A propos du fanatisme


Préambule

La Liberté guidant le Peuple. Nul ne peut prétendre imposer sa religion aux autres, par la force. Tous ont la liberté de pratique leur culte sans que celà ne gêne les autres. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Nul ne peut voir sa loi religieuse s’imposer à celle de la République française. C’est le principe de laïcité. Nul n’est obligé de vivre en France si celà ne lui convient pas.

Avertissement

Nous ne citerons pas les sources récentes sur l’Islam et le fanatisme de crainte de mettre en danger les islamologues dont nous avons étudié les thèses récentes. Le hanbalisme est, heureusement, bien connu de l’actuel Directeur de Cabinet du Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, j’ai nommé le Préfet Pierre de Bousquet de Florian. Les faits que nous dénonçons touchent notre sécurité nationale et notre Défense Nationale. Je suis un ancien auditeur de l’Institut des Hautes-Etudes de la Défense Nationale. Notre pays est en danger par l’action des fanatiques salafistes. Nous avons utilisé plusieurs livres récents (voir bibliographie).


Introduction

Nous sommes victimes du fanatisme au nom d’une religion, au nom de l’Islam, aux cris d’« Allah akbar » ! Le fanatisme est un mal qui ronge nos sociétés modernes alors que nous pouvions penser que notre époque si rationnelle avait éradiqué cette attitude irrationnelle qui porte une grave atteinte aux droits humain les plus élémentaires. Un fanatique (islamiste ou autre) peut tuer et/ou sacrifier sa vie pour faire triompher sa cause et/ou sa doctrine délétère. Le fanatique se moque de la démocratie, seule compte SA doctrine totalitaire.

1 – Signification et historique

1.1- Etymologie

Le mot fanatisme dérive de fanum, qui signifie « temple » en latin. Il désigne donc au départ une attitude religieuse, mais avec une notion d’excès qui peut aller jusqu’au meurtre. Le fanatique s’arroge le droit d’assassiner ceux qu’il juge contraires à sa conception de la religion qu’il professe. Il ne reconnait pas les lois du pays où il s’est installé.

1.2 – Les lumières historiques et contemporaines

Dans notre littérature, François Marie Arouet (dit Voltaire) dénonce vigoureusement cette conception totalitaire qui a abouti dans le passé aux pires exactions comme le massacre de la Saint-Barthélémy. Il dénonce ceux qui le 25 août 1572, « les bourgeois de Paris qui coururent assassiner, égorger, jeter par les fenêtres, mettre en pièces, […] leurs concitoyens qui n’allaient pas à la messe. Ce sont les guerres de religion du XVIe siècle, dires-vous ? Hélas, la lumière n’inonde pas le monde. La récente agression du territoire Arménien du Haut-Karabagh pas les armées de l’Azerbaïdjan ont donné lieu à des scènes incroyables de sévices azéris destinés à faire fuir les arméniens en terrorisant les habitants. Ce matin, 21 décembre 2020, la radio Europe-1 fait état d’un vieillard refusant de quitter sa maison, torturé puis décapité, sa tête photographiée posés sur la carcasse d’un cochon ! Des crimes de jihadistes ? Ce n’est plus de l’histoire mais des évènements contemporains (les combats ont éclaté le 27 septembre 2020 !) . Ecœurant ! Ignoble !
L’actualité bruit des échos de l’élection de Miss France. Les réseaux sociaux s’enflamment à cause de la 1ère dauphine qui s’appelle April Benayoun. Pensez-donc, on a élu une israélite, Miss Provence ! Qui sont « les fripons » qui sont derrière ceux qui utilisent les réseaux sociaux pour salir une belle jeune femme ? ! Cette jeune femme a fait état de des racines israéliennes de son père ! Voltaire employait le terme de fripons !

1.3 – Voltaire et nos fripons

Voltaire ne connaissait pas l’État islamique (DAECH) ni les salafistes. De nos jours, on ne dit plus fripons ! On utilise le terme d’habiles manipulateurs de marionnettes qui font marcher les fanatiques à leur profit. La grille de lecture mise au point par Voltaire s’applique encore de nos jours avec une actualité qui ne se dément pas. Les mots employés par le grand philosophe sont « Fièvre », « peste des âmes », « maladie épidémique », « accès de rage » qui « gangrène le cerveau ». Il nous faut corriger l’article de Wikipédia cité ci-dessus dans notre introduction. Cet article ne met en cause que le fanatisme religieux chrétien. Il convient de lui ajouter le fanatisme religieux islamique, celui qui, partant des Frères musulmans, aboutit au salafisme moderne. Les débordements sont mondiaux comme le montre l’article du Monde Diplomatique sur le Nigéria.
La question se pose de savoir qui sont les fripons manipulateurs qui mettent les poignards (couteaux de cuisine) ? Sont-ils des états, des individus qui favorisent les organisations internationale, de puissantes entreprises collectives capables de planifier des actions complexes ? Voltaire connaissait la secte des Haschichins (qui donnera assassins). Le Vieux-de-la-Montagne a fait des émules modernes qui font danser et marcher des imbéciles en leur promettant les joies du Paradis (une éternité de plaisirs sexuels) et les envoient assassiner ceux qu’ils désignent. Il utilisent des jeunes paumés, des caïds de banlieue, des réfugiés, … comme le montrent les récents assassinats terroristes (Samuel Paty, attentat de Nice dans une église, …). Un récent séminaire de l’Abbé Fabrice Loiseau (23 mars 2017) renferme des alertes qui ont malheureusement été ignorées. Peuh ! Encore un catho qui gueule sa haine de l’islam ? Non, un chrétien, dans un état laïque, qui prend la défense des musulmans traditionnels épris de paix, des chrétiens victimes, en France et ailleurs ?) du fanatisme islamique. Il cite les musulmans sécularisés respectueux des lois républicaines et les avertissements qu’ils nous adressent. Les fripons sont nommés, ils manipulent nos territoires perdus de la République ‘(ZEP, quartiers périohériques, … le Quatar, l’Arabie saoudite, les débris d’Al Quaeda, de Daech, AQMI, Boko Haram, …). Les librairies islamiques, les échoppes des marchés, les mosquées salafistes, … déversent leurs messages de fanatisme à porté des paumés. Les réseaux sociaux aussi déversent aussi leurs tombereaux de haine, de fanatisme islamique.

