie vers Nice en est un exemple. Notre Ministre de l’Intérieur va rencontrer son homologue italien pour traiter directement le problème du refoulement des indésirables et notamment le cas de ce Tunisien qui ‘na pas déposé de demande d’asile, n’a pas été refoulé et a pu gagner la France et la ville de Nice où il a commis son forfait.

3.3 – Lutte à l’étranger

Hors du territoire national commence le territoire étranger. Une certaine coopération existe avec certains états mais le gros du travail de renseignement est le fait de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE).

C’est une entité dépendant du Ministère des Armées, travaillant en étroite coopération avec la DGSI, son homologue civil. Bien entendu, ses activités sont secrètes. C’est la condition essentielle de son efficacité. C’est une jeune analyste de la DGSE qui a permis à un drone armé de pulvériser la voiture du chef shebabs (un terroriste somalien).

D’autres services sur lesquels il ne nous appartient pas de nous étendre assurent la sécurité de nos armées en opérations extérieures. Mais rien ne pourra être fait si la France, une démocratie, ne se dote pas d’une législation d’exception et, en attendant, n’applique pas les lois existantes et ne facilite pas le transfert des informations vers l’appareil judiciaire.

4 – La barrière législative en France

Le magistrat David Benichou décrit, en 2015, à propos du jihadisme, les 23 mesures découlant de la loi du 13 novembre 2014. Mais qu’en est-il de l’application de cette loi ?

En 2020, on nous annonce une loi sur le « séparatisme ». A-t-elle tenu compte de l’existant ? La loi du 13 novembre 2014 a été conçue pour contrarier les départs vers les terres du jihad (Syrie, Irak, …) et sanctionner les retours de combattants aguerris (hommes, femmes enfants). Déjà en 2015, des rapports parlementaires ont attiré l’attention des gouvernants sur la menace terroriste croissante. Ce sont :

  • Assemblée nationale : rapports Pietrasanta n° 2173 du 22 juillet 2014 et Ciotti n° 2828 du 2 juin 2015 ;
  • Sénat : rapport Goulet-Reichardt n° 388 du 1er avril 2015.

Ces rapports ont en commun d’attirer l’attention de la classe politique sur la menace terroriste croissante due aux groupes terroristes islamistes salafistes de la mouvance radicale (n° 2173 AN : p. 10 et suiv.), sur les conséquences des attentats des 7 et 9 janvier 2015 et de la cyber-attaque contre TV5 Monde (n° 2828 AN : p. 9 et suiv.) et sur l’existence de 1.432 ressortissants français partis vers les zones de combat irako-syriennes dont 119 femmes (n° 388 SEN : p. 9 et suiv.). En 2015, nous sommes sous la Présidence de François Hollande et le mandat ministèriel de Mme Christiane Taubira. Ces rapports semblent n’avoir pas été pris au sérieux pour des motifs idéologiques. Nous en subissons aujourd’hui les conséquences. Nous étions prévenus.

Conclusion

Il a fallu plusieurs années pour que l’ancien ministre des Finances Macron (2014-2017) élu Président de la République en 2017 change de paradigme et découvre l’islamisme, le désignant par son nom en octobre 2020. Pour lutter contre le « séparatisme » de l’Islam politique (jihadisme, islam politique et terrorisme), enfin les mots justes sont employés. Combien de deuils ? En moins d’un mois, Paris, Conflans, Nice ont enfin déclenché une timide répression qui doit aller en s’accélérant. Les mesures destinées à prévenir les retours de jihadistes doivent nous prémunir contre le 5e colonne des jihadistes installés et de leurs suppôts. Il nous faut encore recouvrer notre souveraineté en rendant effective la barrière sanitaire contre l’entrée d’individus indésirables futurs assassins porteurs de haine jihadiste et protéger nos ressortissants quelque soit la religion. Il y a des musulmans éclairés qui subissent aussi la haine de ces individus. Ils ont droit aussi à vivre en paix dans notre pays et doivent être protégés.

