Monsieur Emmanuel Macron réélu avec 58,6 % (18 779 809 voix) contre Marine Le Pen RN 41,4 % (13 297 728).
C’est une mauvaise élection mais elle est absolument légale. Le taux d’abstention s’élève lui à 28,01%, le plus élevé pour un second tour d’une élection présidentielle depuis 1969. Le pourcentage de votes blancs est de 6,35% des votants, alors que celui des votes nuls est de 2,25%. A remarquer que le Rassemblement National progresse en nombre de voix.
Le discours de Monsieur Jean-Luc Mélanchon a été offensif. Il se voit déjà 1er ministre d’une cohabitation. En somme, un 3e tour !
Un champ de ruines politiques
Les partis traditionnels ont disparu du paysage audio-visuel ! Parti socialiste laminé, les Républicains aplatis, … Les écologistes, on n’en parles plus, pas plus que le Parti communiste ! Trois blocs, un triangle : LREM-LI-RN ! Les législatives en juin, le 3e tour, pourraient réveiller la démocratie et atténuer la fracture ? Le scrutin des législatives a la particularité d’amener au Président une armée de godillots bien obéissants qui lui donnnent une majorité à sa botte ! On a vu ce qui s’est passé dans le premier quinquennat Macron.
Les opposants
Avec leurs livres, Juan Branco (Crépuscule, Au Diable Vauvert-Massot Editions, 2019) et François Ruffin (Cette France que tu ne connais pas, Les Arènes ed. Paris, 2019) vous expliquent les dessous du système Macron (la Macronnrie). Ils rvêlent le système du poufre (la pieuvre en langage courant occitan de chez nous). Le système qui part de feu Henry Hermand (Homme d’affaires influent et riche), passe par les grands patrons de presse, les banques d’affaires, le pantouflage et le rétropantouflage. Le scandale de la vente d’Alsthom (Ruffin, p. 119) est évoqué « une catastrophe industrielle, certes, un fleuron [industriel] national sacrifié … ». C’est une des casseroles macronesques !
Les amis oligarques
François Ruffin liste (p. 121) tous les soutiens de Monsieur le Président, nous citons :
« Xavier Niel (Le Monde, Télérama, Courrier International, La Vie, Le Monde diplomatique, Le Huffington Post, L’Obs)
Bernard Arnaud (Le Parisien, Les Echos, l’Opinion),
Patrick Drahi (BFM, RMC, L’Express, Libération),
Vincent Bolloré (Canal+, C8, CNews, Direct Matin, Direct soir, l’institut de soondages CSA),
Martin Bouygues (TF1-LCI),
Arnaud Lagardère (Europe 1, Paris Match, Elle, Le Journal du Dimanche).
… Une sacrée quinte royale. ». On comprend mieux la réélection. Sauf qu’en 2022, Martin Bouygues avait changé de jockey pour Eric Zemmour lequel a rallié Marine Le Pen.
Monsieur Macron est qualifié de « leur jockey, mais ils possèdent les écuries. »
A suivre …
Un observateur
Abstention catastrophique
Nous observons, nous informons
Info
Ici, on s’honore du titre de citoyen. N’est pas citoyen qui veut. Depuis quelques années, une dérive inquiétante montre une forte tendance à l’abstention dans des scrutins où chacun peut exprimer son opinion à l’aide d’un bulletin de vote. Or, ces élections régionales-départementales du 20 juin 2021 sont marquées par une abstention jamais vue en France. On est en droit de d’interroger sur la signification de ce phénomène, sur ses causes et les moyens d’y remédier.
Que signifie un tel taux d’abstention ?
Nous trouvons une réponse à cette question sur le site de Wikipédia consacré à cette question et référençant les études d’une équipe de recherche universitaire de Montpellier. Nous citons :
« En France, le vote n’est pas obligatoire au sens juridique : « voter est un droit, c’est aussi un devoir civique » est inscrit sur les cartes électorales. Il n’est obligatoire qu’aux élections sénatoriales pour les grands électeurs (députés et conseillers municipaux, départementaux et régionaux) qui se voient, en cas d’abstention, infliger une amende de 100 euros depuis une loi votée en 2004. ».
Il semblerait qu’en France l’abstention soit motivée par un sentiment d’inutilité du vote sur le changement de la situation nationale, notamment :
dans la résolution de grands problèmes comme le chômage,
la méfiance des citoyens vis-à-vis d’une classe politique frappée d’affaires,
le comportement des partis politiques qui éloigne les politiciens des réalités,
et divers sentiments et frustrations (récemment Gilets Jaunes),
un taux incompressible d’électeurs potentiels qui n’iront jamais voter (13% à 14% environ),
etc.
Il convient de bien marteler aux citoyens-électeurs que s’abstenir ne gène pas les candidats (certains du moins) et n’empêche pas d’élire celui qu’on ne voudrait pas voir passer. Au contraire !
Le contexte des élections du 20 juin 2021
Les élections jumelées département et région des 20 et 27 juin 2021 surviennent dans un contexte sanitaire qu’on peut qualifier d’anesthésiant, une longue pandémie qui impacte notre pays depuis 2 ans. Les mesures de confinement levées en tout dernier moment, les restrictions de réunions, tout s’est ligué pour donner une campagne électorale plate, sans relief, sans débats, sans passions, etc. Une véritable anesthésie, un encéphalogramme plat, …
« La désaffection des urnes est relativement uniforme sur le territoire, à une exception près : la Corse, où l’élection de l’exécutif régional revêt toujours un intérêt particulier, avec une Assemblée de Corse aux pouvoirs étendus par rapport aux autres conseils régionaux, et un fort enjeu autour de la question régionaliste. »
« Jamais un scrutin régional n’avait rassemblé si peu d’électeurs, depuis la création des conseils régionaux, en 1986 » dit encore le Monde. 66 % soit 2/3 du corps électoral dirons nous !
Nous venons de recevoir les programmes électoraux des 7 candidats têtes de liste en Occitanie. Aucun des grands problèmes nationaux qui sont pourtant de la compétence des régions et plus particulièrement de celle de l’Occitanie n’y figure ! Le développement économique est une de ces compétences !
La pandémie à CoVid19 nous a montré à quel point la France avait perdu son tissus économique en délocalisant en Extrême-Orient, en Inde, en Chine continentale, … Aucun des programmes que nous avons pu lire ne parle de cette réindustrialisation ! Il est vrai que dans la métropole de Toulouse, la question ne se pose pas ! Le retour dans l’Hérault des produits pharmaceutiques pourrait être envisagé ? Personne, nada, niemals, oualou !!! Bien sûr, réindustrialiser mais proprement du point de vue environnemental et écologique ! Nous continuons a trouver dans les pharmacies des masques Made in RPC, de piètre qualité, dont les élastiques, mal fixés, se détachent !
Nos panneaux solaires si nécessaires à la production d’électricité solaire viennent de Chine (RPC), les pales d’éoliennes sont fabriquées en France (Cherbourg) mais les alternateurs-générateurs ailleurs !
Nous lançons le débat mais, de grâce, votez, votez utile, blanc ou nul mais votez !Faites le nécessaire pour que les votes blancs ou nuls qui sont des votes de protestation soient pris en compte et que le vote devienne une obligation sanctionnée en cas d’abstention !
Un Patriote indigné
Relations tendues etre la France et l’Algérie
Père Siffleur
Introduction
Les relations entre la France et l’Algérie sont conflictuelles, la volonté de réconciliation entre l’ancien état colonisateur et l’ancienne colonie sont tendues. La récente tentative de visite à Alger de notre Premier ministre a été repoussée sans ménagements par le gouvernement algérien. Mais le plus inacceptable est la déclaration rapporté par plusieurs médias français de la déclaration « d’un de ses ministres [qui] a qualifié la France d’« ennemi traditionnel et éternel » de l’Algérie. ». Nous avons voulu en savoir plus sur l’identité du Ministre en question. Il s’agit du Ministre du Travail et des Affaires sociales, Monsieur El Hachemi Djaâboub. C’est un grand nationaliste algérien, un islamiste membre influent du parti Hamas algérien qualifié de proche des frères musulmans.
Cet énarque ancien élève de l’ENA d’Alger occupe des fonctions de responsabilité de niveau ministèriel depuis 2003. A lui s’applique la citation d’Amine Maalouf :
« La vertu première du nationalisme est de trouver à chaque problème un coupable plutôt qu’une solution. ».
Un mauvais conseiller des interlocuteurs dans ce conflit verbal où l’interlocuteur algérien ne répond en aucune façon aux approches conciliantes et à la volonté de notre Président et de son gouvernement de se rapprocher et de faire un pas l’un vers l’autre et réciproquement. Il n’y a pas de réciprocité du côté algérien avec de tels jeteurs d’huile sur le feu. C’est un véritable noeud gordien et il faudra bien le trancher un jour.
« L’Algérie se comporte comme un garnement qui a longtemps défié l’autorité de ses parents pour tester leur autorité, redouble d’insolence. »
Nous dirions plutôt un voyou qui, 60 ans après avoir obtenu son indépendance (5 juillet 1962), fait preuve de la plus grande mauvaise foi alors que la première école destinée aux jeunes kabyles en 1873 fut ouverte par la Congrégation des Pères Blancs. Les nombreux soldats-instituteurs mobilisés pour lutter contre le FLN furent affectés dans des régions qui n’avaient jamais connu d’écoles. Oui mais voilà, il s’agissait d’enseigner la langue française et non l’arabe.
Un de mes amis né au Maroc, ayant fait la majorité de ses études supérieures à Rabat nous disait tous les efforts après l’indépendance d’arabiser l’enseignement. Il a été témoin oculaire et auditif des déclarations sur l’archaïsme de la langue arabe classique dans un pays parlant des dialectes locaux plus voisins et dérivés de l’arabe. Il a fallu, au Maroc, moderniser la langue et son écriture. Longtemps, il a fallu former de bons enseignants en langue française avant de les arabiser. Cet ami a été un des enseignants en biologie. Il y a eu aussi une volonté d’arabiser en Algérie.
