La loi du chef

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 La loi du chef : le chef doit assumer 

On connait ce plaisant mot sublime : la loi du chef ! Le chef a raison, … même quand il a tort. Celà s’applique-t-il au chef de l’État ? Nous avons un chef qui exerce son pouvoir sur le chef du Gouvernement, le Premier Ministre qui est le chef des autres ministres ! Celà s’appelle une hiérarchie, les médias parlent de Jupiter, le Roi des Dieux. Nous exerçons notre droit à la démocratie à travers les élections et nous élisons le chef de l’État, Président de la République et nos députés. Le chef de l’État est le garant des institutions. Nous sommes en régime présidentiel, donc le chef de l’État exerce le pouvoir exécutif. Ce pouvoir est multiple ! Nous l’avons voulu ainsi : les Français ont voté la Constitution de la 5e République, la loi suprême s’applique. Nous avons une république jupitérienne.

Il fut un temps où régnait dans la loi un article sur l’offense au chef de l’État (loi sur la presse de 1881). Le délit a été supprimé en 2013 (arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme).

M. Emmanuel Macron, chef de l’État

M. Emmanuel Macron, le chef de l’État élu le 14 mai 2017, est un haut-fonctionnaire, ancien banquier d’affaires. Sa formation académique est celle d’un littéraire (concours général de français en 1994). Il entre à l’Ecole Nationale d’Administration (Strasbourg, 2002-2044, promotion Léopold Sédar Senghor) et sort classé 5e. En 2004, il intègre le corps de l’Inspection générale des Finances. En 2008, il devient banquier d’affaires. Il manque dans son cursus le service militaire et au minimum, un passage dans l’enseignement militaire supérieur. L’IHEDN lui aurait appris à mieux connaître le monde militaire et surtout, celui de l’armée française (terre, air, mer, cybermonde). Deux auteurs, Juan Branco et François Ruffin ne sont pas très amicaux ! Ils détaillent les puissants réseaux (certains interlopes) et les intérêts personnels qui portent ce personnage, lequel leur serait redevable. Ces livres ne font pas l’objet de promotions dans les rayons des supermarchés.

Compétences

Les compétences personnelles sont celles d’un financier et nous ne trouvons aucune trace de compétences scientifiques ou médicales bien qu’il ait eu pour père un médecin professeur de neurologie et pour mère un médecin conseil de la Sécurité sociale.  Nous n’avons pas trouvé de traces d’enseignement de l’Écologie ni de la Biologie dans les programmes de l’ENA qui forme les futurs administrateurs de notre pays. Le malheur est que le terme écologie désigne à la fois une science (par des écologues) et aussi une idéologie politique (par des écologistes proches de la gauche). M. Macron n’est ni écologue ni écologiste. Il n’a pas non plus de compétences en biologie, il aurait au moins les bases élémentaires sur les virus et leur épidémiologie.

Politique et politiciens

Ce qui nous arrive est inouï : on a bien vu en Chine un pouvoir politique a commencé à nier l’avis d’un médecin et l’a emprisonné au prétexte qu’il nuisait au pays et à son image, au nom d’une idéologie. Notre démocratie a ignoré ce qui se passait en Chine ! Les politiciens français pratiquent-ils la dissimulation ou l’ignorance de ce qui se passe ?

Pourquoi a-t-on pris le risque inouï de tenir quand même les élections municipales ? Les français ont anticipé le confinement, l’abstention a été majeure, inouïe ! Il a fallu l’aveu terrible de Madame Agnés Buzyn, ex-ministre de la santé et médecin. Cet aveu terrible que la ministre avait, il y a trois mois mis en garde son chef, le Premier Ministre, contre ce qui allait nous arriver. « On » lui a appliqué la loi du chef : lequel chef ? Le direct ou celui du sommet ? Nous ne polémiquons pas pour le moment ! L’union nationale, le civisme, l’esprit de sacrifice, le sens de l’intérêt général, … Ce sont des valeurs qui s’apprennent au sein de nos armées et de nos instituts de formation militaire ! La vérité terrain s’apprend aussi dans nos universités, en biologie et en écologie. Le résultat est là : un collectif de médecins porte plainte, d’autant plus que aujourd’hui 22 mars 2020 on nous annonce le décès d’un médecin urgentiste de 60 ans. Nous nous inclinons devant son dévouement pour ses malades.

Les Français, une fois la pandémie passée dans notre pays, sauront demander des comptes de ce qui s’est dit et fait. Un vrai chef se doit d’assumer ses actions. C’est à cela qu’on reconnait un vrai chef dans nos armées.

Nous sommes indignés, plus que jamais, par les paroles prononcées un jour par la porte-parole du Gouvernement. Cette dame a beaucoup à apprendre en ce qui concerne la pratique de la vérité, elle qui semblait élever le mensonge d’état au rang de vertu en politique. Écœurant !

Pinocchio très menteur
Pinocchio très menteur

Un Ancien Auditeur de l’Institut des Hautes Etudes de la défense Nationale
Membre de l’ASAF
Membre associé de l’ACORAM
Ecologue

Bibliographie

  • Branco, Juan (2019) Crépuscule.-  Au Diable Vauvert, Massot Editeur (Vauvert), 312 p.
  • Ruffin, François (2019) Cette France que tu ne connais pas.- Les Arènes (Paris) 216 p.



Une contribution au jour d’après

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observatoire phare

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Argos Panoptés

 Avertissement : ce texte est susceptible d’évoluer pour tenir compte de l’actualité.

Plus jamais ÇA !

Il ne faut plus que cette situation se renouvelle ! Il est question dans les médias du jour d’après. Que recouvre ce vocable ?  Il y a eu un avant, il y aura un après. Cliquez vers le site « Parlement ouvert ». Le Citoyen34070 est docteur en sciences biologiques avec mention écologie, il a travaillé au CNRS comme cadre technique supérieur de la recherche ( Ingénieur de recherches). A ce titre, il a été détaché comme chargé d’études de haut niveau au Ministère de l’environnement de 1980 à 1996 et a occupé un poste en laboratoires de biologie de fin 1996 à juin 2003. Il est retraité. Nous lui donnons la parole.


Ce matin, Citoyen34070 a pris son petit déjeuner en écoutant la radio « Europe 1 » et l’interview de Madame Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Santé, actuellement animatrice de télévision (100% Bachelot, RMC). Elle s’est exprimée avec calme et pondération. C’est le retour du Jedi Roselyne, laquelle s’est faite largement « basher », railler, voire insulter, …  Cette grande dame a calmement expliqué sa position et rappelé qu’elle avait fait stocker au nom du principe de précautions 1,7 Milliards de masques FFP2 (le stock de fin 2009) et que lors de son départ, il y avait zéro en stock !  Il n’y avait plus de principe de précaution, le paradigme avait changé ! Pourquoi ?

1 – Le principe de précaution

Le principe de précaution implique la prudence, la prévention et la protection. Les écologues (dont je suis) savent que la toute puissance industrielle et tout le savoir arrogant de certains ingénieurs ne peuvent nous prémunir contre les catastrophes naturelles. L’écologie, science de la Nature, nous apprend la modestie, la prévention et la protection des aléas auxquels nous sommes soumis par la planète sur laquelle nous habitons. C’est l’Écosystème terrestre dont certaines manifestations (tremblements de terre, ouragans et cyclones, pandémies, exploitations des ressources naturelles, …) provoquent des catastrophes. La pandémie à SRAS-CoVid-2 en est une : elle a pris la Chine au dépourvu mais aussi nontre pays (la France), l’Europe, et d’autres pays voisins ou plus éloignés ! La Grande-Bretagne et les USA ont fait les malins (rappelons la position climatosceptique de M. Trump. Le principe de précaution a été combattu car, entre autres, il limitait la prétendue liberté des affaires. Mme Bachelot a eu raison trop tôt ! biggrin mad cry rolleyes

En France, la loi Barnier de renforcement de la protection de l’environnement a donc inscrit ce principe dans notre arsenal juridique. Nous citons :

Le principe « selon lequel l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement, à un coût économiquement acceptable. »

Et on devrait ajouter de dommages graves et irréversibles à notre santé, la santé publique !

Ce principe de précaution, selon Madame la Ministre Bachelot a été « oublié sur le mode opérationnel ». Nous avons été mis face à un danger inconnu, inouï avait dit une autre sommité. Nous avons été victimes d’une stratégie genre « ligne Maginot », l’ennemi n’a pas eu la bonté de passer là où on l’attendait ! Heureusement, en France, il n’y a pas eu de Boris Johnson ni de Donald Trump avec leur stratégie de l’immunité collective au prix de plusieurs milliers de morts. Nous apprenons à ce sujet, que la situation à New-York est désespérée. Un seul principe, selon Mme Bachelot : en faire le maximum. Mme Buzyn partie, son successeur a eu la lourde tâche de faire ce maximum. Le Dr. Olivier Véran a pris les choses en mains. Mais nous n’aurons garde d’oublier Mme Marisol Touraine, prédécesseur de Mme Buzyn qui doit sûrement savoir pourquoi nous avons été si démunis « quand la bise fut venue »  (Lafontaine, fables de). Où sont passés les masques ? Mme Touraine a eu comme successeur Mme Buzyn.

2 – La souveraineté stratégique et économique de la France

Il semble que le sujet de la souveraineté  ait été une préoccupation nationale réservée à quelques initiés proches des milieux militaires comme le sont les AA-IHEDN et/ou les membres de l’ASAF. En septembre 2017, le président de l’Union des Association de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale a adressé aux associations régionales une invitation à plancher sur le thème « La France, puissance d’action et puissance d’influence », avec une liste non-exhaustive de 21 suggestions, liste non-limitative. Rien n’était dit de la santé publique. Sauf que deux sujets voisins portaient sur :

  • L’industrie peut-elle encore être pour la France un facteur d’influence. …
  • La capacité d’innovation, clé de la puissance.
  • La maîtrise des technologies, facteur d’indépendance et d’influence.

