Les assassins ont frappé à Nice le 29 octobre 2020

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Trois petits bonzes
Le jeune homme qui est venu égorger « nos filles et nos compagnes » à Nice le 29 octobre dernier est issu d’une famille de 10 enfants demeurant à Sfax (Tunisie). Il était connu des services de police locaux pour faits de violence et de petite délinquance. Puis le louveteau s’est assagi, il a été réislamisé, a abandonné l’alcool et la drogue et s’est mis à pratiquer la prière (le salat). Tous ces signaux se sont passés loin de la France. La police de l’état tunisien s’en f … t comme de l’an 40 ? Nos services français ne le connaissaient pas et pour cause, c’était son premier et bref séjour dans notre pays. Il convient de tracer son parcours, l’enchaînement des faits doit nous servir d’exemple pour éviter, prévenir que ce genre d’individus ne recommence un nouveau safari mortel. Ce lâche s’en est pris à des femmes ! Qui lui a appris à égorger ? Il n’a pas volé les balles françaises qui ont mis fin à sa cavale.

1 – Le chemin de l’invasion

1.1 – Le départ

Il est parti de Sfax, avec quel viatique pour le voyage ? Qui l’a motivé et formé ? Son parcours est l’illustration parfaite de la stratégie de la taquyia (la visière). Le jihadiste avance masqué, un bon nounours inoffensif mais bourré de haine plus explosive que le plus violent TNT. Il a embarqué la question est où ? Nous savons que la Tunisie est actuellement gouvernée par l’anarchie qui fait le lit du jihadisme. Qui devra répondre de sa responsabilité ? Les passeurs ne manquent pas sur les rives sud de la Méditerrannée. L’île de Lampedusa est à environ 150 km de mer. Mais voilà, il y a le bon berger. Ces parages sont croisés par de gentils bateaux humanitaires qui sont là pour recueillir les pauvres égarés entassés dans des zodiacs ou de vielles feloucas pourries qui tentent la traversée. Responsables : les passeurs et les armateurs de ces bateaux bergers (Sea shepheards) !

1.2 – Le débarquement

Notre tueur débarque à Lampedusa. Les autorités italiennes débordées, accueillent. La Croix Rouge locale délivre un papier-viatique à de pauvre jeune homme. Il fallait le refouler, le renvoyer à Sfax mais voilà, la garde des frontières de l’Europe semble absente de Lampedusa. Le tueur qui ne manque pas de culot s’évade de Lampedusa. Qui l’a aidé ? Qui a assuré sa traversée (220 km) vers la Sicile ?. Qui lui a permis de débarquer sur la péninsule italienne ? Il aurait débarqué à Bari, il aurait donc fait le tour de la botte de la péninsule italienne. Ce n’est pas avec une poignée de dinars qu’il a pu faire un tel voyage.

1.3 – Le voyage vers la France

Le tueur remonte toute la péninsule italienne. Avec quels moyens ? En train, en stop ? A pied ?

1.4 – La frontière passoire

La frontière française est une passoire trouée. Une raquette incapable de refouler les indésirables. En train, y-a-t-il eu des contrôles ? Il débarque à Nice deux jours avant de commettre son forfait. Qui l’a accuelli et hébergé ? Nous soupçonnons que Nice héberge une 5e colonne jihadiste ?

2 – Nice et sa 5e colonne jihadiste

Le tunisien conducteur du camion fou qui a tué 86 personnes et blessé 450 autres a bien bénéficié de complicités : une 5e colonne serait installée à Nice ? L’enquête sur l’assassinat du 29 octobre dernier a permis l’arrestation de deux personnes qui auraient aidé le tueur. Où sont les bagages du tueur ? Son sac retrouvé dans l’église après qu’il ait été neutralise par la police ne contenait qu’un couteau et deux téléphones ! Où est le reste ?
L’enquête se poursuit. Souhaitons que l’état de santé de ce Brahim Issaoui s’améliore et qu’il puisse nous révêler ce qu’il sait. Dans ce cas précis, il s’agit de démanteler la 5e colonne jihadiste qui se cache dans les quartiers nord