Ph. Kerlouan affirme que :
« l’arabisation de l’enseignement ne fut pas un facteur de progrès. Ce sont ses propres carences que le gouvernement algérien reproche aujourd’hui à la France. ».
C’est là l’origine de la haie exprimée par le Ministre algérien Djaâboub. Il y a eu lors de l’indépendance une migration massive de ce qui faisait la force vive d’une économie notamment agricole qui ne s’est pas tarie. Professeurs, médecins, économistes, historiens, avocat, etc. ont quitté le pays, c’étaient des élites algériennes pourtant, formées en français et qui étaient arabophones. Des ouvriers sont restés en France, ils auraient pu revenir au pays et participer à l’essor post-indépendance. Cette élite a préfèré rester dans l’ex pays colonisateur et profiter de la démocratie et de ses bienfaits. Cette population qui a opté pour la France entretien des liens étroits et familiaux avec le bled (le pays).
Au bled, après 60 ans, la contestation bat son plein sous le nom de hirak. De là viennent les accusations de certains médias bledi (algériens) qui ont accusé la France de provocation. Quand des aveugles conduisent d’autres aveugles, ils ont toutes les chances de tomber dans le fossé dit la Bible. Nous souhaitons aux Algériens de ne pas tomber dans le fossé et à ceux qui y sont d’en sortir vite.
Un auditeur de l’IHEDN descendant de Pieds-Noirs
Un membre de l’ASAF AA-IHEDN
Le point sur la pandémie de COVID-19 due au SARS-CoV2
Je ne retiendrais, dans un premier temps, que l’attitude des autorités responsables sur le plan national, ainsi que les caractéristiques de la maladie et ses conséquences économiques, afin qu’une telle situation ne puisse plus se reproduire. Cette analyse critique se fait au nom de la défense de l’intérêt national, en excluant toute référence idéologique ou partisane. Je réclame le droit à la liberté d’expression à laquelle tout citoyen français à droit.
Introduction
La crise sanitaire mondiale, la pandémie due au SARS-CoV-2, peut être abordée sous deux angles. Il y a le point de vue civil, celui du citoyen de base et celui des militaires sur l’origine du virus dont personne ne doute qu’il a vu le jour en république populaire de CHINE (RPC). Plus précisément, à Wuhan (province de Hubei). La version officielle situe son lieu de naissance dans un marché dit « aux fruits de mer », en réalité un gigantesque marché à animaux plus ou moins exotiques vivants ou morts. Chauves-souris, serpents, pangolins et autres bestioles mortes ou vives (encagées) sont offerts à la gourmandise locale. Ce marché n’existe plus, impossible d’y faire la moindre investigation épidémiologique, il a brûlé ! C’est dans ce marché que deux personnes (aujourd’hui décédées) auraient été contaminées.Un virus résultant du mariage entre deux virus animaux (provoquant des zoonoses) aurait sauté d’une cage (laquelle ?) sur un balayeur ou un chaland. De là, le virus se serait répandu à Whuhan provoquant un « Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) » baptisé ensuite SARS-COVID19. De là, le virus est parti porté par des individus contaminés qui ont voyagé à pied, en auto, en vélo, en avion, …
La découverte des germes pathogènes par Pasteur (un chimiste !) n’a été reconnue qu’au terme de longues polémiques attribuées, pour la plupart, à des causes idéologiques, à l’époque ou les médecins et les chirurgiens ne se lavaient pas les mains après avoir disséqué des cadavres et allaient ensuite voir leurs patients. De nos jours, un grand Institut de recherches reconnu internationalement rayonne depuis Paris et porte le nom du grand chimiste-biologiste, l’Institut Pasteur. Il a essaimé dans le monde. L’existence des micro-organismes et particulièrement les pathogènes n’est plus contestée.
Malgré tout, nous devons rester modestes devant notre ignorance de l’inconnu à l’instar de Winston Churchill qui déclarait, à l’issue de la seconde guerre mondiale :
« Dense et déroutant est le voile de l’Inconnu. Aujourd’hui, dans la pleine lumière des lendemains, il est facile de voir où nous avons été ignorants ou exagérément inquiets, où nous avons été négligents ou maladroits ».
Cette citation est toujours d’actualité. Le mois de novembre 2019, en Chine, dans la province de Hubei, plus particulièrement à Wuhan, une maladie émergeait qui allait se répandre dans le monde entier. Son origine animale de fait aucun doute bien que par la puissance de diffusion des médias, d’autres causes ont pu être avancées. La montée en puissance de l’infection la faisait passer au stade d’épidémie puis de pandémie.
Le virus est parti à la conquête du monde ! Il est passé par ici, il repassera par là ! Comme le furet de la chanson. Il a gagné l’Europe puis le continent américain.
1 – Le point de vue civil
Nous avons assisté à une véritable incurie de nos démocraties européennes, en particulier de nos gouvernants français, du plus haut sommet au bas de l’échelle, par ignorance et dogmatisme. Notre économie en a fait les frais comme notre population, conséquence d’un Président ignorant tout de l’épidémiologie et de l’écologie, matières qui ne pas enseignées à l’École Nationale d’Administration, école censée former nos plus hauts-fonctionnaires. Ce n’est pas innocent, certains citoyens ont raillé cette École Nationale des Ânes ! Ignorants tout de la biologie mais prétendant savoir ce qui est bon pour le citoyen, d’une arrogance peu commune !
Or, le virus se propage en se moquant des idéologies, selon des lois qui ont été ignorées par les énarques, les lois de la biologie et de l’épidémiologie avec comme conséquences la crise économique que nous connaissons. Affirmer que le virus n’a pas besoin de passeport pour se déplacer et refuser de fermer nos frontières est lourd de conséquences, le virus infecte silencieusement des êtres humains. Leurs déplacements, eux, sont contrôlables. Ce sont des piétonsqui ont véhiculé le virus depuis la Chine, ces piétons empruntent des transports plus ou moins rapides, plutôt rapides, comme les avions. Les Chinois n’ont pas hésité à bloquer leurs aéroports mais n’ont pas restreint certaines destinations.
1.1 – Les frontières ouvertes
Lorsqu’en décembre 2019, les premières informations sur l’épidémie arrivaient à nos médias, le gouvernement de la RPC confinait la ville de Wuhan et la province du Hubei mais curieusement des citoyens de la RPC pouvaient encore circuler notamment vers l’Europe et vers l’Italie où des voyageurs de RPC transitaient par Bâle et allaient en voiture vers Turin. Le 31 janvier 2020, aucun contrôle n’était fait sur les voyageurs arrivant de Pékin à Paris-Charles-de-Gaulle (un de mes amis en était et a témoigné. Lui et ses compagnons de voyage venant de Thaïlande changeaient d’avion à Pékin où ils ont été « épluchés ». Arrivé à Paris, rien : ils sont montés dans le TGV pour Montpellier sans avoir vu l’ombre d’un contrôle sanitaire, pas même une prise de température. Au même moment, l’inimitable porte parole du Gouvernement affirmait (sans rire !) que le virus n’avait pas de passeport ! Oui mais ceux qui ont ramené le virus à pied, de la Chine, en avion et en bus, eux avaient des passeports et auraient pu se heurter à un cordon sanitaire bien contrôlé. Nada, oualou, niemals : bloquer les frontières était politiquement, dogmatiquement, incorrect ! La réaction a été longue à venir ! Trop longue. On a confiné les ressortissants français évacués spectaculairement de Wuhan mais pas les pilotes d’avion et le personnel d’accompagnement.
Les frontières ont été laissées ouvertes, un rassemblement religieux à Metz de protestants évangéliques ou un match de football n’ont pas été interdits. La premier a eu des conséquences fâcheuses en répandant le virus sur notre territoire. Rapidement, les services des urgences de nos hôpitaux ont été saturés et nos EPHAD touchés.
1.2 – Les matériels et les places d’hôpital manquent
Ce sont les porteurs du SRAS-CoV-2, agent du CoViD-19, qui en débarquant en France, ont été responsables de la contamination qui a fait plus de 20.000 décès. La pandémie a été le révélateur du mal bureaucratique et de la désorganisation d’une pétaudière sans précédent ! Les uns et les autres, c’est si bête, s’exprimant et contredisant les directives venues d’en haut ou faisant du psittacisme ! Le service de santé publique a eu du mal à réagir et à faire face, avec la diminution des moyens, résultant d’une politique d’« épiciers » à courte vue, enseignée à l’ENA et mise en pratique depuis 3 décennies. On a vu et entendu des ARS dire « attendre des décisions … » qui ne dépendaient que … des ARS ! Situation ubuesque ! Situation tragiques : des êtres humains en sont morts !
La plus haute autorité de la République, le Président Emmanuel Macron, a employé le mot « guerre ». Sommes-nous vraiment en guerre ? Qui est l’ennemi ? Quelles sont les armes et quelle armée ? Qui sont les cadres de la Nation qui ont dirigé l’affrontement de l’ennemi ? Il n’y avait pas d’armes, pas de protections non plus. Le service de santé publique a eu du mal à réagir et à faire face, avec la diminution des moyens, résultant d’une politique d’« épiciers » à courte vue, enseignée à l’ENA et mise en pratique depuis 3 décennies. Il ‘y avait plus de stocks stratégiques de masques, de bouses de protection, de gel hydroalcoolique, … en bref la pétaudière (la cour du Roi Pétaud et une porte-parole du Gouvernement si bête !, comme l’a raillée un de nos très spirituels chanteurs, notre Pierre Perret !).