Monsieur Darmanin, ministre de l’intérieur, descendant d’un grand-père tirailleur algérien doit pouvoir continuer sa mission. Il a comme Directeur de Cabinet un Préfet qui sait ce que sont les services de renseignement dont il a été le coordonnateur auprès du Président. Son remplaçant devra poursuivre sa mission. Le lien entre les services de renseignement et les instances juridiques répressives doit être plus efficace et la loi doit être adaptée aux circonstances exceptionnelles devant lesquelles nous place le terrorisme islamiste. A l’abri du bouclier enfin opérationnels, un islam modéré, éclairé, débarrassé de l’obscurantisme, pourra enfin s’épanouir en France.smiley


extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF

Association de soutien à l'Armée Française




Les assassins ont frappé à Nice le 29 octobre 2020

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Trois petits bonzes
Le jeune homme qui est venu égorger « nos filles et nos compagnes » à Nice le 29 octobre dernier est issu d’une famille de 10 enfants demeurant à Sfax (Tunisie). Il était connu des services de police locaux pour faits de violence et de petite délinquance. Puis le louveteau s’est assagi, il a été réislamisé, a abandonné l’alcool et la drogue et s’est mis à pratiquer la prière (le salat). Tous ces signaux se sont passés loin de la France. La police de l’état tunisien s’en f … t comme de l’an 40 ? Nos services français ne le connaissaient pas et pour cause, c’était son premier et bref séjour dans notre pays. Il convient de tracer son parcours, l’enchaînement des faits doit nous servir d’exemple pour éviter, prévenir que ce genre d’individus ne recommence un nouveau safari mortel. Ce lâche s’en est pris à des femmes ! Qui lui a appris à égorger ? Il n’a pas volé les balles françaises qui ont mis fin à sa cavale.

1 – Le chemin de l’invasion

1.1 – Le départ

Il est parti de Sfax, avec quel viatique pour le voyage ? Qui l’a motivé et formé ? Son parcours est l’illustration parfaite de la stratégie de la taquyia (la visière). Le jihadiste avance masqué, un bon nounours inoffensif mais bourré de haine plus explosive que le plus violent TNT. Il a embarqué la question est où ? Nous savons que la Tunisie est actuellement gouvernée par l’anarchie qui fait le lit du jihadisme. Qui devra répondre de sa responsabilité ? Les passeurs ne manquent pas sur les rives sud de la Méditerrannée. L’île de Lampedusa est à environ 150 km de mer. Mais voilà, il y a le bon berger. Ces parages sont croisés par de gentils bateaux humanitaires qui sont là pour recueillir les pauvres égarés entassés dans des zodiacs ou de vielles feloucas pourries qui tentent la traversée. Responsables : les passeurs et les armateurs de ces bateaux bergers (Sea shepheards) !

1.2 – Le débarquement

Notre tueur débarque à Lampedusa. Les autorités italiennes débordées, accueillent. La Croix Rouge locale délivre un papier-viatique à de pauvre jeune homme. Il fallait le refouler, le renvoyer à Sfax mais voilà, la garde des frontières de l’Europe semble absente de Lampedusa. Le tueur qui ne manque pas de culot s’évade de Lampedusa. Qui l’a aidé ? Qui a assuré sa traversée (220 km) vers la Sicile ?. Qui lui a permis de débarquer sur la péninsule italienne ? Il aurait débarqué à Bari, il aurait donc fait le tour de la botte de la péninsule italienne. Ce n’est pas avec une poignée de dinars qu’il a pu faire un tel voyage.

1.3 – Le voyage vers la France

Le tueur remonte toute la péninsule italienne. Avec quels moyens ? En train, en stop ? A pied ?

1.4 – La frontière passoire

La frontière française est une passoire trouée. Une raquette incapable de refouler les indésirables. En train, y-a-t-il eu des contrôles ? Il débarque à Nice deux jours avant de commettre son forfait. Qui l’a accuelli et hébergé ? Nous soupçonnons que Nice héberge une 5e colonne jihadiste ?

