Hommage, honneur à nos soldats morts pour la France

Nous communiquons.

Un hommage national sera rendu mardi 14 mai 2019 à nos deux héros des Forces Spéciales de la Marine Nationale tombés en libérant des otages. L’Association de Soutien à l’Armée Francaise (ASAF) invite tout ceux qui liront les présentes, à se rendre mardi 14 mai à 14h00 :

Monument aux Morts de toutes les guerres

Esplanade Charles de Gaulle, MONTPELLIER

le mardi 14 mai 2019 à 14 heures.

Venez nombreux, merci.

VRCGN, membre ASAF
IHEDN 80e SR
Membre associé à l’ACORAM

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Ici on s'honore du titre de Citoyen

Un volontaire de la Réserve Citoyenne de  la Gendarmerie Nationale

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Citoyen et résilience

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extrait bandeau IHEDN site institut

Un membre de l’ASAF

Association de soutien à l'Armée Française

Introduction

En physique des métaux, la résilience est la qualité qui caractérise la capacité d’un métal à reprendre sa forme, à la suite d’une déformation. En psychologie, c’est la capacité à surmonter les chocs traumatiques. Dans les deux domaines, il s’agit d’une qualité, celle de résister à un choc. Nous nous intéresserons au domaine de la psychologie et particulièrement à celui des masses, la masse des citoyens qui peuple notre pays. Je me suis inspiré ici de l’article de M. Alexandre MALAFAYE en collaboration avec Brice de GLIAME (trimestriel « Engagement » de l’ASAF, n° 121 décembre 2018, pp. 31 à 33). Cet article méritait quelques compléments de ma part (AA-IHEDN, 1985) et extraits remaniés de l’ouvrage « 99 questions sur … la Défense » (Ouvrage collectif sous la direction de Paul-Henri GARCIA.- SCEREF-CRDP Languedoc-Roussillon, 2004, 232 p.).

1 – Les domaines d’application

En psychologie, la résilience s’applique à des être humains (individus ou groupes), à la collectivité nationale, au couple, à la famille, etc.

1.1 – Cas de l’individu ou du groupe

Le cas de l’individu ou du groupe met en question la capacité de faire face à « l’effet de sidération » qui suit un choc à revenir à sont état normal en dépit d’évênements douloureux ou violents tels, par exemple, un attentat terroriste faisant des victimes.

1.2 – Cas d’une nation (collectivité nationale)

Le cas d’une nation s’apprécie au moment de crises, de catastrophes naturelles, d’accident majeur, de guerres et d’attaques terroristes, etc. Pris dans son sen le plus positif, le terme évoque l’aptitude à se redresser, à se relever collectivement sans avoir remis en cause ses valeurs et ses principes fondamentaux lesquels structurent la nation.

Ici se place le cas de ce qui se passe après un attentat terroriste de grande ampleur comme ceux du 13 novembre 2015 (Saint-Denis, 10e et 11e arrondissements, Bataclan). La réaction des Français a été qualifiée de résiliente pour diverses raisons :

  • en raison du sursaut qui a suivi,
  • parce-que les actes n’ont pas dressé les Français les uns contre les autres et à provoquer une guerre civile.

Il convient de souligner que la résilience d’une société ne saurait reposer sur la seule capacité de chaque citoyen à faire face à l’adversité.

1.2.1 – La construction de la résilience d’une nation

La construction de la résilience d’une nation s’articule autour de quatre axes :

  • le cadre légal, celui de l’État de droit qui permet d’affronter les crises graves,
  • le projet de société qui fédère des citoyens et forge le sentiment d’appartenance avec le désir de faire front ensemble,
  • l’affichage des symboles et des valeurs communs,
  • la confiance des citoyens envers ses représentants.

La résilience, comme la sécurité, ne se décrète pas, elle relève d’une démarche volontaire du citoyen.

1.2.2 – Résilience acquise ou innée ?

La résilience n’est pas innée, c’est un trait de caractère qui se construit, se développe et se renforce. Pourtant, on pourrait croire le contraire ? Il ne faut pas confondre l’esprit belliqueux, guerrier, velléitaire de certains peuples avec l’esprit de défense. En France, de nos jours, la résilience est le fruit d’une patiente construction sociale, inscrite dans le temps long. Elle remonterait à la révolution de 1789 et aux soldats de l’an II ?

