Courbettes et salamalecs


La Primat des ministres

Un de nos amis nous communique un reportage inédit sur un voyage officiel de Mme Elisabeth Borne, notre Primat des Ministres. Nous le reproduisons ci-dessous. En quoi les contribuables et les citoyens de l`Héraul sont-ils concernés ?
Comme contribuables, il est consternant de constater une dépense d`argent public dans un voyage qui ne nous a rien rapporté. Comme citoyens, il est tout aussi consternant de constater l`abaissement du Primat de nos ministres à faire des courbettes et accepter-faire des salamalecs qui ont humilié encore notre pays : la repentance continue. Je vous laisse découvrir le texte de notre ami. Il décrit un processus d`abaissement « sucer les babouches » ou en français d`ici « lécher les bottes ».


Suceurs de babouches

Introduction

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune peut se frotter les mains. La délégation française a fait demi-tour, ce lundi 10 octobre, après deux jours passés à Alger. Deux jours qui ne resteront pas dans les annales des démonstrations de puissance de notre pays. La France, sixième puissance mondiale, s’est rarement fait à ce point promener par un pays étranger, dont le PIB atteint 3.765 dollars par habitant en 2021, essentiellement grâce à ses ressources en matières premières, contre 43.500 dollars de PIB par habitant pour la France …

On s`y attendait. Le pouvoir algérien aura pu jouir, sans bourse délier, du spectacle des courbettes réalisées sans honte par l`ancienne puissance coloniale [et ses représentants]. La France avait mobilisé le ban et l`arrière-ban. Pas moins de quinze ministres ont traversé la Méditerranée. Sur place, Élisabeth Borne a déposé, comme prévu, une gerbe au monument des Martyrs, haut lieu de la mémoire algérienne de la guerre d`indépendance menée contre la France et ses soldats d`active ou en cours de service militaire. Soit une gerbe aux anciens ennemis du pays …

Travailler pour le roi de Prusse ?

Tout cela pour … rien ou pas grand-chose. Le gouvernement algérien pourra se vanter d’avoir fait venir la moitié du gouvernement français et de l`avoir bercé des flûtes de l`amitié. Pas un accord concret, ni sur le gaz, ni sur les visas, ni sur les retours des migrants illégaux expulsés de France – les dossiers brûlants actuels. Pas un mot officiel sur la densité d`Algériens dans nos prisons et devant nos tribunaux. Le président algérien a gentiment promené ses visiteurs. « Il y a des discussions qui se poursuivent dans des domaines où nous n’avons pas encore signé d`accords », susurre-t-il, la bouche en cœur.

La visite a tourné à la foire aux protocoles : les ministres français présents sur place en ont signé pas moins de douze, truffés de belles phrases, de grandes déclarations d’amitiés et d’intentions naïves qui n’engagent à rien.

De son côté, le Premier ministre algérien Aïmene Benabderrahmane est allé droit au but : « Bienvenue aux investisseurs français en Algérie. » Les deux gouvernements ont d’ailleurs mis sur pied un forum d`affaires franco-algérien. Autrement dit, bienvenue à l’argent français ! Message reçu cinq sur cinq par Élisabeth Borne : « L`Algérie est engagée dans une ambitieuse diversification de son économie. Les entreprises françaises sont prêtes à participer à ce mouvement, à contribuer à l`amplifier », caresse le Premier ministre. C’est une nouvelle période, une nouvelle page, une nouvelle relation qui s’ouvre, explique le pouvoir. Jouez, flûtes du désert [raïtas], chantez coucous ! La France ronronne de bonheur et ferme les yeux : l`Algérie, elle, se frotte les mains. L`Hexagone est déjà le deuxième investisseur en Algérie, selon le FMI. 500 entreprises françaises emploient là-bas 40.000 salariés. Tout cela ne semble pas engager les autorités algériennes à la reconnaissance vis-à-vis de la France, loin s`en faut.

Le gaz ? Un contrat mirifique vient d`être noué avec l`Italie. L`Espagne s`approvisionne largement en Algérie. La France, elle, est revenue bredouille. [ce gaz nous a appartenu naguère]

Des problèmes réglés ?

L`immigration illégale ? Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en a, paraît-il, longuement discuté avec son homologue algérien. Les discussions se prolongent. C’est drôle, on a comme un doute sur leur issue… Les fameuses OQTF (obligations de quitter le territoire français) des citoyens algériens venus chez nous d`un bel élan de générosité mais en toute illégalité ? Darmanin aurait évoqué le sujet, discrètement, en tête à tête. En attendant, Paris fait semblant de serrer les visas, ce dont les immigrés clandestins n`ont cure. Pour Alger, la France reste une sympathique vache à lait qu`on rémunère au mieux de belles promesses et au pire d`un seau d’injures.

L’Histoire

On allait oublier la commission d`historiens désignés par les deux pays pour apaiser le climat : sur ce point, la France est proche d’un accord. On craint le pire … La France a bien fait de mobiliser la moitié du gouvernement et pas mal de kérosène au moment où les Français faisaient la queue à la pompe. Évoquant ce voyage en Algérie, Élisabeth Borne a fait part de sa satisfaction : « J`ai le sentiment que, ensemble, nous avons avancé », s`est réjoui le Premier ministre.


Nous approchons du jour où notre mémoire célèbre le souvenir des morts, le 1er novembre. Nos familles ont laissé, là-bas en Algérie, des cimetières dont une grande majorité a été profanée, les tombes éventrées, les cercueils jetés à la décharge ! Nous n`oublions pas ! Assez de baisser notre pantalon !

Le Père Siffleur




Une fausse information qui perdure

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Ici on s'honore du titre de Citoyen
Nous recevons d’un de nos amis Joël une contribution qui met l’accent sur une affaire montée de toutes pièces au sujet du 17 octobre 1961 : l’hameçon a été gobé par bien des hommes d’état et des journalistes ! Une « fake affair » tricotée par un militant et journaliste maoïste aujourd’hui décédé : j’ai nommé Jean-Luc Einaudi ! Nous reproduisons le commentaire de notre ami qui introduit la contribution de l‘historien Bernard Lugan, en vue de rétablir la vérité.