2 – Nice et sa 5e colonne jihadiste

Le tunisien conducteur du camion fou qui a tué 86 personnes et blessé 450 autres a bien bénéficié de complicités : une 5e colonne serait installée à Nice ? L’enquête sur l’assassinat du 29 octobre dernier a permis l’arrestation de deux personnes qui auraient aidé le tueur. Où sont les bagages du tueur ? Son sac retrouvé dans l’église après qu’il ait été neutralise par la police ne contenait qu’un couteau et deux téléphones ! Où est le reste ?
L’enquête se poursuit. Souhaitons que l’état de santé de ce Brahim Issaoui s’améliore et qu’il puisse nous révêler ce qu’il sait. Dans ce cas précis, il s’agit de démanteler la 5e colonne jihadiste qui se cache dans les quartiers nord

3 – Réaffirmer la souveraineté française

Frontex, l’organisme européen censé vérifier les entrées sur le territoire européen devait exercer son contrôle à Lampedusa, citadelle avancée de l’Europe, visée depuis la Tunisie et la Libiye proches. Il semble bien que la passoire trouée soit là !
La sécurité ne se decrété pas, elle se construit. Faute d’une politique européenne de contrôle des immigrations aux frontières, la France doit remettre en vigueur les contrôles aux frontières en plus de Frontex. La Marine Nationale doit surveiller plus étroitement la navigation et dissuader les navires bergers des mers de croiser dans ces parages. Les embarcations poubelles doivent être secourues et leurs passagers refoulés vers leur point de départ.
C’est le prix à payer. Les candidats à l’asile politique retenus doivent être « épluchés » sur le modèle de ce que les britanniques avaient mis en place en 1940 : Patriotic school.

extrait bandeau IHEDN site institut

Jean AYMAR
ASAF-AAIHEDN

Association de soutien à l'Armée Française




Contribution à la connaissance des mineurs non-accompagnés

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Argos Panoptés déchaîné

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Argos panoptès

Nous observons et nous informons

Info

Ce soir, nous pensons très fort aux familles des trois victimes innocentes du sauvage attentat qui a endeuillé les chrétiens de Nice, les français de toutes confessions et notamment les musulmans qui veulent vivre en paix dans notre beau pays.

Le sauvage assassinat qui a fait trois morts innocents à Nice ce 29 octobre 2020 est un jeune tunisien de 20 ans ! Il se nommerait Brahim A. Il s’agirait d’un clandestin qui se serait introduit en Italie via l’île de Lampedusa où il aurait débarqué début septembre. Comment a-t-il quitté cette île, qui le téléguidait ? Qui l’a caché et hébergé dans les quartiers nord de Nice ? Rappelons que c’est de ces quartiers que provenait une autre racaille qui avait provoqué un massacre le 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais (86 morts, 458 blessés). Ce fumier venait d’arriver début octobre à Nice. L’enquête devrait permettre d’extirper une des métastases du cancer islamo-fasciste implanté à Nice.

Il semblerait que les caméras de surveillance l’ont tracé jusqu’à la gare de Nice où il serait arrivé en provenance d’Italie.

Merci aux policiers municipaux niçois qui l’ont seulement blessé. Il faudra que nos enquêteurs le fassent parler dès que la médecine l’aura retapé et qu’il nous dénonce ses complices. Ensuite, nous l’embastillerons, loi, très loin, aux Îles Kerguélen ou au large de la Guyane, à l’île du Diable (le nom Diable est parfait pour un suppôt de Satan, le shaïtane en arabe) ! Nous avons dans nos îles potentiellement l’éqivalent de Guantanamo (USA).

Jean Aymar


Validé par le webmestre qui a ajouté un lien :

Après les 3 attentats récents, les bouffons dangereux islamistes qui gouvernent le Pakistan, le Tchetchénie, la Tunisie, … en un mot les pays d’où viennent les terroristes, nous font la leçon Ils nous envoient des assassins revêtus d’une peau d’agneau de réfugiés fuyant l’islamisme et qui viennent égorger « nos filles et nos compagnes … » La suite de notre hymne national, vous la connaissez ! Les armes de la France, oui, notre capacité de résilience oui ! Jusqu’à quand allons nous laisser des bateaux à vocation « humanitaire » recueillir des terroristes et nous les convoyer gentiment sur le sol européen ? Le Président islamiste qui gouverne la Turquie semble avoir mis de l’eau dans son vin ? Il a rétropédalé mais trop tard.

