Un pauvre homme maltraité

Nous ne voulons pas de çà

Blogons : nous observons, nous relayons

Intro

Nous donnons la parole à un de nos amis citoyen de l’Hérault.


Le procès des auteurs présumés des attentats du 13 novembre 2015 à Paris s’est ouvert hier 8 septembre 2021, soit 6 ans après. Le principal accusé, le (Franco-)Marocain Salah Abdeslam a tenté de transformer son procès en tribune politico-religieuse.

Il s’est présenté comme un soldat de DAECH (l’Etat Islamique) agissant au service de ce ramassis de malfaiteurs s’inspirant de l’Islamisme. Il s’est plaint d’avoir été maltraité depuis son arrestation alors qu’il a bénéficié d’un hébergement de luxe dans une aile de la prison de Fleury-Mérogis exclusivement réservée alors que bien des prisonniers seraient heureux de l’espace dont il dispose. Il est vrai qu’il est surveillé jour et nuit, un luxe pour éviter qu’il ne lui prenne l’envie de rejoindre le paradis d’Allah et ses 80 vierges éternelles (le suicide est interdit pas la loi islamique ?).

Il était atteint de mutisme depuis son arrestation et ne parlait plus, surtout aux juges d’instruction. Un miracle s’est produit : il a retrouvé la parole mais le procès n’est pas retransmis dans les médias, personne ne verra sa barbe noire fournie ni ses vêtements noirs (uniforme DAECH). Il aurait pu mesurer qu’il a des comptes à rendre, lui et ses complices, devant la loi républicaine au nom de laquelle ils sont jugés. La loi islamique ou prétendue telle n’a pas cours en France. Son action et celle de ses complices à provoqué en France, à Paris, des morts (130) et des blessés (413). Il aurait pu exprimer des regrets, se repentir devant les souffrances infligées à des innocents, des civils. A-t-il conscience que ses copains armés de fusils automatiques d’assaut AK47 (Kalashnikov) tiraient les victimes « comme des lapins » ou se faisaient exploser avec leurs ceintures explosives. Si on appliquait la loi islamique, ce serait « oeuil pour oeui, dent pour dent » ou une rafale de Kalash ! En pleine tête ? Sur la place publique ? Non, on lui offre neuf mois de procès !

Non, il ne regrette rien, il est accusé d’avoir dirigé les tueurs en liaison avec ses copains de DAECH qui téléguidaient les tueurs. Ignoble : il se plaint de maltraitances ! Le pôvre ! Cause toujours !

On lui souhaite, à l’issue de neuf mois de procès, de descendre de sont petit nuages jihadiste, de voir la réalité en face pour affronter la juste punition que lui infligera la justice républicaine, une longue perpétuité et un isolement total et la déchéance de la nationalité française. Car il est contagieux, porteur d’un virus très dangereux : l’islamisme radical ou jihadisme qui prétend que sa loi prime sur celle de la République. Il ne réalise pas qu’il est entre les mains des serviteurs vertueux de la République française qui le juge. Au nom de nos valeurs républicaines.

Il semblerait que nombre d’inculpés ne soient pas présents : il se seraient enfuis en Syrie et seraient tombés les armes à la main. Pour eux, la justice est faite. Leur chef est mort, Al Baghdadi est mort comme un rat au fond d’un tunnel, traqué par des soldats des USA. Il ne comparaitra pas devant une justice républicaine.

Citoyen34
Auditeur IHEDN


extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF

La société républicaine, notre peuple, a le droit de se protéger contre de pareils tueurs crapuleux qui s’en sont pris à des civils innocents.

Association de soutien à l'Armée Française




Contrer l’islamisation et la radicalisation

Argos Panoptés

In

Contrer l’islamo-jihadisme terroriste

M. Olivier Roy a publié un ouvrage intéressant sur lequel il a été interrogé au Club de la Presse d’Europe1. Il s’est exprimé sur le jihadisme et les jihadistes, apportant une vue nouvelle sur ce phénomène qui nous apporte le terrorisme en France. Il parle d’«islamisation des radicaux » en contredisant Gilles Kepel et ses élèves qui parlent de « radicalisation de l’islam ». Olivier Roy parle de « losers ». Il est vrai que militairement, les partisans de l’État Islamique (ad-dawla al-islāmiyya ou DAECH) a été durement étrillé sur le terrain de l’Irak et de la Syrie. Ils ont perdu mais n’ont pas été éradiqués. Le fondateur de ce mouvement islamiste Abou-bakr-al-Bagdadi est mort au fond d’un tunnel mais des groupes jihadistes, restes du califat, subsistent sur le terrain et ont laissé des relais dans les pays occidentaux, en France en particulier. Comment lutter contre ceux qui ont ce dernier mois, alimenté de manière tragique l’actualité de notre pays.

1 – Un précurseur lanceur d’alerte

Nous ne pourrons dire que nous avons été surpris, surtout en haut-lieu, parmi les hauts-personnages qui nous gouvernent. Xavier Raufer, Alain Bauer, les groupes de travail des Associations régionales des Anciens Auditeurs de l’IHEDN ont suffisamment tiré la sonnette d’alarme. Nous serions gouvernés par des Autistes ou par des gens qui affirment que l’Histoire (avec un H majuscule) commence avec eux. A l’opposé, les scientifiques qui vont traiter un sujet vont rechercher ce qui a été écrit avant eux et en font le point de départ de leur recherche, soit pour contredire, soit pour confirmer et ajouter, de toutes façons, une nouveauté. M. Olivier Roy vient de nous livrer sa version, M. Macron et ses marcheurs devraient bien lire ce que leurs prédécesseurs ont écrit et les lois qui ont été votées. C’est ce que trois auteurs ont publié en 2015 (Le jihadisme: le comprendre pour mieux le combattre.- David Benichou (magistrat), Farid Khoroskhavar (universitaire) et Philippe Migaux (universitaire), Plon (département d’Edit), 2015).

1.1 – un livre a relire

Le livre que nous citons ici est à relire avec attention surtout le chapitre rédigé par le magistrat anti-terroriste (AT) David Benichou (pp. 324 à 403). Les pages consacrées au plan de lutte contre les filères syriennes (pp. 358-368) ont retenu notre attention en les rapprochant des déclarations d’Olivier Roy. Le juge, fort de son expérience de magistrat AT et de son observatoire des phénomènes terroristes nous précise que « Le régime de lutte anti-terroriste est caractérisé par des procédures dérogatoires au droit commun », ce que nous admettons. Les méthodes des terroristes sont abjectes et le fait de lâches. Cependant, avec les autres formes de criminalité, il partage les techniques d’enquêtes strictement encadrées par la loi.

Le juge affirme (page 129) que le terrorisme islamisto-jihadiste emploie les mêmes techniques à la fois ancestrales et modernes : ruse élémentaire (contre-filatures, cloisonnement des moyens de communication) et les formes modernes (navigation Internet, cryptage, détection de micros-espions, de caméras, …). Il affirme que le jihadisme n’est qu’une forme de ciminalité organisée qui emploie régulièrement des anciens braqueurs, de petites frappes (voyous), trafiquants de stupéfiants et de cigarettes, parfaits connaisseurs des techniques d’interrogatoires et d’enquête pour les avoir endurés. Le profil du terroriste se construit avec le temps, soit en prison, soit dans ses quartiers.

1.2 – La stratégie islamo-jihadiste fasciste-terroriste

Quel est le rapport avec l’Islam ? Le jihado-terroriste sait que la liberté de religion est garantie par la constitution. Il va se servir de l’Islam pour semer les graines de la discorde, habiller ses actes crapuleux des valeurs religieuses. Il nous réclame, au nom de nos valeurs les droits et libertés inscrits dans nos textes fondamentaux, pour instituer une organisation totalitaire à caractère religieux (une théocratie). Lui ou ses maîtres à pense osent puiser dans le versets les plus belliqueux du Coran et les hadiths les plus sombres les affirmations les plus radicalement opposés à nos valeurs.

Le juge nous dit (p. 129), en 2015, que « l’assassinat perpétré à Charlie-Hebdo en a été la sanglante démonstration » (refus de reconnaître la primauté de nos lois).

1.3 – Le manque total d’esprit humoristique

La culture moyenâgeuse reçue par les candidats au martyre ignore totalement ce qu’est l’esprit critique et notamment le caractère humoristique d’une caricature. L’humour féroce s’oppose à l’interdiction pour le musulman de représenter un visage, voire un corps humain. Il exprime, certes, une dérision mais celle-ci est permise par la loi de notre pays. C’est un droit de l’homme (être humain) de s’exprimer librement Or, le militantisme islamiste se sert de cette liberté pour protester, il en a le droit mais pas le droit de tuer ou d’inciter un jeune écervelé (à qui on a lavé le cerveau) à parcourir 2.000 km depuis la Tunisie pour venir tuer trois citoyens français dans une église ! La pratique d’un tel islam est incompatible avec nos lois, nous sommes en état de légitime défense.