Avant le matraquage médiatique qui va s’abattre sur nous à la veille de la commémoration du « massacre » de plusieurs dizaines d’Algériens par la police parisienne le 17 octobre 1961, il est indispensable de prendre connaissance du texte qui suit. Cette légende du « massacre » a été mise en scène, trente ans après les événements, par le journaliste Jean-Luc EINAUDI, aujourd’hui décédé, militant maoïste et pourfendeur professionnel des institutions policière et militaire. Disposant de l’appui du FLN, du parti communiste et de nombreux relais de gauche et d’extrême-gauche, il a construit de toutes pièces un récit mensonger dont il a fait un livre qui sert aujourd’hui de référence à de nombreux « historiens » new-age. Pour en avoir le cœur net, Lionel JOSPIN, alors Premier ministre socialiste, a mis sur pied une commission présidée par Dieudonné MANDELKERN, conseiller d’Etat, et comportant plusieurs hautes personnalités de différentes tendances. Le résultat, remis en 1998, fut sans appel : ce prétendu « massacre » n’est qu’un sinistre montage. Il n’en demeure pas moins que tous les ans sont organisées des commémorations à la mémoire de victimes qui n’existent pas alors que les quelque 6 000 morts algériens assassinés, eux, par le FLN en métropole, de 1954 à 1962, restent plongés dans l’indifférence et l’oubli.
Bernard LUGAN, comme quelques autres, s’emploie à rétablir la vérité sur ce 17 octobre 1961. Son étude comme toutes celles qui l’ont précédée restera sans doute inaudible parce que n’allant pas dans le sens de l’histoire telle que l’écrivent une gauche et une extrême-gauche ivres de haine et d’idéologie.