3 – Réaffirmer la souveraineté française

Frontex, l’organisme européen censé vérifier les entrées sur le territoire européen devait exercer son contrôle à Lampedusa, citadelle avancée de l’Europe, visée depuis la Tunisie et la Libiye proches. Il semble bien que la passoire trouée soit là !
La sécurité ne se decrété pas, elle se construit. Faute d’une politique européenne de contrôle des immigrations aux frontières, la France doit remettre en vigueur les contrôles aux frontières en plus de Frontex. La Marine Nationale doit surveiller plus étroitement la navigation et dissuader les navires bergers des mers de croiser dans ces parages. Les embarcations poubelles doivent être secourues et leurs passagers refoulés vers leur point de départ.
C’est le prix à payer. Les candidats à l’asile politique retenus doivent être « épluchés » sur le modèle de ce que les britanniques avaient mis en place en 1940 : Patriotic school.

extrait bandeau IHEDN site institut

Jean AYMAR
ASAF-AAIHEDN

Association de soutien à l'Armée Française




Gouverner c’est prévoir !

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Info

Ici, un citoyen observateur confiné chez lui, volontairement, bien avant le confinement officiel car patient à risques, exprime son amertume et sa déception face à l’imprévoyance de nos gouvernants.

Confinement du territoire national

Dès l’apparition de l’infection en Chine, le rapatriement de nos compatriotes de Chine a ramené des porteurs de la maladie. Madame Agnés Buzyn, médecin, éminente biologiste et hématologue, Ministre de la Santé qui est partie vers une mission politicienne, s’est exprimée sur le problème des élections municipales. Le Quotidien « Le Monde » du 17 mars 2020 publie « Les regrets d’Agnès Buzyn », un article que le journal Huffigton Post qualifie de bombe ! Citoyenne et médecin, elle déclare se retirer du jeu. Son attitude l’honore comme scientifique de haut-niveau, médecin et citoyenne. Elle dévoile son impuissance et les sources supposées !

Le confinement est arrivé trop tard, nos politiciens devront en rendre compte devant la Nation, nation désarmée devant l’imprévoyance. La sensibilité à vif du Ministre Gérald Darmanin interrogé au micro de notre très estime J.J. Bourdin sur RMC le 18/03/2020 montre bien ces gens sur la défensive face aux critiques. M. Bourdin posait simplement la question de savoir où en étaient le déblocage des masques promis, il a eu droit en retour à une longue tirade sur le fait qu’il ne fallait pas polémiquer sur la situation au nom de l’union nationale ! M. Bourdin lui a répondu qu’il ne posait et reposait que la question : où sont les masques annoncés ! La réponse est enfin arrivée, vague ! Le problème reste entier, la France n’a pas de stocks, son industrie a trop délocalisé, l’organisme chargé de veiller aux stocks aurait été supprimé en 2016 !

Les carences du Gouvernement

De toute parts, on entend dans les radios, à la télévision, dans les médias, à côté des canulards les plus invraisemblables et répréhensibles, des voix  de citoyens et surtout de professionnels de santé qui dénoncent la politique du rabot à laquelle ont été soumis nos hôpitaux et notre système de santé de la part de politiciens grassement payés eux ! Ce matin, 19 mars 2020, sur la même antenne RMC, on apprenait qu’il y avait en France des vols de masques, qu’il y avait 1 Million de soignants à équiper à qui il fallait 5 masques par jour ! Sans compter que nos vaillants policiers et gendarmes qui eux patrouillent dans les rues pour faire respecter la loi et le confinement n’ont pas de masques ni de gants et menacent d’exercer leur droit de retrait ! Notre armée déploie dans l’est un hôpital de campagne et ses avions emmènent le trop plein de malades vers des hôpitaux moins engorgés.

Vaillants militaires, hommes et femmes, engagés dans la lutte pour compenser les carences et l’incurie !

Association de Soutien à l’Armée française

Un Ancien Auditeur IHEDN
en colère !


extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF

Association de soutien à l'Armée Française




Chapeau bas devant le Gendarmerie Nationale

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Le 28 août 2019, la presse imprimée et télévisée nous informe que la Gendarmerie Nationale, par sa cellule spécialisé, le Centre de Lutte contre les Criminalités  Numériques (C3N, Pontoise) vient de démanteler un réseau d’ordinateurs asservis à l’insu de leurs propriétaires (BotNet). Ces ordinateurs, en majorité situés en Amérique du Sud et Centrale, étaient infectés par un logiciel malveillant (malware) appelé Retadup. C’étaient 860.000 ordinateurs qui obéissaient à un serveur central criminel situé … en France.
Nos gendarmes ont été aidés par l’éditeur de logiciel antivirus Avast (Tchécoslovaquie) et ont obtenu des autorités judiciaires tous les moyens d’agir par commissions rogatoires. Ils ont informé le FBI (USA). Ainsi s’est constituée une force de frappe efficace qui a pu copier discrètement le logiciel du serveur criminel, le contrôler avant de le substituer au logiciel criminel. Le nouveau serveur a diffusé auprès de ordinateurs asservis des ordres d’autodestruction des logiciels Retadup.
L’éditeur Avast a pu analyser les causes qui ont permis au malware de s’installer, elles sont stupéfiantes et édifiantes :