Le droit à la sûreté figure dans nos lois fondamentales, comme le droit de tirer accordé à nos forces de l’ordre devant un agresseur qui les menace.

Le terrorisme jihadiste est un monstre contemporain, une hybridation d’une sous-culture religieuse, d’une haine anti-juive, d’un fantasme conspirationniste, d’un nihilisme et d’un culte de la représentation de soi, le tout se développant sur des terreaux qui, au fil des interrogatoires judiciaires, commencent à livrer leurs invariants structurants. Le juge Benichou met en avant la fragilité des populations visées plus ou moins en difficultés (famille, revenus, emplois, relations affectives, …) chez lesquelles deux dimensions vont faire basculer le levier de la conversion radicale :

  • conversion au sens propre lorsqu’il sera question d’opter pour l’islam,
  • conversion au sens figuré lorsque le musulman d’origine va opter pour la radicalité, pour un projet collectif ou individuel jihadiste violent.

Toute forme d’humour est exclue de la pensée jihadiste.

2 – La reprise des théses sur la radicalisation

Selon le site d’Europe1 (La Club de la Presse, 4 décembre 2015), Olivier Roy reprend et valide sans la mentionner, l’analyse du magistrat David Benichou publiée la même année. Il va plus loin.

2.1 – L’islam, nouvelle aventure

Olivier Roy déclare que les islamistes radicaux sont « d’abord radicaux avant d’être islamistes ». Ce sont souvent des jeunes qui vont très peu à la mosquée, boivent et vont en boîtes de nuit (le portait de l’assassin de la basilique de Nice Ibrahim Issaoui, à ceci près qu’il n’y a pas de boîtes de nuit à Sfax accessibles à un jeune homme pauvre). Ce sont souvent des petits délinquants qui en quelques semaines se laissent pousser la barbe, cessent de boire et de fumer du shit et basculent vers le crime terroriste. Roy évoque un déclic individuel.

2.2 – Les convertis et les autres

En 2015, Olivier Roy souligne le rôle des convertis dans le jihadisme criminel violent. Un quart de ces individus français sont des français de souche chrétiens convertis ou des enfants de musulmans appartenant à la deuxième génération, souvent en rupture avec la cellule familiale et parentale. Ils trouvent dans l’islam radical et le jihadisme « le grand récit fantasmé des Mille et Unes nuits ». Convertis ou musulmans de souche, ces jeunes qui vont peu à la mosquée ont à peine entendu réciter un ou deux versets du Coran parlant d’épées flamboyantes, de courses à cheval ou à chameau, de butins rutilants, de belles esclaves capturées, … On leur promet monts et merveilles au nom de livres qu’ils sont incapables de lire, ils sont analphabètes en langue arabe ancienne. Mail, il y a le rêve de la reconquête de l’Andalus et de la Narbonnaise ! On ne leur dit pas que Charles Martel (Poitiers 732) a filé une bonne raclée aux Sarrazins d’Abd el-Rahman (tué là).

2.3 – Les shahids et les houris : le paradis d’Allah

Ces nouveaux Aladin (Alaeddine) voient s’ouvrir la possibilité de faire le grand récit de leurs aventures nouvelles sur les médias, de devenir des martyrs (shahids) et l’aller au paradis forniquer des vierges éternelles (houris) pour l’éternité ». Ce que leur ont fait croire des prêcheurs sans scrupules ravis d’avoir de la chair à canons bien fraîche. Du statut de losers (perdants), ces écervelés deviennent des vengeurs aux cris d’Allah Akbar. Ils savent que les policiers ont reçu la consigne de les abattre, au cas où ils dissimuleraient des ceintures explosives ! Ils vont au suicide le coeur joyeux ! en entraînant avec eux le plus possible de victimes chez les infidèles (kouffars). Selon Olivier Roy, en se tuant ou se laissant tuer, ils sont purifiés de leurs forfaits antérieurs et peuvent même gagner le paradis pour leur famille !

Comment lutter contre ce fléau ?

3 – Comment lutter

Lutter contre le terrorisme jihadiste et contre ses inspirateurs (DAECH, Al Quaïda et consorts), selon le politologue Olivier Roy, passerait par « passe par l’épuisement de la fascination », … « en cassant ce discours d’héroïsme que DAECH [et consorts] tient sur lui même ». Or, DAECH est donné comme anéanti mais son discours belliqueux et mortifère a été diffusé et entendu dans le monde entier. Abou Mohamed al-Adnani, le ministre des attentats de DAECH, a trouvé la mort en Syrie le 30 août 2016. Il a lancé un appel au jihad contre la Russie et l’Amérique mais on le soupçonne d’avoir organisé les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Ses appels ont été entendus et sont rémanents malgré sa disparition. Entendus et écoutés en France et à l’étranger.

3.1 – Lutte sur notre territoire national

Comme pour la lutte contre le virus Sars-CoV2 (CoVid19), il faut barrer la route à, tracer et dépister le jihadisme terroriste. Il y a un parallélisme entre virus Covid et le virus terroriste.

3.1.1 – Barrer la route à l’immigration indésirable

Nous devons contrôler l’immigration qui entre en France. Nous devons exercer la Souveraineté Nationale. Nos forces de police et de gendarmerie, notre armée, sont là pour nous protéger. Elles doivent recevoir l’appui des réservistes. Au fait, où est passée notre Garde Nationale ? On n’en entend plus parler ! Elle a disparu ! Il faut y ajouter l’action de nos douanes et de TracFin. Tout ce qui réaffirme notre force et notre souveraineté nationale doit être mis en oeuvre, y compris la vigilance citoyenne. Notre pays a une fâcheuse relation à la vigilance citoyenne qui s’est exercée en 1940-45 par la collaboration avec une puissance occupante. En 2020, nous luttons contre l’occupation d’une 5e colonne terroriste et contre une maladie encore mal connue.

3.1.2 – Renseigner nos dirigeants

Le renseignement intérieur est le phare qui éclaire la route des policiers et gendarmes chargés de réprimer les actes délictueux et, surtout, les prévenir, les empêcher. La Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) est chargée de ce travail indispensable. Au moins un attentat par mois est évité.

Du renseignement à la poursuite judiciaire des crimes terroristes, la question se pose des moyens mis en œuvre et de leur répartition. Comment se fait la mise en œuvre des trois composantes successives du traitement (instruction) d’une affaire de terrorisme (d’après David Benichou, 2015) :

  1. acquisition du renseignement,
  2. enquête judiciaire (enquête de flagrance, ou préliminaire) dirigée par le parquet anti-terroriste, information judiciaire sous la direction des magistrats instructeurs anti-terroristes,
  3. phase du procès devant la cour d’assises spéciale composée de magistrats professionnels puis juridiction d’application des peines.

La communication entre les activités de renseignement dans la plus grande discrétion, leur coordination au sommet de l’Êtat posent le problème des libertés publiques, une dérogation à une instruction de droit commun et le travail en commun renseignement-justice. La problématique jihadiste souligne la pertinence du risque de perte du contrôle démocratique qui s’exerce sur le renseignement.

Le problème de la coordination des services (DGSE, DGSI, DRM, DPSD, DND, DRP, etc.) semble en voie de solution. Se pose alors le problème de la coordination avec les autres pays européens.

3.2 – Lutte sur notre territoire européen

Le problème est soulevé de la création d’une agence de renseignements européenne. Après chaque attentat majeur sur le sol européen, des voix s’élèvent pour demander la création d’une agence européenne de renseignement. Ce problème est loin d’être résolu. « Nous n’avons pas d’amis, nous n’avons que des alliés » dit une membre d’un service de renseignement très fermé, la DPSD.

L’agence Frontex déployée sur les frontières de l’Europe ne semble pas donner satisfaction, l’exemple récent du transit de terroristes à travers l’Italie vers Nice en est un exemple. Notre Ministre de l’Intérieur va rencontrer son homologue italien pour traiter directement le problème du refoulement des indésirables et notamment le cas de ce Tunisien qui ‘na pas déposé de demande d’asile, n’a pas été refoulé et a pu gagner la France et la ville de Nice où il a commis son forfait.

3.3 – Lutte à l’étranger

Hors du territoire national commence le territoire étranger. Une certaine coopération existe avec certains états mais le gros du travail de renseignement est le fait de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE).

C’est une entité dépendant du Ministère des Armées, travaillant en étroite coopération avec la DGSI, son homologue civil. Bien entendu, ses activités sont secrètes. C’est la condition essentielle de son efficacité. C’est une jeune analyste de la DGSE qui a permis à un drone armé de pulvériser la voiture du chef shebabs (un terroriste somalien).

