La Russie rendue amnésique par Poutine

Un ami ancien auditeur de l’IHEDN (99e SR Lille 1980) don nous protégeons l’anonymat nous communique ce qui suit.


La revue trimestrielle Défense Géopolitique et Sécurité, dans son numéro 213 (octobre-décembre 2022) dénonce, sous la plume de Anna Colin Lebedev la politique de Poutine accusé d’amnésier le peuple russe et de réécrire l’histoire de l’URSS et de la Russie. Mme Colin est l’auteur d’un livre sur les relations Ukraine – Russie Jamais frères (éditions du Seuil, 2022). L’auteure est née en Russie mais ses parents ont émigré en 1989. Elle passe le Baccalauréat en France et accède au fonctions de Maître de Conférences à Renne (IUP). 

Comme nous l’avons souvent dit ici dans ce média, nous ne confondons pas le peuple russe et son immense culture avec les escrocs mafieux qui prétendent représenter la Russie dans ce qu’elle a de plus mauvais dans les guerres d’agression menées au nom d’une fierté mortifère. Poutine était qualifié par le KGB lui-même comme dangereux pour le service et pour lui-même. L’ancien voyou des rues de Saint-Peterbourg et ses copains ont pris les commandes de la Russie après l’effondrement de l’URSS. Il prétend restaurer la fierté de l’homme russe. Quelle fierté d’être un criminel de guerre, auteur de crimes contre l’humanité par l’intermédiaire de ses militaires !

Mémoires historiques Ukraine vs Russie

Les mémoires historiques de l’Ukraine et de la Russie, malgré la cohabitation au sein de l’URSS sont radicalement différentes. Pendant la Seconde guerre mondiales, le choc majeur entre Allemands et Soviétiques a eu lieu en Ukraine en grande partie. D’autre part, au moins 4 millions d’Ukrainiens ont combattu les troupes nazies au sein de l’armée soviétique. Nikita Khroutchev, successeur de Staline était politrouk soviétique mais originaire de la république soviétique socialiste d’Ukraine. Il est entré en uniforme de général soviétique dans Kiev libèré pour l’anniversaire de la Révolution le 5 novembre 1943. Il fut Premier ministre de la République soviétique socialiste d’Ukraine

Il y a eu en Ukraine des partisans soviétiques qui ont donné du fil à retordre aux Nazis allemands et aux collaborateurs ukrainiens (200.000 estimés ont intégré les forces allemandes). Ces chiffres ne sont pas pris en considération en Russie où on feint d’ignorer les 4 millions d’Ukrainiens qui ont combattu dans les forces soviétiques !

Appropriation de l’héritage de la lutte anti-nazie

Le discours russe actuel est d’assimiler l’Armée rouge (l’armée soviétique) de la guerre mondiale à la seule population russe. Cette interprétation erronée de la guerre est aussi transmise en France où on parle souvent du prix humain élevé payé par … la Russie ! C’est une terminologie erronée, la Russie s’arroge l’héritage global et devient celle qui a lutté contre le Nazisme allemand. Nier le rôle des Ukrainiens dans la Grande Guerre patriotique revient à nier l’existence d’une Ukraine distincte de la Russie et justifierait la Guerre actuelle.

Une mythologie russe après l’URSS

La volonté de cacher la contribution des républiques soviétique se manifeste vec l’arrivée de Poutine au pouvoir en 1999. L’histoire nuancée a été éliminée au profit d’un socle identitaire, une mythologie russe. Car dans la mémoire populaire, seul restait le fait de la Grande Guerre Patriotique, dans l’effondrement de l’URSS. Tout a été construit autour de la lutte de la Russie contre le nazisme !

Deux peuples au comportement divergent

Deux peuples, deux sociétés différentes pourtant modelées par l’Union soviétique. La géopolitique nous enseigne que l’Ukraine est un territoire compact qui peut être parcouru en train en une nuit alors que la Russie avec la Sibérie forme un archipel dont le parcours prende plusieurs jours. Le rapport au pouvoir est différent dans les deux pays.