L’hebdomadaire Marianne (n° 1211, 29 mai au 5 juin 2019) sous la plume de Mme Natacha Polony (p. 3) écrit « Pour l’heure et faute d’industrie pour produire les équipements nécessaires à notre protection contre la pandémie, l’État a fait le choix de bloquer l’économie en compensant par une indemnisation massive du chômage partiel. ». Une telle affirmation se base sur des faits, non sur une idéologie. La communication de l’État a essayé de convaincre la masse des citoyens par des affirmations mensongères sur l’inutilité des masques et vêtements de protection, des tests de dépistage, etc.
Il y a eu, depuis le sommet de l’État sous-évaluation de l’importance de l’épidémie, en marche vers la pandémie, et l’absence de mesures adéquates pour barrer la progression qui allait crescendo jusqu’à provoquer, en finale, l’immobilisation du fleuron de notre Marine Nationale, le porte-avions « Charles-de-Gaulle ». Mme la Ministre de la Santé (une médecin pourtant) déclarait « c’est une gripette » !
Or, le virus se propage en se moquant des idéologies, selon des lois qui ont été ignorées par les énarques, les lois de la biologie et de l’épidémiologie avec comme conséquences la crise économique que nous connaissons. Affirmer que le virus n’a pas besoin de passeport pour se déplacer et refuser de fermer nos frontières est lourd de conséquences, le virus infecte silencieusement des êtres humains. Leurs déplacements, eux, sont contrôlables. Ce sont des piétons qui ont véhiculé le virus depuis la Chine, ces piétons empruntent des transports plus ou moins rapides, plutôt rapides, comme les avions. Les Chinois n’ont pas hésité à bloquer leurs aéroports mais n’ont pas restreint certaines destinations.
La France a refusé de fermer ses frontières pour des motifs idéologiques, son gouvernement n’a eu d’autre choix que de décréter le confinement, dernière barrière contre la propagation qui s’accélérait. Son économie s’est paralysée alors que continuaient les graves pénuries de matériel de protection, de soins et un engorgement des services hospitaliers d’urgence et de réanimation avec une pénurie de matériels barrières. Il fallait dépister, nous manquions de tests. Il fallait des respirateurs, nous en manquions.
1.3 – La guérison par le confinement ?
La barrière consiste à éviter par tous les moyens le contact entre individus : c’est le confinement qui a été choisi. Pour empêcher la propagation du virus, on a verrouillé les habitants de notre pays chez eux. Le confinement s’est terminé, le virus ressurgit dans des « clusters », nous dirons en bon français des centres d’infection.
Enfin, nous avons eu des masques, du gel hydroalcoolique pour désinfecter nos mains. Nous avons eu aussi la paralysie de notre économie et la révélation de la désindustrialisation de notre pays qui a délocalisé la production de ses médicaments en Inde et en Chine. Nous avons eu aussi les querelles entre médecins et professeurs de haut-niveau.
1.4 – Les guerres pichrocholines
Les médecins chinois, faute de mieux, ont essayé des substances réputées pour leur action anti-virale dans d’autres maladies. Les lopinavir, ritonavir et remdesivir ont fait l’objet d’essais thérapeutiques. Une lourde controverse s’est installée entre les partisans de ces antiviraux et ceux de la chloroquine-hydoxychloroquine (Professeur Didier Raoult, Marseille). La polémique a encore enflé avec la dernière « étude » publiée par la revue Lancet. Cet article s’est révélé être une autre triste pantalonnade destinée à décrédibiliser l’emploi du traitement Raoult.
La triste révélation des conflits d’intérêt entre l’industrie pharmaceutique mondiale (Big-Pharma) et certains hauts-professeurs de médecine a été le clou du mauvais mélodrame qui s’est joué dans le paysage audio-visuel. Une molécule ancienne a été interdite du jour au lendemain. J’ai nommé l’hydroxychloroquine, un antipaludéen dérivé de la chloroquine. Ce médicament ne coûte que quelques centimes d’euro le comprimé, le professeur Raoult s’en est servi pour diminuer la charge virale du patient au début de sa maladie (et non en fin de vie !), en association avec un antibiotique (azythromycine) pour éviter une surinfection bactérienne. Il y a eu une levée de boucliers réclamant des essais thérapeutiques selon les règles avec administration à certains patients d’un placebo. Ce médecin a appliqué sa liberté de prescription et a soigné conformément au serment d’Hippocrate. Il a refusé l’administration d’un placebo (eau claire ou comprimé de maïs), il a tenté de soigner ses patients. Ses détracteurs ont proposé des molécules produites à grand frais (2.500 € la boite d’une semaine de traitement !). Depuis plusieurs mois, nous attendons les résultats des essais thérapeutiques officiels statistiques en aveugle des 4 molécules concurrentes. Anne, ma sœur Anne, ne voit-tu rien venir ? Je ne vois rien que la route qui poudroie … De l’eau est passée sous les ponts de la Seine, des malades ont été guéris (comment ?), des patients sont morts (après quel traitement) ? Cela n’a pas empêché la Commission européenne de commander pour 60 Millions d’€uros de comprimés à un membre de Big-Pharma, un traitement hors de prix dont l’efficacité n’a pas été prouvée ! Au secours, le virus revient ! Notre économie en a pris un sacré coup. L’Europe a fait un emprunt de 800 Milliards d’€uros dont une partie reviendra à notre pays pour relever une économie en ruines, triste conséquence du ralentissement économique dû au confinement. Certes, on nous promet que la France va re-localiser ses industries et se remettre à produire chez elle des produits stratégiques !
Peut-on faire confiance au chef qui nous gouverne ? La gestion de la crise résultant de la pandémie avec des comités de défense dont la composition nous laisse dubitatifs sur leur capacité à mettre en œuvre l’esprit de défense.
2 – Le point de vue militaire
La France, dans sa grande générosité, avait décidé de doter la RPC d’un laboratoire de haute sécurité dit P4 semblable à celui qui existe à Lyon. En effet, nombre de maladies, dont la grippe, ont leur foyer d’origine en Asie et notamment en Chine. Les scientifiques chinois souhaitaient disposer d’un outil de haute-sécurité pour manipuler et abriter des souches microbiennes hautement dangereuses ou le devenant suite à des manipulations génétiques provoquées. L’exemple dénoncé en 2012 par Science et Avenir ‘n° 781 mars 2012) nous montre ce qu’il est possible de faire dans ce domaine. Or, en République Populaire de Chine (RPC), rien n’est clair. Ce pays n’a pas un régime démocratique au sens où nous l’entendons. Il ne faut pas être naïfs.
2.1 – Histoire de P4
Les travaux du P4 de Wuhan avancent mais l’équipe de chercheurs français qui devait le vérifier et le remettre aux autorités chinoises ne partira jamais. L’armée de la RPC s’installe dans le labo. On ne saura pas ce qui s’y passe. La curiosité de la CIA des USA s’exerce, vite limitée dans ses investigations. Le gouvernement de la RPC est appuyée sur une armée populaire qui contrôle tout. Que peuvent faire des chercheurs même de très haut niveau, avec un outil très sophistiqué demandant une formation très pointue face à des virus dangereux ? Cette intervention de l’armée dans un équipement d’utilisation civile laisse planer de lourds soupçons sur une possible activité à des fins militaires soigneusement occultée.
Ce P4 est situé à environ 40 km à vol d’oiseau du marché aux fruits de mer de Wuhan mais, il existe à proximité du dit marché un laboratoire P2 (sécurité moindre).
2.2 – Questions sans réponses
Des questions se posent.
Le virus est-il le résultat d’une manipulation ?
Le virus a-t-il été transporté depuis le P4 vers le P2, sciemment ou inconsciemment ?
Le virus s’est-il échappé accidentellement vers le marché, à l’occasion d’une visite d’un chercheur chaland du marché ?
Pourquoi le médecin qui a le premier donné l’alerte au SRAS a-t-il été incarcéré et inculpé de diffuser des fausses nouvelles ?
Pourquoi une médecin chinoise a dirigé pendant plusieurs années à la tête de l’organisation mondiale de la Santé (OMS) ?
Pourquoi les autorités de la RPC ont immédiatement fermé les linges aériennes intérieures à la déclaration de l’épidémie devenue pandémie et n’ont pas interdit les vols internationaux ?
Quand il a été établi qu’un nouveau virus circulait et devenait une pandémie, les autorités militaro-scientifiques de RPC se sont précipitées pour séquencer le virus SRAS-CoV-2. Pourquoi cette précipitations ? La séquence ainsi publiée est-elle réelle ? On sait que dans une séquence d’ARN de virus, il est possible de retrouver la généalogie du dit virus ! Y-a-t-il eu « bidonnage » de la séquence ?
Pour retrouver les séquences de virus supposés avoir été manipulés, il faut avoir séquencé les virus connus, notamment ceux des grippes qui ont tant intéressé les dirigeants militaro-communistes de la RPC. Au point de mettre la main sur le labo P4 de Wuhan initialement prévu pour l’étude des virus dont le continent chinois est si bien doté.
Une récente révélation vient jeter le trouble.
2.3 – Une chercheure chinoise transfuge
Le quotidien L’Indépendant du Roussilon a repris une information sur une chercheure transfuge de la RPC, Li Meng-Yan. C’est une virologue qui exerçais à Hong-Kong qui « était chargée par un supérieur d’étudier un « virus qui ressemble au SRAS » » (nous citons). Le journal poursuit « Après avoir mis en évidence que le nombre de cas augmentait de manière exponentielle, son superviseur lui a alors demandé « de garder le silence et de faire attention » ». C’est une petite main de la recherche et le monde scientifique occidental est dubitatif quand à ses affirmations « Selon elle, le coronavirus a été fabriqué en laboratoire, et n’a pas été transmis à l’homme par des animaux dans le marché de Wuhan. ».