2 – Le fanatisme islamique

Le fanatisme conduit au crime, à l’assassinat terroriste. Pourquoi ? Comment ? Les criminels ne sont pas des fous irresponsables comme voudraient nous le faire croire certains médias ou certains responsables politiques. L’approche psychanalytique du fanatisme et de ses crimes est fausse. Elle s’est largement, depuis le XVIIIe siècle, largement perfectionnée, complété par des études sociologiques. On voit apparaître à côté de névroses individuelles, les causes sociales (humiliations géopolitiques importées de nations humiliées, chômage des banlieues et des quartier, …).

2.1 – La criminalité du fanatisme

Depuis notre cher Voltaire, de nombreux travaux utiles, essentiels, expliquent la psychologie des terroristes, des processus tortueux qui amènent un individu ou un groupe, à basculer dans la violence. Les récents attentats et les procès qui ont eu lieu montrent au départ le rôle néfaste des médias qui commencent par traiter le terroriste de loup solitaire puis d’aliéné. Les enquêtes de police exploitent les téléphones portables (ils ont les moyens ce craquer les codes les mieux cryptés !). On voit apparaître des réseaux de complices, voire de sympathisants plus ou moins proches, un morceau d’une 5e colonne installée dans notre pays.

2.2 – La 5e colonne terroriste

Le jeune terroriste, Brahim Aouissaoui (un Tunisien de 21 ans), parti de Djerba (Tunisie) a été motivé via un téléphone portable par un manipulateur logé au Moyen-Orient, un débris actif de DAECH. Il a été financé pour payer son passage sur un zodiac de passeurs vers Lampedusa, comme réfugié économique. Le navire allemand de Sea Eye « Alan Kurdi », un receleur de migrants, l’a opportunément recueilli et débarqué en Italie. Il a bénéficié du laxisme des autorités italiennes et a pu gagner le continent, remonté la péninsule italienne, franchi la frontière française et dormi à Nice près du lieu de son forfait ! Il n’y a pas eu de « Patriotic School » pour éplucher son CV et ses motivations ! Les frontières de la France sont largement ouvertes ! Il a tué trois personnes innocentes dont une décapitée ! Qui est responsable dans la chaîne de responsabilités dont les maillons sont malades, une raquette de tennis trouée ?

2.3 – Ibn Taymiyya : le moyen âge contemporain ?

2.3.1 – Un auteur rigoriste

Que vient faire cet imam irakien ? Ibn Taymiyya est né en 1263 à Harran (Turquie actuelle) et mort en 1328 à Damas (Syrie actuelle). Ce théologien et jurisconsulte du XIIIe siècle appartient au mahdab hanbalite, une école juridique rigoriste. Un islamologue chrétien, Adrien Candiard, cite sa fatwa condamnant à mort tout musulman qui « continuerait à échanger des oeufs de Pâque avec ses voisins chrétiens ou les inviterait à dîner à cette occasion ». Il cite un émule salafiste de l’imam moyennâgeux qui, à Glasgow (Ecosse) assassine un épicier musulman d’origine pakistanaise qui avait posté sur Facebook un message de vœux à l’occasion de Pâques ! Les salafistes sont les héritiers volontaristes du penseur du XIIIe siècle ! Les pakistanais sont, de plus, très dangereux !

2.3.2 – Une théologie hanbalite

La fatwa d’Ibn Taymiyya se fonde sur « une théologie, un discours raisonné sur Dieu, en l’occurrence la théologie de l’école hanbalite, à laquelle Ibn Taymiyya appartient » (citation Adrien Candiard). L’analyse du hanbalisme aboutit au concept paradoxal : le pieux agnosticisme.
Ce concept est celui d’une version de l’Islam d’où Dieu, selon le Coran (42, 11) est impossible à saisir du fait de son absolue transcendance qui condamne les musulmans à ne pas le connaître ! Mais les croyants ont quelque chose de lui, sa volonté exprimée à travers ce livre.
C’est le paradoxe qui s’oppose radicalement au christianisme et le combat de nos jours au prétexte que faire comme les chrétiens pour un musulman, c’est devenir chrétien, c’est apostasier l’Islam, cesser d’être musulman, un crime puni de mort ! Une simple courtoisie devient un crime puni de mort ! Comme le fait de caricaturer le prophète ? La religion devient idolâtrie au nom d’une théologie entre autres, dont le fanatique veut à toutes forces et envers et contre nos lois, contre la laïcité, le vivre ensemble, nous imposer son fanatisme mortifère !
Hélas, un certain nombre de musulmans nouvelle vague existent et s’opposent aux autres musulmans traditionalistes, ceux qui ne demandent qu’à vivre en paix dans le respect de nos lois. Les musulmans dits traditionnalistes sont ceux issus des pays de l’ancien empire ottoman qui a été gouverné par un califat disparu et qui avait à gérer la cohabitation de nombreux peuples et cultures différentes. On désigne cet islam en y accolant l’adjectif impérial. Il s’agit d’un islam du juste milieu qui a permis de gouverner l’empire ottoman.