Le citoyen ukrainien

Il s’agit bien d’un citoyen,  un « membre d’une ville ayant le statut de cité, ou plus générale d’un État. En France en 1789, le mot citoyen a remplacé celui de bourgeois », un acteur de la vie publique qui s’est impliqué dans la réserve militaire citoyenne, a pris en mains des sujets régaliens, contre coeur, certes, mais l’agression russe a transformé en atout pour l’état ukrainien cette société civile. Celà s’appelle l’initiative populaire. Une véritable garde nationale de réservistes s’est levée contre l’agresseur russe. Le soldat conscrit russe abreuvé de mensonges s’est trouvé face aux balles. La personnalité de Volodimyr Zelenski, celle de son gouvernement et d’un certain nombre d’acteurs de terrain ont fait la force d’un peuple luttant contre son indépendance. Ils on donné aux Ukrainiens agressés la certitude que l’État était là et que celà valait la peine de s’investir pour lui. L’union du Peuple et de son Armée !  Si Zelenski avait quitté Kiev, les Russes auraient trouvé en face d’eux une armée de partisans ukrainiens.

La violence institutionnelle érigée en mode de gouvernement, héritée du système soviétique haï, a fait place en Ukraine à une démocratie naissante qui s’est renforcée.

Les héritiers des serfs russes

L’histoire de la Russie est marquée par le servage. Le servage fut aboli en 1861. La violence institutionnelle a été érigée en mode de gouvernement par l’Ottokrat-tyran Poutine, héritant ainsi d’une longue hérédité qui n’a pas été abolie par Staline et ses successeurs ! L’état russe est maltraitant, maltraitance qui concernait des institutions fermées (hôpitaux, internats, institutions pour handicapés, orphelinat, armée, …). Dans l’armée russe, un mode de gestion des ressources humaines est la violence. Depuis 1995, en passant par 2009, la Russie n’a cessé d’être une sociétéen guerre (Tchetchénie, …). Dans l’armée russe, la violence n’est pas une dérive, c’est un mode de fonctionnement habituel. Les conscrits les plus âgés se voient déléguer pas les officiers la gestion de la discipline, des sous-officiers au rabais. Le niveau de violence est élevé, la violence est limitée et ne doit pas entraîner de mort ni de mutilation.

L’armée est devenue une armée de contractuels où se pratique le racket. Ces pratiques d’extorsion du le pays occupé ont été constatées en Ukraine (pillages, vols, …). Cette contractualisation a mis le régime poutinien  à l’abri avec un contrat implicite noué avec la population, le pouvoir ne vient pas s’immiscer dans la sphère privée, en principe. Ceci explique ce nom d’opération spéciale.

Vous avez dit Opération speciale

Depuis l’effondrement de l’URSS, les Russes ont éprouvé le besoin très fort d’une vie sereine et de ne pas être asservis à l’état. L’aspiration à une vie authentiquement privée leur a fait accepter un accord tacite proposé par Poutine et de vivre sur la cagnotte financière gonflée avec la vente des hydrocarbures. La sphère privée ainsi constituée a lobotomisé les Russes, les éloignant de la vie politique et militaire. La contractualisation de l’armée russe a fait que la guerre (voïna) est devenue un évênement lointain conduit par des professionnels. L’effet des sanctions internationales a été amorti par le gros coussin amortisseur (airbag) monétaire. La population anhésthésiée a fermé les yeux sur l’opération spéciale en Ukraine, comme en Crimée, etc.

La mobilisation, même partielle, a rompu le contrat, du coup il fallait aller mourir sur un territoire présenté comme appartenant à la Russie ! Personne maintenant en Russie, même en lointaine Bouriatie, ne se fait d’illusions. Les mobilisés inondent déjà les réseaux sociaux de leurs mésaventures guerrières : manque d’équipements, de nourriture, de rations périmées, etc. L’opération spéciale dit son nom : une guerre coloniale, illégale, des crimes de guerre, des bombardements contre des civils.

La fin des dictateurs

L’hebdomadaire Le Point n°s 2028-2029 (16 et 22 décembre 2022) nous détaille dans son supplément la fin de quelques dictateurs et nous donne un scénario de fiction de la chute de Poutine. De Hitler à Kadhafi en passant par Mussolini, Mao Zedong et Franco, le mensonge appraît comme le moyen des otto-krates historiques de se maintenir, avec la police politique (Gestapo, KGB, etc.) et le contrôle des médias (propagandastaffel, etc.). Hitler s’est suicidé et a été incinéré dans un trou d’obus avec sa femme, Staline a agonisé dans son urine (une mort lente).