Avec deux ans de recul et quelques mois, nous pouvons mesurer l’état de déchéance de notre pays vis-à-vis de la maîtrise de ses approvisionnements stratégiques. Si notre chef de l’État a su, en bon financier, s’en prendre à nos armées, à leurs chefs et à leurs équipements, au début de son mandat, il a poursuivi la désastreuse politique de ses prédécesseurs en matière de désindustrialisation de notre pays. Mme Bachelot souligne dans son interview un des maux français : la lourdeur bureaucratique !

Tableau de Delacroix la Liberté
Tableau de Delacroix la Liberté guidant le peuple

2.1 – Le mal français

La crise du SRAS-CoV-2 (COVID 19) est un révélateur puissant de notre impuissance dans le domaine de l’industrie pharmaceutique et de notre impuissance, l’extraordinaire lourdeur adminstrative (dixit Mme Bachelot), qui noue enlève toute agilité « on s’est mis des boulets aux pieds » . Il faut s’interroger collectivement. Est-ce à cause de ses boulets que des industriels ont choisi de déconcentrer-délocaliser leurs usines à l’étranger ? Pas tout à fait. La bureaucratie n’explique pas tout. Il existe un mal français dénoncé depuis longtemps :

  • François de Closets (1992).-Tant et plus : comment on gaspille notre argent (Grasset éd.),
  • Jean Montaldo (1994).- Mitterand et les 40 voleurs ... (Albin Michel éd.)
  • et bien d’autres.

Plus récemment, Agnès Verdier-Molinier (2017).- Ce que doit faire le prochain président (Albin Michel éd.) : la clef est là, la pression fiscale et les dépenses publiques, les charges sociales qui plombent nos entreprises. Alors, pour échapper au pressoir fiscal, on part vers des pays accueillants hors CEE (Russie, Chine, Inde, …) ou intra-CEE (Luxembourg, Irlande, …) : des paradis fiscaux. On met des gens au chômage et on augmente les charges sociales. Mais ce qui est plus grave, en France, ce que dénonce Agnès Verdier-Molinier « Élus, syndicats, gestionnaires, ministres …  portent une lourde responsabilité dans l’asphyxie fiscale et la prolifération de normes et des lois.». Nous allons depuis plusieurs années dans le mur ont écrit de nombreux auteurs mais « Cause toujours, tu m’intéresse ». Le livre d’Agnès Verdier-Molinier se termine (pp. 291-292 par 9 propositions. Nous y ajoutons la nôtre : renforcer le pouvoir répressif de la Cour des Comptes et de ses Chambres Régionales afin de transformer les remontrances en poursuites judiciaires réelles. Nous renvoyons aux nombreux exemples locaux ( ville et métropole de Montpellier, département de l’Hérault, …). Ceci doit être aussi à l’échelon national. Les Préfets doivent pouvoir saisir les instances répressives !

C’est au prix de la baisse des charges sociales par des réformes, par la baisse des dépenses publiques inutiles que sera mis en place la première étape du retour de nos industries pharmaceutiques de production de base afin d’éviter la pénurie de médicaments. Il faudra aussi être contraignants au cas où cela ne suffirait pas : la déclaration d’intérêt stratégique.

2.2 – La pénurie de médicaments

A la pénurie de masques et d’équipements de protection s’ajoute aujourd’hui celle des médicaments. L’épidémie de Covid 19 a révélé combien nous étions dépendants pour des molécules courantes de pays comme la Chine et l’Inde. Les soignants dans les hôpitaux soulignent combien il leur est maintenant difficile de trouver des médicaments indispensables à la mise en réanimation des patients : une pénurie de curare, entre autre, … Les molécules de base pour les produire en France viennent le la lointaine Chine ! Ce ne sont pas les seuls médicaments. Les stocks des vétérinaires seraient dans le collimateur !

Tout cela vient du fait que la mondialisation a entraîné les grandes sociétés pharmaceutiques (dénoncées par Jean Ferrat ! ) on préféré délocaliser en Inde et en Chine ! Busines is business !. Les munitions dont nos soignants alimentent leurs seringues et leurs respirateurs vont-elle manquer ?

2.3 Il y a eu des signes avant-coureurs

Depuis quelques années, une casse systématique, au nom de la rentabilité systématique, s’est abattue sur notre système de santé ! Il y a eu des signes avant-coureurs de la pénurie de médicaments. Question parlementaire du 20/10/2018 : la réponse a mis quelques mois à venir (24/01/2019). Quelles dispositions a-t-on prises : « Des tensions d’approvisionnement concernant les spécialités TEVA ... ». TEVA a uns filiale en France : TEVA France. Devrons nous agir maintenant ou quelle doit être notre diplomatie et la matière ? Cliquez sur ce lien. Le laboratoire que nous citons n’est pas le seul en cause. Des organisations de consommateurs ont tiré la sonnette d’alarme.

Il a eu aussi cette politique imbécile, répugnante du numérus-clausus dans les Facultés de Médecine, au prétexte de limiter le nombre de prescripteurs. Nos étudiants sont partis étudiers ailleurs (Roumanie, Espagne, …). L’Europe a servi de soupape mais aussi a nourri de faux espoirs.

3 – L’Europe face à la pandémie

L’Europe est la grande absente dans cette crise sanitaire. Pourquoi ? L’intégration européenne s’est arrêtée au stade de zone de libre échange. Pourtant, si seul on va plus vite, ensemble on est plus forts et on va plus loin.

3.1 – Le cadre des lois

Le document qui répond à cette question ne donne qu’une réponse courte : « La politique de santé demeure une compétence souveraine des Etats membres. Mais pour répondre aux enjeux européens, l’Union européenne peut venir compléter l’action nationale. ». Autrement dit, il n’y a pas de réponse centralisée, les réponses des états ont été multiples. Heureusement, il y a eu une certaine solidarité entre états. Il y aura des conséquences économiques à la paralysie des activités économiques des états membres. Les réponses sont budgétaires.

Les frontières nationales se sont fermées les unes après les autres en Europe. Trop tard selon certains hommes-femmes politiques ! Un des états du monde, l’Amérique mêne une politique scabreuse, frappée de plein fouet.

3.2 – La souveraineté nationale

Notre chef de l’État l’a dit : nous sommes en guerre et en guerre, il faut faire comme à la guerre. Donc, la France a réuni son Conseil de Défense national et n’a pas eu à tenir compte de la défense européenne inexistante. La question de notre souveraineté nationale étant un sujet sensible, on a fait dans l’urgence. Sans concertation ? Si nos armes militaires étaient pour beaucoup (Rafale, Scorpion, hélicoptères, …) une réussite nationale, nos armes médicales étaient en mauvais point. Heureusement, il y avait l’Allemagne et son parc de lits de réanimations supérieur au nôtre. Il y a eu des malades qui sont partis outre-Rhin. Notre voisin italien était dans le besoin, notre voisin espagnol de même. Nos frontières sont restées fermées. Cela doit changer quand la paix sanitaire aura été gagnée. La cause ses échecs, au-delà du manque des convergences signalées ci-dessus, devront être analysées avec lucidité.

3.3 – Renforcer l’Europe

3.3.1 Le gouvernance européenne

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La revue trimestrielle « Engagement » de l’ASAF (n° 124, automne 2019, pp. 46-49, M. Yves Gazzo)  écrivait « Malgré les risques d’une implosion de l’UE … à la fin tout est rentré dans l’ordre ». Les Anglais sont partis, un changement de l’équipe dirigeante européenne a été possible :

  • Mme Ursula von der Leyen (Allemagne), Présidente de la Commission,
  • M. Charles Michel (Belgique), Président du Conseil Européen,
  • M. Josep Borell (Espagne), Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de Sécurité,
  • Mme Christine Lagarde (France), Présidente de la banque centrale européenne,
  • M. David Sassoli (Italie), Président du Parlement Européen.

Image Wikipedia

La question que pose Yves Gazzo est la bonne entente de ces hauts-personnages pour la bonne marche des insitutions dans l’intérêt général du citoyen européen et de son argent. Vu les salaires encaissés nets d’impôts, nous sommes en droit de l’exiger. La bonne nouvelle dans ces nominations est un resserrement indéniable au profit des pays fondateurs, ici l’Europe de l’ouest.

3.3.2 Les objectifs communs

Les ambitions de Mme von der Layen (une dame de fer ?) sont :

  • le climat avec la mise en place d’un pacte,
  • la justice sociale vs égalité hommes-femmes,
  • un nouveau pacte sur l’immigration avec lutte contre les passeurs et les trafiquants de toutes sortes,
  • une Europe intransigeante sur le respect de l’état de droit et qui s’assume entièrement au plan international (défense européenne, .diplomatie, technologie, …)

3.3.3 La cohésion menacée

L’Europe court le grand risque d’éclater. Déjà, dans la crise actuelle, on constate une différence entre l’Europe de l’Ouest et celle de l’Est.  M. Josep Borell va avoir beaucoup à faire en diplomatie car les tendances centrifuges des derniers entrés sont divergentes (un euphémisme). Les défis sont nombreux et évoluent. L’épidémie de COVID-19 a été un révélateur.

Ce triste constat est fait face aux USA déboussolés et qui clament « America’s first » que M. Trump traduit par « Moi d’abord, les autres on verra » !

4 – America’s first !

Nous ne dirons pas America mais USA ou États-Unis. La véritable Amérique va de l’Alaska à la Patagonie. Les USA n’en sont qu’une partie de l’Amérique du Nord. Donc, le Président yankee, M. Trump tire la couverture à lui depuis son élection et tourne le dos au monde depuis un moment. Il accapare les marchandises à valeur stratégique avec ses valises de billets : ses envoyés paient cash les masques sur le tarmac des aéroports, les molécules médicamenteuses, … Ce qui n’empêche pas son pays d’être durement frappé ! Au 1/04/2020, 3.000 victimes aux USA don 40% à New-York (1.200 personnes sur 8,623 millions).

Donald Trump

Une rafle inhumaine, un hold-up répugnant sur les ressources naturelles et économiques, les USA appliquent la règle business is business. Des yankees répugnants ! Face à notre faiblesse nationale et européenne, il en profite.

