Le terme «jihad» («jihadisme» orthographié à tort djihadisme) désigne improprement une forme de terrorisme islamiste pratiqué par des prétendus fondamentalistes agissant au nom de versets violents du livre sacré des Musulmans, le Coran.
Le terme «fondamentaliste» appliqué à la philosophie des terroristes est impropre. Le terme signifie «retour aux fondamentaux». Ceux qui posent des bombes dans les transports et les lieux publics, qui tuent dans les centres commerciaux et les autobus …, s’en prennent à des citoyens innocents, à des policiers ou des gendarmes, … Ils ne reviennent en rien aux valeurs fondamentales de l’islam. Ils écrivent leur propre scénario et cherchent ensuite des passages du Coran pour justifier leur action.
Le jihad existe mais il a ses règles. Le mot désigne un combat personnel qu’on livre avec soi-même pour devenir un bon musulman. Dans ce cas, il n’a rien d’agressif. Dans un autre cas, il désigne une véritable guerre sainté, une lutte armée pour la défense de l’islam. C’est cette guerre que prétendent mener les terroristes mais ils invoquent le texte et ne mettent en pratique aucune des règles qu’ils laissent de côté.
Seule une autorité religieuse reconnue et réputée pour sa haute connaissance du texte sacré peut appeler au jihad. On sait (ou on ignore) que les Ben Laden et ses acolytes, tout comme ses successeurs (Abou Bakr et Cie.) ne sont nullement des savants en la matières. Il y a des régles et le Coran est très précis à ce sujet.
<< Il est interdit d’attaquer et de tuer ceux qui ne vous ont pas offensé et ne vous ont fait aucun mal. Il est interdit de tuer des femmes et des enfants. Il est interdit de prendre des otages, interdit de maltraiter, torturer ou tuer des prisonniers.>>
Or, le problème vient de l’absence de clergé ni d’autorité religieuse centrale dans l’Islam sunnite. Plusieurs branches ou obédiences existent. Qui peut prétendre être la haute autorité.
Les « nouveaux jihadistes » mènent un combat qui n’a rien d’une guerre sainte, en dehors des régles du Coran et donc de l’Islam véritable. Le véritable jihad n’a rien à voir avec leur pratique.
La conférence de presse de Monsieur le Président de la République soulève un tollé de protestations de la part de toute une profession : les cafetiers et restaurateurs. Le Président est-il crédible ? Pendant 3/4 d’heures ce soir 14 octobre 2020, le Président nous expose son point-de-vue forgé pat ses conseillers « scientifiques » ! Il faut instaurer un couvre-feu, Paris et Île-de-France et sept métropoles dont la nôtre, Montpellier.
Tout ce que nous explique notre Président paraît vraisemblable mais, il y a un mais. Le confinement qui a mené la France au bord de la ruine économique et sanitaire avait semblé réussi, la CoVid19 semblait avoir été maîtrisée, le déconfinement a lamentablement foiré. De coup de godille en coup de godille, le Gouvernement, son primat et le chef suprême, il y a des changements de cap dont on se demande la cause.
Un conseil dit scientifique publie avis sur avis. Ce comité que d’aucuns qualifierait de Théodule (voir notre défunt Charles de Gaulle) ne semble pas d’accord sur la question qui se pose à tout citoyen un tant soit peu versé sur la Biologie : comment se propage le virus ? C’est là le nœud du problème !
Nous avons eu la grippette, les masques inutiles (c’est si bête) car on en manquait, les test en rupture de stocks, … Rappelons qu’au début de la pandémie, pour des raisons idéologiques, notre pays n’a pas mis en place la seule mesure qui aurait stoppé le virus : un contrôle strict et renforcé de nos frontières ! De là, le virus porté par des piétons véhiculés par avions, bateaux, voitures, s’est répandu dans notre pays, chez nos voisins, en occident, …. Tant que des épidémiologistes sérieux, des vrais, travaillant avec des militaires ou des civils spécialisés (criminologues, sociologues, …) n’auront pas établi scientifiquement comment le virus chemine, nous ne maîtriserons pas l’épidémie en France, dans nos régions, nos départements, nos métropoles, nos villes et nos villages. Les militaires modernes savent beaucoup de choses qu’ignorent les énarques prétendus omniscients et omnipotents ainsi que les médecins qui ne font plus de médecine depuis longtemps et sont devenus énarques !