2.3.3 – Le moyen âge face aux vrais traditionnalistes

Les émules modernes d’Ibn Tammiyya, appliquent de nos jours, à l’époque moderne, les termes d’une fatwa du moyen âge, à une époque où les hordes mongoles ravagent le proche orient. Un avis juridique (fatwa) d’un auteur rigoriste, volontiers polémiste, tenant d’un islam sunnite de combat, au temps d’invasions qui ravagent la Syrie vers 1260, cette fatwa hors contexte sert de prétexte de nos jours à des actes d’une barbarie insensée. Des choses aussi innocentes que de se réjouir en bons voisins de fêtes chrétiennes deviennent des prétextes à tuer des innocents, de rappeler à l’ordre des musulmans qui s’y prêtent.
Il convient de lutter contre cette plaie, cette maladie de la religion musulmane. Il y a un face à face entre une grosse majorité de musulmans désireux de vivre en paix leur islam du juste milieu ou islam impérial et ces nouveaux venus (ils con commencé avec les Frères musulmans en Egypte en 1928. De là sont sortis les fanatiques salafistes modernes et les jihadistes, mouvements contemporains modernes inspirés par Ibn Hanbal et Ibn Tammyyia. Des marionnettistes habiles, se disant inspirés par les ancêtres vertueux (les salafs) font marcher la folie des fanatiques à leur profit (Al Quaeda, DAECH et consorts). Ils puisent dans le Coran les versets qui justifient leurs doctrines totalitaires criminelles pour tuer. Ils en sont arrivés, par leur raisonnement religieux dévoyé à prêcher une doctrine d’où Dieu (est-ce bien Allah) a disparu mais où seule est prise en considération sa volonté exprimée par un Coran qu’ils sont les seuls à prétendre connaître. L’affirmation répétée de la transcendance divine aboutit à un « pieux agnosticisme » (A. Candiard), un paradoxe ! Une conception agnostique de la foi ! Elle se traduit par des attitudes intransigeantes sur des prescriptions alimentaires ou vestimentaires apparues à la fin du XIXe siècle et qui ont explosé au XXe. Ils en arrivent à oublier l’essentiel, la relation à Dieu. C’est un dialogue de sourds avec les autres musulmans du juste milieu. Le totalitarisme des fanatiques englobe aussi la prise de pouvoir temporel qui aboutit actuellement aux territoires perdus de la République. Territoires à reconquérir.
S’agissant d’une maladie de la religion, c’est aux pratiquants de cette religion qu’il appartient de créer un « aggiornamiento », à l’instar des religions intégrées dans les principes de la laïcité républicaine. Connaître son ennemi est une vielle maxime du vieux chinois Sun Tzu. Une fois étudié et compris le phénomène théologique qui conduit le fanatique à se radicaliser et à tuer, il convient que la loi républicaine s’impose à tous pour permettre l’exercice religieux ou non, permettre la liberté de pensée religieuse ou non, dans la mesure où cette liberté ne remet pas en cause le bien public et l’ordre. « Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, croyez-le bien Messieurs, il faudra se soumettre ou se démettre » disait Léon Gambetta le 15 août 1877. Les fanatique n’ont d’autre alternative que de partir ou d’encourir la rigueur de la loi républicaine : notre constitution et nos lois. Le devoir impératif des pouvoirs publics et de ses exécutants (Préfets, forces de l’ordre, …) est de faire respecter ces lois : « Dura lex, sed lex ». C’est ce que disent nos dictionnaires « Dans son sens strict, cette expression s’emploie pour souligner que la loi s’impose dans toute sa rigueur. Mais dans un sens plus large, elle peut faire référence à une situation où quelqu’un doit se soumettre à une règle, même si elle ne lui convient pas.» (D »après le dictionnaire « L’Orthodidacte« ).

3 – Les raisons d’espérer

Si la guérison de la religion dévoyée doit être l’œuvre des musulmans, la République doit protection absolue à tous ses citoyens, quelque soit leur religion ou leur absence de religion. Toute personne respectueuse des lois de la République et ne provoquant aucun trouble à l’ordre public, a droit à la protection de sa vie et de ses biens au nom du principe de laïcité. Les services de renseignement qui opèrent sur notre territoire et à l’extérieur (ils son au nombre d’une dizaine) doivent agir de façon coordonnée au plus haut de l’État. Pour boucher les trous de la raquette, il existe l’institution de la Réserve citoyenne, les citoyens vigilants. Ils sont le « 11e service de renseignement », un composant négligé de la Garde Nationale, vivant au contact quotidien de la 5e colonne jihadiste. Nous citons l’ASAF « Aucune victoire dans la guerre contre l’islamisme ou dans la lutte contre la Covid ne sera acquise sans l’engagement déterminé de chaque Français » et nous ajoutons « aux côtés des pouvoirs publics ». C’est l’esprit d’une « Garde civique et citoyenne« .
Mais où en sont nos services de sécurité ?