Revue Afrique réelle
Revue Afrique réelle Bernard Lugan

Le 17 octobre prochain, comme chaque année, les autorités françaises, les islamo-gauchistes et le « Système » algérien vont commémorer un massacre qui n’a pas eu lieu…
Sur ce blog, ayant périodiquement à la même date déconstruit l’histoire officielle de ce prétendu « massacre », je me contenterai de renvoyer au chapitre IX intitulé « 17 octobre 1961, un massacre imaginaire » de mon livre « Algérie l’Histoire à l’endroit » en ajoutant ici quelques éléments essentiels à la compréhension du montage culpabilisateur qui nous est imposé :
1) La guerre d’indépendance algérienne se déroula également en métropole. Pour la période du 1er janvier 1956 au 23 janvier 1962, 10 223 attentats y furent ainsi commis par le FLN. Pour le seul département de la Seine, entre le 1er janvier 1956 et le 31 décembre 1962, 1433 Algériens opposés au FLN furent tués et 1726 autres blessés. Au total, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, en Métropole, le FLN assassina 6000 Algériens et en blessa 9000 autres.
2) Face à ces actes de terrorisme visant à prendre le contrôle de la population algérienne vivant en France, le 5 octobre 1961, un couvre-feu fut imposé à cette dernière afin de gêner les communications des réseaux du FLN et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins.
3) En réaction, le 17 octobre 1961, le FLN décida de manifester afin de montrer sa force, et pour tenter d’achever sa prise de contrôle des Algériens vivant en métropole.
4) Assaillis de toutes parts, les 1658 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non les 7000 comme cela est trop souvent écrit, sont, sous la plume de militants auto-baptisés « historiens », accusés d’avoir massacré des centaines de manifestants, d’en avoir jeté des dizaines à la Seine et d’en avoir blessé 2300.
Or, cette version des évènements du 17 octobre 1961 à Paris relève de la légende et de la propagande. Tout repose en effet sur des chiffres inventés ou manipulés à l’époque par le FLN algérien et par ses alliés communistes. Jouant sur les dates, additionnant les morts antérieurs et postérieurs au 17 octobre, pour eux, tout Nord-Africain mort de mort violente durant le mois d’octobre 1961, est une victime de la « répression policière »… Même les morts par accident de la circulation comme nous le verrons plus loin !!!
Cette manipulation fut réduite à néant en 1998, quand le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission d’enquête. Présidée par le conseiller d’Etat Dieudonné Mandelkern, elle fut chargée de faire la lumière sur ce qui s’était réellement passé le 17 octobre 1961 à Paris. Fondé sur l’ouverture d’archives jusque-là fermées, le rapport remis par cette commission fit litière de la légende du prétendu « massacre » du 17 octobre 1961[1].
Le paragraphe 2.3.5 du Rapport intitulé Les victimes des manifestations est particulièrement éloquent car il parle de sept morts, tout en précisant qu’il n’y eut qu’un mort dans le périmètre de la manifestation, les six autres victimes n’ayant aucun lien avec cet évènement, ou ayant perdu la vie postérieurement à la dite manifestation dans des circonstances parfaitement détaillées dans le rapport.
Quel est donc l’état des connaissances aujourd’hui ?
– Le 17 octobre 1961 à Paris, il n’y eut qu’une seule victime dans le périmètre de la manifestation… et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ? L’enquête semble attribuer cette mort à des coups de crosse de mousqueton.
– Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant « massacre » faisant des dizaines, voire des centaines de morts algériens, ni les hôpitaux parisiens, ni l’Institut Médico-Légal (la Morgue), n’enregistrèrent l’entrée de corps de « NA » (Nord-Africain dans la terminologie de l’époque). Ce qui ne veut naturellement pas dire qu’il n’y eut pas de blessés, mais mon analyse ne porte que sur les morts.
– A Puteaux, donc loin du périmètre de la manifestation, deux morts furent néanmoins relevés, or ils étaient étrangers à la manifestation. L’un d’entre eux deux, Abdelkader Déroues avait été tué par balle, quand le second, Lamara Achenoune, avait quant à lui été achevé par balle après avoir été étranglé.
– Le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan qui parvint à Maurice Legay le directeur général de la police parisienne était donc de 3 morts, pour rappel, Guy Chevallier, Abdelkader Déroues et Lamara Achenoune. Nous sommes donc loin des dizaines ou des centaines de morts et de « noyés » auxquels la bien-pensance française rend annuellement hommage !!!
Conclusion : le seul mort algérien de la manifestation est donc un Français métropolitain…
Certes, postulent les accusateurs de la France, mais les cadavres des Algériens « massacrés » par la police furent reçus à l’IML, l’Institut Médico-Légal de Paris (la Morgue), les jours suivants.
Cette affirmation est également fausse. En effet, l’Annexe III du « Rapport Mandelkern » donne un décompte détaillé des 41 cadavres de Nord-Africains entrés à l’IML de Paris du 19 octobre au 4 novembre. Pour mémoire, le 17 octobre il n’y eut aucune entrée, et 2 le 18 octobre.
Sur ce nombre de 41 morts, 25, soit 13 corps identifiés et 12 corps non identifiés sont mentionnés sous la rubrique « Dossiers pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre ». Ceci fait que les 16 autres morts n’ont rien à voir avec la manifestation du 17 octobre.
En ce qui concerne les 25 morts restants, notons immédiatement que le sous-titre de l’Annexe III est singulier car la manifestation dont il est question eut lieu le 17 octobre et non les 19 et 20 octobre. De plus, ce titre est trompeur car il laisse sous-entendre que ces 25 décès auraient donc pu être causés par la police française, chiffre d’ailleurs régulièrement et péremptoirement transformé en morts avérés par certains auteurs ou journalistes. Or :
1) Si ces derniers avaient pris la peine de lire le document en question dans son originalité et son intégralité, et non à travers ses recensions, ils auraient vu qu’en face de chaque corps est porté un numéro de dossier de la police judiciaire suivi de la précision suivante : « Indications relevées dans le dossier d’enquête de la police judiciaire ».
2) Or, grâce à ces « Indications relevées dans le dossier d’enquête de la police judiciaire », il apparait clairement que 17 de ces 25 défunts ont été tués par le FLN, la strangulation-égorgement, l’emploi d’armes blanches etc., n’étant pas d’usage dans la police française… D’autant plus que parmi ces 17 morts, quatre furent assassinés le 19 octobre, soit deux jours après le 17 octobre, à savoir un commerçant qui avait refusé de suivre la grève du 19 octobre décrétée par le FLN et deux autres ligotés et noyés par ce même FLN…
3) Cela interroge donc sur le placement de ces morts dans la rubrique « Dossiers pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre ».
Voyons le détail de cette liste :
Corps Identifiés :
– 6 furent tués par le FLN (strangulation, arme blanche, arme à feu)
– 2 décès sur la voie publique (troubles mentaux et alcoolisme)
– 1 décès par crise cardiaque le 21 octobre
– 1 décès par accident de la circulation
– 1 mort à l’hôpital Boucicaut des blessures reçues le 17 octobre.
– 2 morts dont les causes ne sont pas élucidées.
Corps non identifiés
– 7 tués par le FLN (1 arme blanche, 2 noyades, 1 noyade nu, 2 armes à feu, 1 strangulation)
– 1 mort de blessures à la tête. Blessures reçues le 17 octobre ? Nous l’ignorons.
– 1 mort des suites de blessures reçues Place Saint-Michel
– 3 morts dont les causes ne sont pas élucidées.
Conclusion, sur 25 morts « pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre », la Morgue n’en a reçu que deux décédés très probablement des suites de blessures reçues le 17 octobre. Une interrogation demeure pour l’un d’entre eux, mais sans aucune certitude.
Soit 2 ou 3 morts des suites de leurs blessures, aucun n’ayant perdu la vie durant la manifestation[2] laquelle n’a donc comme il a été dit plus haut, connu qu’un seul mort, le Français Guy Chevallier.
Nous voilà donc très loin des 50, 100, 200 ou même 300 morts « victimes de la répression » avancés par certains, et pour lesquels François Hollande a reconnu la responsabilité de la France !!!
Mais, plus encore :
1) Le « Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961 », nous apprend que du 1er au 30 octobre 1961, 90 cadavres de « NA », furent reçus à l’Institut Médico-Légal. Or, selon les enquêtes judiciaires, chaque décès étant suivi d’une enquête, la plupart de ces morts étaient des musulmans pro-Français assassinés par le FLN !!!
2) Pour toute l’année 1961, 308 cadavres de « N.A » entrèrent à l’IML, dont plusieurs dizaines de noyés. Or, toujours après enquête, il fut établi que la quasi-totalité de ces morts étaient des victimes du FLN (Harkis, partisans de la France, individus ayant refusé d’acquitter « l’impôt de guerre », membres du MNA etc.). Or, une des méthodes d’assassinat du FLN était l’étranglement ou l’égorgement suivi de la noyade…
Pour les historiens de métier, les prétendus « massacres » du 17 octobre 1961 constituent donc un exemple extrême de manipulation de l’histoire.
Quand la liberté de penser sera rétablie dans cette Corée du Nord mentale qu’est devenue la pauvre université française, ils feront l’objet de thèses car ils seront alors étudiés comme un cas d’école de fabrication d’un mythe. Comme Katyn, comme les « charniers » de Timosoara en Roumanie, comme les « couveuses » au Koweit ou encore comme les « armes de destruction massive » en Irak.
Mais, dans l’immédiat, sourds, aveugles ou simples agents d’influence, les butors Ancrecontinueront à ânonner la légende culpabilisatrice du « 17 octobre 1961 ». D’autant plus que, dans l’actuel contexte de tension franco-algérienne, Alger va faire donner ses affidés qui seront complaisamment relayés par ses habituels supplétifs de presse.

Bernard Lugan

 


[1] « Rapport sur les archives de la Préfecture de police relatives à la manifestation organisée par le FLN le 17 octobre 1961 ». Rapport établi à la demande du Premier ministre, M. Lionel Jospin et remis au mois de janvier 1998 par M. Dieudonné Mandelkern président de section au Conseil d’Etat, président ; M. André Wiehn, Inspecteur général de l’administration ; Mme Mireille Jean, Conservateur aux Archives nationales ; M. Werner Gagneron, Inspecteur de l’administration. En ligne.
[2] Dans une note infrapaginale, Brunet (2011) parle de 13 morts « certains » dont plusieurs blessés décédés ultérieurement. Or, ces morts ne sont pas documentés dans les archives de l’IML. Brunet, J-P., (2011) « Combien y a-t-il eu de morts lors du drame du 17 octobre 1961 ? ». Atlantico, 17 octobre 2011.
 
 
Plus d’informations sur le blog de Bernard Lugan.


Contribution validée par le webmaster de ce site :
ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen.jpg pour la défense de la vérité
 




Relations tendues etre la France et l’Algérie

Père siffleur

Père Siffleur

Introduction

Les relations entre la France et l’Algérie sont conflictuelles, la volonté de réconciliation entre l’ancien état colonisateur et l’ancienne colonie sont tendues. La récente tentative de visite à Alger de notre Premier ministre a été repoussée sans ménagements par le gouvernement algérien. Mais le plus inacceptable est la déclaration rapporté par plusieurs médias français de la déclaration « d’un de ses ministres [qui] a qualifié la France d’« ennemi traditionnel et éternel » de l’Algérie. ». Nous avons voulu en savoir plus sur l’identité du Ministre en question. Il s’agit du Ministre du Travail et des Affaires sociales, Monsieur El Hachemi Djaâboub. C’est un grand nationaliste algérien, un islamiste membre influent du parti Hamas algérien qualifié de proche des frères musulmans.

