Nous célébrons
Rappel
71 ans sont écoulés. Le 8 mai 1945 l’Allemagne nazie capitulait. Le dictateur totalitaire, xénophobe, raciste, antisémite et xénophobe, Adolph Hitler, s’était suicidé le 30 avril 1945 dans son bunker berlinois de la Chancellerie. Les criminels Goering et Himmler évincés, Bormann disparu dans Berlin, la libération du peuple allemand commence, la guerre va vers sa fin inévitable. Le Grand Amiral Dœnitz, pompier de service du Reich, devient chef d’état et entreprend les négociations tout en poursuivant sa tâche : sauver les troupes de l’est de la capture par les Soviétiques. Le tribunal de Nuremberg fera le ménage des hiérarques nazis promis à la corde dans leur majorité. D’autres tribunaux feront justice à l’est comme à l’ouest des petits exécutants, gardes-chiourmes criminels des camps de la mort.
Célébrer le 8 mai 1945 ce n’est pas humilier le peuple allemand avec lequel nous avons construit l’Europe mais rappeler les victimes de l’holocauste provoqué par les nazis, honorer la mémoire des victimes provoquées par une armée fanatisée en 6 ans de guerre européenne et mondiale. Les rares résistants allemands (La Rose blanche, …), les pendaisons de combattants allemands refusant de combattre dans la retraite face aux envahisseurs soviétiques, les massacres perpétrés sur des populations civiles dont celles de notre région. En France, nous avons les pendus de Tulle et les innocents civils d’Oradour-sur-Glane, Ruynes-en-Margeride et autre lieux, nos fermes cévenoles (Les Grottes, …) et leurs habitants massacrés, les pendus de Nîmes, le col de Portes et autres lieux où des monuments au long de nos routes rappellent que des Français ont eu le courage de tirer sur l’ennemi. Rappelons le crime innommable de Montferrier-le-Lez où des prétendus soldat, criminels en fuite, ont sauvagement abattu contre un mur des travailleurs qui regagnaient leur domicile. Ces SS criminels ne sont pas allés loin, la vallée du Rhône a vu la destruction de leur colonne blindée par les armées française et alliées. Oui, il y a eu dans notre région des maquisards, des combattants, symboles de la résilience du peuple français qui refusait la botte de l’occupant nazi. Citons le maqui Bir Hakeim.
Celà méritait mieux de la part de nos autorités nationales, Président en tête, qu’une cérémonie de fin de soirée, des médias muets et un jour à moitié férié avec des supermarchés ouverts ! Non, le 8 mai 1945 ne doit pas être oublié, les martyrs tombés non plus. Ils ont versé leur sang pour qu’une France victorieuse fraternise avec une Allemagne libérée de ses criminels nazis et avec les autres pays européens. Sans les USA et la Grande-Bretagne, aurions nous pu reprendre les armes ? Sans nos colonies d’où sont parties les colonnes de Leclerc et l’armée française réarmée ? Un souvenir aussi du 8 mai 1945 en Algérie, ne pas oublier les prémices sanglants d’une guerre qui ravagerait plus tard cette possession française.
Une occasion unique de célébrer la résilience nationale et en faire le fondement d’un avenir européen mis à mal par le CoVid19, une occasion unique a été perdue par un pouvoir pusillanime et bavard qui ne voit pas une nouvelle guerre, le jihad, envahir notre pays insidieusement. Deux fonctionnaires de police tués en l’espace d’un mois ! Des mots ! Des policiers tirés comme des lapins ou égorgés comme … un poulet ! Inadmissible. Désormais, la lutte contre la drogue devient une priorité mais arme de poing en mains, prête à tirer, au moindre geste suspect. Le fusil d’assaut en couverture, montrer sa force pour ne pas s’en servir disait Lyautey.
Dehors, ouste, les dealers de drogue dans les quartiers et les rues de Montpellier ! Cité Gély, La Paillade alias La Mosson ! On ferme le commerce illicite et ses pratiquants vont en prison. Il faut les envoyer en Guyane avec son climat comme guérison, du travail utile à faire.
Un membre de l’ASAF