Conclusions

C1- Des propositions

Nous reprenons les propositions de Madame Agnès Verdier-Molinier comme base de discussion.

  1. Suppression du poste de 1er Ministre : le chef de l’état devient officiellement le chef de l’éxécutif,
  2. Discours du président de la République devant le Congrès,
  3. Des ministres réellement responsables de leur Ministère,
  4. Un organisme d’évaluation à disposition du Parlement,
  5. Réduction du nombre d’élus à 114.000 à l’horizon 2022,
  6. Suppression des départements,
  7. Réduction du nombre de communes par fusion,
  8. Mettre en place des critères de fonctionnement (équilibre des comptes),
  9. Amélioration du référendum d’initiative populaire.

Nous y ajoutons une vielle revendication des Contribuables de l’Hérault : rendre les élus, nationaux et locaux et leur Présidents responsables de la gestion des finances dont ils sont responsables, à la suite des remontrances des Cours des Comptes (nationale et régionales).  L’Ecole Nationale d’Administration aussi doit être réformée.

C2 – Conclusion de la conclusion

Notre premier ministre Edouard Philippe ne laisse pas de nous inquièter. Il a voté contre la transition écologique. Le jour d’après va venir, vite, nous l’espérons. Plus jamais çà ! Plus jamais de pillage des ressources de la planète et de ses écosystèmes naturels ! Plus de mondialisation sans s’assurer que notre pays dispose de stocks stratégiques suffisants en matière d’armements mais aussi de molécules pharmaceutiques de base. Plus de ça, des relations inter-états solidement négociées.

Pourtant, il y a aux USA des gens honnêtes, des écologues et des écologistes éclairés qui seront capables de virer cette engeance ploutocrate, tout au moins de la contrôler.

Le mal dont nous souffrons vient de l’ignorance par nos dirigeants des lois naturelles qui régissent l’Environnement et notamment des principes élémentaires de l’Écologie.

La Terre trop belle pour mourir (Citation de Dany Dietman)

observatoire phare

Le veilleur et lanceur d’alerte




Qui gouverne la France réellement ?

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Nous reprenons la contribution d’un de nos lecteurs sur l’ancien Forum.


Prologue-Introduction

Nous n’en pouvons plus depuis plus d’un an de cette pandémie. Le premier confinement le 19 mars 2021 a coûté cher, très cher à l’économie de notre pays. Celui-ci s’est privé volontairement d’un médicament qui pouvait aider à enrayer la propagation du virus, j’ai nommé la chloroquine et l’hydroxychloroquine.

Le petit livre noir du Professeur Christian Perronne publié en juillet 2020 pose une question sur l’hydroxychloroquine, une question à laquelle personne n’a répondu clairement (page 152) :

« Le Président du HCSP, Franck Chauvin, professeur de santé publique et membre du Conseil Scientifique Covid-19 signe l’avis. Et dans cet avis, qu’est-ce qui est écrit ? Qu’il faut réserver l’hdroxychloroquine aux formes graves de la maladie. Devant le tollé suscité par ce texte chez les médecins et dans la population, le Pr Chauvin déclare quelques jours plus tard dans le Canard Enchaîné qu’il reconnaît que cet avis est absurde mais qu’il a subi des pressions pour le signer. Des pressions ? Lesquelles ? De qui ? On aurait aimé en savoir plus ! »

Le Professeur Christian Perronne a été sanctionné, il a été démis de ses fonctions au CHU de Garches. Il a récidivé avec un nouveau livre « Décidément, Ils n’ont toujours rien compris ! » (31 mars 2021). Nous citons le commentaire bibliographique :

« Sanctionné par le pouvoir, déchargé en 24 heures de son poste de chef de service, harcelé par ses critiques, Christian Perronne persiste et signe.

Mais dans ce nouveau livre accablant l’auteur va plus loin. Pourquoi ne peut-on plus débattre librement en France, notamment de tout ce qui touche à la santé publique ?

Comment expliquer la survie prolongée des incompétents qui font de la lutte contre la Covid-19 un spectacle tantôt pathétique, tantôt comique ? Certains ont disparu du paysage audio-visuel (nous ne les nommerons pas).

Pourquoi le ministre de la Santé, Olivier Véran change-t-il si souvent d’avis ? Jusqu’où va l’influence de Big Pharma sur son ministère ? … »

La question est posée, la réponse vient du livre écrit par un journaliste scientifique Xavier Bazin Big Pharma Démasqué ! : de la chloroquine aux vaccins, la crise du coronavirus révèle de face noire de notre système de santé (Guy Trédanel éditeur, 2021, 2e édition, 247 p., préface du Dr. Eric Ménat) . Nous avons déjà signalé ce livre en vous encourageant à l’acquérir et à le lire, en déclarant que nous n’avons aucun lien d’intérêt avec l’auteur et l’éditeur.

La chloroquine est-elle vraiment dangereuse ? Qu’en pensent les experts en France mais aussi à l’étranger ? D’où vient cette étude qualifiée de frauduleuse par de nombreux auteurs de frauduleuse et qui a motivé une grosse ânerie médico-scientifique ? La littérature scientifique que nous citons ne donne que la partie émergée de l’iceberg. Wikipedia donne des résultats controversés. Une mise au point est accessible qui examine cette controverse.

1. – La Lancet-Gate

L’affaire de la prestigieuse revue scientifique dénommée « The Lancet-Gate » met en cause le sérieux ce ce journal prestigieux qui était une référence dans le monde médico-scientifique. Le livre de Xavier Bazin lui consacre de nombreuses pages (pp. 33 à 42). Wikipédia dévoile le nom de la firme US qui a publié une étude le 22 mai 2020 : Surgisphere and Co. Nous citons Wikipedia :

« Le 22 mai 2020, une méta-analyse des données médicales anonymisées collationnées par l’entreprise américaine Surgisphere et publiée dans The Lancet arrive à la conclusion que l’utilisation de l’hydroxychloroquine [HCQ] est corrélée à un risque d’arythmie ventriculaire et à un plus grand danger de décès hospitalier que d’autres traitements. L’article est vivement critiqué et rétracté le 4 juin 2020, la société Surgisphere ayant refusé de communiquer les données brutes pour un audit indépendant […] ¨» [nous soulignons}..

Cette étude vivement critiquée a été rétractée par l’éditeur de la revue The Lancet. L’étude est qualifiée de frauduleuse par Xavier Bazin (p. 44). Néanmoins, elle a été à l’origine de la suspension par l’Agence Nationale du Médicament des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine, j’ai nommé Discovery. Pourtant, Xavier Bazin l’affirme (p. 44) :

« Les responsables de Discovery eux-mêmes ont décidé le 17 juin [2020], d’arrêter l’étude sur l’hydroxychloroquine, au moment où elle signalait un effet postif contre la Covid-19. »

Ce sont des faits. Wikipedia confirme que l’une des causes de l’arrêt de Discovery serait le manque de disponibilité du Remdesivir ? Que veut-on démontrer ? Qui commande en France ? La manipulation de la grosse industrie pharmaceutique est elle réelle ? Une étude frauduleuse et bidonnée a eu des conséquences graves en matière de mortalité chez des patients à qui les médias continuent de claironner qu’il n’y a pas de traitement contre la Covid-19 !

2. – Les chiffres qui sont cachés

Le journaliste scientifique Xavier Bazin démontre de manière difficile à contredire que les chiffres concernant l’action bénéfique de l’hydroxychloroquine (HCQ) ont été bizarrement occultés par des tours de passe-passe statistiques et des jeux de mots sur les résultats. Tout a été fait pour occulter les effets bénéfiques sur les patients, dans les tous premiers moment de l’infection CoVid19 et dissimuler les effets délétères de l’antiviral RemDésivir de Gilead, anviviral difficilement disponible, aux effets délétères reconnus par l’OMS sur le foie et les reins des patients traités avec ce produit à 2.000 € l’unité de traitement. Alors que l’HCQ, vieille molécule, ne coûte que quelques centimes le comprimé disponible en masse et administré par comprimé voie orale. Le RemDesivir doit être administrè en milieu hospitalier par perfusion médicalisée.

Pourquoi deux poids et deux mesures ? Le géant pharmaceutique Gilead Sciences a-t-il soudoyé tous les acteurs médiatico-médical ? Contre un traitement ne rapportant plus de juteux revenus (HCQ) dont l’efficacité a été minorée voire niée ? Le Lancet-Gate est un évênement fâcheux qui n’a portant pas ébranlé la conviction de nos Hautes-Autorités sanitaires françaises et européennes. Gilead Sciences gouverne-t-il la France et l’Europe ? La lecture attentive des sites Internet qui sont cités par l’auteur journaliste scientifique Bazin constitue un acte d’accusation grave contre l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (pp. 51-81) et son homologue européen, l’Agence Européenne des Médicaments. M. Bazin n’est pas le seul journalise scierntifique à s’être interrogé sur les scandales suscités pat ce que la justice pourrait qualifier de délit de favoritisme ! La controverse sur les conflits d’intérêt de l’ANSM-AFFSP fait l’objet d’un paragraphe des plus intéressants !

Les casseroles que traîne l’AFFSP-ANSM portent le nom de Médiator, Depakine, Levothyrox, etc. Cette agence renommée ANSM en 2012 traîneraît un lourd passif de conflits d’intérêt de ses experts !

Il s’agit d’un domaine touchant à la Santé des Français ! Face à une « gripette » mortelle qui a ravagé des pays (Brésil : 470.000 morts !). C’est une maladie mortelle si on ne prend pas les mesures adéquates pour empêcher la propagation.

La question se pose de savoir qui exerce réellement le pouvoir dans notre pays, face à cette pandémie et aux débuts hésitants de la réponse sanitaire face à la maladie Pour faire le point, les sites Internet ne manquent pas et les livres publiés par des professeurs de médecine. Pour faire face à une invraisemblable multiplication de comités et de conseils divers. Pourquoi ce foisonnement apparent de nids à bureaucrates ? Nous allons essayer de répondre.

