L’état profond source de blocages ?


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Introduction

La crise sanitaire majeure qui a frappé notre pays, ses voisins et une grande majorité de pays de notre planète est une pandémie due à un virus émergent. Un virus qui a émergé de la ville de Wuhan (province du Hubei, République populaire de Chine). Ce virus appartient à la famille des Coronavirus (virus à Couronne). Il a été baptisé SARS-CoV-2 et provoque une maladie, le CoViD-19.

Une des conséquences de cette crise majeure a été de mettre en lumière un certain nombre de carences administratives dans notre pays, des « lourdeurs » qu’a dénoncées la plus haute autorité de notre pays, M. Emmanuel Macron soi-même, le chef de l’État et Président de la République. Il est le chef, certes, mais il se heurte à un super-pouvoir, celui des bureaucrates et particulièrement des énarques (anciens élèves de l’École Nationale d’Administration) dont il est un des purs produits.

L’hebdomadaire Le Point (n° 2487 du 23 avril 2020, pp. 34-36) parle d’un « État profond ». Nous citons « Comme ses prédécesseurs, Emmanuel Macron s’est entouré de conseillers issus des grands corps de l’État … mais tout en adorant critiquer ceux-ci. ». Un paradoxe !

Nous n’inventons rien mais nous rapprochons et persifflons un peu.

1 – Les bureaucrates français

L’hebdomadaire que nous citons ci-dessus, sous le titre général « Les bureaucrates auront-ils notre peau ? » consacre plusieurs pages à la crise et à ses conséquences (pp. 5-59). D’où vient cette bureaucratie qui nous étouffe ?

1.1 – Les ancêtres : les scribes

D’ou viennent les scribes ?La bureaucratie n’est pas une invention française ni européenne. De tous temps, les puissants ont compris que pour gouverner, il ne suffisait pas d’avoir des armées puissantes. A côté de la caste militaire, il fallait une caste d’administrateurs. Ce furent les scribes. Les Chinois avaient les mandarins et le mandarinat. Les égyptiens avaient les scribes. Nous avons les énarques (les ancien élèves de l’ENA).

1.2 – Les énarques

Le terme énarque désigne les anciens élèves de l’École Nationale d’Admininistration. Notre Président a déclaré vouloir supprimer cette école. Elle forme une élite administrative dont la situation de fait est de contrôler toute la pyramide administrative depuis le sommet. Alors que nous sommes en démocratie et qu’il existe constitutionnellement trois pouvoirs  :

  • le pouvoir exécutif, exercé par le Gouvernement ;
  • le pouvoir législatif, exercé par le Parlement et le Sénat ;
  • le pouvoir judiciaire, exercé par les magistrats.

Les pouvoirs sont, en principe, séparés.

1.3 – Noblesse oblige

Noblesse oblige, c’est une expression qui est devenue un proverbe et qui signifie que « quiconque prétend être noble, doit se conduire noblement ». Traduit de nos jours par « On doit agir en conformité avec la situation qu’on occupe, avec la réputation qu’on s’est acquise ». Qui « on » ? Ceux qui nous gouvernent. Nous sommes en démocratie mais de fait, il existe une autocratie collective, la bureaucratie que dénonce l’hebdo Le Point.  Le législateur a mis en place, à compter de 1679, ce type de recrutement : la fonction publique. Les « fonctionnaires » (on ne les appelait pas ainsi à l’époque) étaient recrutés par concours ou sur tires et étaient soumis à des obligations strictes de résidence, droit de réserve et ponctualité. Ceci devait éviter le clientélisme et garantissait une rémunération fixe. La Révolution de 1789 supprima les offices mais reconnut le libre accès aux fonctions publiques sans autre distinction que celle des talents (article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). Le statut actuel découle de l’action du Gouvernement provisoire de la République française qui élabore alors un statut général des fonctionnaires adopté par l’assemblée nationale constituante et devenu la loi du 19 octobre 1946. Ce statut général est remplacé par l’ordonnance du 4 février 1959 à la suite de l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution du 4 octobre 1958. Les fonctionnaires sont titulaires et qu’il s’est créé une Haute-Fonction Publique destinée à encadrer dans le cadre des grands corps d’étatcool wink

1.3.1 Les corps de fonctionnaires

Les corps de fonctionnaires se sont organisés sans qu’il existe le moindre concept juridique de « Corps ».

L’existence des corps de fonctionnaires est une spécifité française. La hiérarchie des corps (selon Wikipedia) est la suivante, à la fin de la 2e Guerre Mondiale :

Actuellement, le haut du pavé est tenu par le corps de l’Inspection Générale des Finances. Deux Présidents de la République en viennent : : Valéry Giscard d’Estaing (ENA), Emmanuel Macron (ENA)

Deux corps dominent également, créés pour les besoins et qui ont donné des Présidents de la République :

D’autres fonctions publiques ont été créés. Notamment le corps de la recherche. Il faudrait citer tous les corps actuels ?

1.3.2 Les autres fonctions publiques

Il existe des fonction publiques qui viennent compléter la fonction publique d’état. Ce sont :

A ces corps correspondent des modes de recrutement passant ou non par de grandes écoles ou des instituts spécialisés. La magistrature a son propre système de recrutement.

1.3.3 Les établissements publics

Les établissements publics sont des personnes morales de droit public financés sur fonds publics. Ils dérogent aux règles de la fonction publique. Ils exercent des missions d’intérêt général.

1.3.4 La notion de gouvernement parallèle

Le gouvernement parallèle ou « État profond » est une expression employée par notre Président. L’hebdomadaire Le Point (n° 2487 du 23 avril 2020,  pp. 34-36) mentionne que c’est un pouvoir de fait qui résulte de ce que se sont constituées de véritable féodalités administratives avec une certaine hiérarchie établies en fonction des prestiges historiques administratifs et techniques. Un tel édifice a favorisé un certain corporatisme qui vient de loin.  L’Ecole Nationale d’Administration semble être le pivot autour duquel s’articule ceux qui ont été qualifiés d’«intouchables d’état » par différents auteurs. A tous les niveaux, les énarques s’établissent avec une hiérarchie qui place au sommet des cabinets (présidentiel et ministériels) des énarques. Une calamité française ! Le sommet de la pyramide serait situé au niveau du chef des inspecteurs des finances.

