La loi du chef

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 La loi du chef : le chef doit assumer 

On connait ce plaisant mot sublime : la loi du chef ! Le chef a raison, … même quand il a tort. Celà s’applique-t-il au chef de l’État ? Nous avons un chef qui exerce son pouvoir sur le chef du Gouvernement, le Premier Ministre qui est le chef des autres ministres ! Celà s’appelle une hiérarchie, les médias parlent de Jupiter, le Roi des Dieux. Nous exerçons notre droit à la démocratie à travers les élections et nous élisons le chef de l’État, Président de la République et nos députés. Le chef de l’État est le garant des institutions. Nous sommes en régime présidentiel, donc le chef de l’État exerce le pouvoir exécutif. Ce pouvoir est multiple ! Nous l’avons voulu ainsi : les Français ont voté la Constitution de la 5e République, la loi suprême s’applique. Nous avons une république jupitérienne.

Il fut un temps où régnait dans la loi un article sur l’offense au chef de l’État (loi sur la presse de 1881). Le délit a été supprimé en 2013 (arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme).

M. Emmanuel Macron, chef de l’État

M. Emmanuel Macron, le chef de l’État élu le 14 mai 2017, est un haut-fonctionnaire, ancien banquier d’affaires. Sa formation académique est celle d’un littéraire (concours général de français en 1994). Il entre à l’Ecole Nationale d’Administration (Strasbourg, 2002-2044, promotion Léopold Sédar Senghor) et sort classé 5e. En 2004, il intègre le corps de l’Inspection générale des Finances. En 2008, il devient banquier d’affaires. Il manque dans son cursus le service militaire et au minimum, un passage dans l’enseignement militaire supérieur. L’IHEDN lui aurait appris à mieux connaître le monde militaire et surtout, celui de l’armée française (terre, air, mer, cybermonde). Deux auteurs, Juan Branco et François Ruffin ne sont pas très amicaux ! Ils détaillent les puissants réseaux (certains interlopes) et les intérêts personnels qui portent ce personnage, lequel leur serait redevable. Ces livres ne font pas l’objet de promotions dans les rayons des supermarchés.

Compétences

Les compétences personnelles sont celles d’un financier et nous ne trouvons aucune trace de compétences scientifiques ou médicales bien qu’il ait eu pour père un médecin professeur de neurologie et pour mère un médecin conseil de la Sécurité sociale.  Nous n’avons pas trouvé de traces d’enseignement de l’Écologie ni de la Biologie dans les programmes de l’ENA qui forme les futurs administrateurs de notre pays. Le malheur est que le terme écologie désigne à la fois une science (par des écologues) et aussi une idéologie politique (par des écologistes proches de la gauche). M. Macron n’est ni écologue ni écologiste. Il n’a pas non plus de compétences en biologie, il aurait au moins les bases élémentaires sur les virus et leur épidémiologie.

Politique et politiciens

Ce qui nous arrive est inouï : on a bien vu en Chine un pouvoir politique a commencé à nier l’avis d’un médecin et l’a emprisonné au prétexte qu’il nuisait au pays et à son image, au nom d’une idéologie. Notre démocratie a ignoré ce qui se passait en Chine ! Les politiciens français pratiquent-ils la dissimulation ou l’ignorance de ce qui se passe ?

Pourquoi a-t-on pris le risque inouï de tenir quand même les élections municipales ? Les français ont anticipé le confinement, l’abstention a été majeure, inouïe ! Il a fallu l’aveu terrible de Madame Agnés Buzyn, ex-ministre de la santé et médecin. Cet aveu terrible que la ministre avait, il y a trois mois mis en garde son chef, le Premier Ministre, contre ce qui allait nous arriver. « On » lui a appliqué la loi du chef : lequel chef ? Le direct ou celui du sommet ? Nous ne polémiquons pas pour le moment ! L’union nationale, le civisme, l’esprit de sacrifice, le sens de l’intérêt général, … Ce sont des valeurs qui s’apprennent au sein de nos armées et de nos instituts de formation militaire ! La vérité terrain s’apprend aussi dans nos universités, en biologie et en écologie. Le résultat est là : un collectif de médecins porte plainte, d’autant plus que aujourd’hui 22 mars 2020 on nous annonce le décès d’un médecin urgentiste de 60 ans. Nous nous inclinons devant son dévouement pour ses malades.

Les Français, une fois la pandémie passée dans notre pays, sauront demander des comptes de ce qui s’est dit et fait. Un vrai chef se doit d’assumer ses actions. C’est à cela qu’on reconnait un vrai chef dans nos armées.

Nous sommes indignés, plus que jamais, par les paroles prononcées un jour par la porte-parole du Gouvernement. Cette dame a beaucoup à apprendre en ce qui concerne la pratique de la vérité, elle qui semblait élever le mensonge d’état au rang de vertu en politique. Écœurant !

Pinocchio très menteur
Pinocchio très menteur

Un Ancien Auditeur de l’Institut des Hautes Etudes de la défense Nationale
Membre de l’ASAF
Membre associé de l’ACORAM
Ecologue

Bibliographie

  • Branco, Juan (2019) Crépuscule.-  Au Diable Vauvert, Massot Editeur (Vauvert), 312 p.
  • Ruffin, François (2019) Cette France que tu ne connais pas.- Les Arènes (Paris) 216 p.