D’autres services sur lesquels il ne nous appartient pas de nous étendre assurent la sécurité de nos armées en opérations extérieures. Mais rien ne pourra être fait si la France, une démocratie, ne se dote pas d’une législation d’exception et, en attendant, n’applique pas les lois existantes et ne facilite pas le transfert des informations vers l’appareil judiciaire.

4 – La barrière législative en France

Le magistrat David Benichou décrit, en 2015, à propos du jihadisme, les 23 mesures découlant de la loi du 13 novembre 2014. Mais qu’en est-il de l’application de cette loi ?

En 2020, on nous annonce une loi sur le « séparatisme ». A-t-elle tenu compte de l’existant ? La loi du 13 novembre 2014 a été conçue pour contrarier les départs vers les terres du jihad (Syrie, Irak, …) et sanctionner les retours de combattants aguerris (hommes, femmes enfants). Déjà en 2015, des rapports parlementaires ont attiré l’attention des gouvernants sur la menace terroriste croissante. Ce sont :

  • Assemblée nationale : rapports Pietrasanta n° 2173 du 22 juillet 2014 et Ciotti n° 2828 du 2 juin 2015 ;
  • Sénat : rapport Goulet-Reichardt n° 388 du 1er avril 2015.

Ces rapports ont en commun d’attirer l’attention de la classe politique sur la menace terroriste croissante due aux groupes terroristes islamistes salafistes de la mouvance radicale (n° 2173 AN : p. 10 et suiv.), sur les conséquences des attentats des 7 et 9 janvier 2015 et de la cyber-attaque contre TV5 Monde (n° 2828 AN : p. 9 et suiv.) et sur l’existence de 1.432 ressortissants français partis vers les zones de combat irako-syriennes dont 119 femmes (n° 388 SEN : p. 9 et suiv.). En 2015, nous sommes sous la Présidence de François Hollande et le mandat ministèriel de Mme Christiane Taubira. Ces rapports semblent n’avoir pas été pris au sérieux pour des motifs idéologiques. Nous en subissons aujourd’hui les conséquences. Nous étions prévenus.

Conclusion

Il a fallu plusieurs années pour que l’ancien ministre des Finances Macron (2014-2017) élu Président de la République en 2017 change de paradigme et découvre l’islamisme, le désignant par son nom en octobre 2020. Pour lutter contre le « séparatisme » de l’Islam politique (jihadisme, islam politique et terrorisme), enfin les mots justes sont employés. Combien de deuils ? En moins d’un mois, Paris, Conflans, Nice ont enfin déclenché une timide répression qui doit aller en s’accélérant. Les mesures destinées à prévenir les retours de jihadistes doivent nous prémunir contre le 5e colonne des jihadistes installés et de leurs suppôts. Il nous faut encore recouvrer notre souveraineté en rendant effective la barrière sanitaire contre l’entrée d’individus indésirables futurs assassins porteurs de haine jihadiste et protéger nos ressortissants quelque soit la religion. Il y a des musulmans éclairés qui subissent aussi la haine de ces individus. Ils ont droit aussi à vivre en paix dans notre pays et doivent être protégés.

Monsieur Darmanin, ministre de l’intérieur, descendant d’un grand-père tirailleur algérien doit pouvoir continuer sa mission. Il a comme Directeur de Cabinet un Préfet qui sait ce que sont les services de renseignement dont il a été le coordonnateur auprès du Président. Son remplaçant devra poursuivre sa mission. Le lien entre les services de renseignement et les instances juridiques répressives doit être plus efficace et la loi doit être adaptée aux circonstances exceptionnelles devant lesquelles nous place le terrorisme islamiste. A l’abri du bouclier enfin opérationnels, un islam modéré, éclairé, débarrassé de l’obscurantisme, pourra enfin s’épanouir en France.smiley


extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF

Association de soutien à l'Armée Française




Un meneur islamiste qui se croit tout permis

Ici on s'honore du titre de Citoyen
Ici on s’honore du titre de Citoyen

Un qui se croit tout permis !

M. Sefrioui se croit tout permis. un de nos fidèles contributeurs nous a soumis une proposition de billet que nous avons remaniée et documentées. M. Abdelhakim Sefrioui est un agitateur islamo-fasciste bien connu de nos hautes-autorités nationales. Nous donnons la parole à notre contributeur qui est Ancien-Auditeur de l’Institut des Hautes-Études de la Défense Nationale (AA-IHEDN), organisme reconnu par le Code militaire et qui a son siège à l’École Militaire de Paris. Cet ami a fait partie de la 81e session régionale (Versailles, 1984). Il est toujours actif au sein de l’Association Régionale des AA-IHEDN-LR). Nous reproduisons son billet reçu via courriel.


En 1997, j’ai fait partie de l’AA-IHEDN Bourgogne où siégeait un comité de réflexion-rédaction très actif composé de réservistes militaires (terre-air-mer), de membres de la société civile et de fonctionnaires locaux. Notre comité avait reçu du Secrétariat Général de la Défense Nationale (SGDN, actuellement SGDNS) un sujet à traiter « La République et les Sectes ». Après neuf mois consacrés en soirée et en week-ends à des réunions, conférences, visites de sites, …. nous avons remis un rapport dont une des conclusions était « Islam, danger ».

En fin de l’année 1998, nous avions vu émerger des mouvements religieux à caractère sectaire qui avaient commencé à faire parler d’eux. Parmi eux, des sectes se réclamant de l’Islam avaient commencé à faire parler d’elles. En ce 4e trimestre de 2020, après de nombreux attentats perpétrés dans le monde, en Europe et en France, nous sommes rendus ce 16 octobre 2020 dans une rue de Conflans-Sainte-Honorine menant à Eragny devant le corps décapité d’un enseignant de la République découvert par la Police municipale. Cet enseignant a été atrocement assassiné près de son collège, dans une rue sur le trajet de retour à son domicile. La Police nationale appelée découvre non loin de là un individu, l’assassin, qui prend à partie l’équipage policier avec une arme de poing. Il est abattu alors qu’il criait « Allahou akbar ». C’est un jeune russe tchetchène de 18 ans demeurant à Evreux où il bénéficie avec sa famille du statut de réfugié politique. L’enquête va vite progresser et aboutir, entre autres à l’arrestation d’une agitateur islamiste bien connu, M. Abdelhakim Sefrioui, français d’origine marocaine.

Ce monsieur est double national. Français par son mariage avec une française qu’il a dû sans doute convertir, il est marocain car né au Maroc à Fès (21 avril 1959). Aux termes de la loi du royaume du Maroc, la qualité de « sujet de Sa Majesté » chérifienne est inaliénable sur plus de sept générations, imperdable. Or, une procédure de déchéance de la nationalité française n’a pu aboutir en 2010, l’article de l’hebdomadaire Le Point met en cause « la bienveillance dont il jouissait après des autorité marocaines » (sic !). Ce f … de m … est donc resté chez nous, poursuivant son oeuvre malfaisante avec un double discours et un antisémitisme violent, s’opposant aux musulmans modérés.

La question se pose des réseaux entretenus par cet individu ! Au Maroc, il faisait était membre du « Parti de la Justice et du Développement », en France il a fait partie de « Forsane Alizza » (organisation dissoute). Il a importuné violemment des hauts-responsables musulmans modérés. Ça suffit, en prison, devant la justice puis dehors ! Le Roi du Maroc se fera un plaisir de récupérer ce trublion chez lui ! Barra, horj, fuera, dehors ! Dehors les vipères et à sa sortie de prison, il y a en France, une île au large de la Guyanne, l’île du Diable pour lui servir de résidence assignée.

Quel lien avec la mosquée de Pantin qui a diffusé la vidéo qui aurait déclenché le drame ? L’enquête nous le dira ! Il faut fermer ce lieu d’appel à la haine !


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Assassinat de Samuel Patty : Argos a fait le lien

Qui est Argos Panoptes ?

Dans la mythologie grecque, Argos (en grec ancien Ἄργος / Árgos et en latin Argus), fils d’Arestor et de Mycène (ou du dieu fleuve Inachos, ou d’Argos, fils de Zeus ou de Gaïa selon les versions), est un Géant à 100 yeux.

Nous observons et informons

Un observateur averti, volontaire de la réserve citoyenne de la Gendarmerie Nationale (VRCGN), vient de trouver le lien vers Abdelhakin Sefrioui, un activiste islamiste virulent. C’est ce monsieur qui a accompagné le père de famille qui a porté plainte contre le professeur Samuel Paty, égorgé puis décapité entre Conflans-Sainte-Honorine et Eragny par Abdoullakh Abouyezidovitch A. (russe tchetchène bénéficiant du statut de réfugié en France). La question se pose du pourquoi a-t-on attendu en France plus de 3 jours pour qu’un média se décide, suivi de plusieurs autres, à dévoiler le nom de l’assassin ?