  • absence de logiciel antivirus dans les ordinateurs infectés,
  • logiciels antivirus installés mais désactivés,
  • clé USB infectées (fausses publicités) obtenues dans des hôtels, restaurants, etc.
  • mots-de-passe faibles du style « qwerty », « azerty » ou « 1234567 » !

Les conseils pour éviter de se faire piéger sont de :

  • avoir un logiciel antivirus à jour et actif,
  • ne pas ouvrir une pièce jointe à un courrier dont on ne connait pas personnellement l’expéditeur,
  • ne pas utiliser de clés USB publicitaires ou autres,
  • éviter les sites internet douteux.

Les Gendarmes sont maintenant très discrets sur la suite de leur enquête car s’ils ont stoppé l’attaque et substitué le serveur criminel, les cybercriminels courent toujours. Pour peu de temps, nous l’espèrons.
Un seul mot : merci !
Contribuables de l'Hérault

Signature du Citoyen-Contribuable 34

 Contribution validée par le modérateur.

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Deux otages français inconscients libérés, deux marins héros tués !

Nous ressentons

Les deux touristes français enlevés au Bénin libérés mais deux marins, des officiers mariniers du célèbre commando Hubert ont été tués dans l’opération. En plus des deux français, une ressortissante des USA et une sud-coréenne ont été libérés dont on ignorait la présence.

Nos pensées vont vers les familles de nos soldats-marins victimes de l’assaut et vers celle du guide béninois lâchement assassiné par des jihadistes crapuleux, soi-disant ayant agi au nom d’un dieu dont ils n’ont rien compris à ce que voulait dire « Le Très Grand, le Très Miséricordieux.». Nos remerciements vont aussi à tout ceux qui nous ont aidé : l’armée des Etats-Unis, l’armée du Burkina Faso, … Comment ne pas souligner que la mort de nos deux héroïques soldat est la conséquence du retour vers la liberté de deux imprudents qui sont allés excursionner dans une zone que notre ministère des Affaires Etrangéres désignait comme zone rouge, zone dangereuse ! La sanction de 20 jours entre les mains de bandits qui leur en ont fait voir de toutes les couleurs suffira-t-elle à ces deux c … ! ?

Le Ministre des armées, Florence Parly, et le chef d’état-major des armées, le général François Lecointre, ont exprimé dans les médias télévisés tout ce qui pouvait être dit pour rendre hommage aux membres du détachement du commando Hubert de la Marine Nationales tombés au champ d’honneur, au service de notre pays, pour libérer nos deux ressortissants enlevés au Bénin. Quatre criminels jihadistes ont été abattus sur les six qui gardaient les otages. L’opération s’est passée à Gorom-Gorom (Burkina-Faso), dans la nuit du 9 au 10 mai 2019.

Que sont devenus les deux jihadistes rescapés ? Ils ont pris la fuite ! Dommage ! « Saluons la mémoire des maîtres Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello. La France a perdu deux de ses fils et nous avons perdus deux de nos frères. » disait le CEM.

L’extension du jihadisme en Afrique est inquiétante. Du centre Mali au nord Bénin, le cancer jihadiste ronge !

La Marine, c’est : bâtiments de surface, fusiliers-commandos, marins du ciel, sous-marins, soutien, … Des hommes et des femmes avec leurs frères de l’Armée de l’Air et de l’Armée de Terre, sans oublier les Cyber-combattants, les Policiers et les Gendarmes.


Un membre de l’ASAF

Un volontaire de la Réserve citoyenne Gendarmerie Nationale
Auditeur IHEDN 80eSR Paris 1985
Membre associé de l’ACORAM







Deux français otage libérés, la Marine française endeuillée




Deux otages inconscients.

Hommage

Les deux touristes français enlevés au Bénin libérés mais deux marins, des officiers mariniers du célèbre commando Hubert ont été tués dans l’opération. En plus des deux français, une ressortissante des USA et une sud-coréenne ont été libérés dont on ignorait la présence.