Les blocages administratifs, mal français

Introduction

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Un de nos contributeurs a réagi à l’article sur l’État profond source de blocages. Nous réagissions donc et avons suivi son conseil. Nous avons lu l’article de l’hebdomadaire Marianne (n° 1207, 1er au 7 mai 2020) Notre administration naufragée (pages 22-31). Nous avons aussi relu nos « vieux » hebdos dont Le Nouvel Observateur (n° 2052, 4 au 10 mars 2004, pages 14 à 29) 

Cette caste qui tient la France.. Cet article signale et résume le livre de Ghislaine Ottenheimer Les Intouchables. Grandeur et décadence d’une caste : l’Inspection des Finances (Paris, Albin Michel, 2004). J’y ai ajouté plusieurs ouvrages :

  • Agnès Verdier-Molinié : Ce que doit faire le (prochain) Président (Paris, Albin Michel 2017),
  • Vincent Jauvert : Les intouchables d’état : bienvenue de Macronie (Paris, Robert Laffont, 2018),
  • François Ruffin : Ce pays que tu ne connais pas (Paris, Les Arènes, février 2019),
  • Juan Branco : Crépuscule : préface de Denis Robert (La Laune, 30600 Vauvert, Au Diable Vauvert, mars 2019).

Astérix le Gaulois et ses compains ont bu leur potion magique et vont faire valoir leur citoyenneté, leur civisme, leur attachement à leur patrie franque et le désir de vaincre, certes, le virus mais aussi par les urnes, ceux qui trônent au sommet de l’État et qui ont des comptes à rendre.


La crise sanitaire du Coronavirus (SRAS-CoV-2) a frappé notre pays de plein fouet. La pandémie CoVid-19, partie de Chine, a touché notre pays et le confinement qui a été déclaré et imposé a, certes, stoppé la progression du mal, limité son impact mais il en est découlé pour notre pays une crise économique qui s’inscrit dans un contexte mondial ! Sous la plume de Mme Natacha Polony (Marianne n° 1207, p. 22) écrit « L’impression d’avoir vécu une étrange défaite. Non pas que mars 2020 soit juin 1940. Il n’y a pas eu d’effondrement mais un sentiment de déclassement.». Un de mes amis, auditeur de l’Institut des Hautes-Etudes de la Défense Nationale, membre de plusieurs associations qui défendent et soutiennent nos armées, historien militaire amateur, gendre d’officier, n’apprécie pas ce rappel douloureux à un passé encore proche. Revenons à notre 21e siècle et aux sources notre mal français.

1 – Une administration forte, centralisée

Nous avons démonté le mécanisme étatique dans un article sur ce qu’on appelle l’État profond.

1.1 – Le jacobinisme

Notre administration a été voulue forte et centralisée. C’est le jacobinisme. Cette doctrine a dominé la Ve République. Tout doit être gouverné du sommet, de la capitale, la république est une et indivisible. Il en est résulté une administration fortement hiérarchisée, centralisée. De la création des départements et des Préfets, proconsuls de l’État, est sorti une administration locale qui était gouvernée par les dits préfets.

1.2 – Le mille-feuilles administratif

L’empilement des couches administratives fait pense à un mille-feuilles.    Les français ont exprimé leur volonté de simplifier.

1.2.1 Les régions et la décentralisation

La création des régions a ajouté une couche au mille-feuille origine, lequel était relativement simple. La couche supplémentaire acquérait une certaine autonomie avec cependant un Préfet de région. La nouvelle collectivité, comme les autres (communes et départements) avait une assemblée délibérante. Le Préfet n’était là que pour veiller à la légalité des décisions prises et la conformité des actes à la loi (marchés publics, …). Deux domaines échappaient à l’autorité du Préfet : l’Education Nationale avec son Recteur d’académie et la Santé avec son Agence Régionale de la Santé. Chacun est placé sous l’autorité du Ministre compétent.

Pour compliquer le millefeuille, on a mis en place des collectivités placées à côté des départements : les établissements publics de coopération inter-communale (agglos, métropoles, communautés de communes).

1.2.2 Rivalités, conflits

Cette pyramide avec ses compartiments parallèles est compliquée par le fait qu’il y a une cassure entre l’échelon territorial (régions, départements, communautés de communes, communes) et l’échelon national. Les deux administrations ont des corps différents d’administration. il y a :

  • la fonction publique nationale,
  • la fonction publique territoriale,
  • la fonction publique hospitalière,
  • la fonction publique militaire,

Ces différents fonctionnaires sont jaloux de leurs prérogatives, d’où des conflits d’égos plutôt que des coopérations dans l’intérêt du bien public. Les prérogatives des uns et des autres ne sont pas ou sont mal coordonnées. L’équilibre des égos, en cas de crise grave, se brise.

1.2.3 Conséquences sur la crise

L’administration, au cours de notre histoire, a su affronter les tempêtes et les crises. Son caractère lent et procédurier s’est accentué au cours de la crise et elle n’a pas su éviter les écueils de la pandémie à SRAS-CoV-2 (maladie du CoViD-19). Pourquoi ?