Mais on ne change pas de chevaux au milieu du gué mais on peut les obliger à voir la réalité en face et à faire, enfin, appliquer les bonnes décisions. Nous devons plus être gouvernés par des rois de la godille, un coup à droite, un coup à gauche.
Signature du Citoyen-Contribuable 34
Contribution validée par le modérateur.
L’obscurantisme inquiétant
Un Auditeur IHEDN 1985
Les anti-vaccins et anti-pass ont eu la liberté de manifester librement sur la voie publique, montrant par là leur ignorance feinte ou voulue. Il convient de mettre les choses au point, citoyens ! Citoyen, un grand nom pour des gens instruits et qui sont de grands amateurs de liberté. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Est-t-on libre de ne pas se vacciner au risque de transporter un virus potentiellement mortel et d’infecter les autres ? La réponse est celle d’un citoyen responsable : non ! On n’a pas le droit d’être porteur d’une maladie grave, mortelle, alors qu’existent des moyens de détecter sin on est porteur et que la vaccination protège contre la maladie ! L’intérêt général commande de se faire détecter si l’on ne veut pas être en contact avec les autres qui ne sont pas malades. C’est le virus qui nous l’impose. Peut-être l’hydroxychloroquine interdite par le gouvernement de M. Macron pourrait être ajoutée aux gestes barrières ?
Je suis un Citoyen, avec un C majuscule, un Patriote ennemi de toute forme de dictature de tout fascisme, un ancien élève des Instituteurs descendants et héritiers de ces Hussards noirs de la République, des maîtres qui connaissaient par coeur notre histoire et l’enseignaient sans notes et sans cahiers. J’ai été l’élève de nos Professeurs d’Histoire naturelle qui de la 6e à la Terminale nous ont enseigné les Sciences naturelles et en 3e la magnifique histoire de Pasteur, ce chimiste qui a découvert les microbes et les vaccins !
A mon tour, devenu licencié és-sciences, diplômé d’études supérieures de biologie, j’ai enseigné de la 6e à la Terminale sciences expérimentales cette magnifique histoire naturelle que l’on dénomme de nos jours SVT (sciences de la Vie et de la Terre) avant de soutenir un Doctorat de Sciences Biologiques option Ecologie. Je suis un sachant, un retraité qui a mis son savoir et ses connaissances au service de sa patrie, Volontaire de la Réserve Citoyenne de la Gendarmerie Nationale (VRCGN).
Nous sommes face à un ennemi implacable qui a fait plus de 100.000 morts dans mon pays, j’ai nommé le Corona-Virus n° 19, le CoVid-19, un ennemi visible, implacable, qui produit des variants dans le monde entier. Les moyens de détection ont été mis en place, les moyens pour vacciner aussi. Ce virus a hélas des ennemis, des idiots utiles que je contemple en ce moment à la télévision saccageant devant une pharmacie une tente où on offre la détection du virus, gratuitement. Honte à vous idiots utiles du virus, mélanchonistes déambulant avec la violence au poing : imbéciles, idiots, ignorants ou faisant semblant de l’être ! Je suis pas tendre envers ceux qui marchent aux côtés de nos gouvernants mais ils ont enfin, oui ENFIN, fait ce qu’il fallait pour combattre le dictateur-virus CoVid-19 agent du Sars-2. L’obscurantisme est SON allié, un allié redoutable. Heureusement, plus de 44 Millions de vaccinés sont là pour témoigner l’efficacité du vaccin ! 486.000 vaccins administrés par jour ! Vous perdez, votre allié le virus aussi ! Il ne passera pas !
Mauvais garnements, sauvages, vandales, la fin de la récréation doit être sifflée et la liberté de rétablir la santé des français doit régner partout en France. A bon entendeur, salut.
VRCGN34-1 Docteur en sciences biologiques Ecologue et écologiste indépendant
Un volontaire de la Réserve Citoyenne de la Gendarmerie Nationale
Inadmissible violence contre nos parlementaires, oui il faut la dénoncer. Un débat d’idées, oui, des menaces de voies de fait non, des menaces de mort à RÉPRIMER par nos forces de police et de gendarmerie. Faut-il rappeler ici notre grand Voltaire ?
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire »
Voltaire n’aurait jamais dit ni écrit cela ? Oui ? C’est trope beau, c’est le fondement de la liberté d’expression, une de nos valeurs républicaines.