Nos pensées vont vers les familles de nos soldats-marins victimes de l’assaut et vers celle du guide beninois lâchement assassiné par des jihadistes crapuleux, soi-disant ayant agi au nom d’un dieu dont ils n’ont rien compris ce que voulait dire « Le Très Grand, le Très Miséricordieux.». Nos remerciements vont aussi à tout ceux qui nous ont aidé : l’armée des Etats-Unis, l’armée du Burkina Faso, … Comment ne pas souligner que la mort de nos deux héroïques soldat est la conséquence du retour vers la liberté de deux imprudents qui sont allés excursionner dans une zone que notre ministère des Affaires Etrangéres désignait comme zone rouge, zo,e dangereuse ! La sanction de 20 jours entre les mains de bandits qui leur en ont fait voir de toutes les couleurs suffira-t-elle ?

Le Ministre des armées, Florence Parly, et le chef d’état-major des armées, le général François Lecointre, ont exprimé dans les médias télévisés tout ce qui pouvait être dit pour rendre hommage aux membres du détachement du commando Hubert de la Marine Nationales tombés au champ d’honneur, au service de notre pays, pour libérer nos deux ressortissants enlevés au Bénin. Quatre criminels jihadistes ont été abattus sur les six qui gardaient les otages. L’opération s’est passée à Gorom-Gorom (Burkina-Faso), dans la nuit du 9 au 10 mai 2019.

Que sont devenus les deux jihadistes rescapés ? Ils ont pris la fuite ! Dommage ! « Saluons la mémoire des maîtres Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello. La France a perdu deux de ses fils et nous avons perdus deux de nos frères. » disait le CEM.

L’extension du jihadisme en Afrique est inquiétante. Du centre Mali au nord Bénin, le cancer jihadiste ronge !

La Marine, c’est : bâtiments de surface, fusiliers-commandos, marins du ciel, sous-marins, soutien, … Des hommes et des femmes avec leurs frères de l’Armée de l’Air et de l’Armée de Terre, sans oublier les Cyber-combattants, les Policiers et les Gendarmes.

Un volontaire de la Réserve citoyenne Gendarmerie Nationale
Auditeur IHEDN 80eSR Paris 1985
Membre de l’ASAF
Membre associé à l’ACORAM

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Hommage, honneur à nos soldats tombés pour la liberté

Communiqué

Nous communiquons.
Un hommage national sera rendu mardi 14 mai 2019 à nos deux héros des Forces Spéciales tombés en libérant des otages. L’Association de Soutien à l’Armée Francaise (ASAF) invite tout ceux qui liront les présentes, à se rendre mardi 14 mai à 14h00 :

Monument aux Morts de toutes les guerres
Esplanade Charles de Gaulle, MONTPELLIER
le mardi 14 mai 2019 à 14 heures.

Venez nombreux, merci.

VRCGN, membre ASAF
IHEDN 80e SR


Un membre de l’ASAF

Volontaire de la Réserve Citoyenne de la Gendarmerie Nationale





Un gendarme se fait tabasser par un boxeur

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Information

Nous nous élevons avec indignation contre le tabassage d’un gendarme par un boxeur professionnel comme contre l’attaque d’un motocycliste de la police tombé au sol. Il est inadmissible que des manifestants respectueux de l’ordre républicain s’en prennent aux forces de l’ordre.

Qui frappe un policier ou un gendarme dans une manifestation commet un acte grave et devra en assumer les conséquences tout comme ceux qui cassent vitrines et automobiles sur la voie publique. Nous addirmons totalement immoral le fait de couvrir avec une cagnotte des faits délictueux.

Mais on est en droit de s’interroger sur le degré de formation militaire à la défense personnelle d’un policier ou d’un gendarme dans la mesure où ne sait pas se défendre contre un assaillant. Quelle est donc la formation en matière de sports de combat de nos forces de l’ordre ?

On peut aussi s’interroger sur la cyber-surveillance des réseaux sociaux par nos services de renseignement. Ces réseaux échappent à tout contrôle des instances gouvernementales.

Il convient d’y réfléchir. Dans la formation d’un karatéka, on apprend les mouvements pour éviter un combattant et le neutraliser en lui faisant très mal, sans le tuer. Le close-combat, çà s’apprend et ça se pratique !