La France héberge une 5e colonne islamo-fasciste, un nid de vipères soigneusement réchauffées dans le sein de la République ! Ou comme aurait-dit le grand-père d’un de mes amis d’origine hispanique « Eléve des corbeaux, ils t’arracheront les yeux » ! (Cria cuervos, te sacaran los ojos), version française du « Réchauffe une vipère dans ton sein » !

Monsieur Sefrioui est un champion de l’activisme islamo-fasciste, il a été incarcéré à la suite de l’assassinat de Samuel Paty, tant mieux, hélas un peu tard ! Mais il est hautement viral, contagieux, à manipuler dans un P4 carcéral ! Nous lions avec une information de l’hebdo Le Point qui dévoile qu’un signalement a bien été fait par les agents du service de renseignements territorial des Yvelines (78) mais ce signalement est resté lettre morte ! M. Sefrioui a largement contribué à faire monter la tension dans cette affaire. Pourquoi ? Pourquoi l’enseignant n’a pas fait l’objet d’une évaluation de la menace qui pesait sur lui ?

Monsieur Abouyezdovitch donnait l’apparence d’un garçon tranquille. Un spécialiste des signaux faibles (y en avait-il à Evreux, dans l’entourage du Préfet de l’Eure ou du Préfet de la Région Normandie ?) aurait tiré la sonnette d’alarme sur cette famille tchetchène qui avait bénéficié d’une large protection comme réfugiés politiques ? On ne peut surveiller tout le monde, certes, mais on peut échantillonner ! Le hasard fait souvent bien les choses ?

Le site RTL-Info dit que « le père de l’élève avait une demi-soeur qui était partie en 2014 rejoindre l’organisation Etat islamique en Syrie et faisait l’objet d’un mandat de recherche, mais le procureur n’a fait publiquement aucun lien entre ce père de famille, son entourage et l’assaillant.« . Cette information n’a pas été liée avec l’affaire, elle aurait pu éviter un drame sanglant. Elle révèle l’arrogance des islamistes de tous poils ! Et surtout que certains abandonnent la tactique de la « taquiya » et n’avancent plus masqués sous la visière. Mais il en reste encore à démasquer, à sanctionner et à expulser de notre pays tous les prêcheurs de haine ! Pourquoi tolère-t-on en France des crypto-jihadistes ?

Signature du Citoyen-Contribuable 34

Contribution validée par le modérateur.

L’apposition du logo en tête de cet article certifie que l’information a été vérifiée. Sources :




Le terrorisme en France


Charia : non !

Introduction

Par la terreur, d’aucuns se réclammant de la Charia (script ci-contre) pnt prétendu nous imposer leur loi. Nous n’en voulons pas ! Que des versets du Coran aient été abrogés et remplacés par des versets mortifères, nous devons être vigilants !


DAECH : non !

Ici commence une énumération des actes de terrorisme dans notre pays, le commencement est tiré de l’ouvrage de François Fillon « Vaincre le totalitarisme islamique » (Albin Michel, 2016). Nous extrayons des citations des pages 28 à 41. L’Etat Islamique (DAECH ou EI) est en cause.

Année 2015

  • 8 février 2015 : Moussa Coulibaly agresse à l’arme blanche 3 policiers en faction devant un centre communautaire juif.
  • 19 avril 2015 : Sid Ahmed Ghlam est soupçonné avoir tué une femme et projeté un attentat contre une église de Villejuif.
  • 26 juin 2015 : Yassin Salhi décapite son patron Hervé Cornara à Chassieu (Rhône) et tente de faire exploser une usine de produits chimiques.
  • 21 août 2015 : des militaires USA maîtrisent un homme lourdement armé dans le train THALYS Amsterdam-Paris ; l’individu ouvre le feu.
  • 13 novembre 2015 : la pire attaque en France, 100 personnes tuées et plus de 350 bléssées au Bataclan, aux terrasses de café et au Stade de France (Paris). L’EI peut conduire des opérations militaires en plein coeur de notre capitale.

Année 2016

  • 13 juin 2016 : Larossi Aballah se réclammant de l’EI assassine un couple de policiers à Magnanville devant leur petit garçon. Abattu par le RAID.
  • 14 juillet 2016 : Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Tunisien, lance un camion dans la foule et tue 85 personnes, suivant un mode d’attentat recommandé par l’EI. Il fini abattu dans son camion.
  • 26 juillet 2016 : Adel Kermiche et Abdel Malik assassinent un prêtre âgé, blessent deux personnes. Les deux terroristes sont abattus par les forces d’intervention. Adel avait été libéré et portait un bracelet électronique.

Année 2017

etc. En faut-il plus ?

Nous sommes en 2021. Faut-il poursuivre cette liste ? Nous renvoyons sur un site bien renseigné.


Un Auditeur IHEDN 1985




L’Islam politique en question

L’observateur Argos Panoprès est furieux et brandit sa matraque improvisée.

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Argos Panoptés déchaîné

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Argos panoptès

Nous affirmons de la manière la plus formelle qui soit que nous faisons la différence (et non pas l’amalgame) entre les musulmans respectueux de la loi de notre république (Constitution et ce qui en découle) et les islamistes qui prétendent placer le Coran et la Sharia au-dessus de la loi de la République.

L’Islamisme

L’islamisme est le fait des islamistes, ceux qui pratiquent un islam politique. Ils n’ont rien à faire dans notre pays. Leur fascisme « vert » n’a pas de place dans notre pays. La loi de 1905 garantit à chaque citoyen de ce pays, la France, la liberté de pensée et de culte mais interdit toute expression religieuse ostentatoire et politique visant à instaurer une théocratie à la place notre démocratie.

Deux médias de la presse imprimée (un grand public « Paris-Match » du 20-26 juin 2019, l’autre à diffusion discrète « Engagement » de l’ASAF été 2019) abordent le sujet de l’Islam politique, de sa mise en question, de son idéologie mortifère menant au jihadisme terroriste via le wahhabisme et le salafisme.

Paris-Match rapporte un entretien entre Gérard Larcher (Président du Sénat) et Marcel Gaucher (philosophe) intervieuvés par le journaliste Bruno Jeudy. Engagement, dans sa rubrique Libre propos publie un article posthume du général Jean du Verdier (officier général 2s décédé le 27 avril 2019). Ces deux publications se complètent, nous allons essayer d’en extraire le principal et de le synthétiser.

1 – Un constat

Le Président de la République a souhaité renforcer la laïcité dans les rapports entre l’État et les religions dans notre pays. Gérard Larcher affirme qu’il faut d’abord faire respecter les lois existantes avant de prétendre en édicter de nouvelles. C’est une maladie française que nous ne cessons de dénoncer que de vouloir sans cesse légifèrer et ne pas faire appliquer ce qui est voté. Des questions se posent :

  • La loi de 1905 serait-elle insuffisante ?
  • Il conviendrait de s’interroger pourquoi ?
  • Est-ce le texte qui est insuffisant ou son application qui est inexistante ?

C’est tout ou partie qui pose problème en France.

1.1 – Le parcours de la laïcité

La plupart des religions qui ont pignon sur rue en France ont parcouru le chemin de la laïcité, celui de la conciliation avec la laïcité (judaïsme, christianisme, protestantisme, …). Dernière venue, la religion islamique (l’Islam et ses fidèles les musulmans) ne porte pas dans sa nature, cette conciliation, pas spontanément. A côté de l’aspect spirituel, se mêle une prétention temporelle à vouloir imposer à tous la foi islamique avec tout ce qu’elle comporte de rétrograde et de barbare.

1.2 – L’enjeu républicain

L’enjeu républicain se noue autour de l’acceptation par l’Islam des principes républicains et de la démocratie occidentale (USA, Europe, …), notamment le droit de tous à pratiquer un culte religieux de son choix sans se voir imposer quoi que ce soit ou d’être un citoyen de seconde zone, un dhimmi.

Il faudra faire naître cet « islam adapté » dont parlent si bien les auteurs de confession musulmane mais qui peine à se mettre en place. Celà va prendre du temps : islam et république ne seraient pas incompatibles mais il est notable qu’il y a une certaine crispation d’une minorité qui prétend imposer sa loi par la force. La République ne saurait admettre cette entrave grave à la liberté de pensée et à l’égalité entre citoyens. L’Islam ne reconnaît pas l’égalité des sexes, la femme étant inférieure à l’homme en droits. Les principes républicains français sont loin d’être admis par l’Islam.

Le contrôle de ce qui se dit et ce qui se prêche dans les lieux de culte est LE PROBLEME majeur. Des pays étrangers dotés de fonds importants contrôlent les lieux de culte qu’ils financent. Ce qui s’y dit n’est pas toujours tolérable du point de vue de nos lois.