Que le chef de l’État en ait fait mention et que cela soit rapporté par la presse (Marianne 28/05/2019,  Le Monde 11/09/2019, …) ainsi que l’hebdo Marianne du 23/04/2020, montre bien que cette engeance existe et prétend tirer les ficelles.

Wikipedia rapporte « L’État profond, transcription de l’américain deep state, est un concept politique qui désigne, au sein d’un État ou de sa bureaucratie, une hiérarchie parallèle, une ligue, ou une entité informelle qui détient secrètement le pouvoir décisionnel, manipulant ainsi l’État de droit. ». C’est grave mais je ne suis pas surpris. J’ai été témoin dans le ministère où j’exerçais de la manière et avec l’aval de qui étaient choisis les directeurs de cabinet des ministres venant de la société civile ou n’appartenant pas à la majorité politique du moment.

Cet état profond se manifeste par des groupes informels d’influence (groupe Bilderberg, groupe Le Siècle), des associations (Les Gracques, …).

2 – Les collectivités territoriales

Les collectivités territoriales en France sont des personnes morales de droit public. Elles exercent des fonctions dévolues par l’Etat. Elles sont placées sous la tutelle des Préfets qui représentent l’État central. Elles emploient des fonctionnaires territoriaux formés dans en ensemble de Centres de formation de la Fonction publique territoriale (CNFPT).

2.1 – Le mille-feuilles administratif

Depuis quelques années, les électeurs assistent à l’empilement des strates administratives, un véritable mille-feuilles :

Chaque niveau fonctionne avec une assemblée et un président qui exercent leurs compétences.

Historiquement, il n’y avait que les régions, les départements et les communes. On a voulu regrouper les communes pour faire des économies d’échelles. Il a été créé les intercommunalités avec objectif de supprimer les départements. Enfin, la loi NOTRE pour bien fixer la réorganisation territoriale, a vu le renforcement des compétences des régions et la diminution des compétences des départements et des communes vers les intercommunalités. Des compétences de l’État  ont été également transférées La réforme s’est arrêtée et a, pour le moment, manqué ses objectifs.

2.2 – Les objectifs manqués

L’objectif principal du point de vue fiscal qui était de diminuer la pression fiscale locale n’a pas été atteint car la diminution escomptée des effectifs en personnels n’a pas abouti, des doublons ont persisté. La pression fiscale a été diminuée de manière forcée avec la suppression de la taxe d’habitation. La suppression, à terme, des départements au profit des intercommunalités a avorté. On a ajouté une couche de plus au millefeuille administratif au lieu d’en supprimer une.

2.3 – Le poids du dinosaure ou du mammouth

Le dinosaure étatique (le mammouth) a grossi. Le millefeuilles a épaissi. Au niveau des régions, il y a une Préfecture de région avec un Préfet de région qui exerce une certaine tutelle de l’État sur l’administration et les élus régionaux. Le Préfet du département exerce sa tutelle sur les 3 autres niveaux. Chaque Préfet a son administration.

Les Préfets n’ont pas autorité sur la Santé, l’Éducation nationale et les affaires militaires. A la Santé correspondent les Agences Régionales de Santé, à l’Education nationale les Recteurs et à l’Armée les Délégués à l’accompagnement Régional.

La conséquence de l’inflation administrative entre le mille-feuilles territorial et le niveau national se compare aux dinosaures qui ont démesurément grossi  sans que la vitesse de transmission de l’influx nerveux n’ai augmenté. Bien que le développement des réseaux de communication et des moyens ait permis la communication rapide, les différents niveaux ajoutent les inerties des responsables administratifs. C’est là qu’intervient la remarque « Le bureaucrate se prend pour « le phénix des hôtes de ces bois » » chère à M. Jacques Bichot (Le Point, n° 2487, 23 avril 2020, p. 38).

Dans la crise sanitaire due au SRAS-CoViD-2, le dinosaure administratif a mis du temps à ressentir l’agression dont le pays a été victime. Pour diverses raisons mais surtout parce que nous n’étions pas prêts, surtout dans la haute fonction publique, celle qui est à la tête de la France et qui n’a pas écouté les scientifiques qui tiraient les sonnettes d’alarme (cause toujours ?).

3 – L’administration de la France face à la pandémie

Le virus a frappé, nous n’étions pas préparés. La France n’était pas préparée. Le système de santé était en pleine « réorganisation » avec des grèves notamment des services d’urgence. Avec insistance la presse s’est faite l’écho des réticences de notre Haute-administration à fermer les voies empruntées par les chaînes de contamination, notamment les frontières. Le brontosaure a mis du temps à réagir face au tyrannosaures qui lui mordait la queue. Ici, le tyrannosaure était une minuscule particule d’acide ribonucléique ARN organisée en virus, mesurant  quelques millionièmes de mm, visibles seulement avec de puissants microscopes mais virulent ! Leur finalité, se reproduire en infectant un être vivant pluricelluleaire.

J’ai été personnellement plongé dans le marasme des hôpitaux avec trois passages aux urgences espacés de 2 à trois semaines de septembre 2019 au 23 février 2020. Entré à 19h00 pour la première, j’ai dû attendre 3h du matin un IRM et une hospitalisation à 7h00. La seconde a été plus rapide. Entré à 19h30, j’ai été pris en mains à 2h du matin pour une radio. Lors de la 3e, toujours à 19h00, j’ai vu le jour se lever en entrant dans ma chambre. Le personnel a fait le maximum et les 34 jours d’hospitalisation, je n’ai jamais manqué de soins éclairés et d’assistance. Je leur doit d’être debout et en forme. Pourtant depuis quelques années, les bruits de fermeture de petits établissements pour causes d’économies ne cessaient d’être dénoncés par les médias. Cause toujours !

3.1 – Démolition des services de santé

Sous prétexte de réorganisation, on a mis en place une machine ) raboter ! La politique de santé est pilotée au niveau régional par les Agences Régionales de Santé (ARS). Selon Wikipedia « Une agence régionale de santé (ARS) est un établissement public administratif de l’État français chargé de la mise en œuvre de la politique de santé dans sa région. ». La politique est impulsée par le Ministère de la Santé.