Réfléchissez Monsieur Poutine, vous n’y échapperez pas. Ce n’est pas l’eau bénie par votre Patriarche de service ex Guébiste qui rendra vos casseroles volantes invulnérables. Il y a un Seigneur d’En-Haut qui vous jugera. Les USA comptent beaucoup de citoyens d’origine ukrainiens, lettons, lituaniens, esthoniens, polonais ou russes qui aiment la Russie mais pas Poutine et sa clique.

Les USA font la guerre à la Russie par Ukrainiens interposés !
Vivement la Paix !

D’après « Le Point »

Le Père Siffleur
ASAF34

 

 




Dieu est grand

Allah Akbar Surbaher
Quartier arabe de Sur Baher (en) au sud de Jérusalem : panneau portant l’inscription « Allahu akbar ».

Dieu est grand, Allah akbar, Allahu akbar, … ? Est-ce bien là la bonne traduction ? On nous dit que celà veut dire aussi «Dieu est Le plus grand».

Qu’importe : « dans la Révélation Coranique, Dieu nous conte la première agression de l’Histoire humaine : le meurtre de l’Homme par l’Homme. Vous l’avez deviné c’est l’Histoire d’Abel et Caïn.
Dans les passages Coraniques relatant cette histoire qui met en scène le premier meurtre, la victime et son meurtre ne sont pas nommés, pour tout simplement expliciter que le désir de tuer est lié au fait même d’être un Etre humain.». https://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2006-2-page-39.htm

Les commandements chrétiens interdisent de tuer. Nul n’a le droit de s’ériger en justicier pour « venger Dieu ». Dieu est omnipotent, tout puissant, Il est capable de frapper directement qui Il veut,  quand Il veut, où Il veut. Il n’a pas besoin qu’un humain émette une fatwa pour faire mourir qui que ce soit ! Celui qui agit ainsi est un CRIMINEL !

Le minable de 24 ans qui a tenté d’assassiner Salman Rushdie au nom d’une fatwa trentenaire va avoir une vie entière devant lui en prison pour méditer les versets (Cor. 3, 134), à moins que la justice des USA ne l’envoie d’une piqûre rejoindre Satan. On verra bien si Allah le tire de là !

Le Père Mixon
Citoyen de l’Hérault




Les questions qui agacent

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observatoire phare

Argos Panoptes

Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés
La conférence de presse de Monsieur le Président de la République soulève un tollé de protestations de la part de toute une profession : les cafetiers et  restaurateurs. Le Président est-il crédible ? Pendant 3/4 d’heures ce soir 14 octobre 2020, le Président nous expose son point-de-vue forgé pat ses conseillers « scientifiques » ! Il faut instaurer un couvre-feu, Paris et Île-de-France et sept métropoles dont la nôtre, Montpellier.

Virus vu au microscope électronique
Virus vu au microscope électronique

Tout ce que nous explique notre Président paraît vraisemblable mais, il y a un mais. Le confinement qui a mené la France au bord de la ruine économique et sanitaire avait semblé réussi, la CoVid19 semblait avoir été maîtrisée, le déconfinement a lamentablement foiré. De coup de godille en coup de godille, le Gouvernement, son primat et le chef suprême, il y a des changements de cap dont on se demande la cause.
Un conseil dit scientifique publie avis sur avis. Ce comité que d’aucuns qualifierait de Théodule (voir notre défunt Charles de Gaulle) ne semble pas d’accord sur la question qui se pose à tout citoyen un tant soit peu versé sur la Biologie : comment se propage le virus ? C’est là le nœud du problème !
Virus couronné
Virus couronné ou Sars

Nous avons eu la grippette, les masques inutiles (c’est si bête) car on en manquait, les test en rupture de stocks, … Rappelons qu’au début de la pandémie, pour des raisons idéologiques, notre pays n’a pas mis en place la seule mesure qui aurait stoppé le virus : un contrôle strict et renforcé de nos frontières ! De là, le virus porté par des piétons véhiculés par avions, bateaux, voitures, s’est répandu dans notre pays, chez nos voisins, en occident, ….
Tant que des épidémiologistes sérieux, des vrais, travaillant avec des militaires ou des civils spécialisés (criminologues, sociologues, …) n’auront pas établi scientifiquement comment le virus chemine, nous ne maîtriserons pas l’épidémie en France, dans nos régions, nos départements, nos métropoles, nos villes et nos villages. Les militaires modernes savent beaucoup de choses qu’ignorent les énarques prétendus omniscients et omnipotents ainsi que les médecins qui ne font plus de médecine depuis longtemps et sont devenus énarques !
Mais on ne change pas de chevaux au milieu du gué mais on peut les obliger à voir la réalité en face et à faire, enfin, appliquer les bonnes décisions. Nous devons plus être gouvernés par des rois de la godille, un coup à droite, un coup à gauche.
Contribuables de l'Hérault

Signature du Citoyen-Contribuable 34

 Contribution validée par le modérateur.