3. – La dilution des responsabilités

3.1. – Le sommet de l’état ou la base : la Présidence

On peut considérer l’organisation administrative de notre pays vue comme une pyramide ou un gigantesque mille-feuilles. A la base (ou au sommet, selon comme on se place) est le Président de la République, Monsieur Emmanuel Macron (énarque et banquier élu avec une incroyable abstention 25,4%). Il dispose d’un cabinet bien garni en collaborateurs, chargés de mission et d’un cabinet militaire.

3.2. – Le Gouvernement, les ministres et consorts

Le Premier Ministre apporte son concours (il dispose lui aussi d’un Cabinet bien fourni en collaborateurs) et contrôle ce que font ses ministres, en particulier le Ministre de la Santé (un médecin neurologue avec son cabinet ministèriel). Celà fait trois hommes et leurs collaborateurs (faites le compte !). Le socle est déjà bien garni, il faut lui ajouter les directions opérationnelles techniques :

  • DGOS ou direction générale de l’offre des soins,
  • DGCS ou direction générale de la cohésion sociale,
  • DSS ou direction de la sécurité sociale,
  • CNAMTS ou caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés,
  • les 18 ARS ou agences régionales de la santé (le Préfet y siège mais son pouvoir de décision est à démontrer),
  • ASPF ou agence santé publique France,
  • ANSM ou agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé,
  • HCSP ou haut-conseil de la santé publique,
  • ANM ou académie nationale de médecine,
  • CNE ou comité national d’éthique.

Ce qui nous fait treize administrations censées être dirigées par le Président via le Premier ministre et celui de la Santé. Vous pourrez faire le compte de « compétences » en place. Mais il faut encore une couche au mille-feuilles. Le Président (Jupiter tonnant) en rajoute une couche spécialement créée pour le CoVid-19 :

  • CS ou Conseil scientifique,
  • CARE ou comité analyse, recherche et expertise,
  • Comité vaccin Covid19,
  • Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale,
  • CCL-COVID ou Comité de Contrôle et de liaison Covid-19,
  • Comité vaccinal des citoyens (tirés au sort : les 35 alibis !),
  • Task-force vaccins (vous connaissez ?),
  • Conseil de défense,
  • Cellule interministèrielle de gestion de la Crise COVID,
  • CTV ou Comité technique des vaccinations de la Haute-Autorité de santé.

Le Professeur Perrone (Décidément ils n’ont rien compris.- Albin Michel, 2021) y rajoute un conseiller communication de la crise, une ancienne de chez ENGIE proche de Xavier Bertrand. Il est vrai qu’après la communication catastrophique de Madame N’DIAYE !

Le Professeur Perrone résume :

« … Un Président, 2 ministres, 13 conseils, agences ou organismes existants spécialistes de la santé. On en a mis 10 de plus, et une conseillère. Ca fait du monde … » (pp.99-100)

La question se pose de savoir s’ils travaillent ou s’ils s’agitent dans le désordre ? Des personnalités (un Général de l’Armée assisté d’une inspectrice de l’administration) font un rapport (demande par le Primat des ministres) conclut à un manque de cohésion dans la chaîne de commandement, chacun travaille dans son coin pour un résultat nul (résumé Perrone 2021, p. 100). La liste est accablante, nous dirions une agitation stérile et une dilution des responsabilité ! C’est pas moi, c’est l’autre ! Aucune coordination ! Nous renvoyons aux pages 99 à 105 pour décrire ce qu’un certain autre général aurait qualifié de chienlit !

3.3. – Et les consorts

Le livre du Professeur Perrone (2021) est féroce. Il y a les autres, les souterrains plus ou moins visibles : des USAsiens, conseillers et profiteurs en tous poils ! (pp.

  • Société Bain & Company, une USAsienne qui est censée piloter la France dans le dépistage du Corona-Virus (Marianne, 4 avril 2020),
  • Microsoft et Cie récupère l’hébergement de l’intégralité des données de santé des Français (pourquoi ? où est l’appel d’offres international ? avant la passation d’un marché public d’état !),
  • cabinet de conseil USAsien McKinsey & Company en matière de communication (a-t-on besoin de communication ou d’opérationnels dans nos hôpitaux ?).

Le Professeur Perrone souligne le caractère multi-conseillé du Président de la République. Au cas où ? La dilution de la responsabilité joue : c’est pas moi, c’est l’autre ! La paperasse fait tampon. Et tout ce monde suce la mamelle financièrement généreuse de La Princesse : dos large et mamelle généreuse ! Quoi qu’il en coûte ?

Et il y a la couche Europe du mille-feuilles ! Le Parquet européen dont on nous annonce aujourdh’ui la création (1/06/2021) va avoir du travail. L’Agence européenne des médicaments va devoir certainement rendre compte de son action et dénoncer les responsables du scandale du Remdesivir (Xavier Bazin 2021, pp. 71-84), un remède inefficace et dangereux. Celà n’a pas empêché l’Europe.d’en commander pour plusieurs millions de dollars (des €uros ici). A suivre !

4. – Réponse : qui gouverne ?

La réponse à la question sur « qui gouverne la France ? » Son gouvernement, bien sûr, son pouvoir exécutif incarné par son Président de la République, Monsieur Emmanuel MACRON. C’est lui le CHEF, le multiconseillé : un général chef d’état-major général l’a appris à ses dépens. C’est un super key opinion leader (un KOL) ! Dans le cas de la santé publique et de la pandémie. Comme tel, il a le droit à toutes les attentions de ceux qui cherchent à imposer LEUR façon de voir. Les manipulateurs et les manipulés, les ILS des deux titres du Professeur Perronne. Xavier Bazin, le journaliste scientifique (mai 2021) n’hésite pas, il dénonce dans son livre BIGPHARMA, c’est à dire un certain conglomérat d’intérêts financiers gigantesques qui domine l’industrie pharmaceutique, plus particulièrement démonté (Bas les masques …, pp. 187-221). Et là, apparaît clairement la confusion entretenue sciemment ou par ignorance entre la recherche scientifique et l’art de pratiquer la médecine.

4.1. – La recherche scientifique

La recherche scientifique est l’action menée par des scientifiques en vue de produire et de développer des connaissances. Cette recherche est plurielle, menée par des grands organismes institutionnels (CNRS, CEA, INRAE, INSERM, ….) et des Universités. Les domaines sont les sciences physiques, mathématiques, biologiques, humaines, médicales, environnementales, … La Science progresse par observations, déductions, expérimentations, appuyée selon les domaines sur de modestes feuilles de papier et des tableaux blancs (en mathématiques essentiellement) comme de grands équipements coûteux (CERN). Nous nous intéressons particulièrement, ici, au domaine de la recherche médicale. Cette recherche s’exerce sans expérimentations sur l’être humain, c’est strictement interdit ! Les observations sont faites dans les centres hospitaliers universitaires autour desquels gravitent des centres associant médecins praticiens, chercheurs fondamentalistes et personnels techniques d’appui (ingénieurs de recherche, d’études, techniciens de laboratoires, …). Les observations sur les patients en cours de traitements, les autopsies de patients décédés, les expérimentations animales, … sont les seules sources de données. Alors qu’en est-il de la mise au point des remèdes, les médicaments ? Ces derniers sont produits par l’industrie pharmaceutique laquelle investit des sommes considérables pour développer de nouvelles molécules qu’il faut bien pouvoir tester. Ce sont les essais cliniques :

« […] qui permettent d’évaluer de nouveaux traitements […] ou de nouvelles modalités de soins. En effet, avant de proposer de nouveaux traitements à tous les patients concernés, il est impératif de prouver que ces nouveaux traitements sont efficaces et bien tolérés. »

Là se place le nœud du problème : le contact entre l’exercice de la médecine, l’art de guérir des patients et la recherche médicale ou à vocation médicale.

Une maladie peut être mortelle, le médecin qu’il soit généraliste sur le terrain ou le grand professeur et chercheur, a le devoir impératif (serment d’Hippocrate) de guérir son patient avant toute chose et de tirer le meilleur parti des remèdes existants (molécules existantes et éprouvées) sans effets secondaires mettant en danger la vie de ce dernier.

La recherche scientifique médicale est menée surtout par des médecins, des professeurs de médecine surtout. Là se pratiquent des essais cliniques qui obéissent à des protocoles dont le but n’est pas de guérir mais de mettre au point de nouveaux remèdes. Le pouvoir de guérison se fait en comparaison avec des groupes de patients à qui on donne de l’eau claire, salée ou sucrée (placebo) : une substance sans pouvoir soignant et qui dans le cas d’une maladie mortelle peut entraîner la mort de tout ou partie du groupe placebo. Il y a là une contradiction absolue avec la mission de guérison, l’essais clinique est une expérimentation de substances sur l’être humain et en cas de maladie potentiellement mortelle, le placebo est une absence de soins !

4.2. – L’art de guérir les patients

Le médecin, celui qui traite des patients exerce son art en diagnostiquant son patient et en lui prescrivant un traitement. Il peu aussi estimer que l’état de son patient nécessite une hospitalisation plus ou moins lourde en confiant son patient à un centre hospitalier privé (clinique, …) ou public (CHU, …). L’art de guérir va de pair avec la liberté de prescription du médecin lequel a suivi plus de 7 ans d’études générales sanctionnées par un Doctorat en médecine. Je passe sur les années d’internat, sur l’externat, les spécialisations. Des années d’études dont le sommet est le Professorat en médecine et une carrière avec des responsabiltés en centres hospitalo-universitaires.

Il fut une époque assez récente où le médecin délivrait une ordonnance et où un Docteur en pharmacie composait le remêde, le médicament, dans son officine !, sa pharmacie. On est passé au développement de grands laboratoires développant des spécialités pharmaceutiques issues de la recherche bio-physico-chimique, brevetées pour 20 ans en vue de rapporter des revenus aux laboratoires et à leurs actionnaires. Là, le profit vient corrompre le processus vertueux pour faire de l’industrie pharmaceutique un producteur de juteux dividendes (des dizaines de milliards d’Euros ou de Dollars). Xavier Bazin (2021) affime (p. 193) qu’ils forment

« un cartel anti-concurrentiel par définition, qui opèrent de surcroît un marché dans un marché administré dans lequel les États autorisent les médicaments, fixent les prix et, dans la plupart des cas, en assurant le remboursement ».