L’hebdomadaire Marianne précité (p. 22) nous donne une piste supplémentaire : la complication avec l’introduction, de « La généralisation de la gestion à l’anglo-saxonne, à base de « process » et de « reporting », plaquée sur la culture administrative centralisée à la française, [qui] aboutit à une inflation paralysante.» Le néolibéralisme a fait son oeuvre !

Un de mes amis hospitalisé avant la crise avait remarqué dans les services où il était passé un bureau de « Cadre administratif ». Il n’a pas pu savoir quel était son rôle ? Compter les seringues, les cartouches d’encre des imprimantes ? Gérer les stocks de pharmacie et de consommables, veilleur aux approvisionnements ?

Une particularité, la gestion administrative des établissement publics de santé est complexe. Il existe un Conseil de surveillance et à Montpellier, le Maire-Président de Métropole en est le Président.

Le vaisseau de la Santé Publique en France est un lourd pachyderme, un « lourd vaisseau qui prend l’eau », en cas de crise majeure.

1.3 – La paralysie institutionnelle

Le fait que tout soit centralisé, avec des ramifications horizontales et verticales a eu pour conséquence une paralysie qui n’est pas conjoncturelle mais structurelle. « Quand la tête ne guide plus, chaque échelon est invité à limiter au maximum les initiatives et à se défausser sur l’échelon supérieur. ». On ouvre le parapluie et on ressort le bon vieux principe de sagesse des « trois petits singes », principe qui serait enseigné à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA).

Trois petits bonzes

Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire !

Or, en plein déploiement de la pandémie, la tête à changé, chacun selon son humeur a déployé son parapluie ou tiré la couverture à soi.

La tête nouvelle a dû affronter la vérité terrain, la gripette était une redoutable saleté venue à pied par la Chine, à pied, à cheval, en voiture, en avion. Si les virus n’ont pas de passeports, ceux qui les portent en ont, ils ont circulé !

2 – Les blocages constatés

En dehors des pénuries constatées (masques, tests, équipement des soignants, …) les blocages divers ont mis notre pays et sa population en danger et ont amené les premiers mensonges d’état. C’est pas si bête que çà, avec une porte-parole qui avait avoué ingénument « mentir pour protéger son Président ».

2.1- Le premier blocage

Selon comment on l’examine, ce blocage est un non-blocage venant d’un blocage intellectuel de la tête : il ne fallait pas fermer nos frontières et les piétons descendus de l’avion, à pied, en provenance de la Chine, ont introduit le virus.cry mad confused

Nous citons le cas d’un ami de retour du Vietnam le 30 janvier 2020 qui a changé d’avion à Pékin. Il a été « épluché » à l’aéroport de Pékin et à son arrivée à Roissy, rien, aucun contrôle sanitaire, même pas un contrôle de température. Il a regagné son domicile près de Montpellier en TGV.

2.2 – Pas de vétérinaires ici !

La médecine vétérinaire ne dépend pas du même ministre. Le principe est de veiller à la santé humaine en soignant les maladies des animaux et la surveillance des circuits alimentaires. Il y a des coronavirus animaux susceptibles de « sauter » sur un être humain.

Marianne (p. 23) dénonce le blocage pendant 3 semaines (par les ARS) des acteurs du diagnostic produisant des tests pour animaux. Or, ce sont les mêmes réactifs, les mêmes machines; Il y avait pénurie en milieu de médecine humaine hospitalière. Au final, le Ministre Olivier Véran a débloqué la situation ! « Les vétérinaires biologistes n’étaient pas habilités à traiter les prélèvements humains … ». Il a fallu trois semaines pour vaincre l’encadrement juridique qui s’imposait même en période de crise ! Ce n’est que le 6 avril 2020 que le verrou a sauté ! Merci Monsieur le Ministre !

Mais là où la mesure est à son comble, est le refus de mettre dans le circuit les laboratoires privés de biologie humaine ! UBU, Courteline, … pas morts !

2.3 – Un cabine privé de conseil en stratégie

L’hebdo Marianne nous apprend aussi que le Ministre de la Santé (et son ministère ?) a fait sauter le verrou en missionnant un cabinet privé de conseil en stratégie (Bain et Cie, bureau de Paris). Les laboratoires privés de biologie trouvent, enfin, un interlocuteur qui fait répondre aux courriers adressés depuis des semaines, restés sans réponses ! Des visioconférences ont lieu avec des représentants de l’Élysée, du Monsieur Déconfinement, … Nous posons la question : qui a bloqué et pourquoi ? Il y a des coups de pied au c… qui se perdent.

Le clivage administratif ministères-collectivités-ARS-Préfets a eu des conséquences.

2.4 – Les rivalités administration centrale et collectivités territoriales

Y-a-t-il eu une incompréhension entre les couches du millefeuilles administratif ? Nous lisons dans Marianne (p. 23) qu’il y aurait une « rivalité entre administrations centrales [ministères] et collectivités locales ». C’est un euphémisme ! Entre les ARS, les Préfets (de région et de département) et les Présidents de conseils divers, des murs de forteresses se sont dressés, au détriment de la santés et des mesures nécessaires. Les différences de couleurs politiques ont-elle joué ?