Le webmestre

Après l’attentat du 25 septembre 2020 au hachoir par un jeune pakistanais, les opinions les plus diverses ont été émises sur les motivations de ce jeune homme. Le bilan a failli être lourd : deux blessés gravement dont le pronostic vital a été engagé pendant quelques heures. Deux innocents citoyens français ont été sauvagement agressés au hachoir ! Grièvement blessés, leurs jours ne sont plus en danger. L’auteur des faits et un Pakistanais (se prétendant tel), d’âge incertain. Un second supsect arrêté s’est révélé être un jeune citoyen héroïque qui a tentés d’arrêter le présumé « coupable ». Tout d’un coup, les perquisitions aux deux domiciles présumés du présumé coupable ont ramené un beau coup de filet. Neuf personnes dont le frère du coupable ont été mis en garde à vue. Sept on été maintenues en détention.

Qui est ce suspect ?

Hassan A. a declare être né en 2002 à Islamabad (Pakistan). Il était arrivé il y a 3 ans et bénéficiait du statut de « mineur isolé ». Selon le journal Le Monde, il avait été pris en charge par l’aide sociale à l’enfance qui avait déclaré « qu’il ne présentait aucun signe de radicalisation » ! M. le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin déclare que « la menace a été sous-évaluée » ! Pas celle des immigrés pakistanais mais celle de la rue où avaient étés les locaux de Charlie Hebdo, locaux déménagés. Rien qui ne soit en liaison avec l’origine du terroriste en herbe qui a failli tuer deux de nos concitoyens. C’est une bombe potentielle qui est venue, sous le statut de « mineur isolé » se joindre à la 5e colonne islamiste planquée dans notre pays, une bombe dormante dont quelqu’un a actionné la gâchette. Qui a envoyé cet individu chez nous où la législation sur les mineurs est une faille énorme dans notre sécurité nationale. On connaît la réponse : son père resté au pays (Pakistan) a félicité son fils pour son acte !