On est loin des sources, le cartel des industries pharmaceutiques (10 groupes, 50% du marché mondial) a pris la main sur la santé publique, notre santé. Nous vous laissons le plaisir de découvrir comment ce cartel, Big-Pharma, a pris le pouvoir mondialement et dans notre pays en particulier qualifié de « très perméable à l’influence » (exemple cité par Xavier Bazin Mme Agnès Buzyn, ancienne Ministre de la Santé et médecin, prédécesseur de M. Olivier Véran, lui aussi médecin (neurologue).

4.3. – L’influence au plus haut niveau

Le journaliste scientifique Xavier Bazin dénonce dans son livre (p. 194) un certain dîner (référence à un article de Médiapart) le 8 juillet 2019 où le Chef de l’État, en compagnie de son Ministre Buzyn, invite plusieurs représentants de l’Industrie pharmaceutique. Xavier Bazin souligne que, coïncidence, le lendemain 9 juillet, Mme Buzyn annonce le déremboursement de l’homéopathie (notre infra p. 195). Quelle coïncidence fâcheuse ! Un de nos lecteurs a décortiqué pour nous l’article de M. Mérôme Jardin (MEDIAPART) et a découvert le site de l’APM-News qui annonçait pour le 8 juillet 2019 la réception offerte à Big Pharma le 8 juillet 2019 à l’Élysée (La pharma mondiale reçue …). On découvre qu’une autre réception a bien eu lieu le 9 juillet 2018 « Un dîner à l’Élysée » la veille de la réunion du CSIS le 10 juillet 2018. On se demande pourquoi ces réunions au sommet de l’État ? La coïncidence entre ces réunions et certaines décisions favorables à l’industrie pharmaceutique bio-chimique est troublante. Si Jupiter domine bien depuis son poste de Président de la République, lui et ses ministres semblent entendre des murmures provenant de Big-Pharma, du cartel anticoncurrentiel dont nous avons cité ci-dessus le rôle joué dans un marché administré, régulé, financé par notre Sécurité Sociale, la Princesse au dos large qui paie champagne, vins fins et mets raffinés offerts dans ces dîners entre hauts-personnages !

Big-Pharma a trouvé là un ancien banquier dont l’action en ce début de pandémie en octobre 2019 a failli amener notre pays à la catastrophe économique et sanitaire. Est-ce une coïncidence si on trouve sur le site de SANOFI un point sur la situation du Plaquenil et une mise en garde contre le Plaquenil associé à … (hydroxychloroquine et azithromycine). Gageons que le Professeur Didier Raoult saura réagir à cette attaque contre son traitement qui marche si bien contre la CoVid-19 !

observatoire phare

Le veilleur et lanceur d’alerte




Vérânerie chloroquine vs remdesivir

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extrait bandeau IHEDN site institut

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Un nouveau terme a été lancé sur les ondes des radios, la vérânerie, composé de ver(an) et ânerie. Ce terme n’a plus été repris dans le paysage audio-visuel ? Les Grandes gueules de RMC n’ont pas fait florès mais la dernière publication citée dans votre blog (ouvrage de Xavier Bazin, Big Pharma démasqué, mars 2021) accuse clairement Monsieur le Ministre de la Santé d’avoir déroulé une histoire « la plus fantasque » entendue dans « ma vie », dixit M. Bazin (pp. 21-70, du Lancet-Gate aux EHPAD.

Le lecteur de ce livre très clair désigne M. Véran comme responsable. Il est LE MINISTRE, il a entériné une décision, il l’a signée, il a gobé une étude frauduleuse de la revue The Lancet, allant jusqu’à interdire dans un premier temps un des médicaments « les plus sûrs qui existent ». Pourquoi ?

Le processus a été initié par son prédécesseur, le médecin Dr. Agnès Buzyn qui avait commencé le processus en classant l’hydroxychloroquine parmi les substances vénéneuses. Il a fallu l’intervention énergique du Professeur Raoult pour autoriser les médecins hospitaliers à le prescrire sous des conditions très précises. Un comble pour un médicament « très sûr » (p. 35).

Un citoyen vigilant


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Un observatoire




L’état profond source de blocages ?


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Introduction

La crise sanitaire majeure qui a frappé notre pays, ses voisins et une grande majorité de pays de notre planète est une pandémie due à un virus émergent. Un virus qui a émergé de la ville de Wuhan (province du Hubei, République populaire de Chine). Ce virus appartient à la famille des Coronavirus (virus à Couronne). Il a été baptisé SARS-CoV-2 et provoque une maladie, le CoViD-19.

Une des conséquences de cette crise majeure a été de mettre en lumière un certain nombre de carences administratives dans notre pays, des « lourdeurs » qu’a dénoncées la plus haute autorité de notre pays, M. Emmanuel Macron soi-même, le chef de l’État et Président de la République. Il est le chef, certes, mais il se heurte à un super-pouvoir, celui des bureaucrates et particulièrement des énarques (anciens élèves de l’École Nationale d’Administration) dont il est un des purs produits.

L’hebdomadaire Le Point (n° 2487 du 23 avril 2020, pp. 34-36) parle d’un « État profond ». Nous citons « Comme ses prédécesseurs, Emmanuel Macron s’est entouré de conseillers issus des grands corps de l’État … mais tout en adorant critiquer ceux-ci. ». Un paradoxe !

Nous n’inventons rien mais nous rapprochons et persifflons un peu.

1 – Les bureaucrates français

L’hebdomadaire que nous citons ci-dessus, sous le titre général « Les bureaucrates auront-ils notre peau ? » consacre plusieurs pages à la crise et à ses conséquences (pp. 5-59). D’où vient cette bureaucratie qui nous étouffe ?

1.1 – Les ancêtres : les scribes

D’ou viennent les scribes ?La bureaucratie n’est pas une invention française ni européenne. De tous temps, les puissants ont compris que pour gouverner, il ne suffisait pas d’avoir des armées puissantes. A côté de la caste militaire, il fallait une caste d’administrateurs. Ce furent les scribes. Les Chinois avaient les mandarins et le mandarinat. Les égyptiens avaient les scribes. Nous avons les énarques (les ancien élèves de l’ENA).

1.2 – Les énarques

Le terme énarque désigne les anciens élèves de l’École Nationale d’Admininistration. Notre Président a déclaré vouloir supprimer cette école. Elle forme une élite administrative dont la situation de fait est de contrôler toute la pyramide administrative depuis le sommet. Alors que nous sommes en démocratie et qu’il existe constitutionnellement trois pouvoirs  :

  • le pouvoir exécutif, exercé par le Gouvernement ;
  • le pouvoir législatif, exercé par le Parlement et le Sénat ;
  • le pouvoir judiciaire, exercé par les magistrats.

Les pouvoirs sont, en principe, séparés.

1.3 – Noblesse oblige

Noblesse oblige, c’est une expression qui est devenue un proverbe et qui signifie que « quiconque prétend être noble, doit se conduire noblement ». Traduit de nos jours par « On doit agir en conformité avec la situation qu’on occupe, avec la réputation qu’on s’est acquise ». Qui « on » ? Ceux qui nous gouvernent. Nous sommes en démocratie mais de fait, il existe une autocratie collective, la bureaucratie que dénonce l’hebdo Le Point.  Le législateur a mis en place, à compter de 1679, ce type de recrutement : la fonction publique. Les « fonctionnaires » (on ne les appelait pas ainsi à l’époque) étaient recrutés par concours ou sur tires et étaient soumis à des obligations strictes de résidence, droit de réserve et ponctualité. Ceci devait éviter le clientélisme et garantissait une rémunération fixe. La Révolution de 1789 supprima les offices mais reconnut le libre accès aux fonctions publiques sans autre distinction que celle des talents (article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). Le statut actuel découle de l’action du Gouvernement provisoire de la République française qui élabore alors un statut général des fonctionnaires adopté par l’assemblée nationale constituante et devenu la loi du 19 octobre 1946. Ce statut général est remplacé par l’ordonnance du 4 février 1959 à la suite de l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution du 4 octobre 1958. Les fonctionnaires sont titulaires et qu’il s’est créé une Haute-Fonction Publique destinée à encadrer dans le cadre des grands corps d’étatcool wink

1.3.1 Les corps de fonctionnaires

Les corps de fonctionnaires se sont organisés sans qu’il existe le moindre concept juridique de « Corps ».

L’existence des corps de fonctionnaires est une spécifité française. La hiérarchie des corps (selon Wikipedia) est la suivante, à la fin de la 2e Guerre Mondiale :

Actuellement, le haut du pavé est tenu par le corps de l’Inspection Générale des Finances. Deux Présidents de la République en viennent : : Valéry Giscard d’Estaing (ENA), Emmanuel Macron (ENA)

Deux corps dominent également, créés pour les besoins et qui ont donné des Présidents de la République :

D’autres fonctions publiques ont été créés. Notamment le corps de la recherche. Il faudrait citer tous les corps actuels ?

1.3.2 Les autres fonctions publiques

Il existe des fonction publiques qui viennent compléter la fonction publique d’état. Ce sont :

A ces corps correspondent des modes de recrutement passant ou non par de grandes écoles ou des instituts spécialisés. La magistrature a son propre système de recrutement.

1.3.3 Les établissements publics

Les établissements publics sont des personnes morales de droit public financés sur fonds publics. Ils dérogent aux règles de la fonction publique. Ils exercent des missions d’intérêt général.