En cette fin d’année, où nos valeurs républicaines viennent d’être violemment attaquées, la référence à Voltaire qui, au XVIIIe siècle, s’est battu pour la liberté d’expression, est quasi systématique. Nous y faisons référence, sans hésitation. Citons encore :
« Il faut bien quelquefois se battre contre ses voisins, mais il ne faut pas brûler ses compatriotes pour des arguments. »
VOLTAIRE (1694-1778), Lettres philosophiques, ou Lettres anglaises (1734)
Halte au terrorisme.
Un Auditeur IHEDN 1985
Vaccination vs anti-vaccination : le problème est grave
Introduction
Vaccination vs antivaccination ? Un grave problème de civisme qui côute cher au contribuable !
Plusieurs témoignages de médecins dans les médias, notamment La Cinq « C dans l’Air » (17h30), montrent que les urgences-réanimation sont à 95% occupées, saturées, par des patients atteints du CoVid19 NON VACCINÉS. C’est une situation qu’un citoyen normalement constitué et ayant été éduqué normalement ne saurait accepter. Il est prouvé par des milliards de doses administrées dans le monde que la vaccination protège des formes graves. La population française est vaccinée en double dose à 95%. La proportion des double-vaccinés n’est que de 50%, proportion qui diminue chaque jour au profit de la 3e dose dite « de rappel ». Nous renvoyons vers Le Monde.
Les cas de non-vaccinés (non-vaccs)
La récente nouvelle de l’hospitalisation des frères Bogdanov et du décès de Grichka (Igor est en pronostic réservé), apporte un argument de plus au danger que courent ceux qui refusent le vaccin. Tous les arguments mis en avant par les anti-vaccins ne valent rien : aucune religion n’interdit la vaccination (sauf exceptions connues). Un fait est incontestable : la mort est au bout du chemin sauf traitement aux urgences et en service de réanimation, un coût de journée astronomique (3 500 € ? !). Les clameurs des personnels soignants (médecins, infirmières, aide-soignants, …) dénoncent la fatigue, le burn-out, les démissions, … bref la casse du système de santé saturé qui voit arriver la 5e vague Omicron, à côté de la vague Delta !
J’ai un cas proche. Mon épouse fréquente une amie non-vaccinée qui vient de déclarer un CoVid19. Elle était catastrophée hier soir en rentrant de sa permanence. Elle est tri-vaccinée comme moi. Nous sortons ce matin nous faire tester.
L’impact des non-vaccs
La saturation des services urgences-réanimations par des patients non-vaccs est un véritable manque de civisme, une attitude criminelle qui oblige les autres services médicaux utilisateurs de réanimation à différer des soins programmés, mettant en danger la vie et la santé de personnes qui ne peuvent recevoir leurs soins. Merci messieurs-mesdames qui refusez la vaccination ! Vous portez là un manque de considération pour vos concitoyens par votre attitude récalcitrante.
Qui est responsable ?
La superstition (oui, ça existe), des convictions politiques (le vaccin à Macron entend-on !), etc. Le cas Bogdanov (des gourous scientifiques connus pour leurs émissions de science fiction de haut niveau) est significatif : ils ont refusé le vaccin mais ils n’ont rien fait pour en dégouter les autres ! A côté, on trouve sur les médias, dans la rue, dans la vie quotidienne, sur les réseaux sociaux, des agents anti-vaccs actifs, des gourous anti-vaccs ! Ce sont des criminels ! Je pèse mes mots ! Ils devraient être poursuivis pour non-assistance à personne en danger, pour incitation au suicide. Que dire de ceux qui menacent de mort des parlementaires : c’est du terrorisme ! Il doit être réprimé comme il se doit. La solution passe par un décret de salut public instaurant une VACCINATION OBLIGATOIRE. Nos lecteurs savent combien nous avons râlé, protesté, vitupèré le manque de vaccins au début de cette année 2021 !
De plus, les faux certificats de vaccination sont de la crapulerie. Un médecin a parlé de deux cas de faux-pass hospitalisés et qui n’ont pas pu être soignés à temps de manière adéquate. Ceux qui leur ont délivré un tel certificat sont des ASSASSINS.