Les « madrassas » pakistanaises

Une madrassa est une école coranique. Selon le journal Libération « Les madrassas assurent l’éducation des enfants des milieux pauvres au Pakistan, elles sont d’autant plus attractives que les élèves y sont logés et nourris gratuitement. … Malheureusement, c’est parfois l’enfer qui attend ces enfants ». Elles foisonnent au Pakistan, surtout dans les zones tribales et les campagnes. Dire que ce jeune homme ne présentait aucun signe de radicalisation est une grave lacune dans la connaissance des mécanismes de l’islamisme pour un responsable du suivi de ces jeunes « mineurs isolés ». Ceux qui s’expriment ainsi ignorent tout (ou sont naïfs) du mécanisme de la taqya, mécanisme enseigné dans la tradition islamique et pratiqué pas les islamistes modernes comme anciens : la dissimulation érigée en art de guerre ! « A Rome, fais comme les Romains » : dissimule tes pratiques, prépare un mauvais coup sans te dévoiler.
Il faut être naïf pour ignorer ce qui est enseigné dans les écoles coraniques : dès le plus jeune âge (8 à 10 ans), les jeunes pakistanais sont assujettis dans ces écoles à l’apprentissage du Coran. Ils apprennent en arabe phonétique le Coran car leur langue de base est l’ourdou. De toute façons, l’arabe ancien dans lequel est écrit ce livre n’a rien à voir avec les dialectes arabe locaux pratiqués dans différents pays dits arabes. Cet arabe est la langue ancienne que seuls de grands lettrés sont capables de lire, parler ou écrire (c’est le cas de professeurs d’universités comme celle d’Al-Azhar au Caire).
Donc, dès leur plus jeune âge, les enfants apprennent par cœur ce livre qui contient des versets de paix et de tolérance abrogés par des versets plus « belliqueux » tels la sourate dite de l’épée. Du par cœur non compris, le jeune passe à des versets « expliqués », commentés par des maîtres proches des talibans pakistanais. On y enseigne, en se référant au Coran, des théories belliqueuses tirées des versets du Coran. Nous citons l’Expresse « La radicalité de ces écoles affleure jusque dans le centre de la capitale Islamabad. Habib Ullah, étudiant à la madrassa Jamia Faridia, ne cache pas son admiration pour Oussama Ben Laden, tué en 2011 dans le nord du Pakistan, ou sa haine des chiites, qui représentent 20% de la population de ce pays à majorité sunnite. ».
Ces informations sont publiques pour qui sait interroger les moteurs de recherche comme Google. Cet exercice devrait faire partie de l’apprentissage de ceux de nos dirigeants jusqu’au plus haut niveau. Cela éviterait de permettre l’accueil de bombes dormantes qui viennent se réfugier dans nos pays occidentaux en profitant de la faille de sécurité que constitue la législation sur les mineurs non-accompagnés (MNA). Ces mineurs, qui les envoie ? S’est-on posé la question ? Pourquoi ? Viennent-ils de pays en guerre ? L’accueil des MNA est régi par une directive européenne (Directive du Conseil 2001/55/CE, article 2, §f). Cette directive n’empêche en rien de soumettre ces jeunes gens à une batterie de tests de dépistage osseux pour contrôler leur âge et de dépistage de radicalité. Trop d’attentats terroristes ont eu lieu en France ces dernières années au nom d’un islam dévoyé (islamisme) pour que la plus grande prudence soit de mise avec les ressortissants de ces pays (Pakistan, Afghanistan, …) ou par des jeunes de nos pays qui y sont allés séjourner (affaire Merah et autres, …). L’excuse de la minorité ne doit plus être invoquée pour accueillir avec libéralité et sans suspicion n’importe quel jeune. Tout mineur non-accompagné, provenant de pays suspects d’abriter des centres d’enseignement islamistes comme le Pakistan, doit subir un « debriefing » poussé, approfondi, concernant ses objectifs, ses motivations, les raisons qui l’ont poussé à émigrer et sur son acceptation de nos lois. Sur ce dernier point, la discussion devrait porter sur la supériorité de la loi républicaine sur toute loi religieuse et sur le concept de laïcité. En cas de doute sur la sincérité de ses réponses et sur son âge, il sera renvoyé vers son dernier point d’embarquement, à défaut de connaître son lieu exact de provenance. Sans états d’âmes ni hésitation, il en va de la vie et de la sécurité de nos concitoyens pour leur éviter des coups de hachoirs mortels.
Nous sommes en guerre contre l’islamisme, la loi de la République ne peut admettre d’autre loi supérieure fut-elle religieuse. Or, un juge du tribunal des mineurs de Pontoise, saisi par les services sociaux, a refusé de soumettre l’individu à un test osseux pour déterminer son âge. Pour des raisons idéologiques ?

Nous avons manqué de vigilance

Dans le contexte actuel du procès des terroristes de l’hyper cacher et de Charlie-Hebdo ainsi que de la publication des caricatures mahométanes, un grave manquement à la sécurité a été commis à Paris. Qui du coordonnateur de la lutte anti-terroriste, du Préfet de Police de paris, du Ministre de l’Intérieur et de son cabinet ou du plus haut de l’État (Primature ou Présidence) porte la responsabilité du manque de vigilance ? Le Ministre de l’Intérieur a porté une accusation … sur les autres ! Il ne s’est pas posé la question de sa responsabilité ! Au peuple et aux citoyens de dire leur mécontentement. Ce qui s’exprime sur les radios périphèriques (RMC, Sud-Radio, …) est ahurissant (RMC les GG, 9h30 : 30/09/2020).
On ne peut surveiller tout le monde mais on peut faire un échantillonnage stratifié avec comme critères la provenance des individus, leur statut de réfugiés pseudo-mineurs. Mais ceux qui ont commis des délits en France (vols, port d’armes ou d’objets ayant vocation à l’être, agressions, …) n’ont rien a faire en liberté en France. Leur vocation est de retourner d’où ils viennent. Par contre, ceux qui se tiennent correctement et ont vocation à s’intégrer, doivent voir leur situation examinée à la lumière des besoins de notre pays et recevoir une réponse en conséquence.


