Historia grand angle : Staline dieu et bourreau
Une personnalité controversée sur laquelle Historia projette une lumlière crue avec une nouvelle formule lancée en 2010. Historia indique un terrible paradoxe et explique comment le «Vojd», Iossip Vissarionovitch Djougachvili dit Staline, est devenu un dieu pour les uns, un bourreau de son peuple pour les autres.
A la lumière des evênements sanglants qui endeuillent l’Ukraine avec la guerre déclarée par Vladimir Poutine. Les clefs de la compréhension du colonel du KGB Vladimir Vladimirovitch Poutine, le nouveau Vojd, sont là dans de numéro d’Historia. Ce cher Vladimir est un admirateur forcené de Iossip. C’est son héritier ! Vladimir veur revenir à l’époque de l’homme d’acier à la main de fer. Il croit dur comme fer à la déchéance de l’URSS et veut y revenir. Des passages entiers d’articles d’Historia consacrés à Staline peuvent s’appliquer à son élève Poutine ! On peut remplacer le nom de Staline par le nom de Poutine.
Nous citons la présentation du numéro d’Historia :
« Principale tentative française de renouveler la biographie de Staline depuis l’ouverture des archives russes, ce livre juxtapose de façon abrupte et primesautière détails amusants, mais significatifs, d’une vie privée malheureuse, et descriptions pénétrantes de la plus accomplie des méthodes pour remodeler par la terreur et, au besoin, par l’extermination de masse, une société dans toutes ses composantes. La comparaison avec le reste de la production sur le sujet suscite certaines interrogations, notamment autour des deux famines-génocides de 1921 et de 1933. L’analyse du différend entre un Lénine, diminué à partir de 1922, et un Staline qui s’appuie sur l’appareil, est passionnante, mais semble atténuer, sous l’avalanche des événements, la continuité entre les deux hommes en matière d’idéologie et de pratique de la terreur de masse. Les trois à cinq millions de paysans de la Volga morts de faim, en grande partie en raison des prélèvements bolcheviks, furent-ils victimes d’une guerre … »
Nous avons retenu ce qui se passa en Ukraine de 1932 à 1933, l’Holodomor. Ce fut un géocide pour l’Ukraine moderne, génocide reconnu par de nombreux pays hors la France.
Holodomor
Un article (p. 10-11) évoque l’épisode tragique de l’«Holodomor» (extermination par la faim) qui a eu lieu de 1932 à 1933. Staline veut « soumettre la paysannerie ukrainienne, soviétiser le région … ». Les Ukrainiens contemporains n’ont pas oublié. Lors de l’invasion de l’URSS par les armées hitlériennes, nombreux ont été les Ukrainiens martyrisés rescapés qui ont accueilli les nazis comme des libérateurs ! Comment ne pas comprendre la peur qu’a engendrée l’occupation soviétique à la fin de la seconde guerre mondiale suivie de la guerre froide.
A la chute du rideau de fer, les anciens satellites colonisés ont rejoint l’ouest de l’Europe et l’OTAN ! Pour se défendre contre l’ogre soviétique et son possible retour !
Il est revenu cet ogre : c’est Poutine ! Le néo-stalinien ! Le voici avec sa cour.
Vous avez dit néo-stalinien ! La lecture d’Historia est édifiante. Au fil des pages se déroule les techniques de gouvernement autocratique par la terreur (les purges sanglantes), le mensonge, le goulag (19 millions de punis), en un mot le « gouvernement moderne par la terreur ». Les mensonges concernent des grands travaux inutiles (le canal de la mer Blanche p.e., une catastrophe humaine doublée d’un fiasco industriel).
Il y a eu un procés
En 1949, un dissident soviétique, ex haut-fonctionnaire réfugié aux USA, intente un procès devant le justice française. Ce procès révêlera comment l’épouse de l’ancien numéro 2 du PC allemand fut livrée aux SS en 1940 à pertir du Goulag, en application du pacte germano-soviétique ! Ce fut l’oeuvre du NKVD.
Historia évoque le « Grand chef de guerre ? ». Les purges avaient réduit le commandement de l’Armée soviétique et malgré les informations collectées par les services de renseignements soviétiques, Staline, le Vojd, refuse de croire à l’offensive nazie et survient le désastre de 1941 et les paniques ! Ce désastre a coûté quelques milliers de morts et de prisonniers.
L’agonie et mort du tyran
Nous sommes tous mortels et un jour arrive où l’heure sonne pour tout être humain. C’est ce qui s’est passé pour le Vojd, terrassé par une attaque dans sa datcha de Kountsevo découvert inconscient le 1er mars 1953 baignant dans son urine. Il agonisera jusqu’au 5 mars 1953 sans soins médicaux sur l’ordre de Laurenti Béria. Il sera autopsié dans le garage de sa datcha ! Sic transit gloria mundi.
Ses successeurs vont démanteler l’un après l’autre son empire. Ses statues seront en partie déboulonnées.
Et Poutine ?
Le néo-stalinien est lui aussi mortel ! Les choses ne se déroulent pas tout à fait comme il l’aurait souhaité en Ukraine. L’armée russe et ses complices est enlisée dans la raspoutitsa printanière. Le peuple ukrainien et son Président Volodymir Zelenski résistent héroïquement. Ville après ville, le Vojd Vladimir, criminel de guerre, grignote le pays qui ose lui résister. Quand viendra l’attaque cérébrale qui nous débarassera de lui ou une révolution de palais ? Baignant dans sa pisse comme Staline ou pendu par les pieds comme Mussolini ? Sic transit gloria mundi.
Vive le peuple Ukrainien libre ! En attendant, force nous est faite de constater que Vladimir Vladimirovitch Poutine, ancien colonel du KGB, a réussi à redresser la statue du Vodj Iossip Vissarionovitch Djougachvili dit Staline. Le bourreau de l’union soviétique rejoint le nouveau bourreau de l’Ukraine contemporaine. Poutine a réintroduit une façon de régler les différents entre nations indépendantes : la guerre (voina) qualifiée de manière mensongère d’opération spéciale. Un nouveau tsar rouge se heurte à la résistance héroïque d’un peuple libre qui ne veut pas se soumettre au bourreau néostalinien.
Un auditeur de l’IHEDN
PS : peut-être aurons nous l’occasion de déboucher bientôt une bonne bouteille de champagne, pas du skoié mais du vrai, unique, bien de chez nous ? Pour fêter la libération de la Russie du stalinisme et du néo-stalinisme qui a agressé l’Ukraine et réduit ses villes en cendres.