1.2.3 – Les institutions qui développent la résilience

De tout temps et en tous lieux, il y a eu des nations avec une longue tradition de servage, d’esclavage sous la férule de tyrans. La plupart de ces nations se sont soulevées, libérées, dotées d’institutions démocratiques. La France l’a démontré avec ses soldats-citoyens qui sont partis en 1914 se battre contre l’envahisseur allemand (prusso-austro-bavarois). La France est une nation qui prétend se défendre et non attaquer. Si la seconde guerre mondiale a connu un fléchissement national qui a conduit à un armistice funeste, la résistance à l’envahisseur a fini par unir un peuple qui a gagné sa victoire avec l’aide de ses colonies, des résistants, des soldats refusant l’abaissement et des alliés qui leur ont fourni des armes. La nation en armes ! Les noms de De Gaulle, De Lattre et Leclerc ne doivent pas être oubliés ainsi que ceux qui se sont battus à leurs côtés.

Des institutions existent de nos jours qui vont permettre au citoyen de s’impliquer dans sa propre sécurité, en développant l’esprit de défense. Le contraire état l’esprit de Munich !

2 – L’esprit de défense

Le grand mot est lancé : l’esprit de défense ! Le constat est fait que les ressources de l’État ne peuvent pas tout faire devant la diversité des menaces et leur inscription dans un temps long. Il faut un changement de posture : le citoyen peut et doit s’investir, (nous citons) « s’impliquer dans sa propre sécurité », sans haine ni désordre, quand le mal est là, quand un évènement tragique survient.

2.1 – Indifférence ou résilience

Il ne faut pas céder à la facilité consistant à confondre l’indifférence ou la facilité avec la résilience. Cette dernière qualité, nous l’avons dit, (nous citons) « suppose une démarche volontaire ». Le citoyen participe à la défense de son pays. L’indifférence peut conduire au pacifisme et à l’esclavage. La défense conduit à la résilience.

Mais comment définit-on la défense ?

2.2 – La défense

Tout organisme vivant (plante, animal, être humain) développe des mécanismes visant à répondre à une menace ou une agression. Ce mécanisme est la défense. Nos sociétés se défendent et il n’existe pas d’état qui ne possède une armée et des forces de sécurité pour se défendre.

En France, la défense est nationale, globale, armée. Elle est centralisée et, depuis la suspension du service national, elle est confiée à des professionnels, ce qui tend à démotiver, sauf exceptions, les citoyens qui deviennent passifs.

2.3 – L’esprit de défense au service de la résilience nationale

Le constat a été fait que la centralisation de la gestion centralisée de la sécurité a éloigné le citoyen des problématiques de sécurité au quotidien. La France a un gros retard à rattraper en la matière mais dispose d’atouts. La France n’en est, cependant; qu’aux balbutiements.

2.2.1 – L’IHEDN

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L’Institut des Hautes Études de la Défense Nationales (IHEDN) forme des citoyens de la société civile, des fonctionnaires de haut-niveau et des militaires, ensemble, à l’esprit de défense. L’objectif n’est pas de former des tireurs à l’arme à feu mais d’aviser, de préparer les citoyens dans une perspective de résilience. Il les prépare à mieux affronter l’adversité dans une perspective de résilience individuelle et collective. Un des axes de son action est dirigée vers notre jeunesse par le canal de ses professeurs : j’ai nommé les Trinômes Académiques, Armée, Éducation Nationale, IHEDN. Ce réseau apporte une contribution utile, en particulier aux réserves citoyennes.

2.3.2 – Les réserves citoyennes

Depuis la « mise en sommeil » du service militaire obligatoire et l’institution d’une armée de métier, le problème se pose de manière aigüe des réservistes notamment dans des armes de spécialistes ou de nouveaux théâtres d’opérations comme le cyber-monde et la cyber-sécurité. Des places existent au sein des armées, des forces de sécurité (gendarmerie, police, douanes) pour accueillir pour des périodes plus ou moins longues, des citoyens volontaires de tous âges. Ce sont les réserves citoyennes. Cette mobilisation des citoyens a été montrée après les attentats de 2015.

La réserve citoyenne de défense et de sécurité est composée de volontaires agréés par les autorités militaires pour contribuer au renforcement du lien entre les armées et la société civile. Si vous souhaitez en faire partie, vous devez remplir certaines conditions, notamment d’âge et de nationalité. La participation à la réserve citoyenne n’ouvre pas droit à rémunération ou indemnisation. Il existe une réserve citoyenne dans chaque arme.