Cet énarque ancien élève de l’ENA d’Alger occupe des fonctions de responsabilité de niveau ministèriel depuis 2003. A lui s’applique la citation d’Amine Maalouf :

« La vertu première du nationalisme est de trouver à chaque problème un coupable plutôt qu’une solution. ».

Un mauvais conseiller des interlocuteurs dans ce conflit verbal où l’interlocuteur algérien ne répond en aucune façon aux approches conciliantes et à la volonté de notre Président et de son gouvernement de se rapprocher et de faire un pas l’un vers l’autre et réciproquement. Il n’y a pas de réciprocité du côté algérien avec de tels jeteurs d’huile sur le feu. C’est un véritable noeud gordien et il faudra bien le trancher un jour.

Nous citons l’article publié sur le site de Boulevard Voltaire (Philippe Kerlouan, 19 avril 2021) :

« L’Algérie se comporte comme un garnement qui a longtemps défié l’autorité de ses parents pour tester leur autorité, redouble d’insolence. »

Nous dirions plutôt un voyou qui, 60 ans après avoir obtenu son indépendance (5 juillet 1962), fait preuve de la plus grande mauvaise foi alors que la première école destinée aux jeunes kabyles en 1873 fut ouverte par la Congrégation des Pères Blancs. Les nombreux soldats-instituteurs mobilisés pour lutter contre le FLN furent affectés dans des régions qui n’avaient jamais connu d’écoles. Oui mais voilà, il s’agissait d’enseigner la langue française et non l’arabe.

Un de mes amis né au Maroc, ayant fait la majorité de ses études supérieures à Rabat nous disait tous les efforts après l’indépendance d’arabiser l’enseignement. Il a été témoin oculaire et auditif des déclarations sur l’archaïsme de la langue arabe classique dans un pays parlant des dialectes locaux plus voisins et dérivés de l’arabe. Il a fallu, au Maroc, moderniser la langue et son écriture. Longtemps, il a fallu former de bons enseignants en langue française avant de les arabiser. Cet ami a été un des enseignants en biologie. Il y a eu aussi une volonté d’arabiser en Algérie.

Ph. Kerlouan affirme que :

« l’arabisation de l’enseignement ne fut pas un facteur de progrès. Ce sont ses propres carences que le gouvernement algérien reproche aujourd’hui à la France. ».

C’est là l’origine de la haie exprimée par le Ministre algérien Djaâboub. Il y a eu lors de l’indépendance une migration massive de ce qui faisait la force vive d’une économie notamment agricole qui ne s’est pas tarie. Professeurs, médecins, économistes, historiens, avocat, etc. ont quitté le pays, c’étaient des élites algériennes pourtant, formées en français et qui étaient arabophones. Des ouvriers sont restés en France, ils auraient pu revenir au pays et participer à l’essor post-indépendance. Cette élite a préfèré rester dans l’ex pays colonisateur et profiter de la démocratie et de ses bienfaits. Cette population qui a opté pour la France entretien des liens étroits et familiaux avec le bled (le pays).

Au bled, après 60 ans, la contestation bat son plein sous le nom de hirak. De là viennent les accusations de certains médias bledi (algériens) qui ont accusé la France de provocation. Quand des aveugles conduisent d’autres aveugles, ils ont toutes les chances de tomber dans le fossé dit la Bible. Nous souhaitons aux Algériens de ne pas tomber dans le fossé et à ceux qui y sont d’en sortir vite.

Un auditeur de l’IHEDN
descendant de Pieds-Noirs


extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF AA-IHEDN

Association de soutien à l'Armée Française




Des mensonges gros comme le bras


Pinocchio supris
Pinocchio a trop menti

Des pinocchios nous font la leçon ?

Le gouvernement actuel de l’Algérie profite de l’incapacité du notre à surmonter les conséquences de la Guerre de 1954-1962. Mais il est lui aussi autant incapable que le nôtre à le faire. Les pieds-noirs sont partis péniblement, certains n’ont pas pu le faire et ont disparu corps et biens notamment dans l’Oranais, nous ne l’oublions pas.

Indépendante depuis 60 ans, l’Algérie a été incapable de construire un Etat juste, démocratique et prospère. La France s’est retirée en laissant un pays en état, des hôpitaux fonctionnels, des ressources pétrolières, des terres agricoles productives, …

Les gouvernements algériens qui se sont succédés ont été incapables de maintenir en état le pays et ont attisé un ressentiment populaire contre l’ancien colonisateur pour masquer leur incurie ! Trente ans après l’indépendance, une guerre civile sanglante a traumatisé en profondeur le malheureux peuple algérien appauvri (décennie noire 1990-2000). La situation politique, sociale et économique dramatique n’est pas prise à bras le corps mais ce gouvernement cherche encore et toujours à attribuer à notre pays, la France, la responsabilité de la situation née de leur incurie. C’est honteux, d’autant plus honteux que de nombreux algériens expatriés chez nous sont venus chercher ici une protection et des conditions de vie en paix pour eux et leurs enfants.

Il y a un abandon de la France pour ce peuple algérien qui, depuis 2 ans demande plus de démocratie et la démission de gouvernants corrompus (HIRAK). Il demande aussi de meilleures conditions de vie économique et démocratique comme l’exige de chaque gouvernement vis-à-vis de ses propres citoyens la déclaration universelle des Droits de l’Homme.

Le dernier mensonge en date est la publication d’un communiqué de Monsieur Abdelmajid Chiki, de son état Directeur des Archives nationales algériennes et conseiller du Président Algérien. Le site Boulevard Voltaire nous a été signalé par un ami. Il va dans le sens du Rapport du Centre de Réflexion Interarmées (CRI, avril 1980, page 10).

Le gros mensonge

La France est tout simplement accusée d’avoir répandu l’analphabétisme en Algérie ! Rien que celà ! Avec Monsieur Macron qui se voit reprocher par les Français d’avoir qualifié le colonisation de « crime contre l’humanité », la coupe déborde. Assez de mensonges.