3.1.1 Action négative des ARS

Courteline n’est pas mort ! Les bureaucrates s’occupent d’un domaine assez limité. Certains se prennent pour « le phénix des hôtes de ces bois » (Le Point n° 2487 du 23 avril 2020, p. 38, Jacques Bichot).

3.1.1.1 Histoire de gel hydroalccolique

Le Point (n° 2487, p. 21) donne un premier exemple de « couenneries » courtelinesques. Une pénurie de gel hydroalcoolique sévère sévit. « Pharmacies, EPHAD, … Même les hôpitaux en manquent. Les fonctionnaires de l’Agence régionale de santé (ARS) sonnent à toutes les portes. Sauf une : celle des pompiers » qui avaient pu en fabriquer 300 litres avec des ingrédients qu’ils avaient retrouvé dans leurs stocks ! L’ARS considérant que les pompiers ne relèvent pas du même ministère, les agents de l’ARS ont interdiction d’accepter l’offre !

3.1.1.2 Coût des lits d’hôpital

Depuis plus de 10 ans (Le Point, n° 2487, p. 38), les ARS ont poussé à la réduction du nombre de lits. On a favorisé les chirurgies ambulatoires. L’opéré sort quelques heures après son opération. On réduit les dépenses hospitalières mais pas les dépenses de santé : un lit occupé coûte moins cher que l’intervention à domicile d’infirmiers libéraux. Ubuesque ! L’hôpital dépense moins, la communauté paie plus cher.

3.1.1.3 Achats de matériels

Les scanners se sont révélés très utiles dans le dépistage du CoVid-19 par l’examen des poumons. De mon passage en hôpital, j’ai pu toucher de près la grande sollicitation des matériels d’imagerie médicale pour toutes sortes d’affections. J’ai appris récemment que les ARS  n’autorisaient les achats de scanners qu’au compte-goutte. Comme dit la fable « la fourni se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue ». J’ai pu néanmoins apprécier le fronton des énormes machines blanches avant d’y être avalé : SIEMENS ! Une machinerie allemande ! Il y a d’autres fabricants, la France a disparu du PAV. Et du marché de l’informatique qui va avec. Connaissez vous des fabricants français équipant notre recherche en biologie ?

On ne peut combattre les yeux bandés. Pour se rattraper, les ARS ont mis le paquet, après ! Pour faire face aux diverses pénuries.

3.1.2 Constat d’impréparation

La « gripette » de Madame la Ministre Agnès Buzyn est devenue pandémie. L’épidémie a fait, au 16 avril 2020, 22.000 morts et 169.000 personnes contaminées, soit le pire bilan d’Europe. Si on compare l’Allemagne et la France, la comparaison est accablante, bien que cette comparaison déplait !

Ce sont 5.000 lits de réanimation pour une population de 67 millions pour la France et 60 Millions pour l’Allemagne ! Ce pays a su dépister rapidement les porteurs de virus grâce à l’emploi de tests. Nous avons manqué de tests et il a fallu enfoncer des portes d’administrations pour autoriser l’emploi de produits de médecine vétérinaires pourtant disponibles !

L’hebdo Le Point (n° 2487, 23 avril 2020, p. 23) dénonce la barrière bureaucratique qui a empêché les laboratoires privés d’intervenir, les centres de recherches et les laboratoires vétérinaires. Ces derniers disposaient de machines performantes, indépendantes des réactifs « propriétaire » du fabricant de la machine. Malgré l’Académie de Médecine qui soulignait l’absurdité de la loi interdisant à un labo vétérinaire de toucher un prélèvement humain et vice-versa Pourtant, coronavisores animales ou humaines, le virus s’en fiche lui. Passé d’un animal à l’homme. S’agit-il d’un corporatisme de biologistes ? Il aura coûté cher !

Nous avons manqué de masques, de gel hydroalcoolique, de vêtements de protection (visières, surblouses, etc.) et de respirateurs, dans une improvisation foisonnante.

3.1.3 Lourdeurs et inerties bureaucratiques

La dispersion des centres de décision a joué. Face aux structures complexes sommairement décrites ci-avant, il fallait un commandement unique ! Nous avons eu une pétaudière ! Les critiques ont plu ! Nos énarques si grassement rétribués (voir Vincent Jauvert « Les intouchables d’état », Robert Lafont : 2018, 248 pp) ont-ils été à la hauteur ? Une minorité d’entre eux ont assumé mais leur formation littéraire et juridique n’a pas permis à l’ensemble de comprendre le phénomène écologique et biologique qui a déferlé sur notre pays.

Certaines collectivités territoriales (régions et départements) ont tenté de suppléer à la pénurie de masques. Elles se sont vues confisquer leurs commandes par des Préfets ou des ARS !

3.2 – Les conséquence de notre organisation

La guerre des masques n’est pas tout. Dans cette crise, a surgi le spectre d’une France dépourvue, désindustrialisée. Nos usines sont parties à l’étranger, General Electric (USA), entre autres, a pompé nos industriels !

Le cas de l’usine de fabrication de masques de Plaintel est un des exemples, entre plusieurs centaines.  Fr3 parle d’un scandale d’état. Il suffirait de nationaliser le site et de le faire rédémmarrer mais il y a un hic !  La France a sacrifié l’usine selon l’enquête de France Info. Cette usine d’une capacité de production de 200 millions / an de masques FFP2 garantissait 180 millons / an au Ministère de la Santé. Ses machines ont été ferraillées puis détruites ! Sous le quinquennat Hollande, en 2018. Certaines machines étaient neuves ! Cliquez sur ce lien. Ce site met en cause les ordonnances Macron. Plus cynique encore : Plus cynique encore : « à l’heure de la pandémie du Covid-19, le groupe Honeywell rouvre une usine à Rhode Island, aux États-Unis, pour subvenir aux besoins américains, avec les mêmes masques que ceux fabriqués à Plaintel. » !

Depuis quelques jours, des collectivités locales, notamment la région Bretagne et le Conseil départemental des Côtes d’Armor, travaillent avec d’autres partenaires et avec l’ancien directeur du site, à un projet de relance. Celui-ci pourrait prendre la forme d’une Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Mais la relance de l’activité ne se ferait pas avant un an. !!! Nous sommes aujourdhui 28 avril 2020 à 23.293 décès !