1.3 – Le financement des cultes musulmans

L’enjeu de la transparence du financement est un des éléments à prendre en compte dans le danger que fait courir l’Islam politique. Nous parlons « des cultes musulmans ». L’Islam n’est pas uni, il existe plusieurs « chapelles » entretenues et surveillées par les représentants consulaires des états d’origine des musulmans installés chez nous (Maroc, Algérie, Turquie, …) par le biais des mosquées et de leurs imams avec les écoles coraniques qui en dépendent. Plus de lieux tolérés où on enseigne la haine de l’autre au nom d’une religion dévoyée.

2 – Islam et démocratie

L’histoire de l’Islam est intéressante à connaître pour pouvoir comprendre la situation actuelle et réagir sainement aux agressions dont nous sommes victimes. Les régimes musulmans qui ont suivi la mort de Muhammad (Mahomet) sont un exemple de luttes à mort, de guerres de conquête qui ont même asservi des états chrétiens. Ils ont été contenus et même refoulés vers leurs terres d’origine, l’Afrique du Nord.

2.1 – L’Islam pour les nuls ! ?

Nous empruntons à une célèbre collection « … pour les Nuls » le titre de ce paragraphe. Islam veut dire « soumission » et le musulman (celui qui pratique l’Islam) est « soumis« . Soumis à qui ? A Allah et à son prophète Muhammad. Et à ceux qui depuis le moyen âge manipulent les musulmans à l’aide de livres et documents largement tendancieux, prétendant leur imposer leur façon de voir. Voyons ceux qui font courir un danger mortel à notre démocratie !

2.1.1 – Le wahhabisme

Le terme wahhabisme vient d’Abdul Wahhab (1703-1792). Celui-ci, mille ans après Muhammad, prétendait « faire appliquer aux musulmans l’intégralité des prescriptions coraniques, faire table rase de tous les apports intervenus depuis 1.500 ans et revenir à l’époque du prophète afin de vivre comme lui. ». Les innovations sont condamnées et l’État doit fonctionner exclusivement selon la loi coranique (la Sharia). Les pays qui pratiquent le wahhabisme ont des ressources pétrolières qui leur permettent bien des financements occultes en vue du rayonnement de leur idéologie politico-religieuse.

2.1.2 – Le salafisme

Le salafisme, né à la fin du XIXe siècle est proche du wahhabisme et peut pratiquement lui être assimilé, dans sa version la plus conservatrice et radicale. Le salafisme devient jihadiste au Pakistan, en 1980, dans les camps de Peshawar. La question qui se pose est la filiation du salafisme vis à vis du wahhabisme. C’est la naissance des Frères Musulmans.

2.1.3 – Les Frères musulmans

Le mouvement des Frères musulmans est né en Egypte où l’universite Al-Ahzar (liée à la mosquée éponyme). Cet ensemble soutenu et financé par les états wahhabites va envoyer des missionnaires actifs et offensifs. En particulier, ils sont offensifs et en pointe dans l’agression contre l’Europe ! Ils véhiculent l’idéologie politique salafiste et jihadiste en vue de la conquête du monde par tous les moyens., comme jadis le communisme prétendait le faire.

L’idéologie anime certains musulmans d’une foi hystérique, ils sont courageux, forts de leur moral et de la faiblesse du nôtre. L’armée pourra les contenir, les écraser, elle n’en vindra pas à bout.

2.2 – Les mouvements radicaux

L’Islam ne comporte aucune autorité religieuse centrale reconnue comme autorité centrale. La lecture et l’interprétation du Coran (livre sacré) et de la Tradition (hadiths) ont donné lieu à un schisme majeur (sunnisme et chiisme), à des mouvements plus ou moins reconnus et/ou combattus par les états. Citons le sunnisme et le mouvement wahhabite lié à l’Arabie saoudite et aux émirats voisins. Ces états musulmans, appuyés sur l’université Al-Ahzar (Le Caire) et d’autres, ont envoyé des prêcheurs de combat dans le monde, demeurant en marge de la République. Certains ont même eu les honneurs des médias officiels (Antenne 2, la voix de l’Islam). Ils sont appuyés par des personnes non-religieuses qui poussent au nom de la liberté de pensée, appuyant les courants fondamentalistes qui agissent avec force.

Aujourdh’ui le principal courant fondamentaliste est le salafisme, dérivé et inspiré par le wahhabisme. Ce dernier est cantonné officiellement en Arabie saoudite et dans des émirats voisns. Le salafisme soutient le jihad, la guerre sainte, en vue de la conquête du monde entier.

2.3 – L’origine des mouvements radicaux

Les derniers aparaissent en Egypte. Le premier nom est celui de Sayyid Qutb q’on peut qualifier de père fondateur du jihad moderne et qui sera pendu. C’est en Egypte que naîtra le Mouvement des Frères musulmans inspiré par les croyances d’El-Kharij, de4l-Hashashen et la pensée d’Ibn-Tamiyah. C’est le cheikh Hassan Al-Bannah qui est crédité de cette fondation. Qutb pendu apparaît le Dr Salah Sereah qui fonde le Mouvement de Libération Islamique d’Egypte (hezb-al-Tahrir), basé sur les écrits de Qutb. Lui aussi sera pendu. Puis apparaît Shukri Mustafa qui sera condamné à mort et pendu. L’Université Al-Azhar va abriter l’émergence de la Gamaa al Islamiya (groupe islamique) avec d’enciens professeurs. De là sortiront le cheikh Abd al-Hamide Kishk, le cheikh Omar Abdel-Rahman et autres qui vont voir s’etendre ce mouvement au Soudan, à la Tunisie, à l’Agèrie, au Yemen, à la Syrie, à l’Irak, au Liban et autres. Le cheikh Abdel-Rahman est incarcéré à vie aux USA.

Pendant ce temps, l’Iran préparait un grand bouleversement dans la région. En 1979 commence l’opposition au Shah Mohamed Reza Pahlavi sous l’action d’un mollah qui deviendra célébre par son refuge de Neauphle-le-Château, l’ayatollah Khomeini. Les chiites vont exporter leur idéologie-religion. L’Iran attaquera l’Irak causant le mort de près d’un million de musulamns des deux côtés.

Al-Jihad est apparu en Egypte vers 1980. Son idéologie était d’élever la guerre sainte au plus haut niveau : « La guerre sainte arrive à Rome » ! Mohamed Abed Al-Salem, son fondateur commence à parler de l’invasion de l’Europe et de l’Occident. Le programme est menaçant :

  • Les musulmans qui se sont compromis sont condamnés,
  • le jihad supplante les autres devoirs,
  • tuer est la responsabilité du musulman,
  • le jihad est offensif, non défensif,
  • l’ennemi est constitué par les paiens (les koufars) et les musulmans non-gouvernés par la loi d’Allah et le Coran.

Il y a une stratégie de guerre.

3 – Vu de notre côté

Le général Verdier nous rejoint ici. Il désigne clairement l’ennemi, nos ennemis. Il les désigne sans abigüité.

3.1 – L’ennemi

Le premier acte d’un militaire est de circonscrire et de connaître son ennemi. Il doit aussi caractériser l’agression. L’ennemi n’est pas un ou plusieurs état musulmans (Maroc, Egype de Sissi, …). Une exception est constituée par l’Arabie saoudite wahhabite et les états du Golfe (Emirats) qui entretiennent des liens forts avec cette idéologie rigoriste.

3.2 – Ennemi désigné : wahhabisme et salafisme

Les ennemis de notre civilisation sont héritiers d’Abdul Wahhab. « Mille ans après Muhammad. Il entend faire appliquer aux musulmans l’intégralité des prescriptions coraniques, faire table rase de tous aports intervenue depuis 1.500 ans et revenir à l’épque du prophète afin vivre comme lui.

3.2.1 – Le wahhabisme

Le wahhabisme se caractérise par son rigorisme et son puritanisme, considérant que l’Etat doit vivre et fonctionner selon la loi religieuse.

3.2.2 – Le Salafisme

Le salafisme, rappelons le est né à la fin du 19e siècle et peut être assimilé au wahhabisme dont il est proche. Cependant, l’Etat islamique des salafs (les ancêtres vertueux)  souhaitent revenir à un califat à vocation mondiale pour l’ensemble des croyants. Il est illustrè par DAESH (ou EI) est son calife auto-proclammé Abou Bakr al-Baghdadi (Mossoul, 29 juin 2014).

3.3 – Le but ultime de l’Islam salafiste

Le but ultime de cette idéologie mortifère est, comme jadis le communisme, la conquête du monde par tout les moyens. L’idéologie salafiste-jihadiste anime certains musulmans d’une foi hystérique qui leur confère un grand courage. Ils sont forts de leur moral élevé et de la faiblesse ce certains d’entre nous.