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Les obscurantistes sont parmi nous


extrait bandeau IHEDN site institut

Une information vient d’être publiée La Mouette ! Inadmissible ! Un petit entrefilet en page 8 du n° 945 de juillet 2021 nous révêle l’existence d’un CPHCVO dans les CHU de Montpellier. Nous décryptons : collectif du personnel hospitalier contre la vaccination obligatoire et le pass sanitaire !!!

Inadmissble, vous avez bien lu ! Nous sommes revenus à l’âge de l’obscurantisme ! Dans un établissement public destiné à soigner des malades et non à les infecter, à les rendre sains, des personnels se permettent de mettre en avant le droit à ne pas prévenir le CoVID19, un virus mortel qui a fait 100.000 décès en France ! Le vaccin est le moyen le plus sûr de barrer la route au virus et à ses variants.

Des personnels qui refusent de se vacciner n’ont rien à faire dans un établissement de soins. Il y a d’autres métiers.

Ecrivez leur, exprimez leur votre désapprobation : cphcvo@protonmail.com. Personne n’est obligé de travailler dans un centre de santé publique au risque de contaminer ses contemporains. Le CoViD19 est potentiellement mortel.

Avant de soigner les autres, il convient de se protéger pour ne pas être un vecteur de la maladie !


extrait bandeau IHEDN site institut

Un citoyen très en colère !
respectueux des lois républicaines

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Politique à la godille

Nous écoutons

Entendu au micro des GG de RMC ce matin 14 novembre 2018 : une citation de Monsieur Edouard PHILIPPE, actuel Premier Ministre (Primat) «notre pays manque d’être gouverné, … nous faisons une politique à la godille ».
J’ajouterais avec des godillots, on bidouille, on bricole, bref une vieille politique et rien de neuf. On pique du fric (les inspecteurs des finances savent y faire !) et on en redistribue avec un tas de seuils et de conditions ! Ca rappelle ce monsieur qui avait sa « petite caisse à outils ! ».
Pensez vous qu’il n’y a rien de changé ?

«Make France Great again »


Un Auditeur IHEDN 1985




La résilience citoyenne

Introduction

La pandémie qui a frappé notre pays, les catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes (inondations, tornades, tempêtes, …) nous confrontent chaque jour au problème de la résilience des citoyens. Qu’est donc cette qualité qui nous permet de nous relever, de reconstruire, de repartir ? Comment des institutions républicaines nous permettent de faire face ?

En physique des métaux, la résilience est la qualité qui caractérise la capacité d’un métal à reprendre sa forme, à la suite d’une déformation. En psychologie, c’est la capacité à surmonter les chocs traumatiques. Dans les deux domaines, il s’agit d’une qualité, celle de résister à un choc. Nous nous intéresserons au domaine de la psychologie et particulièrement à celui des masses, la masse des citoyens qui peuple notre pays. Je me suis inspiré ici de l’article de M. Alexandre MALAFAYE en collaboration avec Brice de GLIAME (trimestriel « Engagement » de l’ASAF, n° 121 décembre 2018, pp. 31 à 33). Cet article méritait quelques compléments de ma part (AA-IHEDN, 1985) et extraits remaniés de l’ouvrage « 99 questions sur … la Défense » (Ouvrage collectif sous la direction de Paul-Henri GARCIA.- SCEREF-CRDP Languedoc-Roussillon, 2004, 232 p.).

1 – Les domaines d’application

En psychologie, la résilience s’applique à des être humains (individus ou groupes), à la collectivité nationale, au couple, à la famille, etc.

1.1 – Cas de l’individu ou du groupe

Le cas de l’individu ou du groupe met en question la capacité de faire face à « l’effet de sidération » qui suit un choc à revenir à sont état normal en dépit d’évênements douloureux ou violents tels, par exemple, un attentat terroriste faisant des victimes.