La France a délocalisé la production des molécules de base de ses médicaments, en Inde et en Chine. Sous prétexte de payer moins cher le médicament en baissant le coût de la main d’œuvre de production et en échappant aux lois de protection de l’environnement. Car les usines pharmaceutiques polluent.

Conclusion

Citoyens et Contribuables de l’Hérault, nous avons la chance que notre région et notre département soient parmi les moins impactés par ce fichu virus !  Gouverner, c’est prévoir dit un adage qui semble oublié. Depuis 2016, l’OMS avait tiré la sonnette d’alarme : une pandémie menaçait. L’impréparation française fait rire jaune ! En Allemagne, il est dépensé 1264 € par habitant contre 1487 € en France. Il y a huit lits d’hôpital pour un habitant en Allemagne contre cinq en France. Oui mais en France, on dépense en frais administratifs 800 millions de plus qu’en Allemagne ! Les personnels de santé français (médecins, infirmiers, …) sont moins bien payés que leurs collègues allemands et italiens. D’où vient cette fuite d’argent. Où passe l’argent des contribuables ? Nous rappelons ici une citation de Georges Clémenceau « Les fonctionnaires sont comme les livres d’une bibliothèque: ce sont les plus haut placés qui servent le moins ». Ceux qui empochent de hauts-salaires sur des fonds publics doivent en tirer leurs conclusions.

Le jour d’après va venir. Il faudra bien revoir nos politiques de rémunération de toute notre pyramide administrative, feuille par feuille du millefeuille. Il faudra surtout réévaluer notre politique de délocalisations industrielle, sauver ce qui peut l’être et remettre en route les équipements et fournitures stratégiques. Le principe de précautions souvent mis en avant n’est pas contre le développement industriel durable.    !

Depuis que l’espèce humaine, l’Homme a domestiqué des animaux, dixit un de mes amis directeur de recherches à l’INRA et généticien, il y a eu sans cesse franchissement de la barrière interspécifique de l’animal vers l’homme. L’origine des maladies émergentes est là ! C’est une loi de la nature. La concentration humaine-animale et les moyens de communication ont fait le reste.

 

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Il y aurait des remèdes au COVID-19


observatoire phare

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Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés

Introduction

Avertissement : en aucune façon, l’information que nous apportons ne peut se substituer à un diagnostic médical et à une prescription médicale.


Info

Le virus est officiellement nommé SRAS-CoV-2. Il est originaire de la Chine, de Wuhan (province de Hubei). Pour en savoir plus, voyez l’article publié par le site Citoyens34 et l’article publié par l’ODAM. Dans le foisonnement des informations, face aux mensonges dont nous sommes abreuvés, j’ai décidé de faire bénéficier mes collègues du CIDES34 de mes connaissances de Biologiste-Ecologue initiales, affutées par mon passage au Ministère de l’Environnement (1980-1996) et dans des laboratoires de biologie fondamentales (CNRS-INSERM-CHUs-INRA : Paris, Dijon et Montpellier). J’ai aussi appris à dépouiller les informations et à faire des rapprochements et des synthèses.

1 – Première mise au point

Dès le début de la pandémie, on nous a affirmé qu’il s’agissait d’une gripette ! Puis la gripette a montré ses dents ! Sortie de Chine, aéroportée par les transports aériens et les automobiles-autocars-TGV, le virus a commencé ses ravages ! Le début des mensonges d’un État pris au dépourvu et qui a fait passer sa gestion de la pénurie pour une gestion de l’épidémie. C’est si bête que ça !

1.1 – Controverse sur les traitements

S’agissant d’un nouveau virus, une maladie émergente pour laquelle les scientifiques et les médecins n’avaient pas de traitement bien défini et connu et les organismes humains aucun anticorps. Nous en sommes à 20.000 décès en France. Dés le début en France, les controverses ont fusé entre ceux qui ont analysé l’épidémie en Chine et qui, au contact des malades, ont appliqué un traitement à base de chloroquine et dérivé (Pr. Didier Raoult, IHU-Méditerrannée, Marseille) et ceux qui ont voulu refaire les essais des anti-viraux (lopinavir, remdesivir et ritonavir associés à d’autres substances). Les Chinois nous avaient dit que les résultats étaient décevant !

J’ai interrogé Google et j’ai trouvé deux informations de sources présumées sûres.

1.1.1 Le Vidal

Le Ancrerépertoire Vidal est une institution dans le monde des médecins. Un répertoire de référence pour les médecins, sur la table des médecins généralistes. Sa version électronique sur serveur Internet est accessible au grand public. Vous pouvez cliquer sur le lien précédent. Au beau milieu de la polémque entre scientifiques théoriciens des essais cliniques randomisés et les pragmatiques du traitement qui semble marcher, le Vidal nous donne un article intitulé « Les premiers résultats positifs hydroxychloroquine dans la COVID-19 modérée ». J’ai cliqué sur les liens Internet de cet article et notamment sur le dernier lien en bas de page « Covid-19 et hydroxychloroquine: connaître les enjeux pour informer les patients. Collège de la médecine générale, 27 mars 2020 ». J’ai découvert une information du Collège de Médecine Générale, vous pouvez la consulter !

1.1.2 Le Collège de Médecine Générale

Le AncreCollège de Médecine Générale (CMG) est une autre institution dans le monde des médecins généralistes. Les partenaires individuels sont de grandes pointures :

Je pense que cette brochette de partenaires cautionne les résultats que publient conjointement  le Vidal (via son lien) et le CMG. Quels sont ces résultats ?

1.1.3 Les résultats des essais cliniques

Les traitements de l’IHU-Marseille et les essais académiques (programme Discovery) ne sont pas synchronisés, des patients ont décédé en France. Que dit la fiche du CMG (version du 27 mars 2020) ?

Il y a l’énoncé des pour et des contre. Quand un médecin hospitaliers (seuls eux ont le HCQ et le CQ à disposition) a évalué les contre et éliminé de son protocole les patients à risques, il peut appliquer le protocole HCQ-AZT. La conclusion est :

« Les auteurs concluent que cette étude confirme l’efficacité du traitement HCQ-AZT et son potentiel dans la réduction rapide de la contagiosité. » !