Quand on connait les affirmations hostiles du président des Etats-Unis sur les responsabilités de la RPC, on peut douter de la thése officielle sur la contamination par un animal du marché de Wuhan. Il y aurait eu une imprudence, une mauvaise manipulation dans le labo P4. Le virus, par imprudence, a amené le virus au P2 proche du marché, des laborantins ont véhiculé le virus au marché voisin. Le mauvais emploi du laboratoire P4 par des chercheurs militaro-scientifiques insuffisamment formés éclaire d’un jour nouveau cette hypothèse. N’oublions pas « Ce qui se passe en Chine est pour le moins opaque ! ». Le civil est au service du militaire. Il ne faut pas être naifs.
Tous ceux qui ont analysé l’emploi d’armes chimiques ou biologiques savent qu’elles peuvent se retourner contre leur émetteur ! On ne plaisante pas avec la sécurité des laboratoires de recherches. La sécurité ne se décrète pas, elle se vit. Comme l’esprit de défense : on l’a ou on l’a pas. Ce qui nous amène à analyser l’attitude des autorités nationales françaises.
3 – La France et la pandémie
Arrivés à ce niveau de notre propos, il nous faut reconnaître, en dehors de toute conception dogmatique ou partisane, que la structure de l’Europe est inachevée. Les tentatives d’intégration d’une défense et d’une sécurité européenne n’ont abouti que partiellement. Les frontières dites de Schengen ferment et ouvrent de manière assez erratique ! Or, en présence d’un virus inconnu qui a commencé à se répandre en Europe, la mesure barrière numéro UN est la fermeture énergique et immédiate des frontières. A défaut de la fermeture européenne, la fermeture immédiate au niveau national s’imposait. Des raisons dogmatiques, partisanes, ont empêché cette barrière numéro UN. Le virus a pénétré et voyagé, sans passeport (un virus, c’est si bête, n’en a pas) certes, mais les porteurs eux, en ont et on aurait pu contrôler les voyageurs en provenance du foyer de départ de la pandémie.
3.1 – Pouvait-on prévoir ce qui est arrivé ?
Pouvait-on prévoir ? Non répondent nos autorités civiles. On ne peut prévoir l’imprévisible ! Pourtant les avertissements n’ont pas manqué. Mais ils ont été délibérément ignorés ? Est-ce parce que ces avertissements venaient de haut, des « Hauts-Képis » de l’Armée française ? Gouverner c’est prévoir disait Adolphe Thiers, c’est devenu un adage populaire.
Depuis 12 ans, « par des voies autorisées et les plus hauts-képis de l’armée française », nos hommes politiques étaient prévenus. Le pouvoir civil avait été mis sous pression par plusieurs « Livres blancs ». Selon Philippe de Villiers (p. 59), « ils auraient dû savoir. Qui « ils » ? Ce sont selon lui « les cercles des jocrisses au pouvoir », qui, la main sur le cœur, nous assurent, pour se dédouaner de leur impéritie, de leur incurie, de leur inertie « Nous ne savions pas … nous ne pouvions pas savoir. Comment prévoir l’imprévisible ? ».
Ils auraient dû savoir, si leur éducation, faite dans les écoles préparatoires à l’ENA (Institus d’études « politiques ») et les enseignement qu’il y ont reçu, n’en avaient fait des jocrisses imbus de leur toute-puissance ! Ils nous ont pris pour des bestiaux doux, polis, bien tranquilles, … Nous citons les avertissements que nous avons pu trouver dans la citation que fait Philippe de Villiers (2020).
Nous évoquons aussi les livres blancs de la Défense Nationale (2007, 2008, 2013, …). Ces livres blancs soulignaient la menace virale comme un risque majeur pour la France. Ces ouvrages sont le fait de militaires tout comme les rapports des Anciens Auditeurs de l’Institut des Hautes-Etudes de la Défense Nationale [IHEDN] ». Ces derniers associent militaires, fonctionnaires et membres de la société civile. Il n’y a pas d’imprévisible.
Le livre blanc de 2007 comporte un premier avertissement, adressé à tout l’appareil d’État qui n’en a pas tiré le moindre enseignement.
« L’accroissement de la mobilité de la population favorise l’extension des aires de diffusion de certaines maladies, ainsi que la propagation d’épidémies diverses […]. Le service de santé des armées et ses capacités de recherche sont ainsi régulièrement mobilisés pour faire face à ce type de situation. La dernière épidémie d’Ebola survenue en 2015-2016 dans les pays fragiles d’Afrique de l’Ouest a démontré combien la densification des flux pouvait compliquer le confinement des grandes crises sanitaires, au point de devoir faire appel à la communauté internationale. Le risques d’émergence d’un nouveau virus franchissant la barrière des espèces ou échappant à un laboratoire de confinement est réel. De même, l’interconnexion des filières alimentaires génère des risques sur la santé humaine et offre un terrain propice à d’éventuelles action « agro-terroristes ». Plus grave encore, la diffusion des bio-technologies pourrait permettre à des groupes terroristes de conduire des attaques biologiques sophistiquées. ».
C’est clair, sans ambiguïtés, le pouvoir civil est averti, les spécialistes de la « Défense Nationale » classent le risque de pandémie comme « très haut ». Il auraient été traités de « cassandres ».
Le livre blanc de 2013 disait :
« les risques naturels, sanitaires et technologiques susceptibles par leur ampleur de désorganiser nos sociétés ». […] en matière sanitaire, la circulation des personnes et des marchandises, la concentration des populations dans les mégalopoles et la défaillance des systèmes de santés dans certaines zones favorisent la survenue de crises majeures. Le risque existe notamment d’une nouvelle pandémie hautement pathogène et à forte létalité. ».
A bon entendeur, salut. Cause toujours, …
Et ailleurs, existe-t-il aussi des cassandres ?
Aux USA, les services de renseignement (CIA) ont aussi adressé à leurs autorités (Département d’État) des alertes semblables. Dans un rapport de 2005 curieusement intitulé « Comment sera la monde en 2020 », la situation pandémique actuelle (nous y sommes, en 2020) et ses conséquences « sont décrites avec une acuité saisissante ».
Même Bill Gates (et sa fondation « Bill et Melina Gates ») traité d’« apprenti sorcier, avait tiré la sonnette d’alarme :
« Des gênes pathogènes, apparus dans la nature […] et se propageant rapidement, pourraient tuer trente millions de personnes en moins d’un an. ».
Il nous semble que, plus nous approfondissons notre étude, plus il nous semble y avoir une méfiance congénitale (ENA ?, etc.) à tout ce qui vient de notre Armée Nationale (Air, Terre, Mer, Cyber). Nous osons espèrer qu’il ne s’agit pas de bêtise idéologique ! Nous pensons que ceux qui nous gouvernent actuellement sont des banquiers ou des financiers qui ne lisent pas les livres blancs. Ils ont une formation « politique », ils sont passés par les classes littéraires (philo, …). Les sciences naturelles et la biologie sont un vieux souvenir effacé. L’esprit de défense, qu’est-ce que c’est que ce « militarisme » ?
Pour combattre un ennemi et lui déclare la guerre, il faut le connaître et employer les moyens appropriés. Faute de celà, on fait appel à des comités de scientifiques pour « se couvrir« . Et on aboutit au confinement, faute de mieux car les hôpitaux qu’on a désossé sont embouteillés ! On n’a pas prévu ! On manque de tout !
3.2 – Le confinement : les conséquences
Le confinement : ultime barrière, on enferme les gens chez eux, la pandémie ralentit, peu à peu mais les conséquences sont lourdes. Sur le plan économique, l’économie est en ruines ! Des PME sont au bord de la cessation de paiement, le monde du spectacle est au bord de l’agonie (sauf quelques privilégiés).
On a découvert l’étendue de la désindustrialisation de la France, phénomène qui a progressé encouragé par les gouvernements précédents (l’actuel chef de l’état en était le Ministre des Finances et de l’Industrie !). On ne produit plus en France les molécules de base, leur production est confiée à l’Inde et à la Chine. La dernière usine française de fabrication de masques est sur le point d’être fermée par ses propriétaires américains ! Le Gouvernement dispose d’une porte-parole atteinte de psittacisme et ses initiatives sont pour le moins du ressort de la bêtise crasse assortie d’une arrogance peu commune de donneuse de leçons !
On a découvert les Comités de défense du Gouvernement composés de ministres dont on ignore s’ils connaissent l’esprit de défense et la notion de défense globale.
3.3 – Un institut bafoué : l’IHEDN
La Défense est globale, ce concept est fondamental. Il est rappelé dans l’histoire de l’Institut de Hautes-Etudes de la Défense Nationale (IHEDN). Je cite :
«[…] à partir de la Ve république, l’Institut devient le lieu d’explication d’une défense devenue globale et permanente. La priorité n’est plus de former des spécialistes, mais d’initier aux questions de défense des cadres de l’État et du secteur privé. Accomplissement d’une démarche menée sous l’égide du concept global, l’IHEDN est placé sous la tutelle du Premier Ministre en 1979. Il devient le foyer du rayonnement de l’esprit de défense. En 1997, l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale devient établissement public administratif, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. ».
Ces principes sont-ils respectés ? Le Président de la République et son Premier Ministre disposent avec l’IHEDN d’un instrument qu’ils n’ont pas utilisé. À quoi pouvons nous servir ? Or, nous affirmons haut et fort que le concept de défense recoupe l’ensemble des domaines stratégiques de notre pays. Cela concerne, bien sûr, les matériels militaires de haute-technologie conçus et fabriqués sur le territoire de notre nation mais aussi la santé publique. La crise de la CoVid-19 a révélé les domaines stratégiques dont nous avions abandonné la maîtrise, notamment celui de la santé et des productions pharmaceutiques et médicales.
3.3.1 -L’ordonnance de Gaulle 1959
C’est l’ordonnance n° 59-147 du 7 janvier 1959. Elle a été entièrement abrogée, titre par titre, article par article.