1.2 – Cas d’une nation (collectivité nationale)

Le cas d’une nation s’apprécie au moment de crises, de catastrophes naturelles, d’accident majeur, de guerres et d’attaques terroristes, etc. Pris dans son sen le plus positif, le terme évoque l’aptitude à se redresser, à se relever collectivement sans avoir remis en cause ses valeurs et ses principes fondamentaux lesquels structurent la nation.

Ici se place le cas de ce qui se passe après un attentat terroriste de grande ampleur comme ceux du 13 novembre 2015 (Saint-Denis, 10e et 11e arrondissements, Bataclan). La réaction des Français a été qualifiée de résiliente pour diverses raisons :

en raison du sursaut qui a suivi,

parce-que les actes n’ont pas dressé les Français les uns contre les autres et à provoquer une guerre civile.

Il convient de souligner que la résilience d’une société ne saurait reposer sur la seule capacité de chaque citoyen à faire face à l’adversité.

1.2.1 – La construction de la résilience d’une nation

La construction de la résilience d’une nation s’articule autour de quatre axes :

  • le cadre légal, celui de l’État de droit qui permet d’affronter les crises graves,
  • le projet de société qui fédère des citoyens et forge le sentiment d’appartenance avec le désir de faire front ensemble,
  • l’affichage des symboles et des valeurs communs,
  • la confiance des citoyens envers ses représentants.

La résilience, comme la sécurité, ne se décrète pas, elle relève d’une démarche volontaire.

1.2.2 – Résilience acquise ou innée ?

La résilience n’est pas innée, c’est un trait de caractère qui se construit, se développe et se renforce. Pourtant, on pourrait croire le contraire ? Il ne faut pas confondre l’esprit belliqueux, guerrier, velléitaire de certains peuples avec l’esprit de défense. En France, de nos jours, la résilience est le fruit d’une patiente construction sociale, inscrite dans le temps long. Elle remonterait à la révolution de 1789 et aux soldats de l’an II ?

1.2.3 – Les institutions qui développent la résilience

De tout temps et en tous lieux, il y a eu des nations avec une longue tradition de servage, d’esclavage sous la férule de tyrans. La plupart de ces nations se sont soulevées, libérées, dotées d’institutions démocratiques. La France l’a démontré avec ses soldats-citoyens qui sont partis en 1914 se battre contre l’envahisseur allemand (prusso-austro-bavarois). La France est une nation qui prétend se défendre et non attaquer. Si la seconde guerre mondiale a connu un fléchissement national qui a conduit à un armistice funeste, la résistance à l’envahisseur a fini par unir un peuple qui a gagné sa victoire avec l’aide de ses colonies, des résistants, des soldats refusant l’abaissement et des alliés qui leur ont fourni des armes. La nation en armes !

Des institutions existent de nos jours qui vont permettre au citoyen de s’impliquer dans sa propre sécurité, en développant l’esprit de défense.

2 – L’esprit de défense

Le grand mot est lancé : l’esprit de défense ! Le constat est fait que les ressources de l’État ne peuvent pas tout faire devant la diversité des menaces et leur inscription dans un temps long. Il faut un changement de posture : le citoyen peut et doit s’investir, (nous citons) « s’impliquer dans sa propre sécurité », sans haine ni désordre, quand le mal est là, quand un évènement tragique survient.

2.1 – Indifférence ou résilience

Il ne faut pas céder à la facilité consistant à confondre l’indifférence ou la facilité avec la résilience. Cette dernière qualité, nous l’avons dit, (nous citons) « suppose une démarche volontaire ». Le citoyen participe à la défense de son pays. L’indifférence peut conduire au pacifisme et à l’esclavage. La défense conduit à la résilience.

Mais comment définit-on la défense ?

2.2 – La défense

Tout organisme vivant (plante, animal, être humain) développe des mécanismes visant à répondre à une menace ou une agression. Ce mécanisme est la défense. Nos sociétés se défendent et il n’existe pas d’état qui ne possède une armée et des forces de sécurité pour se défendre.

En France, la défense est nationale, globale, armée. Elle est centralisée et, depuis la suspension du service national, elle est confiée à des professionnels, ce qui tend à démotiver, sauf exceptions, les citoyens qui deviennent passifs.