Vous avez bien lu : potentiel dans la réduction rapide de la contagiosité ! Hydroxychloroquine (un médicament connu, disponible depuis un demi siècle (50 ans) et d’un prix très bas, produit en France, mis à disposition gratuitement par son distributeur, le Professeur Raoult n’a pas hésité une seconde !

Et l’essai des ant-vir à 480 € la boîte de 10 (Essai Discovery) ? Même si les fabricants ont mis leur médicament gratuitement à disposition des essayeurs cliniques. On attend encore à ce jour les résultats ! Lisez l’article de France-Avenir ! Résultats fin avril ! Nous sommes le 21, il y a 20.265 décès en France ! Heureusement, la courbe semble en pente descendante !

2 – Les enseignements à tirer

Il est difficile de comprendre les motifs qui ont provoqué la controverse, la polémique contre le Professeur Didier Raoult et son traitement : il a été un observateur pragmatique de l’épidémie en Chine et sur les essais des antiviraux, les classiques dont le nom finit en « vir ».

2.1 – L’efficacité de la chloroquine et de ses dérivés au début

Le principe de la méthode scientifique pour démontrer l’efficacité d’un médicament avant son utilisation conduisait à attendre les résultats d’études qui prennent un certain temps. Pendant ce temps, des malades mouraient ! Le Pr. Raoult a décidé « d’employer la méthode empirique, une vielle méthode qui a conduit dans le passé aux plus grandes avancées dans le domaine de la médecine. Attendre les résultats d’une étude en double aveugle pour traiter le coronavírus n’aura plus grand intérêt ! Par ailleurs, l’étude Discovery qui inclut la chloroquine n’aura aucun intérêt pour juger de l’efficacité de son administration précoce, puisque ce traitement ne sera administré qu’à des cas graves, ceux-là même pour lesquels ce traitement ne sert plus à rien selon le Pr [Raoult] » (citation d’une réaction à l’article du Figaro en date du 5/04/2020, Python77).

2.2 – Les deux phases de la maladie COVID-19

La maladie à Coronavirus SRAS-CoV-2 comporte deux phases, selon différentes sources hospitalières, aprés la contamination (ne pas confondre avec les stades de l’épidémie-pandémie).

2.2.1 Début de l’infection

Le début de l’infection est la pénétration dans l’organisme, suivie d’un temps de « maturation » au cours duquel le virus se multiplie  et se répartit dans l’organisme. Il se déclare généralement un syndrome respiratoire aigu et la maladie peut décroitre et disparaître dans le meilleur des cas. Mais il peut y avoir des complications chez certains patients : c’est la phase aiguë.

2.2.2 Complication et décès

Certains patients développent une forme grave ou critique qui nécessite l’hospitalisation en réanimation sous assistance respiratoire. L’immunité du malade s’emballe alors que la charge virale serait en diminution. Cette phase nécessite des moyens lourds et des lits de réanimation. Cet emballement, notamment au niveau pulmonaire est dû à un emballement de la réaction auto-immune de l’organisme. A ce niveau, selon le Professeur Raoult, la charge virale est basse sinon nulle.

2.2.3 Inutilité de la chloroquine en phase critique

Le Professeur Raoult a signalé l’inutilité du traitement à la chloroquine dans la phase critique. Or, il semblerait que l’essai européen Discovery (lance le 22 mars). Ils seront « randomisés » dans les formes !. Ils porteraient sur des malades en phase de début alors que le Ministre Olivier Véran avait déclaré qu’il fallait réserver le traitement HCQ-AZT aux « cas les plus graves, en réanimation » (selon le site ‘? Pourquoi docteur » sous la plume d’un médecin, le Dr Jean-François Lemoine » citant le Professeur Harousseau, un ancien directeur de la HAS). Comment un Ministre a-t-il pu prononcer de telles paroles et étant médecin ? Il s’agit bien du docteur Oliver Véran, ministre !

Les choses sont claires mais les résultats étaient attendus pour le 6 avril. L’Express nous annonce qu’ils sont attendus fin avril (dans 10 jours ?).

2.3 – Histoire de carabiniers

S’il ne s’agissait pas de vies humaines, on pourrait faire un peu d’humour. Discovery arriverait trop tard ? Comme les fameux carabiniers ? biggrin cry frown mad

Nous citons à nouveau le site ‘? Pourquoi docteur »  « Le professeur Jean-Luc Harousseau veut d’abord réagir à la déclaration d’Olivier Véran, le ministre de la Santé, dans le Journal Du Dimanche, qui s’étonne que des gens soient devenus « virologues en 24 heures ». Le professeur Harousseau est un ancien directeur de la Haute-Autorité de la Santé (HAS) citée plus haut. Il a derrière lui 40 années de lutte contre les maladies graves. Dans la situation de guerre contre le Covid-19 et face à l’absence de traitement il préconise la même stratégie : « utiliser le moindre espoir lorsqu’il existe » !. Téléchargez l’article et lisez le.

On est en droit, en citoyens responsables de se poser la question des conflits d’intérêt que cachent ces manœuvres et tergiversations ? Il faudra bien que des comptes soient rendu après. Le jour d’après va venir.

3 – Les autres alternatives

Les traitements alternatifs seraient des antiviraux déjà testés par les hôpitaux chinois :

Ils font partie de l’essai clinique Discovery.

4 – Le confinement-déconfinement

Notre économie a été paralysée, des patients sont morts. De gros dégâts ont été causés.

4.1 – Le confinement

Face à un monstre qui avançait en sautant les frontières, inexorablement, il a fallu mettre en oeuvre un remède de cheval. Nos gouvernants ont commencé  par minimiser la menace puis ont essayé de cacher la gravité de la situation, c’est si bête que ça ! Après plusieurs jours de perdus en tergiversations et bêtises, il a fallu se rendre compte de l’incurie, de l’absence de stocks stratégiques. Le confinement a été le remède ultime, heureusement il a marché.

Alain Bauer, criminologue et spécialiste de la gestion de crises jette une lumière crue sur le phénomène, ses paroles sont sans complaisance : il s’exprime dans sa tribune dans l’Opinion « Tout le problème posé par ce type de situation épidémique est qu’il est plus politique qu’épidémiologique ». Nous ne sommes pas entièrement d’accord. Dans le site de l’ODAM, je montre ce que peut faire comme ravages l’ignorance des lois de l’écologie. C’est une science qui ne s’apprend pas à l’Ecole Nationale d’Administration. Nos gouvernants sont des littéraires, non des scientifiques.