Annexe : extrait de la Directive CEE

« Directive du Conseil 2001/55/CE

Article 2

Aux fins de la présente directive, on entend par:

a) « protection temporaire », une procédure de caractère exceptionnel assurant, en cas d’afflux massif

f) « mineurs non accompagnés« , les ressortissants de pays tiers ou apatrides âgés de moins de dix-huit ans qui entrent sur le territoire des États membres sans être accompagnés d’un adulte qui soit responsable d’eux, de par la loi ou la coutume, et tant qu’ils ne sont pas effectivement pris en charge par une telle personne, ou les mineurs qui ne sont plus accompagnés après leur entrée sur le territoire des États membres ; »

Rien ne doit légalement s’opposer que notre état souverain exerce son droit régalien de contrôle de l’âge par tout procédé médical, si besoin.
Ici on s'honore du titre de Citoyen

Un volontaire de la Réserve Citoyenne de la Gendarmerie Nationale

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Académie de médecine contre Conseil d’Etat et la Ligue des Droits de l’Homme


observatoire phare

Argos Panoptes

Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés

Info

Entendu ce soir 22 avril 2020 aux informations régionales de 19h00 sur Fr3.

L’Académie de médecine, des médecins et scientifiques supplient l’Etat de rendre le port du masque obligatoire, sans attendre le 11 mai prochain. Les Académiciens disent qu’attendre, c’est accorder trois semaines de répit au virus !

Le Conseil d’Etat peut aller se rhabiller et la Ligue des Droits de l’Homme itou avec les recours contre le port obligatoire du masque. Ceux qui savent ont parlé !

L’utilité des masques

Madame Natacha Polony, Directrice éditoriale de l’hebdomadairte Marianne, interviewvée le 4 avril 2020 à 19h20 sur RTL défend, arguments à l’appui, l’utilité des masques, ingrédient indispensable pour réussir un bon déconfinement. Elle parle de «  l’objet d’un mensonge de la part des plus hautes autorités politiques ». Ecoutez son intervention.

Le Conseil d’État aurait pu faire appel au brillant immunologiste qui vient de rejoindre ses rangs, M. Yves Lévy, époux de Mme Agnés Buzyn, récente ancienne Ministre de la Santé. Rappelons qu’elle à  « vigoureusement [mis] en cause la gestion de la crise sanitaire par l’exécutif » lors de l’interruption de sa campagne électorale pour la Mairie de Paris.

A quand l’inauguration d’une usine de masques en France ?

observatoire phare

Le veilleur et lanceur d’alerte




Le Président de la République pris à partie

Nous lisons et rendons compte

Un livre est sorti récemment sous la signature de Monsieur François Ruffin, député de la République « Cette France que tu ne connais pas » (Les Arènes éditeur, 2019). Le député de La France Insoumise n’y va pas avec le dos de la cuillère, avec son tutoiement, sa dénonciation des hautes castes de fonctionnaires pantouflards et rétro-pantouflards, les parrains et les collusions avec les milieux d’affaire qui ont porté à la Magistrature suprême un inspecteur général des phynances. Ce livre complète le billet de notre blog où Jacou-le-Croquant dénonce les privilèges de la haute administration dont notre Président fait partie et où est cité le livre de Vincent Jauvert « Les Intouchables d’état : bienvenue en Macronie » (Robert Laffont, janvier 2018).
La parole sur ce site est libre pour qui respecte les règles de courtoisie et ne se livre à aucune insulte. Nos contributeurs sont libres tant qu’ils respectent la Net-étiquette. Les personnes souhaitant nous contredire sont les bienvenues tant que ces règle de bienséance ne sont pas outrepassées.
Nous sommes du côté des petits, des retraités modestes, de ceux qui ont cotisé toute leur vie d’activité croyant investir pour leur retraitée et qui ont été grugés ! La CSG sur les retraites est inadmissible. François Ruffin est du côté des petits, des sans-dents, des besogneux.

Signature du Citoyen-Contribuable 34