1.3.4 La notion de gouvernement parallèle

Le gouvernement parallèle ou « État profond » est une expression employée par notre Président. L’hebdomadaire Le Point (n° 2487 du 23 avril 2020,  pp. 34-36) mentionne que c’est un pouvoir de fait qui résulte de ce que se sont constituées de véritable féodalités administratives avec une certaine hiérarchie établies en fonction des prestiges historiques administratifs et techniques. Un tel édifice a favorisé un certain corporatisme qui vient de loin.  L’Ecole Nationale d’Administration semble être le pivot autour duquel s’articule ceux qui ont été qualifiés d’«intouchables d’état » par différents auteurs. A tous les niveaux, les énarques s’établissent avec une hiérarchie qui place au sommet des cabinets (présidentiel et ministériels) des énarques. Une calamité française ! Le sommet de la pyramide serait situé au niveau du chef des inspecteurs des finances.

Que le chef de l’État en ait fait mention et que cela soit rapporté par la presse (Marianne 28/05/2019,  Le Monde 11/09/2019, …) ainsi que l’hebdo Marianne du 23/04/2020, montre bien que cette engeance existe et prétend tirer les ficelles.

Wikipedia rapporte « L’État profond, transcription de l’américain deep state, est un concept politique qui désigne, au sein d’un État ou de sa bureaucratie, une hiérarchie parallèle, une ligue, ou une entité informelle qui détient secrètement le pouvoir décisionnel, manipulant ainsi l’État de droit. ». C’est grave mais je ne suis pas surpris. J’ai été témoin dans le ministère où j’exerçais de la manière et avec l’aval de qui étaient choisis les directeurs de cabinet des ministres venant de la société civile ou n’appartenant pas à la majorité politique du moment.

Cet état profond se manifeste par des groupes informels d’influence (groupe Bilderberg, groupe Le Siècle), des associations (Les Gracques, …).

2 – Les collectivités territoriales

Les collectivités territoriales en France sont des personnes morales de droit public. Elles exercent des fonctions dévolues par l’Etat. Elles sont placées sous la tutelle des Préfets qui représentent l’État central. Elles emploient des fonctionnaires territoriaux formés dans en ensemble de Centres de formation de la Fonction publique territoriale (CNFPT).

2.1 – Le mille-feuilles administratif

Depuis quelques années, les électeurs assistent à l’empilement des strates administratives, un véritable mille-feuilles :

Chaque niveau fonctionne avec une assemblée et un président qui exercent leurs compétences.

Historiquement, il n’y avait que les régions, les départements et les communes. On a voulu regrouper les communes pour faire des économies d’échelles. Il a été créé les intercommunalités avec objectif de supprimer les départements. Enfin, la loi NOTRE pour bien fixer la réorganisation territoriale, a vu le renforcement des compétences des régions et la diminution des compétences des départements et des communes vers les intercommunalités. Des compétences de l’État  ont été également transférées La réforme s’est arrêtée et a, pour le moment, manqué ses objectifs.

2.2 – Les objectifs manqués

L’objectif principal du point de vue fiscal qui était de diminuer la pression fiscale locale n’a pas été atteint car la diminution escomptée des effectifs en personnels n’a pas abouti, des doublons ont persisté. La pression fiscale a été diminuée de manière forcée avec la suppression de la taxe d’habitation. La suppression, à terme, des départements au profit des intercommunalités a avorté. On a ajouté une couche de plus au millefeuille administratif au lieu d’en supprimer une.

2.3 – Le poids du dinosaure ou du mammouth

Le dinosaure étatique (le mammouth) a grossi. Le millefeuilles a épaissi. Au niveau des régions, il y a une Préfecture de région avec un Préfet de région qui exerce une certaine tutelle de l’État sur l’administration et les élus régionaux. Le Préfet du département exerce sa tutelle sur les 3 autres niveaux. Chaque Préfet a son administration.

Les Préfets n’ont pas autorité sur la Santé, l’Éducation nationale et les affaires militaires. A la Santé correspondent les Agences Régionales de Santé, à l’Education nationale les Recteurs et à l’Armée les Délégués à l’accompagnement Régional.

La conséquence de l’inflation administrative entre le mille-feuilles territorial et le niveau national se compare aux dinosaures qui ont démesurément grossi  sans que la vitesse de transmission de l’influx nerveux n’ai augmenté. Bien que le développement des réseaux de communication et des moyens ait permis la communication rapide, les différents niveaux ajoutent les inerties des responsables administratifs. C’est là qu’intervient la remarque « Le bureaucrate se prend pour « le phénix des hôtes de ces bois » » chère à M. Jacques Bichot (Le Point, n° 2487, 23 avril 2020, p. 38).

Dans la crise sanitaire due au SRAS-CoViD-2, le dinosaure administratif a mis du temps à ressentir l’agression dont le pays a été victime. Pour diverses raisons mais surtout parce que nous n’étions pas prêts, surtout dans la haute fonction publique, celle qui est à la tête de la France et qui n’a pas écouté les scientifiques qui tiraient les sonnettes d’alarme (cause toujours ?).

3 – L’administration de la France face à la pandémie

Le virus a frappé, nous n’étions pas préparés. La France n’était pas préparée. Le système de santé était en pleine « réorganisation » avec des grèves notamment des services d’urgence. Avec insistance la presse s’est faite l’écho des réticences de notre Haute-administration à fermer les voies empruntées par les chaînes de contamination, notamment les frontières. Le brontosaure a mis du temps à réagir face au tyrannosaures qui lui mordait la queue. Ici, le tyrannosaure était une minuscule particule d’acide ribonucléique ARN organisée en virus, mesurant  quelques millionièmes de mm, visibles seulement avec de puissants microscopes mais virulent ! Leur finalité, se reproduire en infectant un être vivant pluricelluleaire.

J’ai été personnellement plongé dans le marasme des hôpitaux avec trois passages aux urgences espacés de 2 à trois semaines de septembre 2019 au 23 février 2020. Entré à 19h00 pour la première, j’ai dû attendre 3h du matin un IRM et une hospitalisation à 7h00. La seconde a été plus rapide. Entré à 19h30, j’ai été pris en mains à 2h du matin pour une radio. Lors de la 3e, toujours à 19h00, j’ai vu le jour se lever en entrant dans ma chambre. Le personnel a fait le maximum et les 34 jours d’hospitalisation, je n’ai jamais manqué de soins éclairés et d’assistance. Je leur doit d’être debout et en forme. Pourtant depuis quelques années, les bruits de fermeture de petits établissements pour causes d’économies ne cessaient d’être dénoncés par les médias. Cause toujours !

3.1 – Démolition des services de santé

Sous prétexte de réorganisation, on a mis en place une machine ) raboter ! La politique de santé est pilotée au niveau régional par les Agences Régionales de Santé (ARS). Selon Wikipedia « Une agence régionale de santé (ARS) est un établissement public administratif de l’État français chargé de la mise en œuvre de la politique de santé dans sa région. ». La politique est impulsée par le Ministère de la Santé.

3.1.1 Action négative des ARS

Courteline n’est pas mort ! Les bureaucrates s’occupent d’un domaine assez limité. Certains se prennent pour « le phénix des hôtes de ces bois » (Le Point n° 2487 du 23 avril 2020, p. 38, Jacques Bichot).

3.1.1.1 Histoire de gel hydroalccolique

Le Point (n° 2487, p. 21) donne un premier exemple de « couenneries » courtelinesques. Une pénurie de gel hydroalcoolique sévère sévit. « Pharmacies, EPHAD, … Même les hôpitaux en manquent. Les fonctionnaires de l’Agence régionale de santé (ARS) sonnent à toutes les portes. Sauf une : celle des pompiers » qui avaient pu en fabriquer 300 litres avec des ingrédients qu’ils avaient retrouvé dans leurs stocks ! L’ARS considérant que les pompiers ne relèvent pas du même ministère, les agents de l’ARS ont interdiction d’accepter l’offre !

3.1.1.2 Coût des lits d’hôpital

Depuis plus de 10 ans (Le Point, n° 2487, p. 38), les ARS ont poussé à la réduction du nombre de lits. On a favorisé les chirurgies ambulatoires. L’opéré sort quelques heures après son opération. On réduit les dépenses hospitalières mais pas les dépenses de santé : un lit occupé coûte moins cher que l’intervention à domicile d’infirmiers libéraux. Ubuesque ! L’hôpital dépense moins, la communauté paie plus cher.

3.1.1.3 Achats de matériels

Les scanners se sont révélés très utiles dans le dépistage du CoVid-19 par l’examen des poumons. De mon passage en hôpital, j’ai pu toucher de près la grande sollicitation des matériels d’imagerie médicale pour toutes sortes d’affections. J’ai appris récemment que les ARS  n’autorisaient les achats de scanners qu’au compte-goutte. Comme dit la fable « la fourni se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue ». J’ai pu néanmoins apprécier le fronton des énormes machines blanches avant d’y être avalé : SIEMENS ! Une machinerie allemande ! Il y a d’autres fabricants, la France a disparu du PAV. Et du marché de l’informatique qui va avec. Connaissez vous des fabricants français équipant notre recherche en biologie ?

On ne peut combattre les yeux bandés. Pour se rattraper, les ARS ont mis le paquet, après ! Pour faire face aux diverses pénuries.

3.1.2 Constat d’impréparation

La « gripette » de Madame la Ministre Agnès Buzyn est devenue pandémie. L’épidémie a fait, au 16 avril 2020, 22.000 morts et 169.000 personnes contaminées, soit le pire bilan d’Europe. Si on compare l’Allemagne et la France, la comparaison est accablante, bien que cette comparaison déplait !

Ce sont 5.000 lits de réanimation pour une population de 67 millions pour la France et 60 Millions pour l’Allemagne ! Ce pays a su dépister rapidement les porteurs de virus grâce à l’emploi de tests. Nous avons manqué de tests et il a fallu enfoncer des portes d’administrations pour autoriser l’emploi de produits de médecine vétérinaires pourtant disponibles !

L’hebdo Le Point (n° 2487, 23 avril 2020, p. 23) dénonce la barrière bureaucratique qui a empêché les laboratoires privés d’intervenir, les centres de recherches et les laboratoires vétérinaires. Ces derniers disposaient de machines performantes, indépendantes des réactifs « propriétaire » du fabricant de la machine. Malgré l’Académie de Médecine qui soulignait l’absurdité de la loi interdisant à un labo vétérinaire de toucher un prélèvement humain et vice-versa Pourtant, coronavisores animales ou humaines, le virus s’en fiche lui. Passé d’un animal à l’homme. S’agit-il d’un corporatisme de biologistes ? Il aura coûté cher !