2.3 – L’esprit de défense au service de la résilience nationale

Le constat a été fait que la centralisation de la gestion centralisée de la sécurité a éloigné le citoyen des problématiques de sécurité au quotidien. La France a un gros retard à rattraper en la matière mais dispose d’atouts. La France n’en est, cependant; qu’aux balbutiements.

2.2.1 – L’IHEDN

L’Institut des Hautes Études de la Défense Nationales (IHEDN), un établissement public admnstratif (EPA) forme des citoyens de la société civile, des fonctionnaires de haut-niveau et des militaires, ensemble, à l’esprit de défense. L’objectif n’est pas de former des tireurs à l’arme à feu mais d’aviser, de préparer les citoyens dans une perspective de résilience. Il les prépare à mieux affronter l’adversité dans une perspective de résilience individuelle et collective. Un des axes de son action est dirigée vers notre jeunesse par le canal de ses professeurs : j’ai nommé les Trinômes Académiques, Armée, Éducation Nationale, IHEDN. Ce réseau apporte une contribution utile, en particulier aux réserves citoyennes.

2.3.2 – Les réserves citoyennes

Depuis la « mise en sommeil » du service militaire obligatoire et l’institution d’une armée de métier, le problème se pose de manière aigüe des réservistes notamment dans des armes de spécialistes ou de nouveaux théâtres d’opérations comme le cyber-monde et la cyber-sécurité. Des places existent au sein des armées, des forces de sécurité (gendarmerie, police, douanes) pour accueillir pour des périodes plus ou moins longues, des citoyens volontaires de tous âges. Ce sont les réserves citoyennes. Cette mobilisation des citoyens a été montrée après les attentats de 2015.

La réserve citoyenne de défense et de sécurité est composée de volontaires agréés par les autorités militaires pour contribuer au renforcement du lien entre les armées et la société civile. Si vous souhaitez en faire partie, vous devez remplir certaines conditions, notamment d’âge et de nationalité. La participation à la réserve citoyenne n’ouvre pas droit à rémunération ou indemnisation. Il existe une réserve citoyenne dans chaque arme.

2.3.3 – La garde nationale

Actuellement « La Garde nationale, ce sont des femmes et des hommes volontaires qui décident, en parallèle de leur vie civile, de s’engager dans la réserve opérationnelle au service de la protection des Français ». C’est ainsi que définit le site consacré à cette nouvelle formation.

3 – Les exemples étrangers

Deux pays sont exemplaires en matière d’engagement citoyen, l’un a une vielle tradition, j’ai nommé la Suisse (Confédération Hélvétique), l’autre une tradition plus récente, le Sénégal.

3.1 – La Suisse

La Confédération hélvétique (nous abrègerons en Suisse) dispose d’une armée de milice[1]. C’est une armée où les civils sont formés pour participer à des missions militaires en complément de leurs formations professionnelles. Il s’agit d’un type d’armée principalement utilisé en Suisse. C’est un système d’organisation couramment pratiqué dans la vie publique de ce pays, elle tient sa forme d’une idée républicaine selon laquelle un citoyen a les capacités d’assumer des charges et des tâches publiques à titre extra-professionnel et bénévole. C’est une expression empruntée au vocabulaire militaire (du latin militia, service militaire) dont l’origine remonte à la démocratie athénienne et au début de la république romaine ; depuis l’antiquité la notion de milice comprenait l’exercice de charges civiles.

L’Armée suisse est encadrée par des militaires professionnels. Elle est équipée de systèmes d’armement et d’équipements modernes, sophistiqués et bien entretenus, elle a pour mission d’assurer la défense du territoire suisse, la sauvegarde des conditions d’existence de la Suisse et de contribuer à la promotion de la paix à l’étranger. De par sa politique de neutralité, la Suisse s’efforce de maintenir une défense aussi autonome que possible, bien que le rapport de politique de sécurité 2000, intitulé Sécurité par la coopération ait ouvert la voie à une coopération accrue avec l’étranger, notamment en matière de participation à des exercices communs. Sa devise est Sécurité et liberté. Les réservistes suisses sont régulièrement appelés à des périodes militaires. Ceux qui résident à l’étranger sont tenus à payer un impôt spécifique s’ils ne peuvent répondre à leur devoir militaire.

