Que dit l’OMS sur la chloroquine. Qui ment ?
Argos Panoptes
Nous observons, nous avons l’oeil !
Le rapport OMS-WHO du 13 mars 2020
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS-WHO) a rendu public un brouillon (« draft« ) de 9 pages en anglais (nous traduisons 🙂 « Consultation informelle sur le rôle potentiel de la chloroquine dans la gestion clinique de l’infection à COVID 19 ». Ce brouillon est daté du 13 mars 2020, c’est un document rendant compte d’une réunion d’experts dont 25 étaient présents et 12 invités absents. Parmi ces derniers, le professeur Bruno Lina (France, ORPHANET). La date exacte de la réunion n’est pas explicitement indiquée, à moins que ce soit aussi la date de la publication dans les « R&DBlueprint ». Nous avons recherché sur le net et le site de l’OMS une version en français, en vain. Nous l’avons traduite pour notre usage personnel, afin de bien comprendre le sens des phrases. Bien que toutes réserves aient été faites sur la page de couverture sur l’usage de ce document et dans sa page finale sur les changements possibles en fonction de nouvelles informations, nous estimons qu’il s’agit d’un document officiel diffusé urbi et orbi, mondialement.
Ce document semble avoir été mal lu ou mal rapporté par les médias de langue française. Certains ont brandi ce rapport pour s’opposer au professeur Didier Raoult et l’emploi clinique qu’il fait de la chloroquine et de ses dérivés pour lutter contre le COVID 19, une maladie dont l’agent est le SARS-CoV-2. Coup de théatre, on nous dit que le 23 mars 2020 que l’OMS condamne « séchement » l’emploi de la chloroquine. M. Edouard Philippe argue de cette « décision » pour réserver le traitement à la chloroquine aux malades les plus gravement atteints ! Une déclaration qui pourrait être jugée criminelle !
Le contenu du rapport OMS-WHO
Comment interpréter les conclusions du « panel » (groupe) d’experts convoqué par l’OMS et qui ne formule jamais dans les 9 pages la moindre objection sur la mise sur pied de traitements à base de chloroquine et dérivés, encourageant au contraire et dans les meilleurs délais possibles la poursuite d’essais cliniques ! Comment comprendre que 12 jours après l’avis rendu par les 25 experts, le Directeur général de l’OMS prenne une position radicalement opposée à ce que ses experts ont préconisé ?
On peut se poser la question ? Où sont les éléments nouveaux susceptibles de modifier le contenu du rapport amenant les experts du Panel OMS à manger leur chapeau ? Quel est le Pinoccho dont le nez est en train de s’allonger ? Au point de devenir un arbre ?
En attendant, les essais cliniques se multiplient dans notre pays : on appelle cela un « bras » sur la chloroquine ! Il y a d’autre bras avec les antiviraux aux noms poétiques :
- Remdésivir (médicament expérimental conçu contre Ebola),
- Lopinavir/ritonavir (un anti VIH), associé à l’interféron,
- etc. (nous n’avons pas plus d’informations sur les bras et l’essai Discovery)
qui nous « coûtent un bras ! ».
A 430 euros le boite de 10 comprimés ! Rien à voir avec cette bonne vielle nivaquine à quelques centimes d’euro le comprimé ! Et de ses dérivés !
En attendant, hélas, des malades meurent. Le professeur Didier Raoult poursuit son combat contre le SARS-CoV-2 à Marseille : dépistage suivi pour ceux qui sont atteints du traitement comprenant la Chloroquine et ses dérivés.
Lorsque la guerre contre le SARS-CoV-2 aura été gagnée et que le calme sera revenu, il faudra que ceux qui ont failli rendent des comptes. Ceux qui n’ont pas compris que gouverner c’est prévoir.