La France accusée d’avoir répandu l’analphabétisme en Algérie ! Gueddeb Gueddeb Gueddeb !

Nous baissons tous les jours la culotte ! Récemment notre pays a été qualifié par un ministre algérien de « ennemi éternel ». L’Algérie cherche tous les prétextes pour chercher à nous humilier, refusant de recevoir des algériens expulsés, annulant la visite du Premier Ministre M. Castex sous un prétexte futile !

Pinocchio très supris !

Un proverbe arabe dit que « les chiens aboient, la caravane passe ». Nous, Français, faisons respecter les lois de notre pays et laissons les chiens aboyer ! L’article de Boulevard Voltaire compare notre Président à « un chien bien dressé, [qui] se couche au moindre signe de son maître. ».

On veut nous faire endosser …

Le rapport du CRI précise que

« Le taux de chômage algérien actuel, dû à l’impéritie économique des gouvernants, est une atteinte cardinale aux droits de l’homme. Elle prive les algériens de la liberté de vivre dans leur patrie, sans la peur du lendemain. C’est d’abord à chaque Etat de respecter les droits de l’homme vis-à-vis de ses citoyens. ».

Le journaliste Philippe Kerlouan du site Boulevard Voltaire conclut :

« Si Macron ne réagit pas fermement à cette nouvelle agression, s’il ne réhabilite pas l’action passée de la France en Algérie, s’il n’a pas suffisamment d’humilité pour corriger ses préjugés sur la colonisation, on sera contraint d’en conclure qu’il a moralement trahi son pays et son . Rien qu’à ce titre, il mériterait, à la première occasion, qu’on lui donnât congé. ».

Rien que ça ! Macron, dehors ? Nous comprenons mieux que celui-ci ne soit pas allé à Montpellier dans le quartier où les pieds-noirs sont installés en majorité mais il a eu la bronca à La Paillade !


Jean AYMAR
ASAF-AAIHEDN




L’Islam politique en question

L’observateur Argos Panoprès est furieux et brandit sa matraque improvisée.

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Argos Panoptés déchaîné

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Argos panoptès

Nous affirmons de la manière la plus formelle qui soit que nous faisons la différence (et non pas l’amalgame) entre les musulmans respectueux de la loi de notre république (Constitution et ce qui en découle) et les islamistes qui prétendent placer le Coran et la Sharia au-dessus de la loi de la République.

L’Islamisme

L’islamisme est le fait des islamistes, ceux qui pratiquent un islam politique. Ils n’ont rien à faire dans notre pays. Leur fascisme « vert » n’a pas de place dans notre pays. La loi de 1905 garantit à chaque citoyen de ce pays, la France, la liberté de pensée et de culte mais interdit toute expression religieuse ostentatoire et politique visant à instaurer une théocratie à la place notre démocratie.

Deux médias de la presse imprimée (un grand public « Paris-Match » du 20-26 juin 2019, l’autre à diffusion discrète « Engagement » de l’ASAF été 2019) abordent le sujet de l’Islam politique, de sa mise en question, de son idéologie mortifère menant au jihadisme terroriste via le wahhabisme et le salafisme.

Paris-Match rapporte un entretien entre Gérard Larcher (Président du Sénat) et Marcel Gaucher (philosophe) intervieuvés par le journaliste Bruno Jeudy. Engagement, dans sa rubrique Libre propos publie un article posthume du général Jean du Verdier (officier général 2s décédé le 27 avril 2019). Ces deux publications se complètent, nous allons essayer d’en extraire le principal et de le synthétiser.

1 – Un constat

Le Président de la République a souhaité renforcer la laïcité dans les rapports entre l’État et les religions dans notre pays. Gérard Larcher affirme qu’il faut d’abord faire respecter les lois existantes avant de prétendre en édicter de nouvelles. C’est une maladie française que nous ne cessons de dénoncer que de vouloir sans cesse légifèrer et ne pas faire appliquer ce qui est voté. Des questions se posent :

  • La loi de 1905 serait-elle insuffisante ?
  • Il conviendrait de s’interroger pourquoi ?
  • Est-ce le texte qui est insuffisant ou son application qui est inexistante ?

C’est tout ou partie qui pose problème en France.

1.1 – Le parcours de la laïcité

La plupart des religions qui ont pignon sur rue en France ont parcouru le chemin de la laïcité, celui de la conciliation avec la laïcité (judaïsme, christianisme, protestantisme, …). Dernière venue, la religion islamique (l’Islam et ses fidèles les musulmans) ne porte pas dans sa nature, cette conciliation, pas spontanément. A côté de l’aspect spirituel, se mêle une prétention temporelle à vouloir imposer à tous la foi islamique avec tout ce qu’elle comporte de rétrograde et de barbare.

1.2 – L’enjeu républicain

L’enjeu républicain se noue autour de l’acceptation par l’Islam des principes républicains et de la démocratie occidentale (USA, Europe, …), notamment le droit de tous à pratiquer un culte religieux de son choix sans se voir imposer quoi que ce soit ou d’être un citoyen de seconde zone, un dhimmi.

Il faudra faire naître cet « islam adapté » dont parlent si bien les auteurs de confession musulmane mais qui peine à se mettre en place. Celà va prendre du temps : islam et république ne seraient pas incompatibles mais il est notable qu’il y a une certaine crispation d’une minorité qui prétend imposer sa loi par la force. La République ne saurait admettre cette entrave grave à la liberté de pensée et à l’égalité entre citoyens. L’Islam ne reconnaît pas l’égalité des sexes, la femme étant inférieure à l’homme en droits. Les principes républicains français sont loin d’être admis par l’Islam.

Le contrôle de ce qui se dit et ce qui se prêche dans les lieux de culte est LE PROBLEME majeur. Des pays étrangers dotés de fonds importants contrôlent les lieux de culte qu’ils financent. Ce qui s’y dit n’est pas toujours tolérable du point de vue de nos lois.

1.3 – Le financement des cultes musulmans

L’enjeu de la transparence du financement est un des éléments à prendre en compte dans le danger que fait courir l’Islam politique. Nous parlons « des cultes musulmans ». L’Islam n’est pas uni, il existe plusieurs « chapelles » entretenues et surveillées par les représentants consulaires des états d’origine des musulmans installés chez nous (Maroc, Algérie, Turquie, …) par le biais des mosquées et de leurs imams avec les écoles coraniques qui en dépendent. Plus de lieux tolérés où on enseigne la haine de l’autre au nom d’une religion dévoyée.