La doctrine militaire s’articule dans le cadre d’une coopération plus ou moins explicite avec les pays limitrophes, doctrine du pas de vide militaire qui vise à éviter que la Suisse ne devienne le ventre mou d’une Europe soumise à une invasion massive. Toutefois les menaces militaires ont changé, notamment avec la chute de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), ce qui a forcé l’Armée suisse à effectuer une série de réformes, telles que la décision, prise en mai 2011 de mettre hors service les batteries Bison et les pièces d’artillerie de forteresse.

L’Armée suisse est classée 39e armée selon la liste des armées nationales par effectif.

3.2 – Le Sénégal

Le Sénégal est un pays de l’Afrique de l’Ouest bordé par l’océan Atlantique à l’Ouest et par la Mauritanie au nord, le Mali à l’est et la Guinée-Bissau au sud.

Ce pays a développé un réseau opérationnel national d’assistants à la citoyenneté de proximité, l’ASP. Ce réseau est composé de 10.000 volontaires, des citoyens acteurs de la sécurité. La présence de ces acteurs a permis de diminuer la délinquance et facilite la remontée d’informations utiles, notamment face à la montée de l’islamisme radical.

En conclusion

Le chemin à parcourir dans notre pays, en France, est long à parcourir avant d’atteindre un niveau de résilience optimal. A côté des réticences d’ordre politiques (mauvaise expériences passées avec l’engagement citoyen assimilé à la délation), la méfiance des militaires à l’égard des « galons en zinc », il y a le manque de motivation des intéressés, les citoyens. Il y a pourtant urgence pour amener la résilience à son meilleur niveau. Le chemin passe par l’école de la République dans ses niveaux (primaire, secondaire et supérieur) et le pouvoir politique a le devoir impératif de favoriser, sans tarder, l’engagement des citoyens. Serions nous moins intelligents que les Suisses ou les Sénégalais ?


Un Auditeur IHEDN 1985

[1] La Milice française, souvent appelée simplement Milice, était une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre la Résistance, qualifiée de terroriste. C’était une police supplétive de la Gestapo allemande.




Bataclan : 3 ans après

Nous ne voulons pas de ça chez nous !

Pas de DAECH

Nous nous souvenons

Introduction

Le 13 novembre 2015, des attentats abjects frappaient durement notre pays et Paris, sa capitale. Ces attentats commandités par DAE’CH-EI, exécutés par des fous illuminés gorgés de propagande islamiste, faisaient 129 morts et 354 blessés.

Souvenons nous pour que pareilles atrocités ne reviennent plus dans notre pays. Ceux qui gouvernaient la France en 2015 portent une lourde responsabilité, ainsi que leurs prédécesseurs dans une moindre proportion. Tout le monde a été pris au dépourvu à l’exception de quelques connaisseurs qui dénonçaient le naïveté des gouvernants incapables de prévoir (gouverner c’est prévoir !) ce qui allait se passer !

Depuis l’Etat Islamique en Irak et au Levant a été durement secoué mais occupe encore quelques bastions. Avec la nomination d’un Coordonnateur national du Renseignement au plus haut niveau de l’état, la France s’est dotée des moyens de prévention.

La prévention est indispensable pour assurer à tous les citoyens la sécurité à laquelle ils ont droit, dans le respect de toutes les religions qui respectent nos lois républicaines. Force doit rester à la loi.

 


extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF

Association de soutien à l'Armée Française




Les nouvelles sont mauvaises, tout va bien


observatoire phare

Argos Panoptes

Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés

Shadock perfusion

Problématique

Les territoires perdus de la République continuent à faire parler d’eux. En fond de tableau, les trafics de drogue dont les dealers contrôlent des quartiers entiers de nos villes. Des jeunes embrigadés qui tabassent un adulte. Il suffit d’interroger Google et des pages entières de faits divers arrivent sur nos écrans !

Des gens cagoulés et armés de fusils d’assaut tiennent en respect la police appelée à intervenir ! Ils tirent à l’arme de guerre, pas avec des lance-boulettes ou des sarbacanes ! Nous avons eu l’occasion d’admirer les nouvelles armes automatiques allemandes (HK35 et consorts) dont les BAC sont dotés ! Ces merveilles sont enfermées dans des coffres fermés à clef dans les véhicules, la clef étant détenue par le chef de bord. Le temps d’ouvrir, d’armer sous le feu des voyous ? Impossible, les autres tirent pour de bon ! ! ! Une fois leur rodéo terminé, ils s’enfuient (des BMW ?).