3.1 – Les services de renseignement coordonnés

Le hanbalisme est connu de nos dirigeants. Le Préfet Pierre de Bousquet de Florian nous en a parlé, en 2013, lors d’une discussion à bâtons rompus à l’École d’Agriculture à l’occasion d’une remise de décorations. Cet éminent ancien directeur de la DST a été récemment nommé Directeur de Cabinet du Ministre de l’intérieur le 13 juillet 2020 après avoir été coordonnateur national de la lutte anti-terroriste. Le Coordonnateur qui l’a remplacé, M. Laurent Nuñez, a une carrière éloquente.
Mais avoir des hommes au passé éloquent et riches de compétences ne suffit pas, la volonté politique doit les encourager et les accompagner. Depuis la mort du regretté Samuel Paty, il semble que la coordination fonctionne et que des attentats majeurs aient été évités en France. C’est ce les militaires qualifient d’OPINT (par opposition à OPEX).

3.2 – Les théâtres d’opération et l’armée

Les théâtres d’opérations extérieures n’ont pas manqué. A côté de l’opération Vigie Pirate (OPINT), les opérations extérieures faites à la demande des pays (Barkhane au Mali) ont permis de détruire les bases éloignées d’où les fanatiques contrôlaient leurs séides.


Un Auditeur IHEDN 1985




L’Islam politique en question

L’observateur Argos Panoprès est furieux et brandit sa matraque improvisée.

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Argos Panoptés déchaîné

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Argos panoptès

Nous affirmons de la manière la plus formelle qui soit que nous faisons la différence (et non pas l’amalgame) entre les musulmans respectueux de la loi de notre république (Constitution et ce qui en découle) et les islamistes qui prétendent placer le Coran et la Sharia au-dessus de la loi de la République.

L’Islamisme

L’islamisme est le fait des islamistes, ceux qui pratiquent un islam politique. Ils n’ont rien à faire dans notre pays. Leur fascisme « vert » n’a pas de place dans notre pays. La loi de 1905 garantit à chaque citoyen de ce pays, la France, la liberté de pensée et de culte mais interdit toute expression religieuse ostentatoire et politique visant à instaurer une théocratie à la place notre démocratie.

Deux médias de la presse imprimée (un grand public « Paris-Match » du 20-26 juin 2019, l’autre à diffusion discrète « Engagement » de l’ASAF été 2019) abordent le sujet de l’Islam politique, de sa mise en question, de son idéologie mortifère menant au jihadisme terroriste via le wahhabisme et le salafisme.

Paris-Match rapporte un entretien entre Gérard Larcher (Président du Sénat) et Marcel Gaucher (philosophe) intervieuvés par le journaliste Bruno Jeudy. Engagement, dans sa rubrique Libre propos publie un article posthume du général Jean du Verdier (officier général 2s décédé le 27 avril 2019). Ces deux publications se complètent, nous allons essayer d’en extraire le principal et de le synthétiser.

1 – Un constat

Le Président de la République a souhaité renforcer la laïcité dans les rapports entre l’État et les religions dans notre pays. Gérard Larcher affirme qu’il faut d’abord faire respecter les lois existantes avant de prétendre en édicter de nouvelles. C’est une maladie française que nous ne cessons de dénoncer que de vouloir sans cesse légifèrer et ne pas faire appliquer ce qui est voté. Des questions se posent :

  • La loi de 1905 serait-elle insuffisante ?
  • Il conviendrait de s’interroger pourquoi ?
  • Est-ce le texte qui est insuffisant ou son application qui est inexistante ?

C’est tout ou partie qui pose problème en France.

1.1 – Le parcours de la laïcité

La plupart des religions qui ont pignon sur rue en France ont parcouru le chemin de la laïcité, celui de la conciliation avec la laïcité (judaïsme, christianisme, protestantisme, …). Dernière venue, la religion islamique (l’Islam et ses fidèles les musulmans) ne porte pas dans sa nature, cette conciliation, pas spontanément. A côté de l’aspect spirituel, se mêle une prétention temporelle à vouloir imposer à tous la foi islamique avec tout ce qu’elle comporte de rétrograde et de barbare.

1.2 – L’enjeu républicain

L’enjeu républicain se noue autour de l’acceptation par l’Islam des principes républicains et de la démocratie occidentale (USA, Europe, …), notamment le droit de tous à pratiquer un culte religieux de son choix sans se voir imposer quoi que ce soit ou d’être un citoyen de seconde zone, un dhimmi.

Il faudra faire naître cet « islam adapté » dont parlent si bien les auteurs de confession musulmane mais qui peine à se mettre en place. Celà va prendre du temps : islam et république ne seraient pas incompatibles mais il est notable qu’il y a une certaine crispation d’une minorité qui prétend imposer sa loi par la force. La République ne saurait admettre cette entrave grave à la liberté de pensée et à l’égalité entre citoyens. L’Islam ne reconnaît pas l’égalité des sexes, la femme étant inférieure à l’homme en droits. Les principes républicains français sont loin d’être admis par l’Islam.