« La force armée peut contenir ces gens là, les écraser localement, elle n’en viendra pas à bout » dit le général du Verdier. DAECH et AL-QUAEDA sont les bras armés de cette idéologie issue d’un Islam dévoyé. Cette prétention à appliquer le mode de vie du prophète se cantonne aux années de Médine où celui-ci agissait en homme de guerre, le sabre à la main. Les forces de DAECH nous l’ont montré en Irak et Syrie (Bilâd al-Cham).

Ce califat n’a été reconnu par aucun des grands pays musulmans peu séduits par la prétention au Califat mondial qui mettrait en péril leur intégrité ?

Le siège des Fréres Musulmans, en pointe pour l’agression de l’Europe, a été installé à Dublin (Irlande) en 1997 sous le nom de Conseil Européen de la Fatwa. Son président Youssef al-Qaradâwî reclame que les musulmans d’Europe puissent vivre « dans une civilisation musulmane complête, orientée par la foi musulmane, soumise à la loi de l’Islam [la sharia] », selon la citation de Philippe de Villiers dans son livre « Les cloches sonneront-elles encore demain? ».

3.4 – Les modes d’action de l’ennemi jihadiste

Le mode d’action directeur est une stratégie de conquête selon sept axes (nous citons le général du Verdier) :

3.4.1 Le terrorisme

Ce mode d’action désorganise nos sociétés en imposant des mesures de sécurité coûteuses et contraignantes. Chaque manifestation populaire annulée par crainte d’attentan est une victoire de l’ennemi. C’est un mode d’action voyants mais qui ne doit pas occulter les autres.

3.4.2 – La déstabilisation

La déstabilisation se fait par des comportements illégaux :

  • délinquance systématique,
  • violences,
  • insultes,
  • intimidations,
  • guerilla contre tout ce qui représente l’ordre (police, pompiers, conducteurs de bus, ambulanciers, …

Cette action est le plus souvent confiée à des jeunes mineurs dont on sait que la justice est assez impuissante à sanctionner.

3.4.3 – Présence islamiste

L’imposition de la présence islamiste et de sa loi se fait par :

  • la multiplication des mosquées avec dômes et minarets,
  • cimetières musulmans,
  • prières dans l’espace public et les entreprises,
  • calendriers musulmans, école coraniques,
  • exigence de ségrégation dans les piscines, installations sportives, hôpitaux et maternités,
  • nourriture halal imposée au grand public,
  • lieux d’abattage halal,
  • interdiction de sandwiches au porc sur certaines compagnies aérienees,

3.4.4 – Multiplication d’habitat musulmans

La multiplication des cités et des quartiers à majorité musulmane soumis à la sharia et aux prescriptions vestimentaires est un axe visible. Voile, burqua, femmes vêtues de noir sont un défi à nos us et coutumes où l’alcool et le porc sont combattus.

3.4.5 – Présence de plus en plus lourde

Les banques islamiques, les « tribunaux islamiques », les boutiques et restaurants halal ont une présence plus lourde dans nos villes.

3.4.6 – Infiltration des services

Les services sociaux, l’administration, la police, l’armée … sont infiltrés. Nos gouvernants sont embarassés face à cet entrisme. Souvent, au nom de la mixité sociale [et par naïveté], ils pratiquent une « discrimination positive » qui le favorise. Un rapport parlementaire parle d’une cinquantaine de cas observés dans l’armée française.

3.4.7 – La victimisation

C’est là l’axe d’attaque le plus violent. A toute critique de l’islam, du Coran ou du prophète, les mouvements islamistes répondent [avec vigueur] par des dépôts de plaintes, des campagnes médiatiques, des manifestations de rues.

Il faut leur opposer le triste spectacle des exactions commises dans les pays qui ont eu la malheur de tomber sous la coupe de ces islamistes !

3.5 – Le triste spectacle du jihadisme radical

Le jihadisme radical ou islamisme radical, le fascisme vert, a donné un triste spectacle à travers le monde, celui des attentats terroristes et leurs victimes avec les égorgements d’otages innocents (journalistes, touristes, amateurs de randonnées, …). Les jihadistes capturé(e)s en Irak et en Syrie, notamment des femmes de jihadistes décédés ou supposés tels versent des larmes de crocodiles (Voir l’hebdomadaire « Marianne » 8-14 fevrier 2019, p. 81, Guy Konopnicki, sur « Les larmes d’une jihadiste »). Ces pleureuses, qui ont quitté la France, brûlé leurs passeports et cartes d’identité, se retranchant de leur plein gré de la communauté nationale, ne pouvaient ignorer le triste spectacle de l’islamisme jihadiste là où elles avaient choisi d’aller avec leurs maris et leurs enfants. Pouvaient-elles prétendre « ignorer les viols systématiques, les mariages forcés de fillettes, le trafic d’être humains et l’extermination des yézidis. ». Le journaliste les compare à ces femmes de gardiens de camps nazis qui ont mené une petite vie tranquille dans une jolie maison jouxtant les barbelés, en prétendant ignorer ce qui se passait de l’autre côté. ». Sauf que des images existent, même si nous ne les exhibons pas !

Comment lutter contre ces fous qui menacent notre vie ? La réponse devrait être impitoyable à l’égard des prêcheurs jihadistes surtout s’ils sont étrangers : dehors après être passés devant la justice et par la case prison. La limite entre la liberté de pensée et de parole ne peut être franchie et ce franchissement ne doit pas être toléré s’agissant d’incitations au racisme, aux assasinats et aux meurtre pour motifs religieux. Pas d’ennemis de la liberté sur notre sol.

Epilogue

Nous affirmons ici solennellement que nous ne visons en aucun cas les musulmans qui vivent en paix dans notre pays (99%), en accord avec nos lois républicaines, travaillent et élèvent honnêtement leurs enfants dans le respect de nos valeurs. Nous ne sommes pas islamophobes mais détestons ceux qui suivent des enseignements manipulés par les islamo-salafistes-jihadistes qui nous ont déclaré la guerre. La guerre est interne dans notre pays, elle est externe ; deux théatres d’opérations mais une partie de notre pays à reconquèrir.

Il y a beaucoup de travail pour que les territoires perdus de la République soient reconquis et que les musulmans sécularisés, pacifiques et respectueux des lois se sentent en sécurité sous nos lois et ne subissent plus l’abandon dans lequel nos autorités on laissé leurs quartiers.

Nul n’est obligé de vivre en France, ceci s’adresse à ceux qui s’estiment lésés par notre laïcité et ne se sentent pas à l’aise dans nos villes et campagnes. Personne ne les empêche de quitter ce pays pour aller vivre ailleurs leur foi.

A ceux qui sont attirés par le miroir aux alouettes et qui pratiquent l’immigration-invasion, l’occupation illégale de notre territoire ne doit plus permettre de soumettre les habitants, quelle que soit leur religion, à la pression des islamistes (arabes, africains, …). Ceux qui prêchent le jihad doivent être traqués par nos services secrets (DGSI, DGSE, etc.), arrêtés et sanctionnés au minimum par l’expulsion de notre territoire.


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Un observatoire




Un mort, quatre blessés à Paris : DAECH revendique

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Information

Hier soir, 12 mais 2018, un islamiste radicalisé tue une personne et en blesse quatre à Paris (2e). L’assaillant a été abattu par la police. Cliquez ce lien pour lire l’information.

Les informations commencent à émerger dans les médias. L’identité de l’assaillant est désormais connue. C’est selon les autorités un « Français né en Tchétchénie » et fiché S. Un Tchétchène, Khamzat Azimov (Site France-Info), naturalisé français conséquence de la naturalisation de sa mère en 2010, alors qu’il était mineur (13 ans) !

Europe-1 disait ce matin, 14 mai 2018, que la Tchétchénie est un vivier de terroristes islamiques. N’oublions pas que le chef de DAECH « Al-Baghdadi avait appelé à frapper directement sur le sol européen d’une part et par tous les moyens que ce soit d’autre part ». Le terrorisme islamique est SANS FRONTIERES, les nationalités n’ont pas de valeur sauf que l’origine communautaire joue à fond !

Tuer des français, belle façon de remercier la France qui les a accueillis et soustrait à la vindicte russe. Celà s’appelle réchauffer des vipères dans son sein ! Ou formulé autrement «Nourris des corbeaux, ils t’arracheront les yeux.» (proverbe espagnol transcrit). Le site France-Info parle d’une filière caucasienne ! Quoi qu’il en soit, les parents sont responsables de l’éducation de leurs enfants.