2.4.1 Cas des EPHAD

Marianne cite un président de Conseil départemental (sensibilité Les Républicains) qui écrit (le 4 avril 2020) au ministre pour demander un dépistage de tous les résidents d’un EPHAD (La Rivièra, Mougins). Il y a eu là 36 décès en moins de 30 jours. Cause toujours ! Il n’y a pas eu de réponses ! A croire, avec ce que nous avons exposé ci-dessus qu’il n’y a personne qui lit les lettres au Ministère de la Santé ou qu’un président ce collectivités est quantité négligeable, ou qu’il y aurait des directives données pour ne pas répondre aux « frères ennemis ». L’élu insiste, il avait réclamé ces tests auprès de l’ARS PACA. Là, il lui a été répondu « qu’on suivait les consignes du ministère.». Circulez, il n’y a rien à voir ! Les perdants de ce ping-pong administratif : on sait le drame vécu dans les EPHAD, le manque de moyens, … ARS, Préfets de région, quelle a été la posture ? Les échelons administratifs ont ouvert le parapluie. Ou alors, on a joué aux petits chefs.

2.4.2 Mesures prises par les maires

Des maires ont cru pouvoir utiliser leur qualité d’officiers de police judiciaire pour décréter des interdictions sur le territoire de leur commune, avec l’aval de leur assemblée délibérante communale. Pourquoi cette idée saugrenue ? Est-ce parce qu’un président de la république, au début de son mandat a snobé ces minus de campagne ? Le Préfet du coin s’est empressé de casser leurs arrêtés, a déféré ces papiers au Conseil d’État. Retour dans vos mairies, non mais ?  frown  Le masque ne sert à rien et l’interdiction de circuler vers Sète a été cassée !

2.4.3 La Direction générale de la Santé

La direction générale de la Santé a de grandes ambitions sur son site. Marianne (p. 24) l’accuse d’avoir « péché par ignorance ». Son rôle, pourtant est primordial, celui d’une vigie qui scrute l’horizon. Son directeur n’est autre que M. Jérôme Salomon. Cet éminent professeur gère une quantité impressionnante de sous-directions et d’agences. C’est ce professeur qui a averti le président de la république de l’impréparation du pays aux crises sanitaires qui pourraient survenir (5 septembre 2016). En février 2020, selon Marianne (p. 24) « il s’est félicité quotidiennement de la « stratégie française » pour empêcher l’épidémie estimant que la « surveillance étroite » de chaque cluster devait permettre de lutter contre un « virus de la grippe » … « probablement moins contagieux que la grippe saisonnière». ». Au même moment, la Chine faisait le bilan de son épidémie dont, manifestement, personne n’avait tiré la leçon. C’est loin, la Chine ! Pourtant, sa ministre, lui et divers autres ont étudié la médecine ! De médecins, ils sont devenus hauts-fonctionnaires et ont oublié leurs études ? Si on peut reprocher aux hauts-fonctionnaires sortant de l’ENA leur manque de formation médicale, biologique et écologique, eux au moins ont appris ce qu’est un virus. M. Salomon a complété ses études de médecin par un DES de médecine infectieuse et tropicale et un autre de santé publique.

Marianne accuse M. Salomon (p. 24) de n’avoir pas su « anticiper le crash sanitaire à venir.». Et d’avoir tenu « des discours lénifiants.» Ce n’est pourtant pas un énarque ! Eux au moins sont formés !

3 – Les causes du mal

On est en droit de s’interroger sur ce qui a pu ainsi paralyser une administration toute puissante ? Nous avons une école nationale présentée comme la meilleure au monde.

3.1 – La formation des hauts-fonctionnaires

Les hauts-fonctionnaires sont, en principe, formés dans l’École Nationale d’Administration (ENA). Pas tous, nous avons vu le cas de la Santé où les professeurs de médecine sont à la tête des ministères chargés de la santé et de ses sous-directions. Mais, rassurons nous, le chef de l’état et son premier ministre, ses ministres (finances notamment). Les énarques sont le haut-du-pavé !   

3.1.1 Préparation aux crises

La préparation aux crises semble être le nec-plus-ultra de leur formation. Ils semblent être bien préparés !  Pourtant, là, devant une micro-particule d’ARN et de protéines animées de mauvaises intentions, ils ont capitulé et vous connaissez la suite ! Sont-ils si bien préparés ?

3.1.2 Les préparations à la suppression …

Il est très difficile de connaître le programme exact de l’ENA. Mais, il y a des fuites. Un des trois petits singes a parlé ! En 2012 et 2015, un des exercices typiques était « la suppression d’un hôpital » ! L’enfer est pavé de bonnes intentions : nous avons eu l’enfer, arrivé à pied de la Chine ! A pied, en avion, en voiture !

3.1.3 La gestion de la crise sanitaire

Avec toutes ces sommités à la tête de notre état, pas de stratégie claire sinon des mensonges en cascade, des silences vis-à-vis des élus de l’opposition, des silences des élus de la majorité !