Le contrôle de ce qui se dit et ce qui se prêche dans les lieux de culte est LE PROBLEME majeur. Des pays étrangers dotés de fonds importants contrôlent les lieux de culte qu’ils financent. Ce qui s’y dit n’est pas toujours tolérable du point de vue de nos lois.

1.3 – Le financement des cultes musulmans

L’enjeu de la transparence du financement est un des éléments à prendre en compte dans le danger que fait courir l’Islam politique. Nous parlons « des cultes musulmans ». L’Islam n’est pas uni, il existe plusieurs « chapelles » entretenues et surveillées par les représentants consulaires des états d’origine des musulmans installés chez nous (Maroc, Algérie, Turquie, …) par le biais des mosquées et de leurs imams avec les écoles coraniques qui en dépendent. Plus de lieux tolérés où on enseigne la haine de l’autre au nom d’une religion dévoyée.

2 – Islam et démocratie

L’histoire de l’Islam est intéressante à connaître pour pouvoir comprendre la situation actuelle et réagir sainement aux agressions dont nous sommes victimes. Les régimes musulmans qui ont suivi la mort de Muhammad (Mahomet) sont un exemple de luttes à mort, de guerres de conquête qui ont même asservi des états chrétiens. Ils ont été contenus et même refoulés vers leurs terres d’origine, l’Afrique du Nord.

2.1 – L’Islam pour les nuls ! ?

Nous empruntons à une célèbre collection « … pour les Nuls » le titre de ce paragraphe. Islam veut dire « soumission » et le musulman (celui qui pratique l’Islam) est « soumis« . Soumis à qui ? A Allah et à son prophète Muhammad. Et à ceux qui depuis le moyen âge manipulent les musulmans à l’aide de livres et documents largement tendancieux, prétendant leur imposer leur façon de voir. Voyons ceux qui font courir un danger mortel à notre démocratie !

2.1.1 – Le wahhabisme

Le terme wahhabisme vient d’Abdul Wahhab (1703-1792). Celui-ci, mille ans après Muhammad, prétendait « faire appliquer aux musulmans l’intégralité des prescriptions coraniques, faire table rase de tous les apports intervenus depuis 1.500 ans et revenir à l’époque du prophète afin de vivre comme lui. ». Les innovations sont condamnées et l’État doit fonctionner exclusivement selon la loi coranique (la Sharia). Les pays qui pratiquent le wahhabisme ont des ressources pétrolières qui leur permettent bien des financements occultes en vue du rayonnement de leur idéologie politico-religieuse.

2.1.2 – Le salafisme

Le salafisme, né à la fin du XIXe siècle est proche du wahhabisme et peut pratiquement lui être assimilé, dans sa version la plus conservatrice et radicale. Le salafisme devient jihadiste au Pakistan, en 1980, dans les camps de Peshawar. La question qui se pose est la filiation du salafisme vis à vis du wahhabisme. C’est la naissance des Frères Musulmans.

2.1.3 – Les Frères musulmans

Le mouvement des Frères musulmans est né en Egypte où l’universite Al-Ahzar (liée à la mosquée éponyme). Cet ensemble soutenu et financé par les états wahhabites va envoyer des missionnaires actifs et offensifs. En particulier, ils sont offensifs et en pointe dans l’agression contre l’Europe ! Ils véhiculent l’idéologie politique salafiste et jihadiste en vue de la conquête du monde par tous les moyens., comme jadis le communisme prétendait le faire.

L’idéologie anime certains musulmans d’une foi hystérique, ils sont courageux, forts de leur moral et de la faiblesse du nôtre. L’armée pourra les contenir, les écraser, elle n’en vindra pas à bout.

2.2 – Les mouvements radicaux

L’Islam ne comporte aucune autorité religieuse centrale reconnue comme autorité centrale. La lecture et l’interprétation du Coran (livre sacré) et de la Tradition (hadiths) ont donné lieu à un schisme majeur (sunnisme et chiisme), à des mouvements plus ou moins reconnus et/ou combattus par les états. Citons le sunnisme et le mouvement wahhabite lié à l’Arabie saoudite et aux émirats voisins. Ces états musulmans, appuyés sur l’université Al-Ahzar (Le Caire) et d’autres, ont envoyé des prêcheurs de combat dans le monde, demeurant en marge de la République. Certains ont même eu les honneurs des médias officiels (Antenne 2, la voix de l’Islam). Ils sont appuyés par des personnes non-religieuses qui poussent au nom de la liberté de pensée, appuyant les courants fondamentalistes qui agissent avec force.

Aujourdh’ui le principal courant fondamentaliste est le salafisme, dérivé et inspiré par le wahhabisme. Ce dernier est cantonné officiellement en Arabie saoudite et dans des émirats voisns. Le salafisme soutient le jihad, la guerre sainte, en vue de la conquête du monde entier.