Nous avons manqué de masques, de gel hydroalcoolique, de vêtements de protection (visières, surblouses, etc.) et de respirateurs, dans une improvisation foisonnante.

3.1.3 Lourdeurs et inerties bureaucratiques

La dispersion des centres de décision a joué. Face aux structures complexes sommairement décrites ci-avant, il fallait un commandement unique ! Nous avons eu une pétaudière ! Les critiques ont plu ! Nos énarques si grassement rétribués (voir Vincent Jauvert « Les intouchables d’état », Robert Lafont : 2018, 248 pp) ont-ils été à la hauteur ? Une minorité d’entre eux ont assumé mais leur formation littéraire et juridique n’a pas permis à l’ensemble de comprendre le phénomène écologique et biologique qui a déferlé sur notre pays.

Certaines collectivités territoriales (régions et départements) ont tenté de suppléer à la pénurie de masques. Elles se sont vues confisquer leurs commandes par des Préfets ou des ARS !

3.2 – Les conséquence de notre organisation

La guerre des masques n’est pas tout. Dans cette crise, a surgi le spectre d’une France dépourvue, désindustrialisée. Nos usines sont parties à l’étranger, General Electric (USA), entre autres, a pompé nos industriels !

Le cas de l’usine de fabrication de masques de Plaintel est un des exemples, entre plusieurs centaines.  Fr3 parle d’un scandale d’état. Il suffirait de nationaliser le site et de le faire rédémmarrer mais il y a un hic !  La France a sacrifié l’usine selon l’enquête de France Info. Cette usine d’une capacité de production de 200 millions / an de masques FFP2 garantissait 180 millons / an au Ministère de la Santé. Ses machines ont été ferraillées puis détruites ! Sous le quinquennat Hollande, en 2018. Certaines machines étaient neuves ! Cliquez sur ce lien. Ce site met en cause les ordonnances Macron. Plus cynique encore : Plus cynique encore : « à l’heure de la pandémie du Covid-19, le groupe Honeywell rouvre une usine à Rhode Island, aux États-Unis, pour subvenir aux besoins américains, avec les mêmes masques que ceux fabriqués à Plaintel. » !

Depuis quelques jours, des collectivités locales, notamment la région Bretagne et le Conseil départemental des Côtes d’Armor, travaillent avec d’autres partenaires et avec l’ancien directeur du site, à un projet de relance. Celui-ci pourrait prendre la forme d’une Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Mais la relance de l’activité ne se ferait pas avant un an. !!! Nous sommes aujourdhui 28 avril 2020 à 23.293 décès !

La France a délocalisé la production des molécules de base de ses médicaments, en Inde et en Chine. Sous prétexte de payer moins cher le médicament en baissant le coût de la main d’œuvre de production et en échappant aux lois de protection de l’environnement. Car les usines pharmaceutiques polluent.

Conclusion

Citoyens et Contribuables de l’Hérault, nous avons la chance que notre région et notre département soient parmi les moins impactés par ce fichu virus !  Gouverner, c’est prévoir dit un adage qui semble oublié. Depuis 2016, l’OMS avait tiré la sonnette d’alarme : une pandémie menaçait. L’impréparation française fait rire jaune ! En Allemagne, il est dépensé 1264 € par habitant contre 1487 € en France. Il y a huit lits d’hôpital pour un habitant en Allemagne contre cinq en France. Oui mais en France, on dépense en frais administratifs 800 millions de plus qu’en Allemagne ! Les personnels de santé français (médecins, infirmiers, …) sont moins bien payés que leurs collègues allemands et italiens. D’où vient cette fuite d’argent. Où passe l’argent des contribuables ? Nous rappelons ici une citation de Georges Clémenceau « Les fonctionnaires sont comme les livres d’une bibliothèque: ce sont les plus haut placés qui servent le moins ». Ceux qui empochent de hauts-salaires sur des fonds publics doivent en tirer leurs conclusions.

Le jour d’après va venir. Il faudra bien revoir nos politiques de rémunération de toute notre pyramide administrative, feuille par feuille du millefeuille. Il faudra surtout réévaluer notre politique de délocalisations industrielle, sauver ce qui peut l’être et remettre en route les équipements et fournitures stratégiques. Le principe de précautions souvent mis en avant n’est pas contre le développement industriel durable.    !

Depuis que l’espèce humaine, l’Homme a domestiqué des animaux, dixit un de mes amis directeur de recherches à l’INRA et généticien, il y a eu sans cesse franchissement de la barrière interspécifique de l’animal vers l’homme. L’origine des maladies émergentes est là ! C’est une loi de la nature. La concentration humaine-animale et les moyens de communication ont fait le reste.

 

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Académie de médecine contre Conseil d’Etat et la Ligue des Droits de l’Homme


observatoire phare

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Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés

Info

Entendu ce soir 22 avril 2020 aux informations régionales de 19h00 sur Fr3.

L’Académie de médecine, des médecins et scientifiques supplient l’Etat de rendre le port du masque obligatoire, sans attendre le 11 mai prochain. Les Académiciens disent qu’attendre, c’est accorder trois semaines de répit au virus !

Le Conseil d’Etat peut aller se rhabiller et la Ligue des Droits de l’Homme itou avec les recours contre le port obligatoire du masque. Ceux qui savent ont parlé !

L’utilité des masques

Madame Natacha Polony, Directrice éditoriale de l’hebdomadairte Marianne, interviewvée le 4 avril 2020 à 19h20 sur RTL défend, arguments à l’appui, l’utilité des masques, ingrédient indispensable pour réussir un bon déconfinement. Elle parle de «  l’objet d’un mensonge de la part des plus hautes autorités politiques ». Ecoutez son intervention.

Le Conseil d’État aurait pu faire appel au brillant immunologiste qui vient de rejoindre ses rangs, M. Yves Lévy, époux de Mme Agnés Buzyn, récente ancienne Ministre de la Santé. Rappelons qu’elle à  « vigoureusement [mis] en cause la gestion de la crise sanitaire par l’exécutif » lors de l’interruption de sa campagne électorale pour la Mairie de Paris.

A quand l’inauguration d’une usine de masques en France ?

observatoire phare

Le veilleur et lanceur d’alerte




Il y aurait-il matière à un scandale d’état ?

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Citoyen et Contribuable

La liberté guidant le peuple, oui, liberté d’expression, d’exprimer notre dégoût devant ce que un de nos amis a découvert en cherchant sur Internet avec le moteur de recherches Google !  Je lui donne la parole, en respectant son anonymat d’observateur citoyen intègre dans le cadre d’un site citoyen.

CheckNews est un moteur de recherches géré par des journalistes, lancé par Libération. Toute vérité n’est pas bonne à dire, nous rendons hommage au média de presse « Libération » et à son moteur de recherches.

En cherchant avec Google, nous sommes arrivés sur cette réponse à une question et à une réponse, sous la responsabilité de  Pauline Moullot , Fabien Leboucq et Anaïs Condomines, 28 mars 2020 à 12:45 (cliquez sur ce lien). A chaque nom de journaliste correspond, sur la réponse, à un article au contenu explosif.

La controverse est violente ! Alors qu’il faudrait être pragmatiques, concrets, pratiques, laissant de côté le formalisme académique et combattre le Corona Virus, empêcher que des gens meurent.

Nous serions en présence d’un scandale d’état, les fils aboutiraient au professeur Yves Lévy sur lequel planerait une accusation grave portée sur le réseau Wikipedia (cliquez sur ce lien). Ce professeur et immunologue est l’époux de Mme Agnés Buzyn, ancienne ministre de la santé du gouvernement actuel. Le professeur Didier Raoult et l’ancien directeur de l’INSERM sont loin d’être des amis. Le journal Le Monde l’a dénoncé dans un article écrit par Pascale Santi et Florence Rosier (Publié le 24 octobre 2017 à 10h00 – Mis à jour le 24 octobre 2017 à 11h53 :  Cliquez sur ce lien). Vingt réponses ont été faites à la question d’un internaute, « Brouazin » posée le 25 mars 2020.

La question reçoit en réponse 20 citations commentées par des articles de journaux. Un commentaire final est que « La chloroquine serait un possible « scandale d’état », selon une publication « virale» ! ».

La conclusion

Plusieurs affirmations de ce texte [lequel ?] sont fausses ou hors-contexte.

Notre avis de citoyens 

Il ne nous appartient pas de jouer aux justiciers mais de défendre l’intérêt des contribuables que nous sommes.  Des médecins ont porté plainte, nous espérons que la justice passera sans complaisance pour ceux qui ont failli et n’ont pas pris les dispositions pour éviter l’hécatombe en cours !

Nous sommes consternés de la légèreté avec laquelle sont confondus, es noms sont prononcés dans les médias sonores ou télévisuels, en vrac, par les journalistes et les hommes-femmes politiques à propos des anti-paludéens et de leurs dérivés, cités dans la presse :

  • chloroquine : le dictionnaire Vidal est un document clair, difficile à contester.
  • hydroxy-chloroquine : Wikipedia donne de très bonnes définitions (non-médicales) et dit que cette substance ne doit pas être confondu avec chloroquine !, cette molécule serait moins toxique que la chloroquine.
  • les sels de chloroquine : de là viennent de graves confusions pour le grand public (mésaventure aux USA) entre un produit industriel de nettoyage d’aquariums et une molécule pure dosés pharmaceutiquement dans un médicament.

Il ne faut pas prendre d’automédication et encore moins de produits non-pharmaceutiques. La différence entre un médicament et un poison est une question de dose, tous les biologistes et les pharmaciens le savent. Mais aussi, des noms de substances peuvent comporter le même vocable et avoir des propriétés radicalement différente : le cyanure de sodium est un produit toxique, dangereux, le chlorure de sodium est le sel de mer qui est un condiment. A ne pas confondre !