3.3.2 – Le Code de la Défense 2009
Rappelons les première lignes de ce code :
« La stratégie de sécurité nationale a pour objet d’identifier l’ensemble des menaces et des risques susceptibles d’affecter la vie de la Nation, notamment en ce qui concerne la protection de la population, l’intégrité du territoire et la permanence des institutions de la République, et de déterminer les réponses que les pouvoirs publics doivent y apporter. L’ensemble des politiques publiques concourt à la sécurité nationale »
3.3.3 – L’IHEDN et la gestion de la Crise
Le Président de la République, chef de l’État, convoque un Conseil de Défense (composé d’énarques, des anciens de l’école Nationale d’Administration -ENA). Pour gérer la crise, le Premier Ministre fait aussi appel à des énarques. Les spécialistes en gestion de crises, connus, n’ont pas été consultés. Nous, AA-IHEDN, sommes ignorés ! Nos entrées à l’ENA sont très rares. Or, elles devraient être de droit dans l’enseignement des futurs énarques, comme des notions de biologie et d’écologie. L’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale est nommément cité (Chapitre II : Institut des hautes études de défense nationale Article L1132-1).
Un Auditeur IHEDN 1985
Défense de notre souveraineté nationale
Introduction
Des paroles prophétiques ? Dans l’hebdomadaire Marianne du 26 juillet 2019 (n° 1167), Mme Natacha Polony donne son opinion (site Marianne du 25 juillet 2019) écrit « Comment faire renaître un peu de confiance ? Les esprits les plus lucides n’ont pas attendu les homards de François de Rugy (RugyGate), ni même la crise des « gilets jaunes », pour sentir qu’il y avait là un enjeu vital pour les institutions républicaines.
Une société dans laquelle le soupçon se généralise, dans laquelle chacun finit pas se demander d’où parle tel ou tel, s’il ne défend pas quelque intérêt caché, si le discours scientifique, même, n’est pas instrumentalisé par des puissances financières, est une société qui crève. Quelque chose s’est brisé, qui faisait le ciment de la démocratie. Quelque chose qui s’appelle le bien commun. ». La Directrice de la rédaction, une grande journaliste, a prophétisé l’appropriation, au nom du néolibéralisme, du bien public. L’hebdomadaire poursuit la dénonciation des mensonges et des blocages (n° du 1er mai).
De nos jours, en mai 2020, après l’extension à la France, l’Europe et le monde de la pandémie à SRAS-CoV-2, nous pensons que la pétaudière actuelle était prévisible, il y a longtemps que, citoyen et contribuable de l’Hérault, je dénonce avec mes amis, le non-respect de l’intérêt général et l’appropriation du bien public par des intérêts privés dont la conséquence est la crise actuelle avec l’incurie des pouvoirs publics. Elle poursuit « Car l’excès de soupçon ne naît pas d’un manque de transparence mais du constat répété que des intérêts privés ont pu s’approprier ce bien commun dont l’Etat est le garant au nom des citoyens. Si chaque décision, chaque arbitrage, semble se faire non pas en fonction de la volonté majoritaire, mais au nom d’intérêts catégoriels, en faveur de quelques-uns, qui ont su peser plus lourd, s’installent dans toutes les strates de la société deux gangrènes mortelles : le ressentiment et cette tentation du chacun pour soi qu’on appelle l’incivisme ». Cette grande dame, citoyenne et mère de famille, voit aujourdh’ui se réaliser les années d’observation impartiale et objective de la vie publique. Elle ne cesse de pourfendre le mensonge comme moyen de gouvernement.
1 – Minimisation de la gravité du virus
Nous avons dénoncé la minimisation de la gravité du virus et de sa contagiosité. Il en est résulté une mauvaise appréciation de la progression de l’épidémie devenue pandémie. La petite grippe ou « gripette » a tué plus de 25.531 décès sur 132.000 cas dont 52.736 guérisons. Cette minimisation a cessé rapidement face à la vérité terrain. C’était une pandémie due à un virus inconnu provoquant une maladie émergente. Nous étions démunis ! Démunis au point de vue connaissances comme au point de vue infrastructures : il y avait pénurie. La ministre Agnès Buzyn quitte son ministère remplacée par Olivier Véran. La presse (Marianne n° 1207, 1er au 7 mai) cite Mme Buzyn (en date du 21 janvier 2021, p. 23) « Le risque d’introduction en France de cas liés à cet épisode est faible. » !!! Nous avons vu !
2 – Dissimulation de la pénurie
Nous avons dénoncé le gros mensonge qui nous a été servi pour dissimuler la pénurie. Ça continue avec la pénurie de tests de dépistage.
Le mensonge sur les stocks de masques et leur utilité. Nous avons dénoncé la suppression des EPRUS.
Nous dénonçons l’incapacité à tester massivement les Français.
3 – Idéologie primant sur la raison
Nous dénonçons le confinement tardif et l’idéologie qui a primé sur la raison. Il ne pouvait être question de fermer nos frontières alors qu’un parti d’opposition le préconisait !
La haute-technostructure qui prévaut en France est issue de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA). Nous avons dénoncé ce
4 – Nous soutenons une France forte
Nous soutenons une France forte qui suppose un État fort capable de mobiliser en propre et sans assistance étrangère tous les moyens nécessaires à la protection de ses citoyens.
Une France forte non-seulement de son agriculture (pétrole « vert ») mais aussi de son industrie qui doit être réinstallée sans être une source de pollution.
Un Auditeur IHEDN 1985
L’état profond source de blocages ?
Un Auditeur IHEDN 1985
Introduction
La crise sanitaire majeure qui a frappé notre pays, ses voisins et une grande majorité de pays de notre planète est une pandémie due à un virus émergent. Un virus qui a émergé de la ville de Wuhan (province du Hubei, République populaire de Chine). Ce virus appartient à la famille des Coronavirus (virus à Couronne). Il a été baptisé SARS-CoV-2 et provoque une maladie, le CoViD-19.
Une des conséquences de cette crise majeure a été de mettre en lumière un certain nombre de carences administratives dans notre pays, des « lourdeurs » qu’a dénoncées la plus haute autorité de notre pays, M. Emmanuel Macron soi-même, le chef de l’État et Président de la République. Il est le chef, certes, mais il se heurte à un super-pouvoir, celui des bureaucrates et particulièrement des énarques (anciens élèves de l’École Nationale d’Administration) dont il est un des purs produits.
L’hebdomadaire Le Point (n° 2487 du 23 avril 2020, pp. 34-36) parle d’un « État profond ». Nous citons « Comme ses prédécesseurs, Emmanuel Macron s’est entouré de conseillers issus des grands corps de l’État … mais tout en adorant critiquer ceux-ci. ». Un paradoxe !
Nous n’inventons rien mais nous rapprochons et persifflons un peu.
1 – Les bureaucrates français
L’hebdomadaire que nous citons ci-dessus, sous le titre général « Les bureaucrates auront-ils notre peau ? » consacre plusieurs pages à la crise et à ses conséquences (pp. 5-59). D’où vient cette bureaucratie qui nous étouffe ?
1.1 – Les ancêtres : les scribes
D’ou viennent les scribes ?La bureaucratie n’est pas une invention française ni européenne. De tous temps, les puissants ont compris que pour gouverner, il ne suffisait pas d’avoir des armées puissantes. A côté de la caste militaire, il fallait une caste d’administrateurs. Ce furent les scribes. Les Chinois avaient les mandarins et le mandarinat. Les égyptiens avaient les scribes. Nous avons les énarques (les ancien élèves de l’ENA).
1.2 – Les énarques
Le terme énarque désigne les anciens élèves de l’École Nationale d’Admininistration. Notre Président a déclaré vouloir supprimer cette école. Elle forme une élite administrative dont la situation de fait est de contrôler toute la pyramide administrative depuis le sommet. Alors que nous sommes en démocratie et qu’il existe constitutionnellement trois pouvoirs :
le pouvoir exécutif, exercé par le Gouvernement ;
le pouvoir législatif, exercé par le Parlement et le Sénat ;
le pouvoir judiciaire, exercé par les magistrats.
Les pouvoirs sont, en principe, séparés.
1.3 – Noblesse oblige
Noblesse oblige, c’est une expression qui est devenue un proverbe et qui signifie que « quiconque prétend être noble, doit se conduire noblement ». Traduit de nos jours par « On doit agir en conformité avec la situation qu’on occupe, avec la réputation qu’on s’est acquise ». Qui « on » ? Ceux qui nous gouvernent. Nous sommes en démocratie mais de fait, il existe une autocratie collective, la bureaucratie que dénonce l’hebdo Le Point. Le législateur a mis en place, à compter de 1679, ce type de recrutement : la fonction publique. Les « fonctionnaires » (on ne les appelait pas ainsi à l’époque) étaient recrutés par concours ou sur tires et étaient soumis à des obligations strictes de résidence, droit de réserve et ponctualité. Ceci devait éviter le clientélisme et garantissait une rémunération fixe. La Révolution de 1789 supprima les offices mais reconnut le libre accès aux fonctions publiques sans autre distinction que celle des talents (article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). Le statut actuel découle de l’action du Gouvernement provisoire de la République française qui élabore alors un statut général des fonctionnaires adopté par l’assemblée nationale constituante et devenu la loi du 19 octobre 1946. Ce statut général est remplacé par l’ordonnance du 4 février 1959 à la suite de l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution du 4 octobre 1958. Les fonctionnaires sont titulaires et qu’il s’est créé une Haute-Fonction Publique destinée à encadrer dans le cadre des grands corps d’état.
L’existence des corps de fonctionnaires est une spécifité française. La hiérarchie des corps (selon Wikipedia) est la suivante, à la fin de la 2e Guerre Mondiale :
Actuellement, le haut du pavé est tenu par le corps de l’Inspection Générale des Finances. Deux Présidents de la République en viennent : : Valéry Giscard d’Estaing (ENA), Emmanuel Macron (ENA)
Deux corps dominent également, créés pour les besoins et qui ont donné des Présidents de la République :
A ces corps correspondent des modes de recrutement passant ou non par de grandes écoles ou des instituts spécialisés. La magistrature a son propre système de recrutement.