2.3.3 – La garde nationale

Actuellement « La Garde nationale, ce sont des femmes et des hommes volontaires qui décident, en parallèle de leur vie civile, de s’engager dans la réserve opérationnelle au service de la protection des Français ». C’est ainsi que définit le site consacré à cette nouvelle formation.

3 – Les exemples étrangers

Deux pays sont exemplaires en matière d’engagement citoyen, l’un a une vielle tradition, j’ai nommé la Suisse (Confédération Hélvétique), l’autre une tradition plus récente, le Sénégal.

3.1 – La Suisse

La Confédération hélvétique (nous abrègerons en Suisse) dispose d’une armée de milice[1].  C’est une armée où les civils sont formés pour participer à des missions militaires en complément de leurs formations professionnelles. Il s’agit d’un type d’armée principalement utilisé en Suisse. C’est un système d’organisation couramment pratiqué dans la vie publique de ce pays, elle tient sa forme d’une idée républicaine selon laquelle un citoyen a les capacités d’assumer des charges et des tâches publiques à titre extra-professionnel et bénévole. C’est une expression empruntée au vocabulaire militaire (du latin militia, service militaire) dont l’origine remonte à la démocratie athénienne et au début de la république romaine ; depuis l’antiquité la notion de milice comprenait l’exercice de charges civiles.

L’Armée suisse est encadrée par des militaires professionnels. Elle est équipée de systèmes d’armement et d’équipements modernes, sophistiqués et bien entretenus, elle a pour mission d’assurer la défense du territoire suisse, la sauvegarde des conditions d’existence de la Suisse et de contribuer à la promotion de la paix à l’étranger. De par sa politique de neutralité, la Suisse s’efforce de maintenir une défense aussi autonome que possible, bien que le rapport de politique de sécurité 2000, intitulé Sécurité par la coopération ait ouvert la voie à une coopération accrue avec l’étranger, notamment en matière de participation à des exercices communs. Sa devise est Sécurité et liberté. Les réservistes suisses sont régulièrement appelés à des périodes militaires. Ceux qui résident à l’étranger sont tenus à payer un impôt spécifique s’ils ne peuvent répondre à leur devoir militaire.

La doctrine militaire s’articule dans le cadre d’une coopération plus ou moins explicite avec les pays limitrophes, doctrine du pas de vide militaire qui vise à éviter que la Suisse ne devienne le ventre mou d’une Europe soumise à une invasion massive. Toutefois les menaces militaires ont changé, notamment avec la chute de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), ce qui a forcé l’Armée suisse à effectuer une série de réformes, telles que la décision, prise en mai 2011 de mettre hors service les batteries Bison et les pièces d’artillerie de forteresse.

L’Armée suisse est classée 39e armée selon la liste des armées nationales par effectif.

3.2 – Le Sénégal

Le Sénégal est un pays de l’Afrique de l’Ouest bordé par l’océan Atlantique à l’Ouest et par la Mauritanie au nord, le Mali à l’est et la Guinée-Bissau au sud.

Ce pays a développé un réseau opérationnel national d’assistants à la citoyenneté de proximité, l’ASP. Ce réseau est composé de 10.000 volontaires, des citoyens acteurs de la sécurité. La présence de ces acteurs a permis de diminuer la délinquance et facilite la remontée d’informations utiles, notamment face à la montée de l’islamisme radical.

En conclusion

Le chemin, dans notre pays, en France, est long à parcourir avant d’atteindre un niveau de résilience optimal. A côté des réticences d’ordre politiques (mauvaise expériences passées avec l’engagement citoyen assimilé à la délation), la méfiance des militaires à l’égard des « galons en zinc », il y a le manque de motivation des intéressés, les citoyens. Il y a pourtant urgence pour amener la résilience à son meilleur niveau. Le chemin passe par l’école de la République dans ses niveaux (primaire, secondaire et supérieur) et le pouvoir politique a le devoir impératif de favoriser, sans tarder, l’engagement des citoyens. Serions nous moins intelligents que les Suisses ou les Sénégalais ?


[1] La Milice française, souvent appelée simplement Milice, était une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre la Résistance, qualifiée de terroriste. C’était une police supplétive de la Gestapo allemande. De triste mémoire !