En physique des métaux, la résilience est la qualité qui caractérise la capacité d’un métal à reprendre sa forme, à la suite d’une déformation. En psychologie, c’est la capacité à surmonter les chocs traumatiques. Dans les deux domaines, il s’agit d’une qualité, celle de résister à un choc. Nous nous intéresserons au domaine de la psychologie et particulièrement à celui des masses, la masse des citoyens qui peuple notre pays. Je me suis inspiré ici de l’article de M. Alexandre MALAFAYE en collaboration avec Brice de GLIAME (trimestriel « Engagement » de l’ASAF, n° 121 décembre 2018, pp. 31 à 33). Cet article méritait quelques compléments de ma part (AA-IHEDN, 1985) et extraits remaniés de l’ouvrage « 99 questions sur … la Défense » (Ouvrage collectif sous la direction de Paul-Henri GARCIA.- SCEREF-CRDP Languedoc-Roussillon, 2004, 232 p.).
1 – Les domaines d’application
En psychologie, la résilience s’applique à des être humains (individus ou groupes), à la collectivité nationale, au couple, à la famille, etc.
1.1 – Cas de l’individu ou du groupe
Le cas de l’individu ou du groupe met en question la capacité de faire face à « l’effet de sidération » qui suit un choc à revenir à sont état normal en dépit d’évênements douloureux ou violents tels, par exemple, un attentat terroriste faisant des victimes.
1.2 – Cas d’une nation (collectivité nationale)
Le cas d’une nation s’apprécie au moment de crises, de catastrophes naturelles, d’accident majeur, de guerres et d’attaques terroristes, etc. Pris dans son sen le plus positif, le terme évoque l’aptitude à se redresser, à se relever collectivement sans avoir remis en cause ses valeurs et ses principes fondamentaux lesquels structurent la nation.
Ici se place le cas de ce qui se passe après un attentat terroriste de grande ampleur comme ceux du 13 novembre 2015 (Saint-Denis, 10e et 11e arrondissements, Bataclan). La réaction des Français a été qualifiée de résiliente pour diverses raisons :
en raison du sursaut qui a suivi,
parce-que les actes n’ont pas dressé les Français les uns contre les autres et à provoquer une guerre civile.
Il convient de souligner que la résilience d’une société ne saurait reposer sur la seule capacité de chaque citoyen à faire face à l’adversité.
1.2.1 – La construction de la résilience d’une nation
La construction de la résilience d’une nation s’articule autour de quatre axes :
le cadre légal, celui de l’État de droit qui permet d’affronter les crises graves,
le projet de société qui fédère des citoyens et forge le sentiment d’appartenance avec le désir de faire front ensemble,
l’affichage des symboles et des valeurs communs,
la confiance des citoyens envers ses représentants.
La résilience, comme la sécurité, ne se décrète pas, elle relève d’une démarche volontaire du citoyen.
1.2.2 – Résilience acquise ou innée ?
La résilience n’est pas innée, c’est un trait de caractère qui se construit, se développe et se renforce. Pourtant, on pourrait croire le contraire ? Il ne faut pas confondre l’esprit belliqueux, guerrier, velléitaire de certains peuples avec l’esprit de défense. En France, de nos jours, la résilience est le fruit d’une patiente construction sociale, inscrite dans le temps long. Elle remonterait à la révolution de 1789 et aux soldats de l’an II ?
1.2.3 – Les institutions qui développent la résilience
De tout temps et en tous lieux, il y a eu des nations avec une longue tradition de servage, d’esclavage sous la férule de tyrans. La plupart de ces nations se sont soulevées, libérées, dotées d’institutions démocratiques. La France l’a démontré avec ses soldats-citoyens qui sont partis en 1914 se battre contre l’envahisseur allemand (prusso-austro-bavarois). La France est une nation qui prétend se défendre et non attaquer. Si la seconde guerre mondiale a connu un fléchissement national qui a conduit à un armistice funeste, la résistance à l’envahisseur a fini par unir un peuple qui a gagné sa victoire avec l’aide de ses colonies, des résistants, des soldats refusant l’abaissement et des alliés qui leur ont fourni des armes. La nation en armes ! Les noms de De Gaulle, De Lattre et Leclerc ne doivent pas être oubliés ainsi que ceux qui se sont battus à leurs côtés.
Des institutions existent de nos jours qui vont permettre au citoyen de s’impliquer dans sa propre sécurité, en développant l’esprit de défense. Le contraire état l’esprit de Munich !