2 – Islam et démocratie

L’histoire de l’Islam est intéressante à connaître pour pouvoir comprendre la situation actuelle et réagir sainement aux agressions dont nous sommes victimes. Les régimes musulmans qui ont suivi la mort de Muhammad (Mahomet) sont un exemple de luttes à mort, de guerres de conquête qui ont même asservi des états chrétiens. Ils ont été contenus et même refoulés vers leurs terres d’origine, l’Afrique du Nord.

2.1 – L’Islam pour les nuls ! ?

Nous empruntons à une célèbre collection « … pour les Nuls » le titre de ce paragraphe. Islam veut dire « soumission » et le musulman (celui qui pratique l’Islam) est « soumis« . Soumis à qui ? A Allah et à son prophète Muhammad. Et à ceux qui depuis le moyen âge manipulent les musulmans à l’aide de livres et documents largement tendancieux, prétendant leur imposer leur façon de voir. Voyons ceux qui font courir un danger mortel à notre démocratie !

2.1.1 – Le wahhabisme

Le terme wahhabisme vient d’Abdul Wahhab (1703-1792). Celui-ci, mille ans après Muhammad, prétendait « faire appliquer aux musulmans l’intégralité des prescriptions coraniques, faire table rase de tous les apports intervenus depuis 1.500 ans et revenir à l’époque du prophète afin de vivre comme lui. ». Les innovations sont condamnées et l’État doit fonctionner exclusivement selon la loi coranique (la Sharia). Les pays qui pratiquent le wahhabisme ont des ressources pétrolières qui leur permettent bien des financements occultes en vue du rayonnement de leur idéologie politico-religieuse.

2.1.2 – Le salafisme

Le salafisme, né à la fin du XIXe siècle est proche du wahhabisme et peut pratiquement lui être assimilé, dans sa version la plus conservatrice et radicale. Le salafisme devient jihadiste au Pakistan, en 1980, dans les camps de Peshawar. La question qui se pose est la filiation du salafisme vis à vis du wahhabisme. C’est la naissance des Frères Musulmans.

2.1.3 – Les Frères musulmans

Le mouvement des Frères musulmans est né en Egypte où l’universite Al-Ahzar (liée à la mosquée éponyme). Cet ensemble soutenu et financé par les états wahhabites va envoyer des missionnaires actifs et offensifs. En particulier, ils sont offensifs et en pointe dans l’agression contre l’Europe ! Ils véhiculent l’idéologie politique salafiste et jihadiste en vue de la conquête du monde par tous les moyens., comme jadis le communisme prétendait le faire.

L’idéologie anime certains musulmans d’une foi hystérique, ils sont courageux, forts de leur moral et de la faiblesse du nôtre. L’armée pourra les contenir, les écraser, elle n’en vindra pas à bout.

2.2 – Les mouvements radicaux

L’Islam ne comporte aucune autorité religieuse centrale reconnue comme autorité centrale. La lecture et l’interprétation du Coran (livre sacré) et de la Tradition (hadiths) ont donné lieu à un schisme majeur (sunnisme et chiisme), à des mouvements plus ou moins reconnus et/ou combattus par les états. Citons le sunnisme et le mouvement wahhabite lié à l’Arabie saoudite et aux émirats voisins. Ces états musulmans, appuyés sur l’université Al-Ahzar (Le Caire) et d’autres, ont envoyé des prêcheurs de combat dans le monde, demeurant en marge de la République. Certains ont même eu les honneurs des médias officiels (Antenne 2, la voix de l’Islam). Ils sont appuyés par des personnes non-religieuses qui poussent au nom de la liberté de pensée, appuyant les courants fondamentalistes qui agissent avec force.

Aujourdh’ui le principal courant fondamentaliste est le salafisme, dérivé et inspiré par le wahhabisme. Ce dernier est cantonné officiellement en Arabie saoudite et dans des émirats voisns. Le salafisme soutient le jihad, la guerre sainte, en vue de la conquête du monde entier.

2.3 – L’origine des mouvements radicaux

Les derniers aparaissent en Egypte. Le premier nom est celui de Sayyid Qutb q’on peut qualifier de père fondateur du jihad moderne et qui sera pendu. C’est en Egypte que naîtra le Mouvement des Frères musulmans inspiré par les croyances d’El-Kharij, de4l-Hashashen et la pensée d’Ibn-Tamiyah. C’est le cheikh Hassan Al-Bannah qui est crédité de cette fondation. Qutb pendu apparaît le Dr Salah Sereah qui fonde le Mouvement de Libération Islamique d’Egypte (hezb-al-Tahrir), basé sur les écrits de Qutb. Lui aussi sera pendu. Puis apparaît Shukri Mustafa qui sera condamné à mort et pendu. L’Université Al-Azhar va abriter l’émergence de la Gamaa al Islamiya (groupe islamique) avec d’enciens professeurs. De là sortiront le cheikh Abd al-Hamide Kishk, le cheikh Omar Abdel-Rahman et autres qui vont voir s’etendre ce mouvement au Soudan, à la Tunisie, à l’Agèrie, au Yemen, à la Syrie, à l’Irak, au Liban et autres. Le cheikh Abdel-Rahman est incarcéré à vie aux USA.

Pendant ce temps, l’Iran préparait un grand bouleversement dans la région. En 1979 commence l’opposition au Shah Mohamed Reza Pahlavi sous l’action d’un mollah qui deviendra célébre par son refuge de Neauphle-le-Château, l’ayatollah Khomeini. Les chiites vont exporter leur idéologie-religion. L’Iran attaquera l’Irak causant le mort de près d’un million de musulamns des deux côtés.

Al-Jihad est apparu en Egypte vers 1980. Son idéologie était d’élever la guerre sainte au plus haut niveau : « La guerre sainte arrive à Rome » ! Mohamed Abed Al-Salem, son fondateur commence à parler de l’invasion de l’Europe et de l’Occident. Le programme est menaçant :

  • Les musulmans qui se sont compromis sont condamnés,
  • le jihad supplante les autres devoirs,
  • tuer est la responsabilité du musulman,
  • le jihad est offensif, non défensif,
  • l’ennemi est constitué par les paiens (les koufars) et les musulmans non-gouvernés par la loi d’Allah et le Coran.

Il y a une stratégie de guerre.