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Un volontaire de la Réserve Citoyenne de  la Gendarmerie Nationale

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La résilience de la Nation française et l’esprit de défense


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Info

En physique des métaux, la résilience est la qualité qui caractérise la capacité d’un métal à reprendre sa forme, à la suite d’une déformation. En psychologie, c’est la capacité à surmonter les chocs traumatiques. Dans les deux domaines, il s’agit d’une qualité, celle de résister à un choc. Nous nous intéresserons au domaine de la psychologie et particulièrement à celui des masses, la masse des citoyens qui peuple notre pays. Nous nous sommes inspirés ici de l’article de M. Alexandre MALAFAYE en collaboration avec Brice de GLIAME (trimestriel « Engagement » de l’ASAF, n° 121 décembre 2018, pp. 31 à 33). Cet article méritait quelques compléments de ma part (AA-IHEDN, 1985) et extraits remaniés de l’ouvrage « 99 questions sur … la défense » (Ouvrage collectif sous la direction de Paul-Henri GARCIA .-SCEREF-CRDP Languedoc-Roussillon, 2004, 232 p.).

1 – Les domaines d’application

En psychologie, la résilience s’applique à des être humains (individus ou groupes), à la collectivité nationale, au couple, à la famille, etc.

1.1 – Cas de l’individu ou du groupe

Le cas de l’individu ou du groupe met en question la capacité de faire face à « l’effet de sidération » qui suit un choc à revenir à sont état normal en dépit d’évênements douloureux ou violents tels, par exemple, un attentat terroriste faisant des victimes.

1.2 – Cas d’une nation (collectivité nationale)

Le cas d’une nation s’apprécie au moment de crises, de catastrophes naturelles, d’accident majeur, de guerres et d’attaques terroristes, etc. Pris dans son sen le plus positif, le terme évoque l’aptitude à se redresser, à se relever collectivement sans avoir remis en cause ses valeurs et ses principes fondamentaux lesquels structurent la nation.

Ici se place le cas de ce qui se passe après un attentat terroriste de grande ampleur comme ceux du 13 novembre 2015 (Saint-Denis, 10e et 11e arrondissements, Bataclan). La réaction des Français a été qualifiée de résiliente pour diverses raisons :

  • en raison du sursaut qui a suivi,
  • parce-que les actes n’ont pas dressé les Français les uns contre les autres et à provoquer une guerre civile.

Il convient de souligner que la résilience d’une société ne saurait reposer sur la seule capacité de chaque citoyen à faire face à l’adversité.

1.2.1 – La construction de la résilience d’une nation

La construction de la résilience d’une nation s’articule autour de quatre axes :

  • le cadre légal, celui de l’État de droit qui permet d’affronter les crises graves,
  • le projet de société qui fédère des citoyens et forge le sentiment d’appartenance avec le désir de faire front ensemble,
  • l’affichage des des symboles et des valeurs communs,
  • la confiance des citoyens envers ses représentants.

La résilience ne se décrète pas, elle relève d’une démarche volontaire..

1.2.2 – Résilience acquise ou innée ?

Mais la résilience n’est pas innée, c’est un trait de caractère qui se construit, se développe et se renforce. Pourtant, on pourrait croire le contraire ? Il ne faut pas confondre l’esprit belliqueux, guerrier, velléitaire de certains peuples avec l’esprit de défense. En France, de nos jours, la résilience est le fruit d’une patiente construction sociale, inscrite dans le temps long. Elle remonterait à la révolution de 1789 et aux soldats de l’an II ?

1.2.3 – Les institutions qui développent la résilience

De tout temps et en tout lieux, il y a eu des nations avec une longue tradition de servage, d’esclavage sous la férule de tyrans. La plupart de ces nations se sont soulevées, libérées, dotées d’institutions démocratiques. La France l’a démontré avec ses soldats-citoyens qui sont partis en 1914 se battre contre l’envahisseur prusso-bavarois. La France est une nation qui prétend se défendre et non attaquer. Si la seconde guerre mondiale a connu un fléchissement national qui a conduit à un armistice funeste, la résistance à l’envahisseur a fini par unir un peuple qui a gagné sa victoire avec l’aide de ses colonies, des résistants, des soldats refusant l’abaissement et des alliés qui leur ont fourni des armes. La nation en armes !

Des institutions existent de os jours qui vont permettre au citoyen de s’impliquer dans sa propre sécurité.