Ici on s'honore du titre de Citoyen

Un volontaire de la Réserve Citoyenne de  la Gendarmerie Nationale

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A propos du fanatisme


Préambule

La Liberté guidant le Peuple. Nul ne peut prétendre imposer sa religion aux autres, par la force. Tous ont la liberté de pratique leur culte sans que celà ne gêne les autres. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Nul ne peut voir sa loi religieuse s’imposer à celle de la République française. C’est le principe de laïcité. Nul n’est obligé de vivre en France si celà ne lui convient pas.

Avertissement

Nous ne citerons pas les sources récentes sur l’Islam et le fanatisme de crainte de mettre en danger les islamologues dont nous avons étudié les thèses récentes. Le hanbalisme est, heureusement, bien connu de l’actuel Directeur de Cabinet du Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, j’ai nommé le Préfet Pierre de Bousquet de Florian. Les faits que nous dénonçons touchent notre sécurité nationale et notre Défense Nationale. Je suis un ancien auditeur de l’Institut des Hautes-Etudes de la Défense Nationale. Notre pays est en danger par l’action des fanatiques salafistes. Nous avons utilisé plusieurs livres récents (voir bibliographie).


Introduction

Nous sommes victimes du fanatisme au nom d’une religion, au nom de l’Islam, aux cris d’« Allah akbar » ! Le fanatisme est un mal qui ronge nos sociétés modernes alors que nous pouvions penser que notre époque si rationnelle avait éradiqué cette attitude irrationnelle qui porte une grave atteinte aux droits humain les plus élémentaires. Un fanatique (islamiste ou autre) peut tuer et/ou sacrifier sa vie pour faire triompher sa cause et/ou sa doctrine délétère. Le fanatique se moque de la démocratie, seule compte SA doctrine totalitaire.

1 – Signification et historique

1.1- Etymologie

Le mot fanatisme dérive de fanum, qui signifie « temple » en latin. Il désigne donc au départ une attitude religieuse, mais avec une notion d’excès qui peut aller jusqu’au meurtre. Le fanatique s’arroge le droit d’assassiner ceux qu’il juge contraires à sa conception de la religion qu’il professe. Il ne reconnait pas les lois du pays où il s’est installé.

1.2 – Les lumières historiques et contemporaines

Dans notre littérature, François Marie Arouet (dit Voltaire) dénonce vigoureusement cette conception totalitaire qui a abouti dans le passé aux pires exactions comme le massacre de la Saint-Barthélémy. Il dénonce ceux qui le 25 août 1572, « les bourgeois de Paris qui coururent assassiner, égorger, jeter par les fenêtres, mettre en pièces, […] leurs concitoyens qui n’allaient pas à la messe. Ce sont les guerres de religion du XVIe siècle, dires-vous ? Hélas, la lumière n’inonde pas le monde. La récente agression du territoire Arménien du Haut-Karabagh pas les armées de l’Azerbaïdjan ont donné lieu à des scènes incroyables de sévices azéris destinés à faire fuir les arméniens en terrorisant les habitants. Ce matin, 21 décembre 2020, la radio Europe-1 fait état d’un vieillard refusant de quitter sa maison, torturé puis décapité, sa tête photographiée posés sur la carcasse d’un cochon ! Des crimes de jihadistes ? Ce n’est plus de l’histoire mais des évènements contemporains (les combats ont éclaté le 27 septembre 2020 !) . Ecœurant ! Ignoble !
L’actualité bruit des échos de l’élection de Miss France. Les réseaux sociaux s’enflamment à cause de la 1ère dauphine qui s’appelle April Benayoun. Pensez-donc, on a élu une israélite, Miss Provence ! Qui sont « les fripons » qui sont derrière ceux qui utilisent les réseaux sociaux pour salir une belle jeune femme ? ! Cette jeune femme a fait état de des racines israéliennes de son père ! Voltaire employait le terme de fripons !