Plus que jamais, il appartient aux citoyens de se mobiliser. Plus que jamais, la question des citoyens vigilants et actifs engagés dans les réserves citoyennes et la Garde Nationale, sous contrôle des autorités, cette question se pose de manière aigue. Les policiers du renseignement sont débordés, ils doivent faire des arbitrages sur les moins dangereux ! Khamzat Azimov était réputé « peu dangereux » !

Peu dangereux, voire ? Les signaux faibles sont importants à suivre ! Nous devons être sur nos gardes, la France a le droit de se défendre.


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Un Islam compatible avec les valeurs républicaines

Pour en parler

Un récent débat relance la polémique entre la compatibilité entre un islam de France et un islam importé de l’étranger. Tout tient dans l’interprétation qui est faite du livre sacré des musulmans : le Coran. Depuis le 7e siècle, ce livre réputé incréé, copie conforme de celui qu’Allah garde auprès de lui et dont il a fait descendre une copie à son prophète, est lu et interprété de manière très différente par les imams, les muftis et les ulémas des divers pays musulmans.

L’Islam des origines (La Mecque, Médine, la Mecque) est celui d’un jeune caravanier qui épouse une riche veuve, commence ses révélations qui dérangent, s’enfuit à Médine et revient en chef de guerre et massacre ses ennemis au rang desquels les Juifs de Médine puis de La Mecque.

L’Islam des origines est celui d’un chef de guerre conquérant dont les successeurs vont partir à la conquète du monde «tout le monde» écrira le Pakistanais Abu Ala Maududi (1903-1979). Les fondamentalistes ne veulent pas entendre parler de séparation de la religion et de l’Etat.

Il y a incompatibilité totale entre le fondamentalisme islamiste et les valeurs démocratiques dans la mesure où le pouvoir qui vient de Dieu (les fondamentalistes : la théocratie) est incompatible avec le pouvoir qui vient du suffrage du Peuple (la démocratie) ou formulé autrement la loi de Dieu qui veut primer sur celle du Peuple !

Ceux qui prêchent pour un Islam du 7e siècle n’ont rien à faire dans notre République. Place veut ve veute à ceux qui vont faire un ijtihad et mettre en place une vraie religion qui ne veut pas reconnaître notre république qui assure la liberté de croire à chaque citoyen, dans la mesure où ses croyances respectent les lois en vigueur.

Alors, au travail. Les musulmans sont seuls à décider s’ils veulent réfléchir, travailler dans l’ijtihad, l’effort de réflexion.


Un Auditeur IHEDN 1985




Le fascisme vert


observatoire phare

Argos Panoptes

Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés

Introduction

Une héroïne

Illustration Wikipedia.

Mme Zineb El Rhazoui est une rescapée de l’équipe de journalistes de Charlie Hebdo. Cette journaliste est née au Maroc et a publié de nombreux ouvrages dont «Détruire le fascisme islamique » (Edition Ring, 2017, 70 p.). Ce fascicule dénonce sans langue de bois, avec densité, tout ce que l’islam rigoriste veut imposer à notre civilisation et à notre culture et à nos racines chrétiennes.

Le premier chapitre de cet opuscule est consacré à dénoncer l’islamophobie, concept derrière lequel un Collectif Contre l’Islamophobie s’abritent des islamo-fascistes de tout poils désireux de faire prévaloir la loi de la Charia sur celle de la répubolique et de faire de l’islamophobie un «crime raciste». Que recouvre ce concept :

  • phobie : peur angoissante présentée à tort comme une attitude hostile pour justifier une répression ; comment empêcher un citoyen d’avoir peur en le menaçant des foudres de la loi alors que la phobie peut être parfaitement justifiée ;
  • islam : religion fondée sur le Coran et le Prophète d’Allah et dont les évênements récents, crapuleux, sanglants, aux cris d’«Allah Akbar» ne sont pas pour nous rassurer.

Loin de nous de stigmatiser des musulmans alors que les islamistes font tout pour les aglommérer en une communauté homogène. Or, on ne peut en aucun cas considérérer la communauté des Croyants comme homogène, ce que voudraient faire croire les islamo-salafistes et jihadistes. Pour s’en convaincre, il faut lire deux ouvrages «… pour les nuls» : «Le Coran pour les nuls» et «l’Islam pour les nuls». Feu Malek Chebel est partisan d’un islam réformé séparant l’aspect temporel et l’aspect spirituel. De quoi faire hurler les salafistes. Malek Chebel pose la question «Qu’est-ce qu’un vrai musulman ?».En face, Zineb présente les aspects les plus négatifs de l’islam et notamment les versets et les aspects les plus noirs  du Coran et de la vie de son prophète «le beau modèle». Elle cite Faradj Fouda (assassiné), Sayyid al-Qimni, Nasr Hamed Abu-Zayd, Hoda Shaarawi. Elle évoque les centaines d’écrivains poètes, artistes, féministes et journalistes, nés musulmans qui se sont opposés avec force et érudition au projet islamo-salafiste.

Zineb conclut :

«Aucune démocratie n’a le droit de se détourner de ses valeurs par complaisance envers ceux qu’elle estime être «faibles». Les valeurs républicaines sont faites pour tout le monde et le rappeler c’est revendiquer le lien indéfectible entre la République et tous ses enfants.».


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1980

Un observatoire




Le salafisme et le jihadisme


extrait bandeau IHEDN site institut

Un observatoire

Introduction

La Loi Islamique

Al Charia
Illustration Wikipedia

Avertissement au lecteur

Il est bien entendu que nous ne faisons en aucun cas l’apologie d’un quelconque mouvement religieux. La liberté de pensée et son corollaire la liberté de religion est garantie par nos lois républicaines. Mais aucune loi religieuse de peut s’imposer aux citoyens et nul ne peut au nom de sa religion imposer une théocratie dotée d’un pouvoir temporel. C’est ainsi que se féfinit la laïcité qui est la liberté de croire ou de ne pas croire dans notre démocratie. 

Notre but est d’informer le plus objectivement possible sur ce mouvement théocratique. Nous ne pratiquons pas non-plus l’islamophobie.

Le salafisme (en arabe : السلفية)  est la doctrine d’un mouvement religieux de l’Islam sunnite. Ce mouvement prône un retour aux pratiques en vigueur dans la communauté musulmane à l’époque du prophète Muhammad et de ses premiers disciples — connus comme les pieux ancêtres (salaf) — et la rééducation morale de la communauté musulmane

1 – Les fondateurs

1.1 – Ibn Tamiyya

Au XIIIe siècle, le syrien Ahmed Ibn Taymiyya (1263-1328) fonde le salafisme (en arabe السلفية, as-salafiyya)  en martelant le respect des dogmes fixés par les pieux ancêtre (les Salaf), le Prophète et ses premiers compagnons. Il critiquera la déliquescence des moeurs et rédige un ouvrage politique « La Politique au nom de la Loi divine pour établir le bon ordre dans les affaires du berger et du troupeau ». Il y précise les règles inspirées de la charia.

Il exhortera les vrais fidèles à renverser tout dirigeant [musulman] qui ne respecterait pas les règles fondamentales de la religion [musulmane].

1.2 – Mohammed Ibn Abd Al-Wahhab  et la tribu des Saoud

Mohammed Ibn Abd Al-Wahhab (en arabe : محمد بن عبد الوهاب) est un théologien arabe du XVIIe siècle (1703-1792). Il se pose en continuateur de la pensée d’Ibn Tamiyya. Un de ses écrits majeurs « Pour le culte de Dieu unique » est construit autour d’une profusion de citations en vue de prouver que sa pensée s’inscrit dans la tradition de la ville de Médine0 C’est le théoricien d’un puritanisme absolu, prônant de retour à un Islam « purifié de toutes ses scories ». Il dénonce les perversions du soufisme.

Il fera allégeance à la tribu des Saoud, apportant à leur volonté de dominer la péninsule arabique une caution religieuse, appelant au combat pour restaurer l’âge d’or de l’arabité musulmane.

2 – Volonté de réforme face à la colonisation.

2.1- La Colonisation du XIXe siècle

À la fin du XIXe siècle, la conquête coloniale des puissances européennes balaie le monde musulman tout en épargnant le monde turc, dernier siège du Califat. Un puissant mouvement de réfléxion est lancé par des théologiens musulmans, conjugant discussions orales et production écrite. Un courant fondamentaliste, issu de l’école hanbalite se revendique ouvertement comme salafiste. Son message est tranchant : le ode musulman doit revenir strictement au modèle de la foi du prophète et de ses compagnons.

2.2 – L’abrogation du califat

La Première Guerre mondiale va parachever cette crise morale au sein de l’Islam. Les Ottomans ont régné pendant plusieurs siècles et désigne leur empire comme «maison de l’Islam»0 Le sultan-calife se présente comme le chef des musulmans, ses envoyés comme les envoyés de l’islam, son armée comme celle du Prophète.