2.3 – L’origine des mouvements radicaux

Les derniers aparaissent en Egypte. Le premier nom est celui de Sayyid Qutb q’on peut qualifier de père fondateur du jihad moderne et qui sera pendu. C’est en Egypte que naîtra le Mouvement des Frères musulmans inspiré par les croyances d’El-Kharij, de4l-Hashashen et la pensée d’Ibn-Tamiyah. C’est le cheikh Hassan Al-Bannah qui est crédité de cette fondation. Qutb pendu apparaît le Dr Salah Sereah qui fonde le Mouvement de Libération Islamique d’Egypte (hezb-al-Tahrir), basé sur les écrits de Qutb. Lui aussi sera pendu. Puis apparaît Shukri Mustafa qui sera condamné à mort et pendu. L’Université Al-Azhar va abriter l’émergence de la Gamaa al Islamiya (groupe islamique) avec d’enciens professeurs. De là sortiront le cheikh Abd al-Hamide Kishk, le cheikh Omar Abdel-Rahman et autres qui vont voir s’etendre ce mouvement au Soudan, à la Tunisie, à l’Agèrie, au Yemen, à la Syrie, à l’Irak, au Liban et autres. Le cheikh Abdel-Rahman est incarcéré à vie aux USA.

Pendant ce temps, l’Iran préparait un grand bouleversement dans la région. En 1979 commence l’opposition au Shah Mohamed Reza Pahlavi sous l’action d’un mollah qui deviendra célébre par son refuge de Neauphle-le-Château, l’ayatollah Khomeini. Les chiites vont exporter leur idéologie-religion. L’Iran attaquera l’Irak causant le mort de près d’un million de musulamns des deux côtés.

Al-Jihad est apparu en Egypte vers 1980. Son idéologie était d’élever la guerre sainte au plus haut niveau : « La guerre sainte arrive à Rome » ! Mohamed Abed Al-Salem, son fondateur commence à parler de l’invasion de l’Europe et de l’Occident. Le programme est menaçant :

  • Les musulmans qui se sont compromis sont condamnés,
  • le jihad supplante les autres devoirs,
  • tuer est la responsabilité du musulman,
  • le jihad est offensif, non défensif,
  • l’ennemi est constitué par les paiens (les koufars) et les musulmans non-gouvernés par la loi d’Allah et le Coran.

Il y a une stratégie de guerre.

3 – Vu de notre côté

Le général Verdier nous rejoint ici. Il désigne clairement l’ennemi, nos ennemis. Il les désigne sans abigüité.

3.1 – L’ennemi

Le premier acte d’un militaire est de circonscrire et de connaître son ennemi. Il doit aussi caractériser l’agression. L’ennemi n’est pas un ou plusieurs état musulmans (Maroc, Egype de Sissi, …). Une exception est constituée par l’Arabie saoudite wahhabite et les états du Golfe (Emirats) qui entretiennent des liens forts avec cette idéologie rigoriste.

3.2 – Ennemi désigné : wahhabisme et salafisme

Les ennemis de notre civilisation sont héritiers d’Abdul Wahhab. « Mille ans après Muhammad. Il entend faire appliquer aux musulmans l’intégralité des prescriptions coraniques, faire table rase de tous aports intervenue depuis 1.500 ans et revenir à l’épque du prophète afin vivre comme lui.

3.2.1 – Le wahhabisme

Le wahhabisme se caractérise par son rigorisme et son puritanisme, considérant que l’Etat doit vivre et fonctionner selon la loi religieuse.

3.2.2 – Le Salafisme

Le salafisme, rappelons le est né à la fin du 19e siècle et peut être assimilé au wahhabisme dont il est proche. Cependant, l’Etat islamique des salafs (les ancêtres vertueux)  souhaitent revenir à un califat à vocation mondiale pour l’ensemble des croyants. Il est illustrè par DAESH (ou EI) est son calife auto-proclammé Abou Bakr al-Baghdadi (Mossoul, 29 juin 2014).

3.3 – Le but ultime de l’Islam salafiste

Le but ultime de cette idéologie mortifère est, comme jadis le communisme, la conquête du monde par tout les moyens. L’idéologie salafiste-jihadiste anime certains musulmans d’une foi hystérique qui leur confère un grand courage. Ils sont forts de leur moral élevé et de la faiblesse ce certains d’entre nous.

« La force armée peut contenir ces gens là, les écraser localement, elle n’en viendra pas à bout » dit le général du Verdier. DAECH et AL-QUAEDA sont les bras armés de cette idéologie issue d’un Islam dévoyé. Cette prétention à appliquer le mode de vie du prophète se cantonne aux années de Médine où celui-ci agissait en homme de guerre, le sabre à la main. Les forces de DAECH nous l’ont montré en Irak et Syrie (Bilâd al-Cham).

Ce califat n’a été reconnu par aucun des grands pays musulmans peu séduits par la prétention au Califat mondial qui mettrait en péril leur intégrité ?

Le siège des Fréres Musulmans, en pointe pour l’agression de l’Europe, a été installé à Dublin (Irlande) en 1997 sous le nom de Conseil Européen de la Fatwa. Son président Youssef al-Qaradâwî reclame que les musulmans d’Europe puissent vivre « dans une civilisation musulmane complête, orientée par la foi musulmane, soumise à la loi de l’Islam [la sharia] », selon la citation de Philippe de Villiers dans son livre « Les cloches sonneront-elles encore demain? ».