1.3.3 Les établissements publics
Les établissements publics sont des personnes morales de droit public financés sur fonds publics. Ils dérogent aux règles de la fonction publique. Ils exercent des missions d’intérêt général.
1.3.4 La notion de gouvernement parallèle
Le gouvernement parallèle ou « État profond » est une expression employée par notre Président. L’hebdomadaire Le Point (n° 2487 du 23 avril 2020, pp. 34-36) mentionne que c’est un pouvoir de fait qui résulte de ce que se sont constituées de véritable féodalités administratives avec une certaine hiérarchie établies en fonction des prestiges historiques administratifs et techniques. Un tel édifice a favorisé un certain corporatisme qui vient de loin. L’Ecole Nationale d’Administration semble être le pivot autour duquel s’articule ceux qui ont été qualifiés d’«intouchables d’état » par différents auteurs. A tous les niveaux, les énarques s’établissent avec une hiérarchie qui place au sommet des cabinets (présidentiel et ministériels) des énarques. Une calamité française ! Le sommet de la pyramide serait situé au niveau du chef des inspecteurs des finances.
Que le chef de l’État en ait fait mention et que cela soit rapporté par la presse (Marianne 28/05/2019, Le Monde 11/09/2019, …) ainsi que l’hebdo Marianne du 23/04/2020, montre bien que cette engeance existe et prétend tirer les ficelles.
Wikipedia rapporte « L’État profond, transcription de l’américain deep state, est un concept politique qui désigne, au sein d’un État ou de sa bureaucratie, une hiérarchie parallèle, une ligue, ou une entité informelle qui détient secrètement le pouvoir décisionnel, manipulant ainsi l’État de droit. ». C’est grave mais je ne suis pas surpris. J’ai été témoin dans le ministère où j’exerçais de la manière et avec l’aval de qui étaient choisis les directeurs de cabinet des ministres venant de la société civile ou n’appartenant pas à la majorité politique du moment.
Chaque niveau fonctionne avec une assemblée et un président qui exercent leurs compétences.
Historiquement, il n’y avait que les régions, les départements et les communes. On a voulu regrouper les communes pour faire des économies d’échelles. Il a été créé les intercommunalités avec objectif de supprimer les départements. Enfin, la loi NOTRE pour bien fixer la réorganisation territoriale, a vu le renforcement des compétences des régions et la diminution des compétences des départements et des communes vers les intercommunalités. Des compétences de l’État ont été également transférées La réforme s’est arrêtée et a, pour le moment, manqué ses objectifs.
2.2 – Les objectifs manqués
L’objectif principal du point de vue fiscal qui était de diminuer la pression fiscale locale n’a pas été atteint car la diminution escomptée des effectifs en personnels n’a pas abouti, des doublons ont persisté. La pression fiscale a été diminuée de manière forcée avec la suppression de la taxe d’habitation. La suppression, à terme, des départements au profit des intercommunalités a avorté. On a ajouté une couche de plus au millefeuille administratif au lieu d’en supprimer une.
2.3 – Le poids du dinosaure ou du mammouth
Le dinosaure étatique (le mammouth) a grossi. Le millefeuilles a épaissi. Au niveau des régions, il y a une Préfecture de région avec un Préfet de région qui exerce une certaine tutelle de l’État sur l’administration et les élus régionaux. Le Préfet du département exerce sa tutelle sur les 3 autres niveaux. Chaque Préfet a son administration.
Les Préfets n’ont pas autorité sur la Santé, l’Éducation nationale et les affaires militaires. A la Santé correspondent les Agences Régionales de Santé, à l’Education nationale les Recteurs et à l’Armée les Délégués à l’accompagnement Régional.
La conséquence de l’inflation administrative entre le mille-feuilles territorial et le niveau national se compare aux dinosaures qui ont démesurément grossi sans que la vitesse de transmission de l’influx nerveux n’ai augmenté. Bien que le développement des réseaux de communication et des moyens ait permis la communication rapide, les différents niveaux ajoutent les inerties des responsables administratifs. C’est là qu’intervient la remarque « Le bureaucrate se prend pour « le phénix des hôtes de ces bois » » chère à M. Jacques Bichot (Le Point, n° 2487, 23 avril 2020, p. 38).
Dans la crise sanitaire due au SRAS-CoViD-2, le dinosaure administratif a mis du temps à ressentir l’agression dont le pays a été victime. Pour diverses raisons mais surtout parce que nous n’étions pas prêts, surtout dans la haute fonction publique, celle qui est à la tête de la France et qui n’a pas écouté les scientifiques qui tiraient les sonnettes d’alarme (cause toujours ?).
3 – L’administration de la France face à la pandémie
Le virus a frappé, nous n’étions pas préparés. La France n’était pas préparée. Le système de santé était en pleine « réorganisation » avec des grèves notamment des services d’urgence. Avec insistance la presse s’est faite l’écho des réticences de notre Haute-administration à fermer les voies empruntées par les chaînes de contamination, notamment les frontières. Le brontosaure a mis du temps à réagir face au tyrannosaures qui lui mordait la queue. Ici, le tyrannosaure était une minuscule particule d’acide ribonucléique ARN organisée en virus, mesurant quelques millionièmes de mm, visibles seulement avec de puissants microscopes mais virulent ! Leur finalité, se reproduire en infectant un être vivant pluricelluleaire.
J’ai été personnellement plongé dans le marasme des hôpitaux avec trois passages aux urgences espacés de 2 à trois semaines de septembre 2019 au 23 février 2020. Entré à 19h00 pour la première, j’ai dû attendre 3h du matin un IRM et une hospitalisation à 7h00. La seconde a été plus rapide. Entré à 19h30, j’ai été pris en mains à 2h du matin pour une radio. Lors de la 3e, toujours à 19h00, j’ai vu le jour se lever en entrant dans ma chambre. Le personnel a fait le maximum et les 34 jours d’hospitalisation, je n’ai jamais manqué de soins éclairés et d’assistance. Je leur doit d’être debout et en forme. Pourtant depuis quelques années, les bruits de fermeture de petits établissements pour causes d’économies ne cessaient d’être dénoncés par les médias. Cause toujours !
3.1 – Démolition des services de santé
Sous prétexte de réorganisation, on a mis en place une machine ) raboter ! La politique de santé est pilotée au niveau régional par les Agences Régionales de Santé (ARS). Selon Wikipedia « Une agence régionale de santé (ARS) est un établissement public administratif de l’État français chargé de la mise en œuvre de la politique de santé dans sa région. ». La politique est impulsée par le Ministère de la Santé.
3.1.1 Action négative des ARS
Courteline n’est pas mort ! Les bureaucrates s’occupent d’un domaine assez limité. Certains se prennent pour « le phénix des hôtes de ces bois » (Le Point n° 2487 du 23 avril 2020, p. 38, Jacques Bichot).
3.1.1.1 Histoire de gel hydroalccolique
Le Point (n° 2487, p. 21) donne un premier exemple de « couenneries » courtelinesques. Une pénurie de gel hydroalcoolique sévère sévit. « Pharmacies, EPHAD, … Même les hôpitaux en manquent. Les fonctionnaires de l’Agence régionale de santé (ARS) sonnent à toutes les portes. Sauf une : celle des pompiers » qui avaient pu en fabriquer 300 litres avec des ingrédients qu’ils avaient retrouvé dans leurs stocks ! L’ARS considérant que les pompiers ne relèvent pas du même ministère, les agents de l’ARS ont interdiction d’accepter l’offre !
3.1.1.2 Coût des lits d’hôpital
Depuis plus de 10 ans (Le Point, n° 2487, p. 38), les ARS ont poussé à la réduction du nombre de lits. On a favorisé les chirurgies ambulatoires. L’opéré sort quelques heures après son opération. On réduit les dépenses hospitalières mais pas les dépenses de santé : un lit occupé coûte moins cher que l’intervention à domicile d’infirmiers libéraux. Ubuesque ! L’hôpital dépense moins, la communauté paie plus cher.
3.1.1.3 Achats de matériels
Les scanners se sont révélés très utiles dans le dépistage du CoVid-19 par l’examen des poumons. De mon passage en hôpital, j’ai pu toucher de près la grande sollicitation des matériels d’imagerie médicale pour toutes sortes d’affections. J’ai appris récemment que les ARS n’autorisaient les achats de scanners qu’au compte-goutte. Comme dit la fable « la fourni se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue ». J’ai pu néanmoins apprécier le fronton des énormes machines blanches avant d’y être avalé : SIEMENS ! Une machinerie allemande ! Il y a d’autres fabricants, la France a disparu du PAV. Et du marché de l’informatique qui va avec. Connaissez vous des fabricants français équipant notre recherche en biologie ?
On ne peut combattre les yeux bandés. Pour se rattraper, les ARS ont mis le paquet, après ! Pour faire face aux diverses pénuries.
3.1.2 Constat d’impréparation
La « gripette » de Madame la Ministre Agnès Buzyn est devenue pandémie. L’épidémie a fait, au 16 avril 2020, 22.000 morts et 169.000 personnes contaminées, soit le pire bilan d’Europe. Si on compare l’Allemagne et la France, la comparaison est accablante, bien que cette comparaison déplait !
Ce sont 5.000 lits de réanimation pour une population de 67 millions pour la France et 60 Millions pour l’Allemagne ! Ce pays a su dépister rapidement les porteurs de virus grâce à l’emploi de tests. Nous avons manqué de tests et il a fallu enfoncer des portes d’administrations pour autoriser l’emploi de produits de médecine vétérinaires pourtant disponibles !