1.3 – Voltaire et nos fripons

Voltaire ne connaissait pas l’État islamique (DAECH) ni les salafistes. De nos jours, on ne dit plus fripons ! On utilise le terme d’habiles manipulateurs de marionnettes qui font marcher les fanatiques à leur profit. La grille de lecture mise au point par Voltaire s’applique encore de nos jours avec une actualité qui ne se dément pas. Les mots employés par le grand philosophe sont « Fièvre », « peste des âmes », « maladie épidémique », « accès de rage » qui « gangrène le cerveau ». Il nous faut corriger l’article de Wikipédia cité ci-dessus dans notre introduction. Cet article ne met en cause que le fanatisme religieux chrétien. Il convient de lui ajouter le fanatisme religieux islamique, celui qui, partant des Frères musulmans, aboutit au salafisme moderne. Les débordements sont mondiaux comme le montre l’article du Monde Diplomatique sur le Nigéria.
La question se pose de savoir qui sont les fripons manipulateurs qui mettent les poignards (couteaux de cuisine) ? Sont-ils des états, des individus qui favorisent les organisations internationale, de puissantes entreprises collectives capables de planifier des actions complexes ? Voltaire connaissait la secte des Haschichins (qui donnera assassins). Le Vieux-de-la-Montagne a fait des émules modernes qui font danser et marcher des imbéciles en leur promettant les joies du Paradis (une éternité de plaisirs sexuels) et les envoient assassiner ceux qu’ils désignent. Il utilisent des jeunes paumés, des caïds de banlieue, des réfugiés, … comme le montrent les récents assassinats terroristes (Samuel Paty, attentat de Nice dans une église, …). Un récent séminaire de l’Abbé Fabrice Loiseau (23 mars 2017) renferme des alertes qui ont malheureusement été ignorées. Peuh ! Encore un catho qui gueule sa haine de l’islam ? Non, un chrétien, dans un état laïque, qui prend la défense des musulmans traditionnels épris de paix, des chrétiens victimes, en France et ailleurs ?) du fanatisme islamique. Il cite les musulmans sécularisés respectueux des lois républicaines et les avertissements qu’ils nous adressent. Les fripons sont nommés, ils manipulent nos territoires perdus de la République ‘(ZEP, quartiers périohériques, … le Quatar, l’Arabie saoudite, les débris d’Al Quaeda, de Daech, AQMI, Boko Haram, …). Les librairies islamiques, les échoppes des marchés, les mosquées salafistes, … déversent leurs messages de fanatisme à porté des paumés. Les réseaux sociaux aussi déversent aussi leurs tombereaux de haine, de fanatisme islamique.

2 – Le fanatisme islamique

Le fanatisme conduit au crime, à l’assassinat terroriste. Pourquoi ? Comment ? Les criminels ne sont pas des fous irresponsables comme voudraient nous le faire croire certains médias ou certains responsables politiques. L’approche psychanalytique du fanatisme et de ses crimes est fausse. Elle s’est largement, depuis le XVIIIe siècle, largement perfectionnée, complété par des études sociologiques. On voit apparaître à côté de névroses individuelles, les causes sociales (humiliations géopolitiques importées de nations humiliées, chômage des banlieues et des quartier, …).

2.1 – La criminalité du fanatisme

Depuis notre cher Voltaire, de nombreux travaux utiles, essentiels, expliquent la psychologie des terroristes, des processus tortueux qui amènent un individu ou un groupe, à basculer dans la violence. Les récents attentats et les procès qui ont eu lieu montrent au départ le rôle néfaste des médias qui commencent par traiter le terroriste de loup solitaire puis d’aliéné. Les enquêtes de police exploitent les téléphones portables (ils ont les moyens ce craquer les codes les mieux cryptés !). On voit apparaître des réseaux de complices, voire de sympathisants plus ou moins proches, un morceau d’une 5e colonne installée dans notre pays.

2.2 – La 5e colonne terroriste

Le jeune terroriste, Brahim Aouissaoui (un Tunisien de 21 ans), parti de Djerba (Tunisie) a été motivé via un téléphone portable par un manipulateur logé au Moyen-Orient, un débris actif de DAECH. Il a été financé pour payer son passage sur un zodiac de passeurs vers Lampedusa, comme réfugié économique. Le navire allemand de Sea Eye « Alan Kurdi », un receleur de migrants, l’a opportunément recueilli et débarqué en Italie. Il a bénéficié du laxisme des autorités italiennes et a pu gagner le continent, remonté la péninsule italienne, franchi la frontière française et dormi à Nice près du lieu de son forfait ! Il n’y a pas eu de « Patriotic School » pour éplucher son CV et ses motivations ! Les frontières de la France sont largement ouvertes ! Il a tué trois personnes innocentes dont une décapitée ! Qui est responsable dans la chaîne de responsabilités dont les maillons sont malades, une raquette de tennis trouée ?

2.3 – Ibn Taymiyya : le moyen âge contemporain ?