Le site Citoyens34 compare la cigale française à la fourmi allemande.

4.2 – Le déconfinement

Le déconfinement est une « expérience » nouvelle pour notre pays. La nomination d’un « Monsieur Déconfinement » s’est faite au sein de proches du Premier Ministre. Le Chef de lÉtat a annoncé une date : le 11 mais mais il y a un mais ! ? L’épidémie sera-t-elle sous contrôle. Statistiquement, il n’y a qu’une faible proportion (heureusement)  de personnes atteintes supposées être immunisées, ce qui n’est pas sûr ! Le Premier Ministre nous a mis en garde sur le fait que le 11 mai n’est qu’une étape, il va nous falloir cohabiter un certain temps avec le virus !

Ce qui est sûr, c’est que nous avons des incertitudes sur l’immunité acquise ! Il n’y en a pas et il est très possible qu’une 2e vague de l’épidémie risques de nous frapper !

Nous espérons que bientôt un vaccin va voir le jour, certainement pas avant quelques mois ! Nous nageons dans l’incertitude. Le déconfineur est-il le bon ? C’est la vie économique de notre pays qui en dépend ainsi que la vie de nos concitoyens.

4.3 – Le jour d’après

Le 22 avril, il y aura un débat au Parlement et le 23 un débat au Sénat. M. le Premier des Ministres nous a promis un plan de déconfinement pour la fin avril. Serait-ce le 30 avril ou plus tard ? Serait-ce comme pour les résultats de l’essais Discovery ?

Quelle conclusions va-t-on tirer de ce que nous avons exposé plus haut ?

Conclusion

Comme doivent le penser certains de nos ministres, secrétaires d’état et délégué interministèriel, qu’est-ce qu’on est venu faire dans cette galère ! Maudit soit le virus et ses propagateurs. Nous, citoyens, en avons fait les frais de cette incurie !  Le site du CMG nous révêle l’intrication des différents organismes qui se penchent sur la gestion de la Santé Publique en France.Un bel exemple de bureaucratie à la française. Mme Agnés Buzyn était médecin hématologue, immunologue et praticienne hospitalière. Son époux est Monsieur Yves Lévy, un médecin immunologsiste, spécialiste de l’infection VIH et Directeur de l’INSERM. Le site « Marianne » dénonce la nomination de M. Lévy « recasé au Conseil d’Etat » bien que n’étant pas juriste !  Entre immunologues, il devrait y avoir coopération avec le professeur Didier Raoult, un spécialiste des maladies émergentes. Or, ils ne s’entendent pas. Le bien public, autre nom de l’intérêt général aurait dû aider à mettre en place rapidement le traitement HCQ-AZT qui semble avoir été bien freiné par le Directeur de la Santé de Mme Buzyn. Pourquoi ? Le placard doré de M. Lévy au CE ressemblerait-il à une planque ?

M. Macron avait promis de mettre de l’ordre dans la haute-fonction publique d’état; Il avait dû lire le livre de Mme Agnés Verdier-Molinié Ce que doit faire le (prochain) Président  (2017, Albin Michel, 299 p). Le chapitre 5 propsait de « Réorganiser la France » (pp. 61-68) et le chapitre 10 « Supprimer l’ENA est ses caméléons » (pp. 113-125) en égratignant au passage les Agences Régionales de Santé (p. 122). Ces ARS ont été très critiquées !

Le question se pose de l’efficacité des investissements budgétaires de l’État dans la gestion de la crise sanitaire qui nous a frappés et lé réponse à la question « Où passe l’argent des contribuables » ?

Avertissement : en aucune façon, l’information que nous apportons ne peut se substituer à un diagnostic médical et à une prescription médicale.

 


Argos Panoptés déchaîné

Père Siffleur

Président d’association
Docteur en Sciences biologiques (non-médecin)
Cadre technique supérieur de la recherche ER (IR-ITA-CNRS)
Auditeur IHEDN 1985


PS : Je ne suis qu’un modeste retraité de 81 ans, 82 bientôt. J’ai été frappé en septembre 2020 par une maladie auto-immune. En 5 mois de soins dont 3 hospitalisations à temps plein et 45 demi-journées de ré-éducation neurologique, j’ai pu apprécier le grand dévouement et la gentillesse des médecins, des internes, des infirmières, des aides-soignantes, des kiné et ergo-thérapeutes, en un mot du personnel soignant des quatre établissements hospitaliers que j’ai fréquentés. Depuis mon confinement, je soutiens ces personnes admirables à qui je dois d’être debout sur mes jambes et de pouvoir taper à nouveau sur mon clavier. Je leur rend hommage ici et soutiens leur combat pour de meilleures conditions de travail et de rémunération.




Les controverses sur une maladie et ses traitements


observatoire phare

Argos Panoptes

Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés

Controverses sur une maladie


Avertissement : Nous ne prescrivons pas un remède miracle, nous ne sommes pas médecins ni pharmaciens.
Seul un médecin peut prescrire et seul un pharmacien peut délivrer, sur ordonnance, un médicament garanti, pur de tout autre produit indésirable ou inactif (une contrefaçon).
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Introduction

Notre économie par terre, des décès, des moyens de lutte qui ont manqué, cela ne doit plus se reproduire. Nous sommes entrés en récession par la faute d’un micro-organisme : un microbe, un virus, un coronavirus : SARS-CoV-2 et la maladie qu’il provoque, la COVID-19. La polémique fait rage, des patients meurent ! La seule position possible est de faire baisser la mortalité.

1- Deux informations

1.1 – Interview de M. le Ministre et Professeur de Médecine, Philippe Douste-Blazy

Le 7 avril 2020 à 9h30 dans l’émission « La Matinale d’Europe 1 », le Professeur Philippe Douste-Blazy, ancien ministre de la Santé, professeur de médecine et épidémiologiste, s’exprimait. Il fait partie du Conseil d’Administration de l’IHU de Marseille avec lequel il nie tout conflit d’intérêt. Il déclare être un médecin et considérer le travail de son collègue, un homme qui doit être respecté.