Il a fallu faire appel à un cabinet privé de stratégie.

3.2- Les insuffisances administratives

Un de mes amis m’a relaté son expérience comme chargé d’études de haut-niveau dans un ministère que je ne nommerais pas mais qui m’est cher. Ce ministère est solidement tenu par un corps d’état puissant, hiérarchisé avec ses Inspecteurs généraux, ses directeurs, ses Ingénieurs en chef et ingénieurs tout court, … Jamais un fonctionnaire ne fait une étude lui même, même s’il est compétent. Il s’abrite sous le parapluie d’un cabinet d’études privé commissionné et rétribué ! En cas de pépin (la trouille du fonctionnaire, Marianne p.25), on se rabat sur le coupable ! On tire la couverture, on ouvre le parapluie.

3.3 – Le recours à un bureau d’études privé

Le principe énoncé ci-dessus a été mis en œuvre par le premier ministre pour sa stratégie. Ce bureau semble compétent, il a tout intérêt à l’être. Toute stratégie implique un but (un objectif). C’est le déconfinement, en évitant une deuxième vague de l’épidémie.

Conclusion

Nous avons en France une administration pléthorique. Notre propos n’était pas la comparaison avec les pays voisins membres de l’Europe et particulièrement l’Allemagne. Nous consacrerons un autre article à ce sujet. Comme contribuables et citoyens, nous ne pouvons accepter que nos anciens aient été exposés à un danger mortel et que certains en soient morts. Nous ne pouvons accepter cette paralysie de l’appareil d’état ni les guerres picrocholines entre administrations supposées gérer le bien commun.    A quoi à servi le grand débat ? Du foutage de gu … !

La politique du parapluie et de la couverture tirée à soi doit cesser. Comme doit cesser la domination d’une caste puissante néolibérale sur notre pays. Nous ne nous réjouissons pas de la débâcle à la française et, pour le moment, il ne sera pas question de dissoudre quoi que ce soit. Comme doit cesser la désindustrialisation de la France ! L’affaire des masques et des test de dépistages nous a montré les ravages de l’appauvrissement industriel de notre pays.

Néanmoins, le jour d’après devra faire le bilan des responsabilités et de récompenser ceux qui ont essayé, contre l’inertie bureaucratique, de faire preuve d’initiatives qui ont profité au bien public.

De profondes réformes doivent être entreprises et le mensonge devra être déclaré hors-la-loi, passible de graves sanctions.

observatoire phare

Signé : Le veilleur et lanceur d’alerte

Ecologiste indépendant et écologue fatigué

L’administrateur du site, webmestre
Docteur (non médecin) en sciences biologiques option écologie
Citoyen et contribuable de l’Hérault




Le grand cercle des oligarques


extrait bandeau IHEDN site institut

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Info

Nous nous sommes connectés à Wikipédia et nous établissons, autant que faire se peut, les liens pour que notre lecteur puisse se renseigner sur les personnes ou les entités de l’oligarchie citées ici. Le grand cercle ou le collier étrangleur ?

Chaîne collier-etrangleur en métal argenté


Monsieur François RUFFIN n’aime pas Monsieur Emmanuel MACRON, notre Président de la République. Ils ne vivent pas dans la même sphère bien qu’ayant fréquenté le même lycée de Lille, à deux ans d’intervalle. Son livre commence par une citation :

« Le danger aujourd’hui est que la direction des affaires soit accaparée par des oligarchies de compétences associées aux puissances d’argent. » (Paul RICOEUR).

C’est ce que nous trouvons dans ce livre « Ce pays que tu ne connais pas » (Les Arénes éd., 2019). Le chapitre (p. 75) «énarque : Le temps des parrains ». S’agirait-il de parrains mafieux ? L’auteur cite Henry Hermand (P. 76), un industriel épris de politique au service de son protégé Emmanuel MACRON. Le quotidien du soir « Le Monde » publiait sur eux, lors du décès en 2016 du protecteur oligarque  :

« Davantage qu’un soutien, un financier, un compagnon de route, Emmanuel Macron a perdu, en cet automne humide, un ami, un père de substitution. ».

Auparavant, il avait ouvert son carnet d’adresses, introduit le futur président aux bons endroits : Michel Rocard, Louis Schweitzer, Pascal Lamy, le Nouvel Observateur, Terra Nova, Fondation Saint-Simon, la revue Idées, … en bref toute la proclamée « social-démocratie ». Puis Jean-Pierre Chevênement est cité. Avec sa compagne (recrutée à Saint-Louis de Gonzague), le futur « Jupiter » « tisse une toile de connivences ». Il est cité comme un homme « de réseaux », des réseaux dormants qu’il saura réveiller l’heure venue.

Ici (p. 82) apparaissent Édouard Philippe et Cédric Villani et le programme « Young Leaders » de la French American Foundation (FAF), un incubateur d’oligarchie (selon Mediapart) atlantiste, mondialiste, libre-échangiste, … pour faire encore grossir le carnet d’adresses du futur président.