2.3.1 – Un auteur rigoriste

Que vient faire cet imam irakien ? Ibn Taymiyya est né en 1263 à Harran (Turquie actuelle) et mort en 1328 à Damas (Syrie actuelle). Ce théologien et jurisconsulte du XIIIe siècle appartient au mahdab hanbalite, une école juridique rigoriste. Un islamologue chrétien, Adrien Candiard, cite sa fatwa condamnant à mort tout musulman qui « continuerait à échanger des oeufs de Pâque avec ses voisins chrétiens ou les inviterait à dîner à cette occasion ». Il cite un émule salafiste de l’imam moyennâgeux qui, à Glasgow (Ecosse) assassine un épicier musulman d’origine pakistanaise qui avait posté sur Facebook un message de vœux à l’occasion de Pâques ! Les salafistes sont les héritiers volontaristes du penseur du XIIIe siècle ! Les pakistanais sont, de plus, très dangereux !

2.3.2 – Une théologie hanbalite

La fatwa d’Ibn Taymiyya se fonde sur « une théologie, un discours raisonné sur Dieu, en l’occurrence la théologie de l’école hanbalite, à laquelle Ibn Taymiyya appartient » (citation Adrien Candiard). L’analyse du hanbalisme aboutit au concept paradoxal : le pieux agnosticisme.
Ce concept est celui d’une version de l’Islam d’où Dieu, selon le Coran (42, 11) est impossible à saisir du fait de son absolue transcendance qui condamne les musulmans à ne pas le connaître ! Mais les croyants ont quelque chose de lui, sa volonté exprimée à travers ce livre.
C’est le paradoxe qui s’oppose radicalement au christianisme et le combat de nos jours au prétexte que faire comme les chrétiens pour un musulman, c’est devenir chrétien, c’est apostasier l’Islam, cesser d’être musulman, un crime puni de mort ! Une simple courtoisie devient un crime puni de mort ! Comme le fait de caricaturer le prophète ? La religion devient idolâtrie au nom d’une théologie entre autres, dont le fanatique veut à toutes forces et envers et contre nos lois, contre la laïcité, le vivre ensemble, nous imposer son fanatisme mortifère !
Hélas, un certain nombre de musulmans nouvelle vague existent et s’opposent aux autres musulmans traditionalistes, ceux qui ne demandent qu’à vivre en paix dans le respect de nos lois. Les musulmans dits traditionnalistes sont ceux issus des pays de l’ancien empire ottoman qui a été gouverné par un califat disparu et qui avait à gérer la cohabitation de nombreux peuples et cultures différentes. On désigne cet islam en y accolant l’adjectif impérial. Il s’agit d’un islam du juste milieu qui a permis de gouverner l’empire ottoman.