2 – L’esprit de défense

Le grand mot est lancé : l’esprit de défense ! Le constat est fait que les ressources de l’État ne peuvent tout devant la diversité des menaces et leur inscription dans un temps long. Il faut un changement de posture : le citoyen peut et doit s’investir, (nous citons) « s’impliquer dans sa propre sécurité », sans haine ni désordre, quand le mal est là, quand un évènement tragique survient.

2.1 – Indifférence ou résilience

Il ne faut pas céder à la facilité consistant à confondre l’indifférence ou la facilité avec la résilience. Cette dernière qualité, nous l’avons dit, (nous citons) « suppose une démarche volontaire ». Le citoyen participe à la défense de son pays. L’indifférence peut conduire au pacifisme et à l’esclavage. La défense conduit à la résilience.

Mais comment définit-on la défense ?

2.2 – La défense

Tout organisme vivant (plante, animal, être humain) développe des mécanismes visant à répondre à une menace ou une agression. Ce mécanisme est la défense. Nos sociétés se défendent et il n’existe pas d’état qui ne possède une armée et des forces de sécurité pour se défendre.

En France, la défense est nationale, globale, armée. Elle est centralisée et, depuis la suspension du service national, elle est confiée à des professionnels, ce qui tend à démotiver, sauf exceptions, les citoyens qui deviennent passifs.

2.3 – L’esprit de défense au service de la résilience nationale

Le constat a été fait que la centralisation de la gestion centralisée de la sécurité a éloigné le citoyen des problématiques de sécurité au quotidien. La France a un gros retard à rattraper en la matière mais dispose d’atouts. La France n’en est, cependant; qu’aux balbutiements.

2.2.1 – L’IHEDN

L’Institut des Hautes Études de la Défense Nationales (IHEDN) forme des citoyens de la société civile, des fonctionnaires de haut-niveau et des militaires, ensemble, à l’esprit de défense. L’objectif n’est pas de former des tireurs à l’arme à feu mais d’aviser, de préparer les citoyens dans une perspective de résilience. Il les prépare à mieux affronter l’adversité dans une perspective de résilience individuelle et collective. Un des axes de son action est dirigée vers notre jeunesse par le canal de ses professeurs : j’ai nommé les Trinômes Académiques, Armée, Éducation Nationale, IHEDN. Ce réseau apporte une contribution utile, en particulier aux réserves citoyennes.

2.3.2 – Les réserves citoyennes

Depuis la « mise en sommeil » du service militaire obligatoire et l’institution d’une armée de métier, le problème se pose de manière aigüe des réservistes notamment dans des armes de spécialistes ou de nouveaux théâtres d’opérations comme le cyber-monde et la cyber-sécurité. Des places existent au sein des armées, des forces de sécurité (gendarmerie, police, douanes) pour accueillir pour des périodes plus ou moins longues, des citoyens volontaires de tous âges. Ce sont les réserves citoyennes. Cette mobilisation des citoyens a été montrée après les attentats de 2015.

La réserve citoyenne de défense et de sécurité est composée de volontaires agréés par les autorités militaires pour contribuer au renforcement du lien entre les armées et la société civile. Si vous souhaitez en faire partie, vous devez remplir certaines conditions, notamment d’âge et de nationalité. La participation à la réserve citoyenne n’ouvre pas droit à rémunération ou indemnisation. Il existe une réserve citoyenne dans chaque arme.

2.3.3 – La Garde Nationale

« La Garde nationale, ce sont des femmes et des hommes volontaires qui décident, en parallèle de leur vie civile, de s’engager dans la réserve opérationnelle au service de la protection des Français ». C’est ainsi que définit le site consacré à cette nouvelle formation.

J’ai fourni à mon association d’AA-IHEDN-LR un article de réflexion sur la future Garde Nationale, oeuvre de citoyen. Elle semble ne pas avoir abouti. Le problème est le manque de réservistes et le mauvais souvenir laissé en France par le terme « milice » ainsi que par des expériences historiques. La vigilance citoyenne s’est exercée à tort entre 1940-45 (Seconde guerre mondiale) et a laissé des cicatrices douloureuses (collaboration). L’ASAF fournit deux exemples étrangers à prendre en considération.

3 – Les modèles étrangers

Deux pays ont retenu l’attention de l’ASAF en matière d’engagement citoyen : la Suisse (modèle que j’ai cité) et le Sénégal (exemple récent).

