Des bébés humains malformés

Introduction

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Un de mes amis est Docteur en sciences biologiques, écologue et écologiste. Appelons le Astérix ! Un de ses amis et conseiller est Docteur en pharmacie industrielle et écotoxicologue. Appelons le Panoramix (le druide). Je leur donne ci-après la parole et sur ce site, leur lutte est citoyenne. Ce sont des Gaulois indisciplinés, insoumis, contestataires, désintéressés, des citoyens français vigilants et fiers de leur civisme. Ces enfants nés malformés ont été pourtant désirés, ils sont aimés et les parents ne s’attendaient pas à les voir ainsi. On leur avait dit que c’était une « fatalité ». Quelque chose s’est produit au cours des premiers jours de la grossesse de leur maman. Quoi ? Voyez cet article.

Il a fallu l’intervention de la Ministre de la Santé Agnés BUZYN sur les médias (RMC-BFMTV et autres) pour que l’Agence Sanitaire Santé Publique France (logo de cet article) descende de de son piédestal et cesse sont discours « y’a rien à voir, circulez ». Le licenciement de la Directrice et du personnel ainsi que la fermeture du registre « REMERA » étaient en cours au prétexte d’un manque de rigueur ! Mme Delphine BATHO, ancienne Ministre de l’Environnement déclare ce jour 2 novembre 2018 sur RMC « Je demande que l’inspection générale des affaires sociales soit saisie. » Oui, nous le demandons avec elle, appuyés sur ce qui suit. Ceux qui ont voulu « étouffer » cette affaire doivent payer.

« En Loire-Atlantique, en Bretagne et en Rhône-Alpes (Ain, village de Druillat), des bébés sont nés avec des anomalies : sans mains ou sans bras. Ils sont malformés. Les questions qui se posent, s’agissant d’êtres humains, sont : pourquoi, comment ! Trois départements en France sont concernés. Une enquête a mis à jour ce qui pourrait devenir un scandale sanitaire. L’agence sanitaire « Santé Publique France », déclare  « aucune cause y compris environnementale n’a pu être mise en évidence ». Nous, écologues et écologistes ne peuvons admettre une pareille conclusion ! Pas plus que le licenciement annoncé puis annulé de la directrice du REMERA.

Pour certains observateurs dont Yannick JADOT député européen EELV, la piste des pesticides est mise en avant. Le Ministre de l’Agriculture Didier GUILLAUME a fait des déclarations qui indignent, employant « la rhétorique scientiste et sophiste du négationnisme (blog Mediapart, 20 octobre 2018). Ce monsieur semble ignorer le principe de précautions inscrit dans la constitution que la loi fait obligation au producteur du pesticide incriminé de produire la preuve de l’inocuité de son produit. La négation politique du principe de précaution se fait en invoquant abusivement la science contre ce qu’elle énonce afin de disqualifier et de sanctionner les lanceurs d’alerte. C’est ainsi que la directrice du registre régional des malformations (un médecin) qui a alerté sur les naissances avec malformations a failli être licenciée et son équipe dispersée au 31 décembre 2018. Le 31 octobre 2018, au micro de Jacques BOURDIN (RMC et BFM-TV), la Ministre de la Santé Agnès BUZYN annonce l’annulation des licenciements mais fait appel à de nouvelles études scientifiques. Le lobby des pesticides a-t-il gagné un nouveau délai !

Madame Corinne LEPAGE ancienne Ministre de l’Environnement, avocate de renom, s’est battue depuis 10 ans, en vain, pour obtenir de Monsanto les résultats de leurs essais. Les scientifiques ont déjà répondu. La nouvelle loi votée récemment sur le secret des affaires est-elle utilisée pour protéger des producteurs de substances nocives et sanctionner les lanceurs d’alertes ? Va-t-on confondre les enquêteurs, officiels ou privés, agissant au nom de l’intérêt général avec des espions industriels ? Va-t-on refuser d’informer pour protéger le secret de substances potentiellement nocives pour l’environnement et la santé ? Les péripéties de Me LEPAGE montre tout le pouvoir d’intimidation d’une grande multinationale et son manque de coopération.

Le professeur Charles SULTAN, service d’Endocrinologie Pédiatrique du CHU de Montpellier, met en cause les pesticides qui sont tératogènes (générateurs de malformations). Il parle d’un « cluster » de malformations, c’est à dire une accumulation en un lieu restreint « qui n’est pas l’effet du hasard ». Il peut s’agir soit d’une origine génétique, soit d’une origine endocrinienne ou environnementale.