2 – L’esprit de défense
Le grand mot est lancé : l’esprit de défense ! Le constat est fait que les ressources de l’État ne peuvent pas tout faire devant la diversité des menaces et leur inscription dans un temps long. Il faut un changement de posture : le citoyen peut et doit s’investir, (nous citons) « s’impliquer dans sa propre sécurité », sans haine ni désordre, quand le mal est là, quand un évènement tragique survient.
2.1 – Indifférence ou résilience
Il ne faut pas céder à la facilité consistant à confondre l’indifférence ou la facilité avec la résilience. Cette dernière qualité, nous l’avons dit, (nous citons) « suppose une démarche volontaire ». Le citoyen participe à la défense de son pays. L’indifférence peut conduire au pacifisme et à l’esclavage. La défense conduit à la résilience.
Mais comment définit-on la défense ?
2.2 – La défense
Tout organisme vivant (plante, animal, être humain) développe des mécanismes visant à répondre à une menace ou une agression. Ce mécanisme est la défense. Nos sociétés se défendent et il n’existe pas d’état qui ne possède une armée et des forces de sécurité pour se défendre.
En France, la défense est nationale, globale, armée. Elle est centralisée et, depuis la suspension du service national, elle est confiée à des professionnels, ce qui tend à démotiver, sauf exceptions, les citoyens qui deviennent passifs.
2.3 – L’esprit de défense au service de la résilience nationale
Le constat a été fait que la centralisation de la gestion centralisée de la sécurité a éloigné le citoyen des problématiques de sécurité au quotidien. La France a un gros retard à rattraper en la matière mais dispose d’atouts. La France n’en est, cependant; qu’aux balbutiements.
2.2.1 – L’IHEDN
L’Institut des Hautes Études de la Défense Nationales (IHEDN) forme des citoyens de la société civile, des fonctionnaires de haut-niveau et des militaires, ensemble, à l’esprit de défense. L’objectif n’est pas de former des tireurs à l’arme à feu mais d’aviser, de préparer les citoyens dans une perspective de résilience. Il les prépare à mieux affronter l’adversité dans une perspective de résilience individuelle et collective. Un des axes de son action est dirigée vers notre jeunesse par le canal de ses professeurs : j’ai nommé les Trinômes Académiques, Armée, Éducation Nationale, IHEDN. Ce réseau apporte une contribution utile, en particulier aux réserves citoyennes.
2.3.2 – Les réserves citoyennes
Depuis la « mise en sommeil » du service militaire obligatoire et l’institution d’une armée de métier, le problème se pose de manière aigüe des réservistes notamment dans des armes de spécialistes ou de nouveaux théâtres d’opérations comme le cyber-monde et la cyber-sécurité. Des places existent au sein des armées, des forces de sécurité (gendarmerie, police, douanes) pour accueillir pour des périodes plus ou moins longues, des citoyens volontaires de tous âges. Ce sont les réserves citoyennes. Cette mobilisation des citoyens a été montrée après les attentats de 2015.
La réserve citoyenne de défense et de sécurité est composée de volontaires agréés par les autorités militaires pour contribuer au renforcement du lien entre les armées et la société civile. Si vous souhaitez en faire partie, vous devez remplir certaines conditions, notamment d’âge et de nationalité. La participation à la réserve citoyenne n’ouvre pas droit à rémunération ou indemnisation. Il existe une réserve citoyenne dans chaque arme.
2.3.3 – La garde nationale
Actuellement « La Garde nationale, ce sont des femmes et des hommes volontaires qui décident, en parallèle de leur vie civile, de s’engager dans la réserve opérationnelle au service de la protection des Français ». C’est ainsi que définit le site consacré à cette nouvelle formation.
3 – Les exemples étrangers
Deux pays sont exemplaires en matière d’engagement citoyen, l’un a une vielle tradition, j’ai nommé la Suisse (Confédération Hélvétique), l’autre une tradition plus récente, le Sénégal.