Nous sommes pour tout ce qui est positif, nous nous réservons pour ce qui est négatif.

On verra après la pandémie. Ceux qui ont agi avec légèreté devront rendre des comptes. La recherche publique, ce sont impôts qui financent.


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Patriote indigné

Tableau de Delacroix la Liberté




Gouverner c’est prévoir !

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observatoire phare

Argos Panoptes

Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés

Info

Ici, un citoyen observateur confiné chez lui, volontairement, bien avant le confinement officiel car patient à risques, exprime son amertume et sa déception face à l’imprévoyance de nos gouvernants.

Confinement du territoire national

Dès l’apparition de l’infection en Chine, le rapatriement de nos compatriotes de Chine a ramené des porteurs de la maladie. Madame Agnés Buzyn, médecin, éminente biologiste et hématologue, Ministre de la Santé qui est partie vers une mission politicienne, s’est exprimée sur le problème des élections municipales. Le Quotidien « Le Monde » du 17 mars 2020 publie « Les regrets d’Agnès Buzyn », un article que le journal Huffigton Post qualifie de bombe ! Citoyenne et médecin, elle déclare se retirer du jeu. Son attitude l’honore comme scientifique de haut-niveau, médecin et citoyenne. Elle dévoile son impuissance et les sources supposées !

Le confinement est arrivé trop tard, nos politiciens devront en rendre compte devant la Nation, nation désarmée devant l’imprévoyance. La sensibilité à vif du Ministre Gérald Darmanin interrogé au micro de notre très estime J.J. Bourdin sur RMC le 18/03/2020 montre bien ces gens sur la défensive face aux critiques. M. Bourdin posait simplement la question de savoir où en étaient le déblocage des masques promis, il a eu droit en retour à une longue tirade sur le fait qu’il ne fallait pas polémiquer sur la situation au nom de l’union nationale ! M. Bourdin lui a répondu qu’il ne posait et reposait que la question : où sont les masques annoncés ! La réponse est enfin arrivée, vague ! Le problème reste entier, la France n’a pas de stocks, son industrie a trop délocalisé, l’organisme chargé de veiller aux stocks aurait été supprimé en 2016 !

Les carences du Gouvernement

De toute parts, on entend dans les radios, à la télévision, dans les médias, à côté des canulards les plus invraisemblables et répréhensibles, des voix  de citoyens et surtout de professionnels de santé qui dénoncent la politique du rabot à laquelle ont été soumis nos hôpitaux et notre système de santé de la part de politiciens grassement payés eux ! Ce matin, 19 mars 2020, sur la même antenne RMC, on apprenait qu’il y avait en France des vols de masques, qu’il y avait 1 Million de soignants à équiper à qui il fallait 5 masques par jour ! Sans compter que nos vaillants policiers et gendarmes qui eux patrouillent dans les rues pour faire respecter la loi et le confinement n’ont pas de masques ni de gants et menacent d’exercer leur droit de retrait ! Notre armée déploie dans l’est un hôpital de campagne et ses avions emmènent le trop plein de malades vers des hôpitaux moins engorgés.

Vaillants militaires, hommes et femmes, engagés dans la lutte pour compenser les carences et l’incurie !

Association de Soutien à l’Armée française

Un Ancien Auditeur IHEDN
en colère !


extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF

Association de soutien à l'Armée Française




Des bébés humains malformés

Introduction

Logo Ministère santé publique

Un de mes amis est Docteur en sciences biologiques, écologue et écologiste. Appelons le Astérix ! Un de ses amis et conseiller est Docteur en pharmacie industrielle et écotoxicologue. Appelons le Panoramix (le druide). Je leur donne ci-après la parole et sur ce site, leur lutte est citoyenne. Ce sont des Gaulois indisciplinés, insoumis, contestataires, désintéressés, des citoyens français vigilants et fiers de leur civisme. Ces enfants nés malformés ont été pourtant désirés, ils sont aimés et les parents ne s’attendaient pas à les voir ainsi. On leur avait dit que c’était une « fatalité ». Quelque chose s’est produit au cours des premiers jours de la grossesse de leur maman. Quoi ? Voyez cet article.

Il a fallu l’intervention de la Ministre de la Santé Agnés BUZYN sur les médias (RMC-BFMTV et autres) pour que l’Agence Sanitaire Santé Publique France (logo de cet article) descende de de son piédestal et cesse sont discours « y’a rien à voir, circulez ». Le licenciement de la Directrice et du personnel ainsi que la fermeture du registre « REMERA » étaient en cours au prétexte d’un manque de rigueur ! Mme Delphine BATHO, ancienne Ministre de l’Environnement déclare ce jour 2 novembre 2018 sur RMC « Je demande que l’inspection générale des affaires sociales soit saisie. » Oui, nous le demandons avec elle, appuyés sur ce qui suit. Ceux qui ont voulu « étouffer » cette affaire doivent payer.

« En Loire-Atlantique, en Bretagne et en Rhône-Alpes (Ain, village de Druillat), des bébés sont nés avec des anomalies : sans mains ou sans bras. Ils sont malformés. Les questions qui se posent, s’agissant d’êtres humains, sont : pourquoi, comment ! Trois départements en France sont concernés. Une enquête a mis à jour ce qui pourrait devenir un scandale sanitaire. L’agence sanitaire « Santé Publique France », déclare  « aucune cause y compris environnementale n’a pu être mise en évidence ». Nous, écologues et écologistes ne peuvons admettre une pareille conclusion ! Pas plus que le licenciement annoncé puis annulé de la directrice du REMERA.

Pour certains observateurs dont Yannick JADOT député européen EELV, la piste des pesticides est mise en avant. Le Ministre de l’Agriculture Didier GUILLAUME a fait des déclarations qui indignent, employant « la rhétorique scientiste et sophiste du négationnisme (blog Mediapart, 20 octobre 2018). Ce monsieur semble ignorer le principe de précautions inscrit dans la constitution que la loi fait obligation au producteur du pesticide incriminé de produire la preuve de l’inocuité de son produit. La négation politique du principe de précaution se fait en invoquant abusivement la science contre ce qu’elle énonce afin de disqualifier et de sanctionner les lanceurs d’alerte. C’est ainsi que la directrice du registre régional des malformations (un médecin) qui a alerté sur les naissances avec malformations a failli être licenciée et son équipe dispersée au 31 décembre 2018. Le 31 octobre 2018, au micro de Jacques BOURDIN (RMC et BFM-TV), la Ministre de la Santé Agnès BUZYN annonce l’annulation des licenciements mais fait appel à de nouvelles études scientifiques. Le lobby des pesticides a-t-il gagné un nouveau délai !

Madame Corinne LEPAGE ancienne Ministre de l’Environnement, avocate de renom, s’est battue depuis 10 ans, en vain, pour obtenir de Monsanto les résultats de leurs essais. Les scientifiques ont déjà répondu. La nouvelle loi votée récemment sur le secret des affaires est-elle utilisée pour protéger des producteurs de substances nocives et sanctionner les lanceurs d’alertes ? Va-t-on confondre les enquêteurs, officiels ou privés, agissant au nom de l’intérêt général avec des espions industriels ? Va-t-on refuser d’informer pour protéger le secret de substances potentiellement nocives pour l’environnement et la santé ? Les péripéties de Me LEPAGE montre tout le pouvoir d’intimidation d’une grande multinationale et son manque de coopération.

Le professeur Charles SULTAN, service d’Endocrinologie Pédiatrique du CHU de Montpellier, met en cause les pesticides qui sont tératogènes (générateurs de malformations). Il parle d’un « cluster » de malformations, c’est à dire une accumulation en un lieu restreint « qui n’est pas l’effet du hasard ». Il peut s’agir soit d’une origine génétique, soit d’une origine endocrinienne ou environnementale.

Le professeur Dominique BELPOMME (cancérologue) va dans le sens de l’élu européen Dominique Jadot lequel argue que la cause probable serait « les pesticides des champs environnants ». Le Pr. BELPOMME affirme qu’il s’agit « d’un véritable mensonge d’état » (Lettre des médecins du Sens n° 224 citée sur le site « Les symboles » en date du 10 octobre 2018). Le site Sens&Symboles évoque le « gouvernement qui n’a pas osé voter l’interdiction du Glyphosate » alors que ce produit a été jugé hautement cancérigène. Est-il tératogène, c’est à dire générateur de malformations fœtales ? Rappelons ici que selon des informations difficilement réfutables, les cas de malformations constatées dans l’Ain, en Loire-Atlantique et en Bretagne sont des « clusters » concentrés géographiquement « dans un périmètre restreint ». Cela peut-il modifier la conviction de Monsieur le Ministre de l’Agriculture lequel devrait relire le principe de précaution. Il est vrai qu’on peut mettre ses déclarations, comme le dit François VEILLERETTE, porte-parole de l’ONG Générations Futures : « On va mettre cette déclaration sur le compte de l’inexpérience ». Nous soulignons la déclaration de M. Benoît HAMON, ancien ministre : « Trois jours d’exercice et déjà porte-parols des lobbies : chapeau bas. ».

Quand les scientifiques (des gens sérieux et indépendants de tout lobby) auront analysé les cheveux ou le sang des mamans et des enfants, comparé ces derniers à des enfants réputés normaux, analysé les sols des champs environnants, du temps se sera écoulé et d’autres contaminations seront possibles. Combien d’enfants risquent de venir au monde malformés ? Quand on aura la preuve par « a + b = C », qui sera rendu responsable ? Les générations futures et ces enfants auront le droit de réclamer justice contre les lois scélérates et leurs auteurs ! « Bon appétit, Messieurs. – ô Ministres intègres ! Conseillers vertueux ! […] Soyez flétris, devant votre pays qui tombe, […] Tout se fait par intrigue et rien par loyauté, […] » disait le grand écrivain Victor HUGO par la voix de Ruy BLAS !

Nous posons la question aux ministres concernés, Agriculture et Environnement. »

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Asterix
aidé de Panoramix

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