Le traitement doit être appliqué, nous sommes dans l’urgence, des gens meurent. ! Le ministre dit « Il n’y a pas de group-control parfait ». Il est remarquable qu’un professeur de médecine retraité ait repris du service dans un hôpital ; c’est cet homme qui vient soutenir un professeur en exercice dont les équipes sont au contact. Comment peut-on admettre devant un patient atteint du virion SARS-CoV-2 de lui administrer un placebo (de l’eau distillée ou un comprimé d’amidon) sachant que la maladie peut évoluer vers une issue fatale ? Comment a-t-on pu, qui l’a fait, prévoir de ne donner le traitement à la chloroquine qu’à des malades au stade grave ? A ce stade, la charge virale est faible mais le patient est lourdement impacté, son système respiratoire serait dans un état quasiment irréversible ? La chloroquine et son dérivé auraient un rôle préventif ? C’est au début de l’atteinte qu’il faut agir. C’est mon opinion de biologiste non-médecin et signataire de la pétition. J’ai personnellement pris de la Nivaquine (nom commercial de la chloroquine) au Sénégal pendant 8 ans (1972-1980) sans être incommodé ! Je n’ose qualifier de criminelle cette préconisation ! Le professeur-ex ministre s’étonne « qu’ON veuille faire croire que la nivaquine et l’hdroxychloroquine soient des poisons » ! Bien entendu, il ne faut en aucune façon faire de l’automédication et commander des comprimés médicamenteux sur Internet.

Seul un médecin peut prescrire et seul un pharmacien peut délivrer, sur ordonnance, un médicament garanti, pur de tout autre produit indésirable ou inactif (une contrefaçon).

1.2 – Le livre de M. le Professeur de Médecine, Didier Raoult

J’ai reçu les références du livre de « Professeur Didier RAOULT » Épidémies : vrais dangers et fausses alertes (Document Michel LAFON, 24 mars 2020, ISBN : 978274994421). Je me le suis procuré et l’ai lu. Je pense avoir trouvé des affirmations qui concordent avec ce qui a déjà été écrit sur ce blog.

1.2.1 Affaire H1N1

Á la page 40, D. Raoult met en cause l’OMS (WHO) à propos de l’épidémie de grippe aviaire qu’il qualifie de « maladie fantasmatique … qui n’existe par chez l’Homme. ». Il met en cause l’ancienne directrice de l’OMS, Margaret Chan (nationalité chinoise) qui « avait joué un rôle imprtant dans « Outre le vaccin, cette fausse alerte … ». Je dois ajouter que Madame le Ministre Roselyne Bachelot s’est vu reprocher son action, elle aurait été abusée par l’OMS et sa directrice ? D. Raoult affirme que « l’OMS va devenir le pyromane de la planète sur les épidémies. ». Grave accusation. Ce n’est pas la seule.

1.2.2 Affaire H7N9

Un nouveau virus provenant des oiseaux apparu dans des fermes chinoises. 350 victimes, certes, ce n’est pas négligeable. D. Raoult en tire la conclusion que ces zoonoses frappent des élevages intensifs ou les animaux vivent en grandes quantités mais aussi des rongeurs et des chauve-souris (colonies de plusieurs milliers d’individus cavernicoles). Là encore (p. 41) l’OMS est mis en cause « c’est l’emballement de l’OMS et des médias … ». Une maladie qui n’est jamais devenue transmissible. C’est l’hubris, la démesure !

1.2.3 Les coronavirus

Les coronavirus, selon D. Raoult, « forment une famille dont le nom vient de la couronne. » Il s’agit de microorganismes très répandus. Le 3e à avoir été identifié en 2003 est le virus du SARS (Severe Acute Respiratory .Syndrome) . Il a fait 880 morts et s’est arrêté. Après lui, le MERS-corona ne s’est pas étendu au-delà de son foyer initial (moyen-Orient).

Le coronavirus chinois

Le coronavirus chinois est apparu en décembre 2019 dans un marché où se vendent des animaux sauvages dont ce peuple est friand. La mortalité initiale de cette maladie, sa transmission au personnel soignant en ont fait une pandémie mondiale. Ce virus s’est aéro-transporté, d’abord localement avec les crachats, dont ceux issus des malades, contenaient de nombreux virions actifs. Des malades ont échappé au confinement et ont atterri en Europe (et ailleurs ?). L’hystérie mondiale, cette fois, a un fondement ! 3.400 morts officiels en Chine (chiffre contesté !) L’épidémie est devenue pandémie ! Le 7 avril 2020, le chiffre macabre serait de 74.000 morts dans le monde. Cliquez sur ce lien. Ici, Didier Raoult présente (p. 56) une diminution des infections respiratoires et bactériennes dans le monde. Les Chinois sembleraient posséder le don de réagir à ces épidémies « venant d’Asie ». C’est là, dans le texte de son livre (p.56), que le Professeur Raoult introduit l’usage de la chloroquine et de ses dérivés

1.2.4 La chloroquine et ses dérivés

La chloroquine semble avoir été évaluée par les autorités médicales chinoises comme molécule anti-infectieuse. Je cite D. Raoult « Ils ont su rapidement montrer que la chloroquine, un des médicaments les plus prescrits au monde et les plus simples, est peut-être le meilleur traitement des coronavirus et la meilleure prévention. Ce qui en ferait une des infections respiratoires les plus simples à prévenir et à traiter ». Dans une situation d’urgence, de « GUERRE » (selon les paroles du chef de l’État), il faut agir pour sauver des vies humaines car des gens meurent. Le Professeur Didier Raoult AGIT.

Il y a eu sur ce blog un billet daté du 2 avri 2020 sur la curieuse position de l’OMS sur la chloroquine. Les autorités politiques et médicales françaises ont mis en avant l’avis de l’OMS. On a vu l’OMS convoquer un groupe (panel) d’experts et 11 jours après le Directeur de cet organisme venir contredire les conclusions de ce groupe ! Conclusions non-publiques par essence et largement et mondialement diffusées sur le site de l’OMS sans restriction ! UBU-roi ? Mais UBU aurait servi d’argument à notre gouvernement (et à ses conseillers scientifiques ?) pour publier un arrêté déclassant la chloroquine et ses dérivés !