3.1 – La Suisse
La Confédération hélvétique (nous abrègerons en Suisse) dispose d’une armée de milice[1]. C’est une armée où les civils sont formés pour participer à des missions militaires en complément de leurs formations professionnelles. Il s’agit d’un type d’armée principalement utilisé en Suisse. C’est un système d’organisation couramment pratiqué dans la vie publique de ce pays, elle tient sa forme d’une idée républicaine selon laquelle un citoyen a les capacités d’assumer des charges et des tâches publiques à titre extra-professionnel et bénévole. C’est une expression empruntée au vocabulaire militaire (du latin militia, service militaire) dont l’origine remonte à la démocratie athénienne et au début de la république romaine ; depuis l’antiquité la notion de milice comprenait l’exercice de charges civiles.
L’Armée suisse est encadrée par des militaires professionnels. Elle est équipée de systèmes d’armement et d’équipements modernes, sophistiqués et bien entretenus, elle a pour mission d’assurer la défense du territoire suisse, la sauvegarde des conditions d’existence de la Suisse et de contribuer à la promotion de la paix à l’étranger. De par sa politique de neutralité, la Suisse s’efforce de maintenir une défense aussi autonome que possible, bien que le rapport de politique de sécurité 2000, intitulé Sécurité par la coopération ait ouvert la voie à une coopération accrue avec l’étranger, notamment en matière de participation à des exercices communs. Sa devise est Sécurité et liberté. Les réservistes suisses sont régulièrement appelés à des périodes militaires. Ceux qui résident à l’étranger sont tenus à payer un impôt spécifique s’ils ne peuvent répondre à leur devoir militaire.
La doctrine militaire s’articule dans le cadre d’une coopération plus ou moins explicite avec les pays limitrophes, doctrine du pas de vide militaire qui vise à éviter que la Suisse ne devienne le ventre mou d’une Europe soumise à une invasion massive. Toutefois les menaces militaires ont changé, notamment avec la chute de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), ce qui a forcé l’Armée suisse à effectuer une série de réformes, telles que la décision, prise en mai 2011 de mettre hors service les batteries Bison et les pièces d’artillerie de forteresse.
L’Armée suisse est classée 39e armée selon la liste des armées nationales par effectif.
3.2 – Le Sénégal
Le Sénégal est un pays de l’Afrique de l’Ouest bordé par l’océan Atlantique à l’Ouest et par la Mauritanie au nord, le Mali à l’est et la Guinée-Bissau au sud.
Ce pays a développé un réseau opérationnel national d’assistants à la citoyenneté de proximité, l’ASP. Ce réseau est composé de 10.000 volontaires, des citoyens acteurs de la sécurité. La présence de ces acteurs a permis de diminuer la délinquance et facilite la remontée d’informations utiles, notamment face à la montée de l’islamisme radical.
En conclusion
Le chemin, dans notre pays, en France, est long à parcourir avant d’atteindre un niveau de résilience optimal. A côté des réticences d’ordre politiques (mauvaise expériences passées avec l’engagement citoyen assimilé à la délation), la méfiance des militaires à l’égard des « galons en zinc », il y a le manque de motivation des intéressés, les citoyens. Il y a pourtant urgence pour amener la résilience à son meilleur niveau. Le chemin passe par l’école de la République dans ses niveaux (primaire, secondaire et supérieur) et le pouvoir politique a le devoir impératif de favoriser, sans tarder, l’engagement des citoyens. Serions nous moins intelligents que les Suisses ou les Sénégalais ?
[1] La Milice française, souvent appelée simplement Milice, était une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre la Résistance, qualifiée de terroriste. C’était une police supplétive de la Gestapo allemande. De triste mémoire !
Un volontaire de la Réserve Citoyenne de la Gendarmerie Nationale
Antivaccinations : CQFD
En faut-il encore d’autres ?
Ce qu’il fallait démontrer ! A la Martinique, deux leaders syndicaux anti-vaccinations décédés. Il semblerait que ces deux victimes de leurs préjugés aient contracté la maladie du CoVid19 pendant une réunion avec le Préfet.
Un des défunts était un leader du mouvement anti-vaccinations, Alain Decaille, « était l’un des membres de l’intersyndicale qui avait appelé à la grève générale, le 22 novembre, contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire, en soutien aux soignants ». Le virus SarS-2 ne fait pas de politique ni de syndicalisme. Il ne faut pas confondre.
Le Préfet, lui, était vacciné, il a fait une forme légère, il est en voie de guérison. Les deux antivaccs, eux, sont partis ! C’est un cas entre autres, où le vaccin protège contre les formes graves.