Le professeur Dominique BELPOMME (cancérologue) va dans le sens de l’élu européen Dominique Jadot lequel argue que la cause probable serait « les pesticides des champs environnants ». Le Pr. BELPOMME affirme qu’il s’agit « d’un véritable mensonge d’état » (Lettre des médecins du Sens n° 224 citée sur le site « Les symboles » en date du 10 octobre 2018). Le site Sens&Symboles évoque le « gouvernement qui n’a pas osé voter l’interdiction du Glyphosate » alors que ce produit a été jugé hautement cancérigène. Est-il tératogène, c’est à dire générateur de malformations fœtales ? Rappelons ici que selon des informations difficilement réfutables, les cas de malformations constatées dans l’Ain, en Loire-Atlantique et en Bretagne sont des « clusters » concentrés géographiquement « dans un périmètre restreint ». Cela peut-il modifier la conviction de Monsieur le Ministre de l’Agriculture lequel devrait relire le principe de précaution. Il est vrai qu’on peut mettre ses déclarations, comme le dit François VEILLERETTE, porte-parole de l’ONG Générations Futures : « On va mettre cette déclaration sur le compte de l’inexpérience ». Nous soulignons la déclaration de M. Benoît HAMON, ancien ministre : « Trois jours d’exercice et déjà porte-parols des lobbies : chapeau bas. ».

Quand les scientifiques (des gens sérieux et indépendants de tout lobby) auront analysé les cheveux ou le sang des mamans et des enfants, comparé ces derniers à des enfants réputés normaux, analysé les sols des champs environnants, du temps se sera écoulé et d’autres contaminations seront possibles. Combien d’enfants risquent de venir au monde malformés ? Quand on aura la preuve par « a + b = C », qui sera rendu responsable ? Les générations futures et ces enfants auront le droit de réclamer justice contre les lois scélérates et leurs auteurs ! « Bon appétit, Messieurs. – ô Ministres intègres ! Conseillers vertueux ! […] Soyez flétris, devant votre pays qui tombe, […] Tout se fait par intrigue et rien par loyauté, […] » disait le grand écrivain Victor HUGO par la voix de Ruy BLAS !

Nous posons la question aux ministres concernés, Agriculture et Environnement. »

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Signature du Citoyen-Contribuable 34

Asterix
aidé de Panoramix

Ici on s'honore du titre de Citoyen




Une collectivité condamnée pour la pollution de son incinérateur


extrait bandeau IHEDN site institut

Un lanceur d’alertes et veilleur

Un observatoire

Introduction

 Fini de rire et du cause toujours, tu m’intéresse !  Nous renvoyons notre lecteur sur le site d’Actu-Environnement. Plusieurs organes de presse rendent compte de la nouvelle. Enfin, les défenseurs de l’environnement ont été bien défendus devant le Tribunal de Grande Instance et la Chambre correctionnelle dito.

Le tribunal a attribué plus de 3 millions d’euros de dommages et intérêts aux riverains exposés à cette pollution à l’origine de nombreux cancers et de plusieurs décès. La communauté d’agglomération a également été condamnée à verser 15.000 euros à la commune de Maincy au titre du préjudice écologique subi du fait de cette pollution.

L’agglomération de Melun fait appel. L’enjeu est important, le jugement définitif devrait faire jurisprudence mais les faits sont têtus et la dioxine persiste dans les sols ! On reconnait sur les photos Maître Corinne LEPAGE, ancien ministre de l’environnement. Merci Maître ! La collectivité avait exploité l’incinérateur de Vaux-le-Pénil (Seine-et-Marne) mis en service en 1974 et fermé en juin 2002 après avoir rejeté des fumées chargées en dioxine dans des quantités allant jusqu’à 2.200 fois la norme.

La loi est la loi, les normes doivent être respectées, un tel dépassement est CRIMINEL ! On ne plaisante pas avec un perturbateur endocrinien et de sucroît réputé cancérigène.

Bien sûr, nous sommes en démocratie et tout condamné peut faire appel. La décence aurait voulu que devant l’évidence des faits relatés par la presse il s’inclinât.

Ceci devrait faire réfléchir les exploitants héraultais d’incinérateurs d’ordures ménagères (OCREAL, Lunel-Viel). Les citoyens veillent ! Voyez ce site AACTU.

Pollution des cheminées

N.B. : cette image de cheminées crachant leur fumées doit disparaître ! Des progrés doivent être faits dans la filtration des fumees.

observatoire phare

Le veilleur et lanceur d’alerte