L’hebdo Le Point (n° 2487, 23 avril 2020, p. 23) dénonce la barrière bureaucratique qui a empêché les laboratoires privés d’intervenir, les centres de recherches et les laboratoires vétérinaires. Ces derniers disposaient de machines performantes, indépendantes des réactifs « propriétaire » du fabricant de la machine. Malgré l’Académie de Médecine qui soulignait l’absurdité de la loi interdisant à un labo vétérinaire de toucher un prélèvement humain et vice-versa Pourtant, coronavisores animales ou humaines, le virus s’en fiche lui. Passé d’un animal à l’homme. S’agit-il d’un corporatisme de biologistes ? Il aura coûté cher !
Nous avons manqué de masques, de gel hydroalcoolique, de vêtements de protection (visières, surblouses, etc.) et de respirateurs, dans une improvisation foisonnante.
3.1.3 Lourdeurs et inerties bureaucratiques
La dispersion des centres de décision a joué. Face aux structures complexes sommairement décrites ci-avant, il fallait un commandement unique ! Nous avons eu une pétaudière ! Les critiques ont plu ! Nos énarques si grassement rétribués (voir Vincent Jauvert « Les intouchables d’état », Robert Lafont : 2018, 248 pp) ont-ils été à la hauteur ? Une minorité d’entre eux ont assumé mais leur formation littéraire et juridique n’a pas permis à l’ensemble de comprendre le phénomène écologique et biologique qui a déferlé sur notre pays.
Certaines collectivités territoriales (régions et départements) ont tenté de suppléer à la pénurie de masques. Elles se sont vues confisquer leurs commandes par des Préfets ou des ARS !
3.2 – Les conséquence de notre organisation
La guerre des masques n’est pas tout. Dans cette crise, a surgi le spectre d’une France dépourvue, désindustrialisée. Nos usines sont parties à l’étranger, General Electric (USA), entre autres, a pompé nos industriels !
Le cas de l’usine de fabrication de masques de Plaintel est un des exemples, entre plusieurs centaines. Fr3 parle d’un scandale d’état. Il suffirait de nationaliser le site et de le faire rédémmarrer mais il y a un hic ! La France a sacrifié l’usine selon l’enquête de France Info. Cette usine d’une capacité de production de 200 millions / an de masques FFP2 garantissait 180 millons / an au Ministère de la Santé. Ses machines ont été ferraillées puis détruites ! Sous le quinquennat Hollande, en 2018. Certaines machines étaient neuves ! Cliquez sur ce lien. Ce site met en cause les ordonnances Macron. Plus cynique encore : Plus cynique encore : « à l’heure de la pandémie du Covid-19, le groupe Honeywell rouvre une usine à Rhode Island, aux États-Unis, pour subvenir aux besoins américains, avec les mêmes masques que ceux fabriqués à Plaintel. » !
Depuis quelques jours, des collectivités locales, notamment la région Bretagne et le Conseil départemental des Côtes d’Armor, travaillent avec d’autres partenaires et avec l’ancien directeur du site, à un projet de relance. Celui-ci pourrait prendre la forme d’une Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Mais la relance de l’activité ne se ferait pas avant un an. !!! Nous sommes aujourdhui 28 avril 2020 à 23.293 décès !
La France a délocalisé la production des molécules de base de ses médicaments, en Inde et en Chine. Sous prétexte de payer moins cher le médicament en baissant le coût de la main d’œuvre de production et en échappant aux lois de protection de l’environnement. Car les usines pharmaceutiques polluent.
Conclusion
Citoyens et Contribuables de l’Hérault, nous avons la chance que notre région et notre département soient parmi les moins impactés par ce fichu virus ! Gouverner, c’est prévoir dit un adage qui semble oublié. Depuis 2016, l’OMS avait tiré la sonnette d’alarme : une pandémie menaçait. L’impréparation française fait rire jaune ! En Allemagne, il est dépensé 1264 € par habitant contre 1487 € en France. Il y a huit lits d’hôpital pour un habitant en Allemagne contre cinq en France. Oui mais en France, on dépense en frais administratifs 800 millions de plus qu’en Allemagne ! Les personnels de santé français (médecins, infirmiers, …) sont moins bien payés que leurs collègues allemands et italiens. D’où vient cette fuite d’argent. Où passe l’argent des contribuables ? Nous rappelons ici une citation de Georges Clémenceau « Les fonctionnaires sont comme les livres d’une bibliothèque: ce sont les plus haut placés qui servent le moins ». Ceux qui empochent de hauts-salaires sur des fonds publics doivent en tirer leurs conclusions.
Le jour d’après va venir. Il faudra bien revoir nos politiques de rémunération de toute notre pyramide administrative, feuille par feuille du millefeuille. Il faudra surtout réévaluer notre politique de délocalisations industrielle, sauver ce qui peut l’être et remettre en route les équipements et fournitures stratégiques. Le principe de précautions souvent mis en avant n’est pas contre le développement industriel durable. !
Depuis que l’espèce humaine, l’Homme a domestiqué des animaux, dixit un de mes amis directeur de recherches à l’INRA et généticien, il y a eu sans cesse franchissement de la barrière interspécifique de l’animal vers l’homme. L’origine des maladies émergentes est là ! C’est une loi de la nature. La concentration humaine-animale et les moyens de communication ont fait le reste.
Signature du Citoyen-Contribuable 34
Le webmestre-écolo-maboul
Liberté-Egalité-Fraternité
Les armoieries de la République
Nos fondamentaux
La devise nationale est « Liberté Egalité Fraternité ». Les principes fondamentaux de notre République sont là ! Ils traduisent des droits intangibles, à la fois politiques et sociaux qui ont été reconnus aux citoyens par les différents régimes républicains. L’article 1er de la Constitution s’inscrit dans ce cadre puisqu’il proclame « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ».
Un Auditeur IHEDN 1985
La résilience citoyenne
Introduction
La pandémie qui a frappé notre pays, les catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes (inondations, tornades, tempêtes, …) nous confrontent chaque jour au problème de la résilience des citoyens. Qu’est donc cette qualité qui nous permet de nous relever, de reconstruire, de repartir ? Comment des institutions républicaines nous permettent de faire face ?
En physique des métaux, la résilience est la qualité qui caractérise la capacité d’un métal à reprendre sa forme, à la suite d’une déformation. En psychologie, c’est la capacité à surmonter les chocs traumatiques. Dans les deux domaines, il s’agit d’une qualité, celle de résister à un choc. Nous nous intéresserons au domaine de la psychologie et particulièrement à celui des masses, la masse des citoyens qui peuple notre pays. Je me suis inspiré ici de l’article de M. Alexandre MALAFAYE en collaboration avec Brice de GLIAME (trimestriel « Engagement » de l’ASAF, n° 121 décembre 2018, pp. 31 à 33). Cet article méritait quelques compléments de ma part (AA-IHEDN, 1985) et extraits remaniés de l’ouvrage « 99 questions sur … la Défense » (Ouvrage collectif sous la direction de Paul-Henri GARCIA.- SCEREF-CRDP Languedoc-Roussillon, 2004, 232 p.).
1 – Les domaines d’application
En psychologie, la résilience s’applique à des être humains (individus ou groupes), à la collectivité nationale, au couple, à la famille, etc.
1.1 – Cas de l’individu ou du groupe
Le cas de l’individu ou du groupe met en question la capacité de faire face à « l’effet de sidération » qui suit un choc à revenir à sont état normal en dépit d’évênements douloureux ou violents tels, par exemple, un attentat terroriste faisant des victimes.
1.2 – Cas d’une nation (collectivité nationale)
Le cas d’une nation s’apprécie au moment de crises, de catastrophes naturelles, d’accident majeur, de guerres et d’attaques terroristes, etc. Pris dans son sen le plus positif, le terme évoque l’aptitude à se redresser, à se relever collectivement sans avoir remis en cause ses valeurs et ses principes fondamentaux lesquels structurent la nation.
Ici se place le cas de ce qui se passe après un attentat terroriste de grande ampleur comme ceux du 13 novembre 2015 (Saint-Denis, 10e et 11e arrondissements, Bataclan). La réaction des Français a été qualifiée de résiliente pour diverses raisons :
en raison du sursaut qui a suivi,
parce-que les actes n’ont pas dressé les Français les uns contre les autres et à provoquer une guerre civile.
Il convient de souligner que la résilience d’une société ne saurait reposer sur la seule capacité de chaque citoyen à faire face à l’adversité.
1.2.1 – La construction de la résilience d’une nation
La construction de la résilience d’une nation s’articule autour de quatre axes :
le cadre légal, celui de l’État de droit qui permet d’affronter les crises graves,
le projet de société qui fédère des citoyens et forge le sentiment d’appartenance avec le désir de faire front ensemble,
l’affichage des symboles et des valeurs communs,
la confiance des citoyens envers ses représentants.
La résilience, comme la sécurité, ne se décrète pas, elle relève d’une démarche volontaire.
1.2.2 – Résilience acquise ou innée ?
La résilience n’est pas innée, c’est un trait de caractère qui se construit, se développe et se renforce. Pourtant, on pourrait croire le contraire ? Il ne faut pas confondre l’esprit belliqueux, guerrier, velléitaire de certains peuples avec l’esprit de défense. En France, de nos jours, la résilience est le fruit d’une patiente construction sociale, inscrite dans le temps long. Elle remonterait à la révolution de 1789 et aux soldats de l’an II ?
1.2.3 – Les institutions qui développent la résilience
De tout temps et en tous lieux, il y a eu des nations avec une longue tradition de servage, d’esclavage sous la férule de tyrans. La plupart de ces nations se sont soulevées, libérées, dotées d’institutions démocratiques. La France l’a démontré avec ses soldats-citoyens qui sont partis en 1914 se battre contre l’envahisseur allemand (prusso-austro-bavarois). La France est une nation qui prétend se défendre et non attaquer. Si la seconde guerre mondiale a connu un fléchissement national qui a conduit à un armistice funeste, la résistance à l’envahisseur a fini par unir un peuple qui a gagné sa victoire avec l’aide de ses colonies, des résistants, des soldats refusant l’abaissement et des alliés qui leur ont fourni des armes. La nation en armes !