Un citoyen-biologiste très en colère !
respectueux des lois républicaines
Les questions qui agacent
Nous observons
La conférence de presse de Monsieur le Président de la République soulève un tollé de protestations de la part de toute une profession : les cafetiers et restaurateurs. Le Président est-il crédible ? Pendant 3/4 d’heures ce soir 14 octobre 2020, le Président nous expose son point-de-vue forgé pat ses conseillers « scientifiques » ! Il faut instaurer un couvre-feu, Paris et Île-de-France et sept métropoles dont la nôtre, Montpellier.
Tout ce que nous explique notre Président paraît vraisemblable mais, il y a un mais. Le confinement qui a mené la France au bord de la ruine économique et sanitaire avait semblé réussi, la CoVid19 semblait avoir été maîtrisée, le déconfinement a lamentablement foiré. De coup de godille en coup de godille, le Gouvernement, son primat et le chef suprême, il y a des changements de cap dont on se demande la cause.
Un conseil dit scientifique publie avis sur avis. Ce comité que d’aucuns qualifierait de Théodule (voir notre défunt Charles de Gaulle) ne semble pas d’accord sur la question qui se pose à tout citoyen un tant soit peu versé sur la Biologie : comment se propage le virus ? C’est là le nœud du problème !
Nous avons eu la gripette, les masques inutiles (c’est si bête) car on en manquait, les test en rupture de stocks, … Rappelons qu’au début de la pandémie, pour des raisons idéologiques, notre pays n’a pas mis en place la seule mesure qui aurait stoppé le virus : un contrôle strict et renforcé de nos frontières ! De là, le virus porté par des piétons véhiculés par avions, bateaux, voitures, s’est répandu dans notre pays, chez nos voisins, en occident, …. Tant que des épidémiologistes sérieux, des vrais, travaillant avec des militaires ou des civils spécialisés (criminologues, sociologues, …) n’auront pas établi scientifiquement comment le virus chemine, nous ne maîtriserons pas l’épidémie en France, dans nos régions, nos départements, nos métropoles, nos villes et nos villages. Les militaires modernes savent beaucoup de choses qu’ignorent les énarques prétendus omniscients et omnipotents ainsi que les médecins qui ne font plus de médecine depuis longtemps et sont devenus énarques !
Mais on ne change pas de chevaux au milieu du gué mais on peut les obliger à voir la réalité en face et à faire, enfin, appliquer les bonnes décisions. Nous devons plus être gouvernés par des rois de la godille, un coup à droite, un coup à gauche.
Un Auditeur IHEDN 1985
Monsieur Macron candidat !?
Nous observons, nous écoutons.
Le mercredi 15 décembre 2021, Monsieur Emmanuel Macron s’est enfin lâché : il est candidat à sa succession mais sans l’avoir dit officiellement because CSA ?. Un autobilan d’autosatisfaction pendant deux heures, un retour sur ses erreurs, …
Du pipeau diront certains ! Le petit joueur de flutiau menait la musique au château ! Les urnes diront ce que les Français pensent vraiment. Il veut encore bousculer le système. Il y a beaucoup à dire sur son système, celui des copains de l’ENA qui l’entourent et le portent.
Il a beaucoup divisé les Français diront les uns. Un piètre économiste diront les autres !
Cette image de forêt (photo ci-contre) publiée sur le site du Gouvernement (cliquez sur l’image) est elle une façade, du green-washing ?
C’est pourtant un des résultats de son bilan ? La COP26 n’a pas atteint ses objectifs mais le Gouvernement annonce la fin des combustibles fossiles. Etrange !
Un grand projet comme la réindustrialisation de notre pays et son indépendance industrielle sont passés sous silence.
Signature du Citoyen-Contribuable 34
Mal nommer les choses
Introduction
Selon ce qu’aurait dit le célèbre écrivain Albert Camus, « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. ». Les scientifiques mettent un point d’honneur à employer un langage précis consistant- à nommer un chat un chat ! Mal nommer est meurtrier, les mots ont la force des armes les plus redoutables ! Les mots peuvent tuer. Nous n’en sommes pas là mais les évènements de ces derniers jours montrent combien l’emploi de termes recouvrant plusieurs concepts peut nuire. Il s’agit de l’environnement, de l’écologie, de l’intérêt général et des lobbys.
Ecologie dites-vous ?