3.1 – La Milice suisse

La Confédération Helvétique fait partie des pays dans lesquels l’esprit de défense et la résilience sont étroitement liés, résultat d’une civilisation ancienne de lutte pour son indépendance (serment du Grütli et Confédération des III cantons vers l’Etat fédéral de 1848).

La Garde Nationale suisse est un système de milice avec un service militaire obligatoire (hommes seulement) et une réserve opérationnelle. La Suisse propose à ses concitoyens des entraînement réguliers de mise en situation destinés à préparer des ripostes à des menaces sécuritaires. La Suisse dispose d’un système d’information et d’alerte en temps réel de la population. La population exerce une vigilance citoyenne permanente et discrète qui ne serait pas du tout du goût des Français (basé sur la délation).

3.2 – Le réseau sénégalais d’assistants à la citoyenneté de proximité (ASP)

Le réseau sénégalais d’assistants à la citoyenneté de proximité (ASP) est une réponse au constat fait de l’éloignement du citoyen des problèmes de sécurité du quotidien. Ce réseau comporte plus de 10.000 volontaires, acteurs de la sécurité.

Cette réalisation exemplaire a permis de faire nettement diminuer la délinquance tout en facilitant la remontée d’informations utiles. En particulier, la montée de l’islamisme radical a été contenue.

Ainsi un petit pays d’Afrique de l’Ouest donne l’exemple d’une relation étroite citoyens-police-gendarmerie.

3.3 – Et la France ?

Les auteurs de l’article publié par l’ASAF soulignent que la France en est aux balbutiements. Avec les différentes formes de réserves citoyennes (mal ou pas employées), par le maillage large du réseau et de leurs compétences, on est loin d’aider l’Etat à assumer ses missions :

  • préparer la Nation à mieux réagir en cas de nouvelles attaques,
  • rétablir les liens de confiance entre citoyens et institutions,
  • combattre les replis identitaires et communautaires,
  • lutter contre l’incivisme qui reste la première cause d’insécurité pour les Français.

A suivre dans l’intérêt supérieur de notre NATION.

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Un volontaire de la Réserve Citoyenne de  la Gendarmerie Nationale

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Une déportée française raconte


extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF

Association de soutien à l'Armée Française

J’ai eu la chance de retrouver chez un bouquiniste le livre d’une résistante française déportée le 2 novembre 1944, à l’age de 20 ans, alors qu’elle était maman d’une petite fille de 4 mois qui sera élevée par sa mère.

Ce livre raconte l’odyssée d’une femme française modeste mariée à un résistant en fuite. Elle est internée à Ravensbruck d’où elle sera libérée le 1er avril 1945 par la Croix Rouge Suédoise.

L’exemplaire que je possède est dédicacé sur la 1ère page de la main de l’auteur. C’est un hommage que je rends ici à une des 300 rescapées.

Bibliographie :

  • Denise Guillemin Ducret (Ex-Soldat de la Résistance Intérieure Française), Matricule 19 374 : Afin que nul n’oublie, Montbéliard, Imprimerie Metthez Frères, 1986, 2e éd., 191 p., 20×14

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Les nouvelles sont mauvaises, tout va bien


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Shadock perfusion

Problématique

Les territoires perdus de la République continuent à faire parler d’eux. En fond de tableau, les trafics de drogue dont les dealers contrôlent des quartiers entiers de nos villes. Des jeunes embrigadés qui tabassent un adulte. Il suffit d’interroger Google et des pages entières de faits divers arrivent sur nos écrans !

Des gens cagoulés et armés de fusils d’assaut tiennent en respect la police appelée à intervenir ! Ils tirent à l’arme de guerre, pas avec des lance-boulettes ou des sarbacanes ! Nous avons eu l’occasion d’admirer les nouvelles armes automatiques allemandes (HK35 et consorts) dont les BAC sont dotés ! Ces merveilles sont enfermées dans des coffres fermés à clef dans les véhicules, la clef étant détenue par le chef de bord. Le temps d’ouvrir, d’armer sous le feu des voyous ? Impossible, les autres tirent pour de bon ! ! ! Une fois leur rodéo terminé, ils s’enfuient (des BMW ?).

La République a le droit de se défendre. La Garde nationale en renfort ? Avec des armes opérationnelles ?


extrait bandeau IHEDN site institut

Un citoyen très en colère !
respectueux des lois républicaines

Ici on s'honore du titre de Citoyen