2.3.3 – Le moyen âge face aux vrais traditionnalistes

Les émules modernes d’Ibn Tammiyya, appliquent de nos jours, à l’époque moderne, les termes d’une fatwa du moyen âge, à une époque où les hordes mongoles ravagent le proche orient. Un avis juridique (fatwa) d’un auteur rigoriste, volontiers polémiste, tenant d’un islam sunnite de combat, au temps d’invasions qui ravagent la Syrie vers 1260, cette fatwa hors contexte sert de prétexte de nos jours à des actes d’une barbarie insensée. Des choses aussi innocentes que de se réjouir en bons voisins de fêtes chrétiennes deviennent des prétextes à tuer des innocents, de rappeler à l’ordre des musulmans qui s’y prêtent.
Il convient de lutter contre cette plaie, cette maladie de la religion musulmane. Il y a un face à face entre une grosse majorité de musulmans désireux de vivre en paix leur islam du juste milieu ou islam impérial et ces nouveaux venus (ils con commencé avec les Frères musulmans en Egypte en 1928. De là sont sortis les fanatiques salafistes modernes et les jihadistes, mouvements contemporains modernes inspirés par Ibn Hanbal et Ibn Tammyyia. Des marionnettistes habiles, se disant inspirés par les ancêtres vertueux (les salafs) font marcher la folie des fanatiques à leur profit (Al Quaeda, DAECH et consorts). Ils puisent dans le Coran les versets qui justifient leurs doctrines totalitaires criminelles pour tuer. Ils en sont arrivés, par leur raisonnement religieux dévoyé à prêcher une doctrine d’où Dieu (est-ce bien Allah) a disparu mais où seule est prise en considération sa volonté exprimée par un Coran qu’ils sont les seuls à prétendre connaître. L’affirmation répétée de la transcendance divine aboutit à un « pieux agnosticisme » (A. Candiard), un paradoxe ! Une conception agnostique de la foi ! Elle se traduit par des attitudes intransigeantes sur des prescriptions alimentaires ou vestimentaires apparues à la fin du XIXe siècle et qui ont explosé au XXe. Ils en arrivent à oublier l’essentiel, la relation à Dieu. C’est un dialogue de sourds avec les autres musulmans du juste milieu. Le totalitarisme des fanatiques englobe aussi la prise de pouvoir temporel qui aboutit actuellement aux territoires perdus de la République. Territoires à reconquérir.
S’agissant d’une maladie de la religion, c’est aux pratiquants de cette religion qu’il appartient de créer un « aggiornamiento », à l’instar des religions intégrées dans les principes de la laïcité républicaine. Connaître son ennemi est une vielle maxime du vieux chinois Sun Tzu. Une fois étudié et compris le phénomène théologique qui conduit le fanatique à se radicaliser et à tuer, il convient que la loi républicaine s’impose à tous pour permettre l’exercice religieux ou non, permettre la liberté de pensée religieuse ou non, dans la mesure où cette liberté ne remet pas en cause le bien public et l’ordre. « Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, croyez-le bien Messieurs, il faudra se soumettre ou se démettre » disait Léon Gambetta le 15 août 1877. Les fanatique n’ont d’autre alternative que de partir ou d’encourir la rigueur de la loi républicaine : notre constitution et nos lois. Le devoir impératif des pouvoirs publics et de ses exécutants (Préfets, forces de l’ordre, …) est de faire respecter ces lois : « Dura lex, sed lex ». C’est ce que disent nos dictionnaires « Dans son sens strict, cette expression s’emploie pour souligner que la loi s’impose dans toute sa rigueur. Mais dans un sens plus large, elle peut faire référence à une situation où quelqu’un doit se soumettre à une règle, même si elle ne lui convient pas.» (D »après le dictionnaire « L’Orthodidacte« ).

3 – Les raisons d’espérer

Si la guérison de la religion dévoyée doit être l’œuvre des musulmans, la République doit protection absolue à tous ses citoyens, quelque soit leur religion ou leur absence de religion. Toute personne respectueuse des lois de la République et ne provoquant aucun trouble à l’ordre public, a droit à la protection de sa vie et de ses biens au nom du principe de laïcité. Les services de renseignement qui opèrent sur notre territoire et à l’extérieur (ils son au nombre d’une dizaine) doivent agir de façon coordonnée au plus haut de l’État. Pour boucher les trous de la raquette, il existe l’institution de la Réserve citoyenne, les citoyens vigilants. Ils sont le « 11e service de renseignement », un composant négligé de la Garde Nationale, vivant au contact quotidien de la 5e colonne jihadiste. Nous citons l’ASAF « Aucune victoire dans la guerre contre l’islamisme ou dans la lutte contre la Covid ne sera acquise sans l’engagement déterminé de chaque Français » et nous ajoutons « aux côtés des pouvoirs publics ». C’est l’esprit d’une « Garde civique et citoyenne« .
Mais où en sont nos services de sécurité ?

3.1 – Les services de renseignement coordonnés

Le hanbalisme est connu de nos dirigeants. Le Préfet Pierre de Bousquet de Florian nous en a parlé, en 2013, lors d’une discussion à bâtons rompus à l’École d’Agriculture à l’occasion d’une remise de décorations. Cet éminent ancien directeur de la DST a été récemment nommé Directeur de Cabinet du Ministre de l’intérieur le 13 juillet 2020 après avoir été coordonnateur national de la lutte anti-terroriste. Le Coordonnateur qui l’a remplacé, M. Laurent Nuñez, a une carrière éloquente.
Mais avoir des hommes au passé éloquent et riches de compétences ne suffit pas, la volonté politique doit les encourager et les accompagner. Depuis la mort du regretté Samuel Paty, il semble que la coordination fonctionne et que des attentats majeurs aient été évités en France. C’est ce les militaires qualifient d’OPINT (par opposition à OPEX).

3.2 – Les théâtres d’opération et l’armée

Les théâtres d’opérations extérieures n’ont pas manqué. A côté de l’opération Vigie Pirate (OPINT), les opérations extérieures faites à la demande des pays (Barkhane au Mali) ont permis de détruire les bases éloignées d’où les fanatiques contrôlaient leurs séides.


Un Auditeur IHEDN 1985