L’écologie scientifique et les écologues (scientifiques) étudient notre environnement en faisant appel à d’autres sciences auxiliaires comme la climatologie, la pédologie (science du sol), l’océanologie, l’économie, … pour ne citer que les principales. L’écologie politique et les écologistes (politiciens) essaient de défendre l’intégrité de notre environnement et de notre santé en dégageant une doctrine politique qui peut devenir politicienne et en s’appuyant sur les scientifiques, autant que possible.
Défendre l’environnement est une cause d’intérêt général, soit par la politique soit par la science ou les deux ensemble. Cet intérêt général est une cause noble, elle défend l’avenir de l’espèce humaine, cette espèce animale qui est la seule à détruire son environnement au nom de la satisfaction d’intérêts particuliers intéressés par l’appât du gain et l’appropriation des ressources naturelles. Le terme anglais « lobby » et ses dérivés est à proscrire au profit du terme français groupe de pression (GDP). Les lobbyistes ou agents de pression exercent leur art auprès des décideurs politiques, soit pour défendre l’intérêt général ou pour défendre des intérêts privés. Les premiers sont très respectables dans la mesure où ils défendent le « bien public », généralement au sein d’associations. Les seconds, surtout s’ils défendent les intérêts de grands groupes économiques suscitent la suspicion sur leurs méthodes parfois à la limite de la légalité. Certains emploient à leur sujet le terme de « visiteurs du soir » ! Sont-ils légitimes ?
La légitimité est un concept qui se définit d’abord comme ce qui est conforme aux lois, dans un système de gouvernement. Le nôtre est la démocratie, nos lois ont été votées par des instances élues démocratiquement. Mais depuis les progrés de l’écologie. Comme science, l’écologie s’affirme dans la seconde moitié du XXe siècle. Le terme a été inventé en 1866 par Ernst Haeckel, biologiste allemand. L’école française d’écologie scientifique émerge au début du XXe siècle avec G. Bonnier et Ch. Flahault qui transforment l’approche descriptive des organismes vivants en une approche expérimentale. L. Emberger puis Ch. Sauvage (mon maître) créeront le Centre d’Etudes Phytosociologiques (CEPE) du CNRS à Montpellier, en 1961, qui deviendra le Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive en 1988 (CEFE, UMR 5175 CNRS), le plus important des centres de recherches de France. Ceci est pour préciser que la recherche tant nationale qu’internationale en écologie existe bien avec des scientifiques compétents et reconnus. Deux cent ans de recherches internationales on fait émerger les lois scientifiques qui régissent les relations entre les êtres vivants (et notamment les êtres humains) avec les milieux de vie de la planète Terre (sols, atmosphère, océans, …).Ces lois sont intangibles même si elles ne sont pas inscrites dans nos Codes de lois. Elles régissent le fonctionnement de l’écosystème planétaire et des sous-écosystèmes.
Là se situe le nœud gordien : la prise en compte des lois de la nature et nos codes. Le conflit est là, entre les intérêts des groupes économiques à but lucratif et la préservation de la santé des citoyens appuyée sur les connaissances du fonctionnement des écosystèmes. Ces connaissances ont une légitimité scientifiquement établie, il y a urgence pour les rendre légales et légitimes de par la loi.
Ecologie politicienne dogmatique
Ici intervient l’écologie politique qui ne doit pas être appropriée par des idéologies politiciennes mais basée sur des résultats scientifiques. Il y a un toit de verre à faire sauter et le groupe de pression écologique trouve sa légitimité dans le souci de l’intérêt général, notamment de la santé des citoyens. L’attitude niant la réalité du changement climatique est tout simplement criminelle. Comme le souligne Nicolas Hulot, ministre démissionnaire, il y a urgence partout ! La maison brûle ! Glyphosate, plastiques, dégagement de carbone, hyper-cargos porte-conteneurs, hyper-navires de croisière consommateurs de fonds de cuves d’hydrocarbures, … La liste est longue ! Mal nommer les lanceurs d’alertes, le principe de précaution, les agents de pression est une grave responsabilité que prennent les journalistes des médias par ignorance ou insouciance de la gravité du problème et les groupes de pression qui agissent dans l’ombre dans nos institutions contre l’écologie scientifique.
Pierre RAHBI, écologiste que nous voulons honorer avec le chef Rahoni METUKTIRE (Amazonie)