L’auteur cite le « Bilderberg » (p. 83), un groupe confidentiel qui réunit chaque année une centaine de personnalités, des oligarques (affaires, politique, médias, diplomatie, …). Sont cités :

  • Henri de Castries (PDG AXA, dirige le groupe Bilderberg (ou Cercle du) et préside l’Institut Montaigne), un ami de longue date, « qui patronne (à ses heures) le Collège des Bernardins »,
  • Laurent Bigorne, hébergeur à ses débuts du mouvement En Marche,
  • Bertrand Collomb, ex PDG de LAFARGE et membre du Bilderberg et de la Commission Trilatérale (émanation du Cercle du Bilderberg),
  • Patricia Barbizet (qui dirige la holding de la famille Pinault), présidente du Club « Le Siècle » (un club d’influence), membre du comité directeur du Bilderberg et de La Trilatérale,
  • Anne Lauvergeon, ancienne Pdg d’AREVA, membre de la Trilatérale,
  • Michel Pébereau ex Pdg de BNP-Paribas, président un temps de l’Institut ASPEN-France, …

Sont cités aussi des amis de longue date ayant suivi une formation d’officiers de réserve puis l’ENA (promotion Voltaire : François Hollande, Ségolène Royal, Dominique de Villepin, Michel Sapin, …).

La cerise sur le gâteau des « parrains » est cité : Monsieur Jean-Pierre JOUYET, ami de longue date, influent Inspecteur général des Phynances « marié à une autre Brigitte, héritière de la famille Taittinger (qui siège au conseil d’administration de [groupe] Suez, de HSBC France, de la FNAC-DARTY ». Haut-fonctionnaire, il est passé de la direction du Trésor à celle de la Banque Barclays, un socialiste tendance Gracques (rose très pâle) à secrétaire d’état aux affaires européennes de Nicolas Sarkozy : « la politique, la banque, la haute administration, il a tout fait » !!! Directeur de l’Inspection générale des Phynances en 2005, il prend M. MACRON « sous son aile ». Le reste coule de la haute-source. Il sera introduit dans l’équipe de campagne Hollande puis « secrétaire général adjoint » de l’élysée et enfin il appuiera la nomination comme Ministre de l’économie de M. MACRON, auparavant proposé au Cercle Bilderberg. Comme le dit François Ruffin « le grand monde est un petit monde, qui se croise et se re-croise ». Un grand cercle qui ressemble à un collier étrangleur.

M. Emmanuel Macron, Président de la République dit « Je me suis fait tout seul ! ». Avec un sacré « piston » fait des milliers de liens, ce que les gens polis appellent « relations ». Le grand cercle n’est qu’un collier étrangleur, de ceux  qu’on utilise pour dresser les chiens. François Ruffin (pp. 122-123) rappelle la fable de La Fontaine « Le loup et le chien » et dit « je le voyais, le collier qui se resserre autour de votre nuque, à vous étrangler, à vous étouffer. Ils vous ont si bien nourri, si bien rempli votre gamelle, vous êtes aujoud’hui leur créature, leur toutou, ils vous tiennent par la laisse. ». Nous laissons nos lecteurs juges.

Au Venezuela, les amis de MM. Mélanchon et Ruffin affament le peuple et accusent les USA de complot. En France, une oligarchie a pris le pouvoir avec son jockey, nous vendons nos biens à des puissances étrangères ou à des grands groupes. Nous ne voulons ni des amis de Maduro ni ceux qui ont rempli la gamelle de celui qui éructait avec des trémolos dans la voix « Nous allons sauver la France, vive la République, vive la France ! », une France endettée, désindustrialisée, qui veut jouer dans la cour des grands et donne les leçons venant de son « Jupiter » tonnant. L’argent doit servir notre pays en enrichissant nos concitoyens, tout travail doit être rémunéré à son juste prix. Une juste retraite égale pour tous est un droit acquis par le travail. Quel est le montant de la CSG payé par les oligarques, par les dépensocrates ?

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La fête à M. Macron


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La fête à Macron

La fête du dieu Lupercus à Rome était « les Lupercales ». Des citoyens, en France, célébrent chaque samedi, la fête de la Macronie en enfilant des gilets jaunes. Nous n’empoierons pas de termes « étrangers » mais par analogie un néologisme bien français « Les Macronales ». Des voyous ont profité de ces fêtes populaires du samedi  pour casser le bien d’autrui. Nous les désignons à la vindicte citoyenne. Un journaliste, François RUFFIN, auteur du livre « Ce pays que tu ne connais pas », fait du persiflage sur notre Président. Persiflez, persiflez, …  il en restera toujours quelque chose. Voici ce qui est écrit, je cite :

pp. 43-44

  • « Le petit génie de l’élysée »,
  • « piéce maitresse dans le dispositif élyséen »,
  • « garçon d’un commerce délicieux avec un naturel désarmant »
  • « tout le monde loue les qualités : une intelligence maligne, une capacité de travail de bûcheron »,
  • du Nouvel Observateur l’« enfant prodige de l’élysée, doté d’un incroyable charisme »,
  • l’Express « Mozart à l’élysée »,
  • les Échos, le Figaro, le Monde, Challenges, … partout vous « posez avec vos mines pour catalogue des 3 Suisses : les traits réguliers, le nez droit, la peau lisse, la mâchoire carrée. »