Des institutions existent de nos jours qui vont permettre au citoyen de s’impliquer dans sa propre sécurité, en développant l’esprit de défense.
2 – L’esprit de défense
Le grand mot est lancé : l’esprit de défense ! Le constat est fait que les ressources de l’État ne peuvent pas tout faire devant la diversité des menaces et leur inscription dans un temps long. Il faut un changement de posture : le citoyen peut et doit s’investir, (nous citons) « s’impliquer dans sa propre sécurité », sans haine ni désordre, quand le mal est là, quand un évènement tragique survient.
2.1 – Indifférence ou résilience
Il ne faut pas céder à la facilité consistant à confondre l’indifférence ou la facilité avec la résilience. Cette dernière qualité, nous l’avons dit, (nous citons) « suppose une démarche volontaire ». Le citoyen participe à la défense de son pays. L’indifférence peut conduire au pacifisme et à l’esclavage. La défense conduit à la résilience.
Mais comment définit-on la défense ?
2.2 – La défense
Tout organisme vivant (plante, animal, être humain) développe des mécanismes visant à répondre à une menace ou une agression. Ce mécanisme est la défense. Nos sociétés se défendent et il n’existe pas d’état qui ne possède une armée et des forces de sécurité pour se défendre.
En France, la défense est nationale, globale, armée. Elle est centralisée et, depuis la suspension du service national, elle est confiée à des professionnels, ce qui tend à démotiver, sauf exceptions, les citoyens qui deviennent passifs.
2.3 – L’esprit de défense au service de la résilience nationale
Le constat a été fait que la centralisation de la gestion centralisée de la sécurité a éloigné le citoyen des problématiques de sécurité au quotidien. La France a un gros retard à rattraper en la matière mais dispose d’atouts. La France n’en est, cependant; qu’aux balbutiements.
2.2.1 – L’IHEDN
L’Institut des Hautes Études de la Défense Nationales (IHEDN), un établissement public admnstratif (EPA) forme des citoyens de la société civile, des fonctionnaires de haut-niveau et des militaires, ensemble, à l’esprit de défense. L’objectif n’est pas de former des tireurs à l’arme à feu mais d’aviser, de préparer les citoyens dans une perspective de résilience. Il les prépare à mieux affronter l’adversité dans une perspective de résilience individuelle et collective. Un des axes de son action est dirigée vers notre jeunesse par le canal de ses professeurs : j’ai nommé les Trinômes Académiques, Armée, Éducation Nationale, IHEDN. Ce réseau apporte une contribution utile, en particulier aux réserves citoyennes.
2.3.2 – Les réserves citoyennes
Depuis la « mise en sommeil » du service militaire obligatoire et l’institution d’une armée de métier, le problème se pose de manière aigüe des réservistes notamment dans des armes de spécialistes ou de nouveaux théâtres d’opérations comme le cyber-monde et la cyber-sécurité. Des places existent au sein des armées, des forces de sécurité (gendarmerie, police, douanes) pour accueillir pour des périodes plus ou moins longues, des citoyens volontaires de tous âges. Ce sont les réserves citoyennes. Cette mobilisation des citoyens a été montrée après les attentats de 2015.
La réserve citoyenne de défense et de sécurité est composée de volontaires agréés par les autorités militaires pour contribuer au renforcement du lien entre les armées et la société civile. Si vous souhaitez en faire partie, vous devez remplir certaines conditions, notamment d’âge et de nationalité. La participation à la réserve citoyenne n’ouvre pas droit à rémunération ou indemnisation. Il existe une réserve citoyenne dans chaque arme.
2.3.3 – La garde nationale
Actuellement « La Garde nationale, ce sont des femmes et des hommes volontaires qui décident, en parallèle de leur vie civile, de s’engager dans la réserve opérationnelle au service de la protection des Français ». C’est ainsi que définit le site consacré à cette nouvelle formation.
3 – Les exemples étrangers
Deux pays sont exemplaires en matière d’engagement citoyen, l’un a une vielle tradition, j’ai nommé la Suisse (Confédération Hélvétique), l’autre une tradition plus récente, le Sénégal.
3.1 – La Suisse
La Confédération hélvétique (nous abrègerons en Suisse) dispose d’une armée de milice[1]. C’est une armée où les civils sont formés pour participer à des missions militaires en complément de leurs formations professionnelles. Il s’agit d’un type d’armée principalement utilisé en Suisse. C’est un système d’organisation couramment pratiqué dans la vie publique de ce pays, elle tient sa forme d’une idée républicaine selon laquelle un citoyen a les capacités d’assumer des charges et des tâches publiques à titre extra-professionnel et bénévole. C’est une expression empruntée au vocabulaire militaire (du latin militia, service militaire) dont l’origine remonte à la démocratie athénienne et au début de la république romaine ; depuis l’antiquité la notion de milice comprenait l’exercice de charges civiles.
L’Armée suisse est encadrée par des militaires professionnels. Elle est équipée de systèmes d’armement et d’équipements modernes, sophistiqués et bien entretenus, elle a pour mission d’assurer la défense du territoire suisse, la sauvegarde des conditions d’existence de la Suisse et de contribuer à la promotion de la paix à l’étranger. De par sa politique de neutralité, la Suisse s’efforce de maintenir une défense aussi autonome que possible, bien que le rapport de politique de sécurité 2000, intitulé Sécurité par la coopération ait ouvert la voie à une coopération accrue avec l’étranger, notamment en matière de participation à des exercices communs. Sa devise est Sécurité et liberté. Les réservistes suisses sont régulièrement appelés à des périodes militaires. Ceux qui résident à l’étranger sont tenus à payer un impôt spécifique s’ils ne peuvent répondre à leur devoir militaire.
La doctrine militaire s’articule dans le cadre d’une coopération plus ou moins explicite avec les pays limitrophes, doctrine du pas de vide militaire qui vise à éviter que la Suisse ne devienne le ventre mou d’une Europe soumise à une invasion massive. Toutefois les menaces militaires ont changé, notamment avec la chute de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), ce qui a forcé l’Armée suisse à effectuer une série de réformes, telles que la décision, prise en mai 2011 de mettre hors service les batteries Bison et les pièces d’artillerie de forteresse.
L’Armée suisse est classée 39e armée selon la liste des armées nationales par effectif.
3.2 – Le Sénégal
Le Sénégal est un pays de l’Afrique de l’Ouest bordé par l’océan Atlantique à l’Ouest et par la Mauritanie au nord, le Mali à l’est et la Guinée-Bissau au sud.
Ce pays a développé un réseau opérationnel national d’assistants à la citoyenneté de proximité, l’ASP. Ce réseau est composé de 10.000 volontaires, des citoyens acteurs de la sécurité. La présence de ces acteurs a permis de diminuer la délinquance et facilite la remontée d’informations utiles, notamment face à la montée de l’islamisme radical.
En conclusion
Le chemin à parcourir dans notre pays, en France, est long à parcourir avant d’atteindre un niveau de résilience optimal. A côté des réticences d’ordre politiques (mauvaise expériences passées avec l’engagement citoyen assimilé à la délation), la méfiance des militaires à l’égard des « galons en zinc », il y a le manque de motivation des intéressés, les citoyens. Il y a pourtant urgence pour amener la résilience à son meilleur niveau. Le chemin passe par l’école de la République dans ses niveaux (primaire, secondaire et supérieur) et le pouvoir politique a le devoir impératif de favoriser, sans tarder, l’engagement des citoyens. Serions nous moins intelligents que les Suisses ou les Sénégalais ?
Un Auditeur IHEDN 1985
[1] La Milice française, souvent appelée simplement Milice, était une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre la Résistance, qualifiée de terroriste. C’était une police supplétive de la Gestapo allemande.
Nous soutenons les forces de sécurité
Soutien aux forces de l’Ordre
Information
Une femme gardien de la paix s’est suicidée. Nous soutenons, comme citoyens, l’ensemble des forces de police-gendarmerie-armée dans leur lutte pour nous garantir une vie en sécurité pour nos conjoints, nos enfants et petits-enfants, amis, parents, etc.
Le malaise de la police-gendarmerie vient du laxisme avec lequel nos lois sont appliquée. Les délinquants sont élargis trop facilement, les pôvres !
Nous nous inclinons avec respect devant ceux qui tombent ou qui sont acculés à mettre fin à leurs jours. La Nation doit soutenir et protéger ses défenseurs !
Un volontaire de la Réserve Citoyenne de la Gendarmerie Nationale
Il faut d’abord donner les clefs pour décoder les listings
Définition des quartiers sensibles :
Niveau 1 : QSN (QUARTIERS SENSIBLES DE NON-DROIT)
Quartiers où règnent les bandes et la délinquance avec des faits de violences urbaines, fusillades ou règlements de comptes et trafic en tout genre. Ce sont les quartiers les plus chauds de France considérées comme des zones de non droit.
Niveau 2 : QSTD (QUARTIERS SENSIBLES TRÈS DIFFICILES)
Faits de délinquance réguliers et de toute sortes. La plupart de ces quartiers ont été auparavant des zones de non droit.
Niveau 3 : QSD (QUARTIERS SENSIBLES DIFFICILES)
Faits de délinquance assez réguliers, trafic de drogue et toutes sortes de trafics, survenance de nuits de violences urbaines suite à une petite tension.
Niveau 4 : QSP (QUARTIERS SENSIBLES PROBLEMATIQUES)
Petite délinquance plus ou moins régulière pouvant exploser a certains moments, mais généralement ces quartiers sont calmes et ne font parler d’eux que de temps à autre. Ils posent quelques soucis à la ville mais ne sont pas considérés comme « chauds ».
A vous citoyens de mesurer l’ampleur des territoires perdus ! Sur le site du Ministère, vous avez même les cartes visées par les décrets sur lesquels s’appuient les informations