3.4 – Les modes d’action de l’ennemi jihadiste

Le mode d’action directeur est une stratégie de conquête selon sept axes (nous citons le général du Verdier) :

3.4.1 Le terrorisme

Ce mode d’action désorganise nos sociétés en imposant des mesures de sécurité coûteuses et contraignantes. Chaque manifestation populaire annulée par crainte d’attentan est une victoire de l’ennemi. C’est un mode d’action voyants mais qui ne doit pas occulter les autres.

3.4.2 – La déstabilisation

La déstabilisation se fait par des comportements illégaux :

  • délinquance systématique,
  • violences,
  • insultes,
  • intimidations,
  • guerilla contre tout ce qui représente l’ordre (police, pompiers, conducteurs de bus, ambulanciers, …

Cette action est le plus souvent confiée à des jeunes mineurs dont on sait que la justice est assez impuissante à sanctionner.

3.4.3 – Présence islamiste

L’imposition de la présence islamiste et de sa loi se fait par :

  • la multiplication des mosquées avec dômes et minarets,
  • cimetières musulmans,
  • prières dans l’espace public et les entreprises,
  • calendriers musulmans, école coraniques,
  • exigence de ségrégation dans les piscines, installations sportives, hôpitaux et maternités,
  • nourriture halal imposée au grand public,
  • lieux d’abattage halal,
  • interdiction de sandwiches au porc sur certaines compagnies aérienees,

3.4.4 – Multiplication d’habitat musulmans

La multiplication des cités et des quartiers à majorité musulmane soumis à la sharia et aux prescriptions vestimentaires est un axe visible. Voile, burqua, femmes vêtues de noir sont un défi à nos us et coutumes où l’alcool et le porc sont combattus.

3.4.5 – Présence de plus en plus lourde

Les banques islamiques, les « tribunaux islamiques », les boutiques et restaurants halal ont une présence plus lourde dans nos villes.

3.4.6 – Infiltration des services

Les services sociaux, l’administration, la police, l’armée … sont infiltrés. Nos gouvernants sont embarassés face à cet entrisme. Souvent, au nom de la mixité sociale [et par naïveté], ils pratiquent une « discrimination positive » qui le favorise. Un rapport parlementaire parle d’une cinquantaine de cas observés dans l’armée française.

3.4.7 – La victimisation

C’est là l’axe d’attaque le plus violent. A toute critique de l’islam, du Coran ou du prophète, les mouvements islamistes répondent [avec vigueur] par des dépôts de plaintes, des campagnes médiatiques, des manifestations de rues.

Il faut leur opposer le triste spectacle des exactions commises dans les pays qui ont eu la malheur de tomber sous la coupe de ces islamistes !

3.5 – Le triste spectacle du jihadisme radical

Le jihadisme radical ou islamisme radical, le fascisme vert, a donné un triste spectacle à travers le monde, celui des attentats terroristes et leurs victimes avec les égorgements d’otages innocents (journalistes, touristes, amateurs de randonnées, …). Les jihadistes capturé(e)s en Irak et en Syrie, notamment des femmes de jihadistes décédés ou supposés tels versent des larmes de crocodiles (Voir l’hebdomadaire « Marianne » 8-14 fevrier 2019, p. 81, Guy Konopnicki, sur « Les larmes d’une jihadiste »). Ces pleureuses, qui ont quitté la France, brûlé leurs passeports et cartes d’identité, se retranchant de leur plein gré de la communauté nationale, ne pouvaient ignorer le triste spectacle de l’islamisme jihadiste là où elles avaient choisi d’aller avec leurs maris et leurs enfants. Pouvaient-elles prétendre « ignorer les viols systématiques, les mariages forcés de fillettes, le trafic d’être humains et l’extermination des yézidis. ». Le journaliste les compare à ces femmes de gardiens de camps nazis qui ont mené une petite vie tranquille dans une jolie maison jouxtant les barbelés, en prétendant ignorer ce qui se passait de l’autre côté. ». Sauf que des images existent, même si nous ne les exhibons pas !

Comment lutter contre ces fous qui menacent notre vie ? La réponse devrait être impitoyable à l’égard des prêcheurs jihadistes surtout s’ils sont étrangers : dehors après être passés devant la justice et par la case prison. La limite entre la liberté de pensée et de parole ne peut être franchie et ce franchissement ne doit pas être toléré s’agissant d’incitations au racisme, aux assasinats et aux meurtre pour motifs religieux. Pas d’ennemis de la liberté sur notre sol.

Epilogue

Nous affirmons ici solennellement que nous ne visons en aucun cas les musulmans qui vivent en paix dans notre pays (99%), en accord avec nos lois républicaines, travaillent et élèvent honnêtement leurs enfants dans le respect de nos valeurs. Nous ne sommes pas islamophobes mais détestons ceux qui suivent des enseignements manipulés par les islamo-salafistes-jihadistes qui nous ont déclaré la guerre. La guerre est interne dans notre pays, elle est externe ; deux théatres d’opérations mais une partie de notre pays à reconquèrir.

Il y a beaucoup de travail pour que les territoires perdus de la République soient reconquis et que les musulmans sécularisés, pacifiques et respectueux des lois se sentent en sécurité sous nos lois et ne subissent plus l’abandon dans lequel nos autorités on laissé leurs quartiers.