Le général Mustapha Kemal se révolte contre le sultan et crée son pouvoir à Ankara, promettant de nettoyer la foi islamique de son rôle d’instrument politique et d’élver la foi islamique en la libérant des superstitions.

Le Parlement turc vote à l’unanimité l’abrogation du califat et la sécularisation de la Turquie, le 1er mars 1924. Une révolution ! Les révoltes qui éclatent sont matées dans le sang.

3 – L’islamisme force politique

3.1 – Hassan Al-Banna et les Frères Musulmans

Hassan Al-Banna, un instituteur égyptien (1906-1949) donne naissance à l’islamisme en fondant, avec sept camarades, le mouvement des Frères Musulmans (Al-Ikwan al-Muslimin). Ce mouvement se présente comme « une association religieuse ayant pour but la commanderie du Bien et le pourchas du Mal ».

3.1.1 La doctrine des Frères Musulmans

Le message du Prophète doit retrouver sa vigueur. Hassan Al-Bannah s’octroie le titre de « Guide » (Murshid). Il porte trois projets :

  • libèrer les terres musulmanes de la colonisation,
  • retour aux enseignements religieux dans la perspective de l’indépendance et la conscience d’appartenir à la communauté islamique, l’Umma,
  • restauration du califat.

Il prône le panislamisme « Dieu est notre but, la Coran est notre constitution, le jihad est notre chemin, la mort sur le sentier de Dieu est notre souhait ultime. » Il choisit de réislamiser le peuple avec un mode opératoire en sept phases :

  • l’individu musulman,
  • la famille musulmane,
  • le peuple musulman,
  • le gouvernement musulman,
  • la refondation de l’Umma,
  • la reconquête des terres prises aux musulmans,
  • la domination du monde !

Ce mouvement est très structuré, avec un rituel d’allégeance lors de l’adhésion.

3.1.2 – L’organisation secrète

En 1930 est créée dans la confrérier une branche armée appelée « organisation secrète », en vue d’actions directes. Ils feront explcitement référence au combat contre les croisés. Les imams vont lancer des prêches enflammés, le jihad est proclammé, une guerre sainte !

3.1.3 Sayyid Abul Ala Maududi

Sayyid Abul Ala Maududi (1903-1979) est né dans une famille d’inspiration soufie. Il offre au milieu du XXe siècle un autre modèle islamiste dans le sous-continent indien. Il s’inscrit dans la tradition déobandie (courant musulman pakistanais fondamentaliste sunnite). Il jette les bases d’un nouveau credo de l’islam, « une idéologie révolutionnaire » visant à modifier l’ordre social mondial. Il affirme que « L’islam revendique toute la terre, non une petite partie. ».

Une idéologie en somme totalitaire, politique sous couvert religieux.

4 – L’islamisme combattant

4.1 – Les bases de la lutte armée

Maududi, chef du mouvement islamiste pakistanais est cité comme auteur de la Guerre sainte par Mark A. Gabriel (Ph. D., ex  professeur d’histoire de l’islam à l’Université Al-Azhar, La Caire). Ici apparaît Sayyid Qutb donné comme fondateur du jihad moderne. Il va visiter les USA et en reviendra empli d’envie et d’hostilité. Il était degoûté de la vie matérialiste qu’il a perçue.

4.1.1 – Le livre Signs along the Road (Qutb)

Le livre Signs along the Road est le livre qui conduira Qutb à la potence sous Gamal Abdel Nasser. Ce livre va devenir le moteur des mouvements islamistes radicaux. Nous ne détaillerons pas la généalogie mortifère qui, au nom d’Allah, déclare la guerre à la démocratie et aux gouvernement élus par les hommes. Il prêche que seul  Allah détient l’autorité, lui seul la confère aux hommes. Le nouveau monde islamque doit mener une guerre sans pitié ni compromis à ceux qui refusent Son autorité.

Allah (en son nom : Qutb ?) proclamme sa souveraineté sur le monde entier. La loi de dieu doit dominer la loi des hommes. Le livre «Le Coran pour les nuls» de Malek Chebel et Sohaïb Sulatn (First éditions, 2009) dit que ‘p. 115 que «les groupes terroristes radicaux utilisent les arguments de Qutb pour fonder un état musulman selon leurs propres normes. Il est faux de dire que Qoutb et ces terroristes partagent la même idéologie et les mêmes objectifs.».

4.1.2 – Conséquences

Les Frères musulmans ont tenté à deux reprises de tuer le président égyptien et ont posé des bombes. L’Egypte avec l’université Al-Azhar, les Frères musulmans et l’Arabie saoudite deviendra un centre de prosélytisme jihadiste et radical, formant des imams qui vont essaimer dans le monde entier.

4.1.2 – Les successeurs

L’Egypte devient un foyer de contamination jihadiste. Citons les principaux :

  • Dr Salah Serea avec le Mouvement de Libération Islamique,
  • Shukri Mustafa et son groupe Al-Takfir wl-Hijra,
  • les cheikhs Abd-al-Hamid Kishk ou Omar Abel-Rahman vont propagerL le mouvement au Soudan, à l’Algérie, au Yémen, à la Syrie, à l’Irak, au Liban et autres pays.

Omar Abdel-Rahman est emprisonné à vie aux USA. En Iran, on assite à la naissance d’un véritable Etat islamique par des musulmans chiites (opposés aux sunnite). L’Iran exportera sa révolution. Une guerre opposera Iran-Irak.

4.1.3 Naissance d’Al-Jihad

Un groupe va émerger des Frères musulmans et de leur Al-Jepha Al-Islamia, j’ai nommé Al-Jihad (ver 1980). Le jihad (guerre sainte) devient offensif. Tuer de vient la responsabilité du musulman. Abed Al-Salem attaque les musulmans qui croeint que la guerre sainte ne sert qu’à défendre l’islam. Il affirme le caractère non négociable du jihad. Il existe donc une véritable stratégie de guerre. Dans son livre Al-Fareda Al-Gaaba (Les engagements manquants), Al-Salem prédit même que « L’invasion islamique arrive à Rome ». On sort du monde islamqiue ! On commence à parler de l’invasion de l’Europe et de l’Occident.

4.2 La prochaine étape

Al-Jihad commence, vers 1980, à voler et spolier les commerces chrétiens.

4.2.1 – En Egypte et alentours

Les minorités chrétiennes d’Egypte (Kénéh et Nag Hammadi) son soumis à ces actions criminelles. C’est l’application du Coran, sourate 9:29 (Al-Tawba,

« Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas lareligion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, en état d’humiliation. »

Ce verset prône l’obligation de verser la djizia (capitation).

4.2.2 – Le jihad sort d’Egypte

Nous avons déjà parlé du rôle des missionnaires d’Al-Azhar. Les vagues se propagent à partir de l’endroit où est tombe le caillou ! Les USA en sauront quelque chose une première attaque du World Trade Center est menée en 1993. Oussama Ben Laden aura plus de succès avec son organisation criminelle Al-Qaida (La Base).

4.2.3 – Des petites cibles

Al-Qaida a échoué ensuite à s’en prendre à de grosses cibles (USS Cole, au Yémen). Héritiers spirituels de Qutb, l’organisation criminelle déplace son ciblage vers des petites cibles. Des musulmans jugés infidèles seront ciblés. Les chrétiens d’Egypte vont payer un lourd tribut. Où les terroristes ont trouvé de telles idées de cruauté : la réponse est le Coran avec la sourate 5:33 (La table est servie !) :

« La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment, ». Ben Laden sera tué par un commando de l’armée des USA.

Les petites cibles commencent à être ciblées en Europe avec ceux qui reviennent discrètement du Pakistan (Waziristan). Les sommets seront atteints avec l’instauration de l’Etat islamique (DAESH) à cheval sur l’Irak et la Syrie. Des volontaires vont partir vers les théatres d’opérations jihadistes.

En conclusion

Le sommet du jihadisme salafiste est atteint. Il a coûté cher en intervention des armées occidentales pour démanteler les jihadistes de DAECH. Des théatres d’opérations intérieurs sont apparus dans divers pays occidentaux qui n’ont pas su anticiper la menace salafiste et se posent encore la question d’interdire cette engeance de par la loi et d’expulser les prêcheurs de haine de leurs mosquées et de leurs salles de prière.

En 1998, une étude de l’Association Régionale Bourgogne des Anciens Auditeurs de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (AA-Bourgogne IHEDN) attirait l’attention du gouvernement sur le danger de l’islam pour la République. C’était il y a 20 ans ! (Cause toujours !). Impossible de retrouver ce rapport ! Classement poubelle ?

Force doit rester à la loi de la République. Cela ne peut être négociable. Ceux qui n’admettent pas ce principe doivent partir ou subir les châtiments de la Justice républicaine.


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

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