2 – Mauvaises appréciations de la crise

Prévenir, c’est guérir. Gouverner c’est prévoir. Le larmes et la curieuse réflexion le 24 janvier 2020 de Mme la Ministre Agnès Buzyn nous laisse dubitatifs ? Des informations contradictoires ont été publiées (Le Monde). Il ne nous appartient pas de juger mais de fournir des bases de réflexion pour « Le jour d’après ».

2. 1 Les anti-viraux et la prévention-guérison

Le SARS-CoV-2 est un nouveau venu dans la série des coronavirus. Un inconnu dont les chercheurs chinois se sont empressés de séquencer le génôme. Il y a à Wuhan un laboratoire de haute sécurité P4 bien équipé sur le modèle du laboratoire P4 « Jean-Mérieux » de Lyon (INSERM). Les médecins chinois n’ont pas hésité à utiliser la chloroquine et ses dérivés. Ce laboratoire ne semble pas avoir joué son rôle de prévention du COVID-19.

2.2. Le rôle des médias

D. Raoult (p. 57) dénonce « l’intérêt des laboratoires qui vendent des anti-viraux (Gilead a fait une progression boursière spectaculaire) … ». Il dénonce aussi  « ceux qui sont heureux d’être sur un plateau de télévision comme experts virtuels, qui font de l’audimat sur la peur, et de ceux qui se voient en sauveurs providentiels. » Des articles ont même été publiés de diverses sources qui ont accusé le professeur de retarder les essais cliniques d’anti-viraux (programme Discovery). Des menaces anonymes ont été proférées qui ont abouti à des excuses de la part de leur auteur. Le « Général chloroquine » (surnom affectueux) se plaint (p. 57) de ce que ses communications aient été traitées de fake news sur les réseaux sociaux ! La réaction a été la publication d’un site d’information hebdomadaire sur Youtube.

2.2. 1 France 5 « C dans l’Air »

Un média national, France 5 est à citer de notre point de vue. Ce 8 avril 2020, l’émission « C dans l’air » animée par Caroline Roux avait convoqué plusieurs médecins et chercheurs. Cliquez sur ce lien pour un « replay« . Ce replay ne marche pas sur tour les ordinateurs, nous avons repiqué le résumé et l’avons mis en forme lisible. Cependant, nous avons noté que ce débat mené courtoisement reflétait quelques divergences et l’animatrice a mis tout le monde apparemment d’accord.

  • Un des protagonistes interrogé sur les essais a admis qu’en France nous refaisions des essais cliniques avec des molécules dont les médecins chinois avaient indiqué qu’elles ne marchaient pas !
  • Il y a contradiction entre l’éthique du traitement contre l’éthique de la recherche : les deux se complètent mais il y a urgence du traitement.

Même si la chloroquine est jugée « un vieux médicament », l’urgence du traitement prime, c’est ce qui rend service au patient en vue de sa guérison qui doit être pris en considération. Ce qui n’empêche pas de continuer la mise au point de vaccins.

Nous soulignons que « l’hydroxychloroquine a été incluse au dernier moment dans l’essai, notamment en cours au CHU de Nantes. ». Le Professeur Didier Raoult semble avoir été victimes de menaces qui viendraient de médecins nantais ?

Le problème des réseaux sociaux est posé comme générateur de faux articles sur Internet assortis de récits complotistes. Un de nos articles sur ce site explique comment la zoonose se serait produite (1/04/2020, ce n’est pas un canulard !). Les scientifiques savent qu’on peut retrouver dans la séquences de gènes d’un micro-organisme manipulé (ADN), les traces du vecteur qui a introduit le gène modifié. Non, il n’y a pas eu malveillance. Il n’y a pas eu de virus fabriqué ! L’écologie et la biologie montrent que, hélas, les conditions de l’écosystème de Wuhan, de son marché aux « fruits de mer », les concentrations humaines et animales sont et ont été le creuset de maladies émergentes.

2.3 Les résultats sont là

Pourtant les résultats commence à arriver. La vérité terrain ! Ce que l’on enseigne aux écologues dans les DEA des Universités (Montpellier entre autres, j’y ai été formé). Les faits sont fournis par le terrain et non par des spéculations intellectuelles ou politiciennes qui sont des arrangements avec la vérité.  Chloroquine et hydroxychloroquine, Remdesivir ou Lopinavir, c’est le malade qui doit gagner, le serment d’Hippocrate l’exige.

La santé va revenir, le jour d’après va venir !

3 – Le jour d’après

Nous ne pouvons dire ce que sera ce jour d’après. Nous allons le construire ensemble, démocratiquement. Allez sur le site Parlement ouvert : le jour d’après. Inscrivez vous, contribuez. Cependant, comme Citoyens et Contribuables, vous pouvez juger le travail du Conseil Scientifique présidé par le Professeur Jean-François Delfraissy.

Conclusion.

Le feuilleton du COVID-19 ou SARS-CoV-2 est loin d’être terminé. Le 7 avril 2020 la barre des 10.000 décès (point presse J. Salomon) a été dépassée dans notre pays (info RMC les GG 9h53) et la majorité des cas (3.000) sont des résidents d’EPHAD.

Il ne faut pas que la situation actuelle puisse se reproduire.


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Un observatoire




Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ?

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Nous observons, nous avons l’oeil !

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Problématique

Il faut un long travail de remise à plat de notre fiscalité et un audit sans complaisance ni détours des privilèges indus car contrevenant au principe fondamental d’égalité qui fonde notre république. Cet audit doit s’appliquer aux hauts-fonctionnaires, membres de cabinets, ministres, députés et sénateurs. Il est nécessaire de débusquer les commissions, hautes-autorités, commissions inter-ministérielles, etc. qui coûtent cher par les prébendes, retraites dorées et autres avantages des hauts-fonctionnaires qui y siègent.

Une évaluation citoyenne est absolument nécessaire du rapport coût-efficacité de telles instances, s’agissant d’argent public. Il y a là un gisement d’économies. Il est absolument indispensable que les rapports remis par les magistrats de le Cours des Comptes (nationale et régionales) soient suivis de sanctions sévères et de poursuites pénales notamment dans le cas des marchés publics et des avantages indûs (délinquants, receleurs, etc.).

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