La République a le droit de se défendre. La Garde nationale en renfort ? Avec des armes opérationnelles ?


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Un citoyen très en colère !
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Ici on s'honore du titre de Citoyen




Résister au terrorisme


observatoire phare

Argos Panoptes

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Préambule

Info

Un ouvrage fondamental à avoir toujours avec soi, à lire et relire : «Vivre avec la menace terroriste : réflexes, gestes et attitudes qui sauvent» Olivier et Raphaël de Saint-Vincent. Eyrolles20160 Les droits d’auteurs sont reversés à l’Association Français des Victimes du Terrorisme.

Nous soulignons les points essentiels. Achetez ce livre, son prix est modique.

Ne pas avoir peur : être citoyen vigilant

Parmi les moyens les plus efficaces de lutter contre le terrorisme figure la citoyenneté. La Rome républicaine (509/27 avant JC) était défendue par ses citoyens qui étaient chargés de l’effort de guerre. Une Garde Nationale en quelque sorte ?

Si chaque citoyen a des droits, il doit d’abord avoir conscience de ses devoirs. Le terrorisme ne trouvera pas, alors, de terreau fertils pour s’enraciner et prospérer.

Ne pas avoir peur

C’est là un leit-motiv rabâché au lendemain des attentats du 13 novembre 2015. Ne pas avoir peur, c’est ne pas hésiter à revenir sur les lieux et se recueillir, mais aussi continuer à faire son travail : nous sommes dans un État de droit ! Chaque citoyen a le droit de circuler librement et il ne doit pas y avoir de zone de NON-DROIT ! Personne ne peut s’approprier l’espace public ! Ne pas être terrorisé par les terroristes commence justement par le respect de cette règle élémentaire du vivre ensemble.

Ne changez pas de trottoir ! Dans la rue ou les transports en commun, dans les jardins publics, à la vue ou à l’approche d’un ou plusieurs individus que «vous ne sentez pas», ne vous laissez pas impressionner : vous êtes chez vous, continuez à marcher, ne trahissez AUCUN sentiment de peur ou de faiblesse. Les pratiquants des sports de combat savent que le regard dur et déterminé est le signe de la domination de l’autre. Pas de signes paraverbaux envoyés à l’autre. Le délinquant agit à la façon d’un prédateur en quête d’une proie facile et:ou vulnérable.

Ne craignes pas de regarde l’autre dans les yeux ! Bien souvent des situations conflictuelles s’installent parce que l’agreseur sent la peur chez la future victime. Pourtant les médias relatent des faits divers de coups portés à un citoyen par un agresseur inconnu au seul motif d’un regard dans les yeux. Les fauves n’aiment pas être regardés dans les yeux. Appremez à parer les coups : en parant, on peut faire très mal et aller jusqu’à infliger des blessures dissuasives.

N’ayez pas peur d’être là ! Vous pouvez être amené à porter assistance à ceux qui vous entourent ! Recréez le lien citoyen, la solidarité ! Un petit geste vers une dame enceinte dans un autobus ou une personne âgée en fait partie.

Ne pas laisser faire

Ne pas laisser faire. SI vous souhaitez ne pas vous laisser faire, commencez tout simplement par ne pas laisser faire. Des citoyens dans un avion n’ont pas hésité à s’attaquer à des terroristes ! Faite valoir votre droit de citoyen, opposez vous et entraînez les autres à le faire.

Ne jouez pas au redresseur de torts et encore moins au justicier, ne provoquez pas mais, dans l’attente de l’intervention des forces de l’ordre, appelez en aux règles de bon sens.

L’incivilité, la grossièreté éhontée, le manque de politesse, l’agressivité au volant ne tuent pas mais ce n’est pas une raison pour l’autoriser.

Porter secours et assistance

Il existe un principe juridique, celui de la non-assistance à personne en danger. (Code Pénal, article 223-7) qui est l’omission de porter secours et qui énonce gentiment les sanctions en cas de non-respect. Un citoyen doit venir au secours de son concitoyen à condition … qu’il n’y ait pas de danger pour lui ni pour d’éventuelr tiers présents lors d’un sinistre ou d’une agression.

En pratique, faites preuve de bon sens en évaluant le danger. Gardes un contrôle émotionnel suffisant !

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Contribuables de l'Hérault

Signature du Citoyen-Contribuable 34


Ici on s'honore du titre de Citoyen