Cette dithyrambe cache mal son ironie pour notre chef de l’état à qui est dû tout le respect. Pour l’auteur que nous citons « C’est physique. C’est viscéral. C’est très mal. … ». Oui mais, je dois avouer que si je ne partage pas les convictions politiques de l’auteur du livre précité, je n’en ai pas moins une aversion profonde dont la limite s’arrête à la considération dûe au chef de notre état. Cette aversion a commencé quand j’ai vu qui le suivait et se mettait en marche derrière lui, notamment à Montpellier et dans la Métropole. Les milieux que je fréquente ont la même opinion que moi : un chef qui ne sait pas commander et s’entoure de gens douteux qui ont provoqué une affaire dont la justice a eu à connaître et va encore avoir à connaître.

p. 57 :

L’auteur du livre fait une citation que j’ai du mal à comprendre. Elle est extraite d’une pièce qui aurait été écrite par notre jeune génie « Ainsi, nous pouvons décider ensemble que le cri du chien sera nommé hennissement et que tous les chiens de la terre vont se mettre à hennir » ! ? Je suis perplexe, je ne suis pas un chien qui hennit. Jupiter ne me fera jamais hennir, je ne suis pas un chien mais un retraité frustré, spolié d’une partie de revenus parce que cet homme qui plane aura décidé de faire des retraités une variable d’ajustement budgétaire. J’ai payé pour la retraite des autres, je ne veux pas payer pour assurer aux hauts-fonctionnaires des traitements et des retraités dorés.

Et vous ? Adhérez vous aux Macronales ?

Père siffleur

Père Siffleur

Persiflez, persiflez, il en restera quelque chose

Ici on s'honore du titre de Citoyen




M. Emmanuel MACRON face à M. François RUFFIN

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Les Carnyx au combat

Le Carnyx

Info

M. François RUFFIN est un député « La France Insoumise » de la 1ère circonscription de La Somme. C’est un des 577 représentants élus au suffrage universel. Si ses prises de position dérangent ses adversaires politiques, ce qu’il dénonce comme privilèges, passe-droits et gabegies diverses est appuyé par des faits. Il n’a pas été encore poursuivi pour outrages au chef de l’État (ce délit n’en est plus un), le dit chef de l’État, avec tout le respect qui lui est dû, ne doit pas se sentir tout à fait à l’aise ! Les frappes sont dures et sans pitié ! Car ce sont des faits prouvés qui sont mis en exergue.

« Ce pays que tu ne connais pas », éditeur Les Arénes, Paris, 2019, est écrit par François RUFFIN, le titre tutoie mais il commence par une adresse à « Monsieur le Président ». Il a été à la rencontre du « peuple des ronds-points » ; il cite Montpellier où il est allé à la fin de 2018. Il raconte l’histoire de Marie dont il accuse le Président de l’avoir fait pleurer. C’est un peuple que Monsieur le Président ne connaît pas ! Elle dira « Je suis blessée par son arrogance. Au moins les autres, ils avaient un côté humain. Là j’ai l’impression d’avoir une espèce de robot, pré-programmé. Je ne comprends pas son but : il y a des choses belles à faire. Pourquoi on va toujours vers l’intérêt financier, vers l’argent ? ». L’argent dont Monsieur le Président semble n’avoir jamais manqué ?

Le premier chapitre (page 21) « Ministre : aux frais de la République » explique, faits à l’appui (jamais démentis), comment deux anciens élèves du même lycée privé d’Amiens (à 2 ans d’intervalle) ont eu deux destinées différentes. La fin explique comment le futur président investit les locaux du Ministère des Finances (Bercy, 26/08/2014). Il va utiliser ce haut-poste à préparer sa future élection, payé « 9.940 » €(uros/mois) : « … vous avez trouvé le temps de poser pour L’Express, Le point, Le Monde, Paris Match, de donner des entretiens au Monde, au Figaro, à France 2, de vous produire en shows à Amiens, à Bercy (pas encore le Palais des Sports, le Ministère), à la Mutualité, … ». Il a pu lancer le mouvement « En Marche », « … de jouer au chat et à la souris avec Valls et Hollande … ». Il a utilisé dans son intérêt personnel « Le tout, et c’est là le plus grand scandale, aux frais de la République ![…] En 2016, pendant les huit premiers mois, les crédits de l’année entière ont été consommés en frais de représentation ! ». Christian Eckert, « voisin de bureau à Bercy » (Secrétaire d’Etat au Budget) s’est interrogé dans un livre, semble-t-il, resté dans la poussière. Il s’interrogeait « Je me demande, avec toutes ses rencontres, ses réunions privées, ses voyages escortés par les médias, comment Macron [sic !] a trouvé le temps et les moyens pour être ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique. […]. ».

Les accusations justifiées de M. Eckert, homme réputé intègre (il est élu local, agrégé de mathématiques, n’a pas fait l’ENA), nous font regretter que le crime de forfaiture ait été supprimé du Code pénal. Se servir des moyens de l’État à des fins personnelles, trahir la confiance du chef de l’État d’alors, etc. pourraient être appréciés comme forfaiture (trahison du suzerain). Et pendant ce temps là, des salariés « se noyaient » et M. Macron passait son temps à séduire, séduire les gens de pouvoir, financer sa campagne présidentielle, avant de démissionner de son poste ministèriel. Au lieu de s’occuper des ouvriers du Grésivaudan.