Nul n’est obligé de vivre en France, ceci s’adresse à ceux qui s’estiment lésés par notre laïcité et ne se sentent pas à l’aise dans nos villes et campagnes. Personne ne les empêche de quitter ce pays pour aller vivre ailleurs leur foi.

A ceux qui sont attirés par le miroir aux alouettes et qui pratiquent l’immigration-invasion, l’occupation illégale de notre territoire ne doit plus permettre de soumettre les habitants, quelle que soit leur religion, à la pression des islamistes (arabes, africains, …). Ceux qui prêchent le jihad doivent être traqués par nos services secrets (DGSI, DGSE, etc.), arrêtés et sanctionnés au minimum par l’expulsion de notre territoire.


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Un observatoire




Observatoire de la laïcité

Problèmatique

Argos Panoptés

Argos Panoptes

Nous avons déjà effleuré le sujet. Selon l’Observatoire de la laïcité, « La laïcité repose sur trois principes et valeurs : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l’égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions. ».

Selon l’hebdomadaire « Marianne » n° 1094 du 2 au 8 mars 2018 (pages 38-40), un rapport a été remis par un préfet, M. Gilles Clavreuil (26 février 2018). Nous découvrons une polémique sur le rôle de l’Observatoire de la laïcité dans sa mission. L’hebdo Marianne (page 49) met en cause le Directeur de l’Observatoire de la laïcité (services du Premier Ministre). Nous découvrons que l’observatoire vient de publier son rapport annuel en mai 2018. L’hebdo Marianne pose une question brutale « A quoi sert Jean-Louis Bianco ? ». Un des reproches qui lui est fait est son angélisme et ses relations avec des organisations musulmanes très conservatrices !

L’«Union des Familles Laïques » déclare « Rapport Clavreul sur la laïcité : retour à la réalité après 10 ans de déni ? ». D’où les interrogations et la commande du rapport Clavreul pour y voir plus clair. Et la réponse en catastrophe du rapport annuel 2017-2018 de l’Observatoire alors que l’année 2018  n’est pas terminée.

Foin de toutes polémiques. La situation est grave, les territoires perdus de notre république augmentent, les vociférations islamistes des assassins de citoyens désarmés et innocents se multiplient. M. Macron a gardé M. Bianco au chaud alors que son bilan consterne. Défendu par Mme Ségolène Royal contre M. Manuel Valls, M. hollande n’a pas voulu trancher. Est-ce que cette situation peut durer ?

Il semble que la controverse se résume à une question. M. Bianco dessert-il la cause pour laquelle on l’a nommé ? Les droits de l’homme, valeur républicaine fondamentale ne saurait cautionner des croyances et une idéologie qui nient leur existence en jouant sur les mots. Le blasphème n’est pas reconnu par nos lois ! La suprématie de la loi d’un dieu sur les lois de la République est inadmissible ! Nous ne stigmatisons personne au nom de sa religion mais nous n’admettons pas de brandir le nom d’une divinité pour tuer des innocents ! Ceux qui prêchent ces doctrines doivent impitoyablement être expulsés de notre territoire. Un délai de 9 mois pour expulser un imam radical n’est pas admissible. La République a le droit de se défendre et de défendre ses citoyens.

Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.


observatoire phare

Don Camillo


Un observatoire




Un Islam compatible avec les valeurs républicaines

Pour en parler

Un récent débat relance la polémique entre la compatibilité entre un islam de France et un islam importé de l’étranger. Tout tient dans l’interprétation qui est faite du livre sacré des musulmans : le Coran. Depuis le 7e siècle, ce livre réputé incréé, copie conforme de celui qu’Allah garde auprès de lui et dont il a fait descendre une copie à son prophète, est lu et interprété de manière très différente par les imams, les muftis et les ulémas des divers pays musulmans.

L’Islam des origines (La Mecque, Médine, la Mecque) est celui d’un jeune caravanier qui épouse une riche veuve, commence ses révélations qui dérangent, s’enfuit à Médine et revient en chef de guerre et massacre ses ennemis au rang desquels les Juifs de Médine puis de La Mecque.

L’Islam des origines est celui d’un chef de guerre conquérant dont les successeurs vont partir à la conquète du monde «tout le monde» écrira le Pakistanais Abu Ala Maududi (1903-1979). Les fondamentalistes ne veulent pas entendre parler de séparation de la religion et de l’Etat.

Il y a incompatibilité totale entre le fondamentalisme islamiste et les valeurs démocratiques dans la mesure où le pouvoir qui vient de Dieu (les fondamentalistes : la théocratie) est incompatible avec le pouvoir qui vient du suffrage du Peuple (la démocratie) ou formulé autrement la loi de Dieu qui veut primer sur celle du Peuple !

Ceux qui prêchent pour un Islam du 7e siècle n’ont rien à faire dans notre République. Place veut ve veute à ceux qui vont faire un ijtihad et mettre en place une vraie religion qui ne veut pas reconnaître notre république qui assure la liberté de croire à chaque citoyen, dans la mesure où ses croyances respectent les lois en vigueur.

Alors, au travail. Les musulmans sont seuls à décider s’ils veulent réfléchir, travailler dans l’ijtihad, l’effort de réflexion.


Un Auditeur IHEDN 1985