3 – Vu de notre côté

Le général Verdier nous rejoint ici. Il désigne clairement l’ennemi, nos ennemis. Il les désigne sans abigüité.

3.1 – L’ennemi

Le premier acte d’un militaire est de circonscrire et de connaître son ennemi. Il doit aussi caractériser l’agression. L’ennemi n’est pas un ou plusieurs état musulmans (Maroc, Egype de Sissi, …). Une exception est constituée par l’Arabie saoudite wahhabite et les états du Golfe (Emirats) qui entretiennent des liens forts avec cette idéologie rigoriste.

3.2 – Ennemi désigné : wahhabisme et salafisme

Les ennemis de notre civilisation sont héritiers d’Abdul Wahhab. « Mille ans après Muhammad. Il entend faire appliquer aux musulmans l’intégralité des prescriptions coraniques, faire table rase de tous aports intervenue depuis 1.500 ans et revenir à l’épque du prophète afin vivre comme lui.

3.2.1 – Le wahhabisme

Le wahhabisme se caractérise par son rigorisme et son puritanisme, considérant que l’Etat doit vivre et fonctionner selon la loi religieuse.

3.2.2 – Le Salafisme

Le salafisme, rappelons le est né à la fin du 19e siècle et peut être assimilé au wahhabisme dont il est proche. Cependant, l’Etat islamique des salafs (les ancêtres vertueux)  souhaitent revenir à un califat à vocation mondiale pour l’ensemble des croyants. Il est illustrè par DAESH (ou EI) est son calife auto-proclammé Abou Bakr al-Baghdadi (Mossoul, 29 juin 2014).

3.3 – Le but ultime de l’Islam salafiste

Le but ultime de cette idéologie mortifère est, comme jadis le communisme, la conquête du monde par tout les moyens. L’idéologie salafiste-jihadiste anime certains musulmans d’une foi hystérique qui leur confère un grand courage. Ils sont forts de leur moral élevé et de la faiblesse ce certains d’entre nous.

« La force armée peut contenir ces gens là, les écraser localement, elle n’en viendra pas à bout » dit le général du Verdier. DAECH et AL-QUAEDA sont les bras armés de cette idéologie issue d’un Islam dévoyé. Cette prétention à appliquer le mode de vie du prophète se cantonne aux années de Médine où celui-ci agissait en homme de guerre, le sabre à la main. Les forces de DAECH nous l’ont montré en Irak et Syrie (Bilâd al-Cham).

Ce califat n’a été reconnu par aucun des grands pays musulmans peu séduits par la prétention au Califat mondial qui mettrait en péril leur intégrité ?

Le siège des Fréres Musulmans, en pointe pour l’agression de l’Europe, a été installé à Dublin (Irlande) en 1997 sous le nom de Conseil Européen de la Fatwa. Son président Youssef al-Qaradâwî reclame que les musulmans d’Europe puissent vivre « dans une civilisation musulmane complête, orientée par la foi musulmane, soumise à la loi de l’Islam [la sharia] », selon la citation de Philippe de Villiers dans son livre « Les cloches sonneront-elles encore demain? ».

3.4 – Les modes d’action de l’ennemi jihadiste

Le mode d’action directeur est une stratégie de conquête selon sept axes (nous citons le général du Verdier) :

3.4.1 Le terrorisme

Ce mode d’action désorganise nos sociétés en imposant des mesures de sécurité coûteuses et contraignantes. Chaque manifestation populaire annulée par crainte d’attentan est une victoire de l’ennemi. C’est un mode d’action voyants mais qui ne doit pas occulter les autres.

3.4.2 – La déstabilisation

La déstabilisation se fait par des comportements illégaux :

  • délinquance systématique,
  • violences,
  • insultes,
  • intimidations,
  • guerilla contre tout ce qui représente l’ordre (police, pompiers, conducteurs de bus, ambulanciers, …

Cette action est le plus souvent confiée à des jeunes mineurs dont on sait que la justice est assez impuissante à sanctionner.

3.4.3 – Présence islamiste

L’imposition de la présence islamiste et de sa loi se fait par :

  • la multiplication des mosquées avec dômes et minarets,
  • cimetières musulmans,
  • prières dans l’espace public et les entreprises,
  • calendriers musulmans, école coraniques,
  • exigence de ségrégation dans les piscines, installations sportives, hôpitaux et maternités,
  • nourriture halal imposée au grand public,
  • lieux d’abattage halal,
  • interdiction de sandwiches au porc sur certaines compagnies aérienees,

3.4.4 – Multiplication d’habitat musulmans

La multiplication des cités et des quartiers à majorité musulmane soumis à la sharia et aux prescriptions vestimentaires est un axe visible. Voile, burqua, femmes vêtues de noir sont un défi à nos us et coutumes où l’alcool et le porc sont combattus.

3.4.5 – Présence de plus en plus lourde

Les banques islamiques, les « tribunaux islamiques », les boutiques et restaurants halal ont une présence plus lourde dans nos villes.

3.4.6 – Infiltration des services

Les services sociaux, l’administration, la police, l’armée … sont infiltrés. Nos gouvernants sont embarassés face à cet entrisme. Souvent, au nom de la mixité sociale [et par naïveté], ils pratiquent une « discrimination positive » qui le favorise. Un rapport parlementaire parle d’une cinquantaine de cas observés dans l’armée française.

3.4.7 – La victimisation

C’est là l’axe d’attaque le plus violent. A toute critique de l’islam, du Coran ou du prophète, les mouvements islamistes répondent [avec vigueur] par des dépôts de plaintes, des campagnes médiatiques, des manifestations de rues.

Il faut leur opposer le triste spectacle des exactions commises dans les pays qui ont eu la malheur de tomber sous la coupe de ces islamistes !