Faut-il en dire plus ! Le dépensocrate bien payé (119.280 €/an) s’est servi, en plus, dans les caisses de l’État pour caresser dans le sens du poil les gens qu’il voulait séduire ; comme il s’est servi, Président, dans les pensions des retraités pour alimenter la CSG, une taxe inique, inacceptable quand on a cotisé toute sa vie professionnelle sans savoir qu’on « payait la retraite des autres et qu’on ne capitalisait pas pour l’avenir », comme vous l’avez dit Monsieur MACRON ! Honte à vous, je rejoins les « Gilets jaunes », je dénonce violemment les casseurs, les « black blocks » dont vous vous montrez incapable avec vos Ministres, de prévenir et de réprimer les casses, malgré les aversissement des services de renseignement. Certains vous ont accusé de vouloir faire endosser par l’extrême droite ce que des casseurs d’extrême gauche ont commis.

Le Carnyx
Le Carnyx la tête de la trompette guerrière des Gaulois

Le Gaulois Insoumis, que je suis, sonne du carnyx, la trompe de guerre de nos ancêtres. Je voudrais prendre parti contre vous (élu avec une abstention record), contre vos députés godillots. Je n’ai pas voté pour vous.

Lors de la visite à Montpellier de François RUFFIN, j’étais à La Carmagnole. Le nom d’une chanson qui promettait aux aristocrates un sort physique infâmants : les aristocrates à la lanterne : une corde attachée à la lanterne comme gibet.

Je fais partie, je l’espère, des gens civilisés : des démocrates issus du peuple. L’Association des Contribuables de l’Hérault (ACH34 dont j’ai été membre actif) avait proposé en 2002 de remplacer « aristocrates » par « dépensocrates ». Nous proposons de remplacer la corde du gibet par le vote du suffrage universel aux prochaines élections ! Le couperet du suffrage universel, sans abstentions, avec vote obligatoire sanctionné, pour virer les dépensocrates grassement payés qui sont incapables de gouverner, qui divisent les Français et vivent sur le « dos de la princesse », faisant passer leur intérêt personnel avant l’intérêt général. Ça suffit ! On comprend le rejet du Référendum d’Initiative Citoyenne.

A Montpellier-la-Surdouée, le Maire et Président de la Métropole a fait allégeance à Monsieur MACRON et à son mouvement. Nous avons pu apprécier le niveau atteint par les Grands Projets Inutiles et Coûteux. Depuis plusieurs années, l’ACH34 s’est battue contre les dépensocrates de tous poils. Nous proposons de relancer cette association entrée en léthargie, c’est possible !

Nous avons longtemps déploré la muselière dont on a doté la Cour des Comptes. La Cour et ses cours régionales examinent, analysent, font des remontrances mais rares sont les poursuites. Nous attendons avec intérêt l’examen des dépenses que M. Christian ECKERT reprochait à son voisin ministre. Peuh ! Un secrétaire d’état oser s’attaquer un ministre, de surcroît inspecteur général des finances ! Qui oserait ?

La parole est à la Cour des Comptes et au peuple.

observatoire phare

Le veilleur et lanceur d’alerte




Le Président de la République pris à partie


observatoire phare

Argos Panoptes

Nous observons, nous avons l’oeil !

Argos Panoptés

Info

Un livre est sorti récemment sous la signature de Monsieur François Ruffin, député de la République « Cette France que tu ne connais pas » (Les Arènes éditeur, 2019). Le député de La France Insoumise n’y va pas avec le dos de la cuillère, avec son tutoiement, sa dénonciation des hautes castes de fonctionnaires pantouflards et rétro-pantouflards, les parrains et les collusions avec les milieux d’affaire qui ont porté à la Magistrature suprême un inspecteur général des phynances. Ce livre complète le billet de notre blog où Jacou-le-Croquant dénonce les privilèges de la haute administration dont notre Président fait partie et où est cité le livre de Vincent Jauvert « Les Intouchables d’état : bienvenue en Macronie » (Robert Laffont, janvier 2018). Est-ce l’hubris du chef de l’état qui lui vaut cette volée de bois vert ?

La parole sur ce site est libre pour qui respecte les règles de courtoisie et ne se livre à aucune insulte. Nos contributeurs sont libres tant qu’ils respectent  la Net-étiquette. Les personnes souhaitant nous contredire sont les bienvenues tant que ces règle de bienséance ne sont pas outrepassées.

Nous sommes du côté des petits, des retraités modestes, de ceux qui ont cotisé toute leur vie d’activité croyant investir pour leur retraitée et qui ont été grugés ! La CSG sur les retraites est inadmissible. François Ruffin est du côté des petits, des sans-dents, des besogneux. Il se dresse face à un monstre d’orgueil à l’hubris démesuré.

Jacou le Croquant, un citoyen très en colère ! mais respectueux des lois républicaines

Ici on s'honore du titre de Citoyen