3.5 – Le triste spectacle du jihadisme radical

Le jihadisme radical ou islamisme radical, le fascisme vert, a donné un triste spectacle à travers le monde, celui des attentats terroristes et leurs victimes avec les égorgements d’otages innocents (journalistes, touristes, amateurs de randonnées, …). Les jihadistes capturé(e)s en Irak et en Syrie, notamment des femmes de jihadistes décédés ou supposés tels versent des larmes de crocodiles (Voir l’hebdomadaire « Marianne » 8-14 fevrier 2019, p. 81, Guy Konopnicki, sur « Les larmes d’une jihadiste »). Ces pleureuses, qui ont quitté la France, brûlé leurs passeports et cartes d’identité, se retranchant de leur plein gré de la communauté nationale, ne pouvaient ignorer le triste spectacle de l’islamisme jihadiste là où elles avaient choisi d’aller avec leurs maris et leurs enfants. Pouvaient-elles prétendre « ignorer les viols systématiques, les mariages forcés de fillettes, le trafic d’être humains et l’extermination des yézidis. ». Le journaliste les compare à ces femmes de gardiens de camps nazis qui ont mené une petite vie tranquille dans une jolie maison jouxtant les barbelés, en prétendant ignorer ce qui se passait de l’autre côté. ». Sauf que des images existent, même si nous ne les exhibons pas !

Comment lutter contre ces fous qui menacent notre vie ? La réponse devrait être impitoyable à l’égard des prêcheurs jihadistes surtout s’ils sont étrangers : dehors après être passés devant la justice et par la case prison. La limite entre la liberté de pensée et de parole ne peut être franchie et ce franchissement ne doit pas être toléré s’agissant d’incitations au racisme, aux assasinats et aux meurtre pour motifs religieux. Pas d’ennemis de la liberté sur notre sol.

Epilogue

Nous affirmons ici solennellement que nous ne visons en aucun cas les musulmans qui vivent en paix dans notre pays (99%), en accord avec nos lois républicaines, travaillent et élèvent honnêtement leurs enfants dans le respect de nos valeurs. Nous ne sommes pas islamophobes mais détestons ceux qui suivent des enseignements manipulés par les islamo-salafistes-jihadistes qui nous ont déclaré la guerre. La guerre est interne dans notre pays, elle est externe ; deux théatres d’opérations mais une partie de notre pays à reconquèrir.

Il y a beaucoup de travail pour que les territoires perdus de la République soient reconquis et que les musulmans sécularisés, pacifiques et respectueux des lois se sentent en sécurité sous nos lois et ne subissent plus l’abandon dans lequel nos autorités on laissé leurs quartiers.

Nul n’est obligé de vivre en France, ceci s’adresse à ceux qui s’estiment lésés par notre laïcité et ne se sentent pas à l’aise dans nos villes et campagnes. Personne ne les empêche de quitter ce pays pour aller vivre ailleurs leur foi.

A ceux qui sont attirés par le miroir aux alouettes et qui pratiquent l’immigration-invasion, l’occupation illégale de notre territoire ne doit plus permettre de soumettre les habitants, quelle que soit leur religion, à la pression des islamistes (arabes, africains, …). Ceux qui prêchent le jihad doivent être traqués par nos services secrets (DGSI, DGSE, etc.), arrêtés et sanctionnés au minimum par l’expulsion de notre territoire.


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Auditeur IHEDN 1985

Un observatoire




Souvenir de l’abandon des harkis

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extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF

Association de soutien à l'Armée Française

Info

Le 12 mai 2018, une petite foule s’est rassemblée au monument aux morts de Montpellier. La commune de Montpellier est la seule en France à commémorer le 12 mars 1962, date à laquelle a été ordonné l’abandon de soldats supplétifs, les harkis.

Deux représentants de la Région Occitanie-Pyrénées, un représentant du Département et deux représentants de la Métropole et de la Commune étaient présents, trois gerbes ont été déposées. Le première a été celle de M. Rabah Bensaïdi, Président de l’association «Projet Avenir Harkis» qui a rappelé les faits qui se sont déroulés.

Après les accords d’Evian du 18 mars 1962 et le cessez-le-feu du 19, l’Algérie marque son indépendance en réglant ses comptes avec ceux qui sont qualifiés de «collaborateurs» du colonisateur.

Le site Médiapart rappelle que notre Président de la République a exprimé la volonté de faire de la date du 12 mai une journée nationale. Rappelons les faits qui se sont déroulés.

« Après les accords d’Evian, ces malheureux supplétifs, pris dans la tourmente de la guerre d’Algérie, furent désarmés et renvoyés dans leurs foyers. Mais très tôt, et sans autre forme de procès, des massacres de Harkis ou supposés ont débuté et les représailles contre leurs familles se pratiquèrent avec tortures et actes de barbarie que rien ne justifiait. » (Nous citons Médiapart).

L’Armée française, sur ordre du Gouvernement (télégramme Messmer du 12 mai 1962) est restée dans ses casernes. Il y eut des ordres de ne pas intervenir et d’empêcher les Harkis de rejoindre la Métropole. Des officiers français indignés passeront outre et permettront à ces hommes et à leurs familles d’embarquer pour la France. Ils tenteront de minimiser les effets des ordres de M. Louis Joxe et de M. Christian Fouchet (nous citons)

« N125/IGAA – 16 mai 1962 /Ultra secret/Strict. Confidentiel ».

Le Ministre d’Etat Louis Joxe demande à Haut Commissaire rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à installation métropole Français Musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs S.A.S. et commandants d’unités. »

Quitter l’Algérie était désormais interdit aux seuls Harkis. Pourtant, on ne leur dénie pas la qualité de Français ! Le qualificatif de musulmans était-il le prétexte ? Il s’agissait d’hommes ayant servi la France et versé leur sang : Français par le sang versé !

Quelle honte de la part du Gouvernement d’alors !  Des familles furent renvoyées en Algérie. Il en demeura en France où rien n’était prévu pour leur accueil. Ils furent parqués dans des camps, ils furent obligés à se soumettre à des demandes auprès du juge d’instance pour se voir reconnaître leur qualité de Français en payant un timbre fiscal ! Au moins, eux, étaient à l’abri des égorgeurs !

La honte de la France a commencé à être lavée pas ses Présidents :

  • 2001 : M. Jacques Chirac décide d’une journée d’hommage national fixée au 25 septembre et posa une plaque commémorative aux Invalides,
  • 2007 : M. Nicolas Sarkozy fera une déclaration qui ne sera pas suivie d’effet,
  • 2012 : M. François Hollande citera les harkis dans sa campagne.

Epilogue : selon un document du Service Historique de l’Armée de Terre (SHAT), 150.000 harkis sur les 200.000 engagés durent massacrés !

Honte à ceux qui portent la responsabiité de leur abandon ! Honneur aux survivants et à leurs enfants qui se sont intégrés citoyens français par le sang versé par leurs pères au service de la France.


extrait bandeau IHEDN site institut

Un Patriote indigné

Tableau de Delacroix la Liberté